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 WOLF-SAMANTHA

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Wolf-Samantha
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REPONSES DE WOLF-SAMANTHA


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   Posté le 12-12-2009 à 13:32:26   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

1ère question


- Vous êtes sur un bateau de corsica ferries, photo de vous sur le bateau et photo sur le quai en Corse.


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   Posté le 14-12-2009 à 12:54:11   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

2ème question


- Donnez les dimensions de la Corse et à combien est-elle des cotes du continent Français. Prenez des photos de l’ile.

La Corse (Corsica en corse) est une île en mer Méditerranée et une région française, ayant toutefois un statut spécial, composée de deux départements : la Corse-du-Sud (Corsica suttana en corse) (2A) et la Haute-Corse (Corsica suprana en corse) (2B). Elle est surnommée Île de Beauté.
La Corse est une terre de contrastes, véritable « montagne dans la mer » — le Monte Cinto culmine à 2 710 mètres — l’île (8 722 km2 avec plus de 1 000 km de côtes) forme un château d’eau douce dans la Méditerranée ; elle est située à 200 km environ au sud-est de la Côte d'Azur. à l'ouest de la Toscane dont elle est proche et au nord de la Sardaigne. Plutôt boisée et montagnarde, la côte sud est formée de hautes falaises (Bonifacio).
La distance la plus courte entre la France continentale et l'ile, de Cap Martin à la pointe de la Revellata (voir La presqu'île de la Revellata), est de 160 km, et l'île est située à moins de 90 km de l'Italie continentale.






Photos de Corse
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   Posté le 14-12-2009 à 12:56:23   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

3ème question


- Quel était le premier nom de l’ile que les Grecs avaient donné ? Décrivez le drapeau Corse, photo de celui-ci.

La légende veut que les Grecs aient baptisé cette île de la Méditerranée « Kallisté » : « la plus belle ». Aujourd'hui, la Corse est connue sous le nom d'« île de beauté » et ses paysages époustouflants séduisent à coup sûr les visiteurs. Grâce à ses mille kilomètres de côtes, dont environ trois cents de sable fin, la Corse est un endroit rêvé pour les plaisanciers, les plongeurs et autres amoureux de la grande bleue.

Le drapeau corse représente sur fond blanc une tête de Maure dont le front est ceint d'une bande de tissu blanc nouée derrière la tête. La signification de la présence de cette tête est encore inexpliquée, les références aux Sarrasins tenant plus de la légende.
L'une d'elle raconte que suite à une rébellion des Corses face aux Maures, ils pendirent leur chef, les yeux bandés en guise d'emblème du caractère et de la victoire du peuple corse. L'un des combattants corses releva le bandeau afin d'honorer et de garder le souvenir de ce valeureux guerrier.

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4ème question


- Citez les cinq montagnes de l’ile, donnez leur altitude, et citez les quatre rivières de l’ile avec leur longueur, prenez des photos.

En Haute-Corse (Corsica suprana) :
le Monte Cinto (2706 m), point culminant de l'île de Corse
le Monte Rotondo (2625 m)
le Monte d'Oro (2389 m)
En Corse du Sud (Corsica suttana) :
le Monte Renoso (2359 m)
l'Incudine (2135 m)





Photos des montagnes Corse


Le Golo (en corse Golu) est le plus grand fleuve de Corse et circule dans le nord de l'île.
Ce fleuve côtier prend naissance au sud de la Paglia Orba (2525 m), à 200 m au sud du Capu Tafunatu (2263 m) à 1 991 mètres d'altitude, sur la commune d'Albertacce. Il adopte globalement une direction sud-ouest/nord-est. Il parcourt 89,6 km pour finir sa course dans la mer Tyrrhénienne, au sud de l'étang de Biguglia en plaine de Lucciana longeant le site de Mariana.
Le Liamone, la Gravona et le Taravo marquent la moitié sud.





Photos des rivières Corse
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5ème question


- Décrivez la flore de l’ile, prenez des photos.

Au début du siècle, certains l'avaient surnommée l'île verte, pour la différencier des autres îles méditerranéennes beaucoup plus arides. En effet, la Corse, malgré sa position méridionale et un ensoleillement sans pareil, est une île verdoyante. Le couvert végétal est essentiellement constitué de maquis et de forêts (pinèdes, hêtraies, châtaigneraies). La flore présente des affinités marquées avec celle de la Sardaigne et de la péninsule italienne, mais aussi avec d'autres îles méditerranéennes éloignées (Baléares, Sicile).

Comme la plupart des îles méditerranéennes (Sardaigne, Baléares...), la Corse présente un fort taux d'endémisme. Certains taxons sont propres à l'île tandis que d'autres ont une aire de répartition un peu plus vaste (endémiques cyrno-sardes par exemple).
La préservation d'un grand nombre de ces taxons passe par la mise en place d'espaces naturels protégés, tels que le Parc naturel régional de Corse et diverses réserves de biosphère.
Voici une liste des espèces endémiques de la Corse, dont les noms scientifiques sont classés selon l'ordre alphabétique. La présence dans des îles ou régions proches est précisée, tout comme le nom vernaculaire en langue corse.

Flore :
Alnus cordata - Aulne cordé, piralzu (Corse et Calabre).
Aquilegia bernardii - Ancolie de Bernard.
Cymbalaria hepaticifolia - Cymbalaire, ou linaire, à feuilles d'Hépatique.
Morisia monanthos - Morisie.
Naufraga balearica - (Baléares, Corse).
Ophrys conradiae - Ophrys de Marcelle Conrad (Corse et Sardaigne).
Pinguicula corsica - Grassette de Corse.
Polygala nicaeensis corsica - Polygala corse.
Serapias nurrica - Orchidée de Nurra.





Photos de la flore de Corse
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   Posté le 14-12-2009 à 13:19:04   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

6ème question


- Décrivez toute la faune de l’ile, prenez des photos.

Faune :
Tyrrhenaria ceratina - Escargot de Corse.
Cteniza sauvagesi - Mygale noire de Corse (Corse, Sardaigne).
Papilio hospiton - Papillon Porte-queue de Corse.
Discoglossus montalentii - Discoglosse corse.
Euproctus montanus - Euprocte corse.
Salamandra corsica - Salamandre de Corse
Archaeolacerta bedriagae - Lézard de Bédriaga

Salmo trutta macrostigma - Truite macrostigma

Bubo insularis - Hibou nain corso-sarde (éteint au Pléistocène).
Sitta whiteheadi - Sittelle corse.

Cervus elaphus corsicanus - Cerf élaphe de Corse, u cervu.
Episoriculus corsicanus - Musaraigne géante (éteinte au Moyen Âge).
Megaloceros cazioti - Cerf de Caziot (Corse, Sardaigne ; éteint au Pléistocène).
Mustela nivalis boccamela - Belette corse, a bellula.
Ovis gmelini musimon - Mouflon corse.
Prolagus sardus - Pika corso-sarde (éteint à l'époque romaine).
Rhagamys orthodon - Mulot géant (Corse, Sardaigne ; éteint à l'Âge du Fer).
Tyrrhenicola henseli - Campagnol géant (Corse, Sardaigne ; éteint à l'Âge du Fer).














Photos de la faune de la Corse
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7ème question


- A quel date on trouve des vestiges humains trouve t’on sur l’ile ? Et quel est le premier nom donné à l’ile par les Phéniciens.

à partir de -10000, fréquentation humaine de l'île
vers -6500, présence humaine sur l'île qui a laissée des traces, notamment près de Bonifacio
-5000 : début de la civilisation proto-corse
-1500/-1300 : début de la civilisation Torréens ; construction de statues-menhirs et de tours par les Torréens

Les traces des premières occupations humaines datent du IXe millénaire avant l'ère chrétienne. La présence de plusieurs groupes humains est attestée au VII-VIe millénaire, au nord comme au sud de l'île. Il s'agit de groupes de chasseurs-cueilleurs et certainement pêcheurs, se nourrissant entre autres du lapin-rat (pika endémique du genre Prolagus) et également de coquillages. De cette époque ont été datés plusieurs sites et notamment celui de l’Araguinna Sennola, près de Bonifacio. Ce site, dont les fouilles ont commencé en 1966, a révélé un squelette féminin datant de -6500. Succède à ce premier peuplement, dont on suppose aujourd'hui qu'il s'agissait avant tout de simples fréquentations épisodiques de groupes en provenance du littoral italien, une véritable colonisation de l'île, avec la venue de communautés agropastorales néolithiques. L'arrivée de ces populations villageoises débute vers 5700 avant J.-C.

Les statues-menhirs qu'on trouve en divers endroits de l’île ; érigées entre -1500 et -800, représentent des guerriers portant épées courtes, ceintures ou baudriers, cuirasses sculptées en bas-relief.

L'île est sans doute connue des Phéniciens, auxquels elle devrait son nom de Korsai . Les Phéniciens propagent dans leur sillage l'agriculture : la vigne et le vin, l'olivier et l'huile, le blé et le pain ; leur organisation de la cité et l'écriture. Ils exploitent et commercent dans le monde antique les mines de cuivre, de plomb, d'étain, d'argent et de fer.




Photos de sites préhistoriques en Corse
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8ème question


- L’ile est devenue Française à quelle date ? Prenez des photos de l’ile.

L’histoire de la Corse est celle d'une île devenue française en 1768 et qui a souvent été objet d'enjeux stratégiques et d'influences externes, tout en conservant un fort particularisme, dû à son relatif isolement.








Photos de Corse
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9ème question


- En quelle année éclate la guerre d’indépendance ? Racontez un peu ces épisodes.

La République de Gênes exploite le Royaume de Corse comme une colonie, moyennant des droits à payer à l’Office de Saint Georges. L’administration est réorganisée autour de paroisses démocratiques, une crise ravage l’économie, Calvi et Bonifacio bénéficient de franchises et d’exemption pour leur fidélité aux Ligures, le gouverneur de la colonie instaure un système juridique corrompu. Les Statuts (décembre 1571) garantissent un minimum de justice et le Syndicat défend, pour un temps, les autochtones. Le maquis devient le refuge des condamnés par contumace, mais l’insécurité est réduite par une redevance sur les ports d’armes. Les impôts comme le commerce sont iniques et les Génois se réservent des monopoles. Après 1638, une nouvelle politique économique est alors instaurée : plantation d’arbres et de vignes, accroissement du cheptel, etc. mais aucun Corse ne peut accéder à la propriété. Les bergers corses sont chassés peu à peu des plaines, les autochtones grondent.
En 1729, éclate la guerre d’Indépendance.

Les émeutes spontanées de 1729 éclatent suite à l'incident de Bustanico, à savoir le prélèvement des impôts par le gouverneur en dépit de la décision de Gênes d'arrêter leur levée. Elles se cristallisent sur le refus de l'impôt, mais les causes profondes sont multiples : la pression fiscale en général, taille et gabelle jugées excessives pour le contexte économique de crise ; mais aussi, les abus des percepteurs génois envers les Corses ; et enfin, l'insécurité exacerbée par la disette, due à des bandits isolés ou à des bandes audacieuses. Cette troisième raison entraîne la demande de rétablissement du port d'armes, dans un souci traditionnel en Corse d'assurer soi-même sa propre sécurité et de se faire sa propre justice. Gênes interprète cette revendication comme un refus de payer l'impôt de deux seini.
Les premières émeutes démarrent en novembre 1729, dans la région du Bozio. La rébellion s'étend par la suite à la Castagniccia, la Casinca, puis le Niolo. Saint-Florent et Algajola sont alors attaquées, Bastia mise à sac en février 1730, et en décembre de cette même année, lors de la consulte de Saint-Pancrate, la Corse élit ses généraux : Luigi Giafferi, Andrea Ceccaldi et l'abbé Raffaelli. Gênes fait alors appel aux troupes de l'empereur Charles VI. Cette intervention impériale de 1731 est repoussée une première fois mais quelques semaines plus tard, de puissants renforts viennent à bout des rebelles. En juin 1733, Gênes accorde au peuple corse certaines concessions garanties par l'Empereur, mais jugées insuffisantes dans l'île. La rébellion reprend quelques mois plus tard, sous le commandement cette fois de Hyacinthe Paoli, le père de Pascal.

En 1737, par la convention de Versailles, la France s'engage à intervenir en Corse si Gênes en fait la demande.
Le gênois Gian Francesco II Brignole Sale, ancien chef de la junte chargé d'examiner les demandes des insurgés et ambassadeur de Gênes à Versailles obtient de la France l'envoi d'un corps expéditionnaire de 3000 hommes sous les ordres du comte de Boissieux. Lors de la première intervention, de 1738 à 1741, les troupes françaises, alors alliées à Gênes, débarquent en Corse, où elles sont vaincues à Borgo le 13 décembre 1738. Quatre mois plus tard, le gouvernement français envoie sur l'île des renforts commandés par le marquis de Maillebois, qui obtient la reddition des insurgés en juillet 1740. S'ensuit le départ en exil des chefs de cette rébellion, notamment Giafferi et Hyacinthe Paoli, qui emmène avec lui son fils, Pascal.
En 1745, une coalition anglo-austro-sarde, opposée aux Français, aux Espagnols et aux Génois dans la guerre de succession d'Autriche s'empare de Bastia, avec l'aide de Rivarola, alors chef d'une faction corse. La deuxième intervention française de 1746 permit à Gênes de reprendre la ville, grâce à une discorde entre les chefs Rivarola, Gaffori et Matra. En 1748, Bastia est attaquée par la même coalition, appuyée par les insulaires, mais les assiégeants doivent se retirer avec la paix d'Aix-la-Chapelle.
À partir de 1748, l'île est administrée, pour le compte de Gênes, par le marquis de Cursay. En octobre 1752, les patriotes corses rejettent les règlements proposés par Cursay et adoptent un nouveau système de gouvernement sous le commandement de Gaffori. Cursay est renvoyé en décembre de la même année. Un an plus tard, Gaffori est assassiné. Il s'établit alors une régence présidée par Clémente Paoli, qui rappelle Pascal Paoli en Corse. Le 14 juillet 1755, ce dernier est élu général en chef de Corse à la consulte du couvent Saint-Antoine de la Casabianca d'Ampugnani. En novembre, sa constitution est adoptée par une consulte de Corte : elle prévoit la séparation des pouvoirs et le vote des femmes. Considérée comme la première constitution démocratique des Temps Modernes, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, James Boswell et de nombreux penseurs des Lumières en présentent les mérites.

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   Posté le 14-12-2009 à 13:40:33   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

10ème question


- Qui est Pascal Paoli ? Qu’à t’il fait ? Prenez une photo de lui.

En 1757, les Matra, appuyés par Gênes, et Colonna de Bozzi, allié de la France, soulèvent une révolte. Pascal Paoli, alors élu général de la Nation, les écrase. Il crée une marine qui lui permet de soumettre le Cap Corse en 1761 et de s'emparer de Capraia en 1767, mais échoue cependant dans sa tentative de prendre d'assaut les villes côtières génoises.
En 1756, les Français signent le traité de Compiègne qui accorde à Gênes des subsides et des troupes pour occuper Ajaccio, Calvi et Saint-Florent jusqu'en mars 1759. En 1758, Pascal Paoli fonde l'Île-Rousse. Quatre ans plus tard, il fait adopter le drapeau à la tête de Maure et crée une monnaie. Le 6 août 1764 est signé le second traité de Compiègne. Les troupes françaises s'engagent alors à tenir garnison dans les trois villes déjà occupées ainsi qu'à Bastia et à Algajola pendant quatre ans. En 1765, Corte devient la capitale de la Corse, et une université y est créée.
Bien que Pascal Paoli continue à correspondre avec le duc de Choiseul dans l'espoir d'assurer l'indépendance de la Corse, le 5 mai 1768, par le traité de Versailles, Gênes cède à la France la souveraineté sur l'île.

En juillet 1768, suite au traité de Versailles, la France rachète à Gênes ses droits sur l'île. En fait, au départ il s'agit seulement d'une délégation, la France est chargée d'administrer la Corse durant dix ans et de la pacifier. Gênes étant dans l'incapacité de rembourser à la France ses frais, l'île devint au bout de dix ans, propriété de la France.
Les troupes françaises occupent rapidement le Cap Corse, et un mois plus tard, le marquis de Chauvelin débarque avec de nombreuses troupes sous son commandement. Les Français sont vaincus à la bataille de Borgo en octobre. Mais, au printemps 1769, le comte de Vaux débarque avec 24 000 hommes et bat les patriotes le 9 mai à Ponte Novu.
Pascal Paoli quitte la Corse le 13 juin 1769. Napoléon Bonaparte naît un mois plus tard (le 15 août 1769. En 1774, les nationalistes se révoltent, mais sont sauvagement réprimés dans le Niolo. C'est le début d'une longue série d'amnisties (1776), dont Paoli, alors à Londres, refuse de profiter.

La Corse est gouvernée par Marbeuf et devient pays d'États. Les États de Corse, assemblés et composés de 23 députés de chacun des trois ordres, choisis par élection indirecte, se réunissent huit fois entre 1770 et 1785. L'assemblée n'a qu'un rôle consultatif : toute décision dépend des commissaires du roi, l'intendant et le commandant en chef. L'administration confie peu de postes aux Corses sauf dans les échelons subalternes de la magistrature. L'administration des communes reste toutefois aux mains des autochtones. L'ordre de la noblesse est créé, des titres sont accordés à plus de 80 familles (parmi lesquelles les Bonaparte). Les nobles ne bénéficient pas de privilèges féodaux, mais peuvent obtenir divers avantages : concessions de terres, places d'officiers dans des régiments formés pour les Corses, bourses pour leurs enfants dans les écoles du continent.
Les tentatives de développement agricole et industriel sont peu efficaces. Les impôts directs, perçus dès 1778 en nature, pèsent surtout sur les pauvres. Les premières routes sont construites (de Bastia à Saint-Florent, et de Bastia à Corte) et le plan Terrier est mis en œuvre. Les recensements démontrent un accroissement continu de la population. En 1789, alors que la Révolution éclate en France, l'Assemblée nationale, incitée par une lettre d'un comité patriotique de Bastia, décrète que la Corse est désormais partie intégrante de la monarchie française. Les Corses exilés sont alors autorisés à rentrer en France. Le 15 janvier 1790, la Corse devient un département avec Bastia comme chef-lieu et siège de l'unique évêché.

En juillet 1790, les révolutionnaires français autorisent le retour de Pascal Paoli sur le territoire insulaire. En septembre, il est élu commandant en chef des gardes nationales corses, puis président du conseil général du département. En juin 1791, une émeute religieuse éclate à Bastia, après la déposition de l'évêque qui refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Paoli la réprime et, en 1792, transfère le chef-lieu à Corte, s'attirant ainsi l'hostilité des Jacobins corses, dont Christophe Saliceti et les frères Bonaparte.
Le 1er février 1793, la Convention décide d'envoyer trois commissaires (dont Saliceti) en Corse pour surveiller la conduite de Pascal Paoli. Le même mois, ce dernier est tenu pour responsable de l'échec d'une expédition contre la Sardaigne à laquelle participait Napoléon Bonaparte. Le 2 avril, la Convention décrète son arrestation, ainsi que celle de Charles André Pozzo di Borgo : Lucien Bonaparte les accuse de despotisme. Face aux menaces des Paolistes, les commissaires en Corse depuis le 5 avril, hésitent cependant à exécuter l'ordre. Fin mai, une consulte à Corte condamne le gouvernement français et proclame Paoli Père de la Patrie. Ses partisans s'imposent à Ajaccio et saccagent la maison Bonaparte. Avec l'appui de Napoléon Bonaparte, les commissaires tentent d'attaquer Ajaccio par la mer, ce qui se solde par un échec.
Le 11 juillet 1793, la Corse est divisée en deux départements, le Golo et le Liamone. Cette scission sera effective en 1796.
Pendant le même mois, la Convention met Paoli et Pozzo di Borgo hors la loi, alors que la milice Paolienne tient les troupes républicaines enfermées à Calvi, Saint-Florent et Bastia. Paoli cherche appui auprès des Britanniques qui envoient Sir Gilbert Elliot, accompagné de conseillers militaires, en janvier 1794. Bientôt, des forces britanniques assiègent et occupent Saint-Florent (février), Bastia (avril-mai), et Calvi (juin-août). Les patriotes et les députés, réunis en consulte à Corte le 10 juin 1794, proclament le Royaume Anglo-Corse, promulgue sa Constitution et élèvent Paoli au rang de Babbu di a Patria (Père de la Patrie).
Pourtant, Sir Gilbert est désigné vice-roi, au mécontentement de Paoli. Ce dernier soulèvera alors une émeute en 1795 dirigée contre Sir Gilbert et Pozzo di Borgo. Mais il est rappelé en Grande-Bretagne où il s'exile le 13 octobre 1795. En avril 1796, des émeutes provoquées par le parti républicain éclatent, Sir Gilbert reçoit l'ordre d'évacuer la Corse. Des troupes de l'armée napoléonienne d'Italie occupent par la suite l'île sans rencontrer d'opposition.

En 1796, l'organisation des départements du Golo et du Liamone créés trois ans auparavant est confiée à Christophe Saliceti.
En 1798, le clergé déclenche la Révolte de la Crocetta dans le nord de l'île. En décembre, une coalition de Corses exilés, royalistes, paolistes et pro-britanniques, suscitent un soulèvement au Fiumorbo avec l'appui de la Sardaigne et de la Russie. Les répressions sont sévères.


Photo de Paoli
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11ème question


- Que fait en 1801 Napoléon ? Prenez une photo de lui.

En 1801, Napoléon suspend la Constitution en Corse. Il y envoie Miot de Melito comme administrateur général. Celui-ci mettra en place des concessions fiscales, les Arrêtés Miot. Ensuite, le général Morand gouverne l'île avec une dureté extrême. Le Décret impérial mis en place en 1810 permet de nouveaux dégrèvements fiscaux. Puis l'île est réunie en un seul département, avec Ajaccio pour le chef-lieu. Le général Morand est alors remplacé par le général César Berthier, frère du futur maréchal Louis-Alexandre Berthier.
L'exil de Napoléon à l'île d'Elbe provoquera des réjouissances à Ajaccio. Bastia accueillera alors des troupes britanniques commandées par le général Montrésor. En mars et avril 1815, des agents de Napoléon envoyés de l'île d'Elbe réussissent à s'imposer en Corse. Durant les Cent-Jours, l'île est administrée jusqu'à Waterloo par le Duc de Padoue. En février 1816, a lieu un dernier soulèvement bonapartiste, la guerre du Fiumorbo, mené par le Commandant Poli. Malgré leur importance et leur résolution, et après une farouche résistance, les partisans de Napoléon, pourtant invaincus, mais assurés de l'amnistie générale, quittent la Corse.



Photos de Napoléon
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12ème question


- Décrivez l’économie de l’ile, photo de vous sur l’ile.

Les répartitions dans les trois secteurs économiques (en %) :
Primaire : 5,30
Secondaire : 15,30
Tertiaire : 79,40
Elle possède une population active d'environ 109 000 habitants pour un taux de chômage de 10,6 % (en 2002).
L'économie corse se caractérise par la faiblesse du tissu productif et la surreprésentation du secteur tertiaire, notamment non marchand et public. La deuxième caractéristique majeure concerne les structures de production : il s'agit en très grande partie de très petites entreprises avec peu ou pas de salariés. D'un autre côté, on trouve les plus grosses structures dans la grande distribution ou dans le secteur du BTP soumis aux commandes publiques. À ceci s'ajoute une population faiblement active et vieillissante. Le secteur tertiaire, premier employeur de l'île, est marqué par la prépondérance du public tant dans la fonction publique de l'état que des divers organismes et collectivités territoriales.
L'île a le privilège de compter 360 communes, 2 départements, 1 collectivité territoriale et divers agences ou offices en dépendant. Longtemps cette suradministration a permis aux politiques locaux de disposer d'un volant important de postes à attribuer.

Le secteur primaire :
L'agriculture reste le secteur productif le plus important malgré sa faible part dans le PIB. On ne peut comprendre la situation actuelle sans connaître un minimum l'histoire agraire de l'île. Les systèmes vivriers traditionnels disparaissent au début du vingtième siècle sous la pression conjuguée de la concurrence des céréales des pays neufs et de tarifs douaniers défavorables. Ces systèmes se basaient sur la culture des céréales en sec sur terrasses avec jachère biennale voire culture sur brûlis en cas de crise alimentaire, de cultures d'appoint soignées (jardins, vignes, vergers) et d'un élevage « semi-nomade inverse » alliant terres de plaine d'hivernage et montagnes d'été avec village de montagne (Niolu, Alta Rocca, Ascu, etc.). Certaines régions remplacent les cultures de céréales par le châtaignier.
Au tournant de 1945, l'intérieur est ruiné, en pleine déprise rurale et agricole. Les propriétaires fonciers ont bien souvent émigré. Se produit à 10 ans d'intervalle deux phénomènes qui vont dessiner le paysage agricole actuel : la mise en valeur de la plaine orientale et la reconquête de l'intérieur par l'agriculture et l'élevage pastoral.
Face au marasme ambiant et aux première agitations (en 1950 la Corse compte environ 150 000 habitants soit son minimum démographique) le gouvernement entreprend de drainer la vaste plaine orientale, terre d'hivernage des bergers de brebis. Il s'agit d'y installer une agriculture moderne au sens des lois Pisani. À l'origine conçue pour les Corses, cette politique vient à propos pour accueillir les pieds noirs de retour d'Algérie. C'est l'origine d'une agriculture essentiellement orientée vers les cultures permanentes (Vignes, Agrumes, Kiwis, Fruitiers), exercée au sein de grosses structures, à fort capital, grande SAU, employeuse de main d'œuvre salariée souvent d'origine marocaine. Cette agriculture a connu des cycles : vin de table, kiwi, agrumes mais connaît des difficultés récurrentes dus à la forte capitalisation nécessaire et à l'endettement important. SI les performances se sont améliorées, l'avenir reste sombre car les exploitations ont du mal à honorer leur en-cours.
Au contraire, l'intérieur a connu une certaine reprise agricole dans les années 1970 en liaison avec le slogan « vivre au pays/campà in paese ». Il s'agit au contraire de structures légères (peu d'investissements) d'élevages de petits ruminants laitiers organisés en systèmes de types pastoraux : races rustiques, surfaces vastes mais peu productives, résultats techniques moyens ou médiocre mais grande stabilité. On peut y rattacher la castanéiculture et l'oléiculture. S'y ajoutent souvent une production de produits fermiers pour valoriser la main d'œuvre familiale : fromages, agneaux, cabris, huile d'olive, veaux, charcuterie, miel. C'est un secteur en pleine évolution et organisation qui construit des démarches de qualité mais qui doit faire face à des problèmes de maîtrise du foncier, de manque de repreneurs, de difficultés financière de mises aux normes des ateliers de transformation.
La viticulture en cave particulière combine des caractéristiques hybrides : forte capitalisation mais orientation vers une production labellisée. Ceci n'empêche pas que de vastes zones de l'intérieur soient devenues presque vides d'habitants et que certains villages n'aient plus assez de résidents permanents pour constituer un conseil municipal.

Le secteur secondaire :
Le secteur industriel est presque entièrement concentré dans le BTP qui dépend pour ses carnets de commande : des offres publiques pour les plus grosses entreprises et de la demande local ou touristique pour les plus petites. On note cependant l'apparition du secteur des IAA qui dérive à l'origine des entreprises de transformation de la matière première locale. On pourra relever sans être exhaustif, le secteur des eaux minérales (Saint Georges, Zilia, Orezza), des boissons (notamment la brasserie Pietra qui développe outre les bières, les sodas et limonades; on peut aussi citer Torra), de la biscuiterie produisant selon des recettes locales, des plats cuisinés corses, de la charcuterie de type corse (sans aucune garantie sur l'origine de la matière première) mais aussi des fromageries et laiteries semi-industrielles. D'autres ressources sont exploités mais de façon plus marginale (bois, lauze, pierres ornementales ou de construction). L'énergie utilisée est en partie d'origine hydraulique, mais surtout issue de centrales thermiques. L'éolien se développe mais rencontre des résistances.

Le secteur tertiaire :
Le tertiaire privé marchand est marqué par une très forte saisonnalité liée à la quasi monoactivité touristique. Un grand nombre d'emplois offerts sont peu qualifiés et saisonniers. Avec le commerce, c'est pourtant le secteur qui est le plus dynamique mais il se cantonne souvent aux secteurs non délocalisables ou non concurrentiels.

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13ème question


- Décrivez les transports ferroviaires, maritimes, aériens, routiers de l’ile, prenez des photos.

Transport ferrovaire :
Corse possède le réseau à la voie métrique, consistand des deux lignes: Bastia - Corte - Ajaccio et Ponte-Leccia - L'Île-Rousse - Calvi. Le réseau ferrovaire est géré par SNCF.
Les Chemins de fer de Corse (CFC) exploitent un réseau secondaire français à voie métrique qui relie entre elles plusieurs des grandes villes de l'Île de Beauté. Géré par la SNCF depuis 1983, il a une activité essentiellement voyageurs, à forte dominante touristique.
Les Corses l'ont surnommé u Trinighellu (« le petit train »).
Long de 232 km, le réseau actuel est composé de deux lignes à voie unique et à écartement métrique.

Transport maritime :
Les liaisons maritimes entre la Corse et le continent européen sont assurées par trois compagnies principales :
Corsica Ferries, entreprise privée italienne, appartenant aux frères Lota, En 2007, elle comprend 14 navires.
La société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM), entreprise publique française jusqu'en 2005, largement privatisée depuis, En 2007, elle comprend 11 navires.
SAREMAR, entreprise privée italienne
Moby Lines, entreprise privée italienne
La compagnie méridionale de navigation (CMN), entreprise privée française, la Méridionale possède trois navires.

Transport aérien :
Les liaisons aériennes sont notamment assurées par deux compagnies aériennes, Air France et CCM Airlines, qui proposent des liaisons régulières. D'avril à octobre, et surtout pendant l'été, de nombreuses liaisons de charters relient sans escale la Corse à de grandes villes européennes. Airbus A319, 2 appareils - Airbus A320, 2 appareils - ATR 72-500, 6 appareils.
Corse possède quatre aéroports:
Aéroport d'Ajaccio Napoléon Bonaparte à 5 km d'Ajaccio.
Aéroport de Bastia Poretta à 16 km au sud de Bastia
Aéroport de Calvi-Sainte-Catherine à 8 km au nord-est de Calvi
Aéroport de Figari Sud Corse à Figari

Transport routier :
La longueur du réseau routier de Corse-du-Sud s’établit en 2008 à xxx km se répartissant comme suit : Routes nationales 245 km.
La longueur du réseau routier de Haute-Corse s’établit en 2008 à xxx km se répartissant comme suit : Routes nationales 331 km.








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14ème question


- Décrivez le parc naturel régional avec ses réserves et sites, prenez des photos.

Le parc naturel régional de Corse (Parcu di Corsica) est une zone protégée de France qui couvre une superficie de 350 510 hectares, soit près de 40 % de l'île.
Il héberge 26 700 habitants sur 145 communes adhérentes.

La Réserve de Biosphère de la Vallée du Fangu :
La vallée du fleuve Fangu, d'une surface de plus de 23 000 ha, se jette dans le Golfe de Galéria. La réserve de Biosphère[10] a été créée en 1977 pour la conservation de sa biodiversité et la promotion du développement économique et social , dans le cadre du Programme Man and Biosphere (l'homme et la biosphère) au sein de l'UNESCO en 1971.

La Réserve naturelle de Scandola :
La Réserve naturelle de la presqu'île de Scandola est une des Réserves naturelles (à la fois marine et terrestres) de France, également classée « patrimoine mondial de l'Unesco », elle fait partie des aires marines protégées de la France.
Elle est gérée par le Parc naturel régional de Corse.
La presqu’île dite « de Scandola » est constituée de structures rocheuses en (caldeira). Peu accessibles, elles abritent de nombreux oiseaux marins et des plantes endémiques et protégées. La partie sous-marine de la réserve naturelle est classée parce qu'abritant, de l’étage médiolittoral à l'étage circalittoral, une biodiversité remarquable. Elle a été jugée représentative des écosystèmes et biocénoses de la façade maritime du Parc naturel régional de Corse.
L'intérêt principal de cette réserve de plus de 50 000 ha, dans le Golfe de Porto et autour de la presqu'île de Scandola réside dans les bioformations et bioconcrétionnements de surface (trottoirs à Lithophyllum) et sur les fonds coralligènes. Ces formations offrent des habitats à de nombreuses espèces, pour partie protégées.
La réserve naturelle est représentative des biocénoses de la façade maritime du PNRC.
Un herbier à Posidonia (Posidonion oceanicae) est suivi depuis la fin des années 1970 au Nord de la réserve (Baie d’Elbu) .
Le reste de la réserve marine est marqué par la prédominance des bio concrétionnements qui se développent en surface (présence de trottoirs à Lithophyllum) mais surtout plus en profondeur (coralligène). Ces bio formations profondes abritent de nombreuses espèces dont certaines sont protégées.

Le Village des Tortues de Moltifau :
Le village des Tortues (U Paese di e Cuppulate en langue corse) est situé sur la commune de Moltifao au lieu-dit Tizzarella, à l'entrée des Gorges de l'Asco.
Situé sur la commune de Moltifao au lieu-dit Tizzarella, à l'entrée des Gorges de l'Asco, sur la rive sud de la rivière Asco dont il est séparé par la route D147, le village des Tortues (U Paese di e Cuppulate en langue corse) a été aménagé sur un espace de 10 ha.
Le village des Tortues est géré par le P.N.R.C., aidé en cela par la commune de Moltifao, la Direction Régionale de l'Environnement, la Collectivité Territoriale de Corse, la SOPTOM (Station d'Observation et de Protection des Tortues et de leurs Milieux) Corse, la SOPTOM Gonfaron et la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports. Le village a pour vocation d'informer et de sensibiliser le public à la protection de la tortue d'Hermann, d'élever en milieu protégé un groupe d'animaux destinés au repeuplement du milieu naturel.
La tortue d'Hermann seule tortue terrestre de France, fait partie des animaux menacés de disparition. C'est à ce titre qu'elle est protégée.
L'espace du village est divisé en secteurs réservés aux tortues Hermann, aux autres tortues de Corse et aux tortues du monde. Un enclos de reproduction y est installé ainsi qu'une écloserie et une nurserie.
Autour du village des tortues, le Sentier de Découverte de Tizzarella L'Homme et la Forêt d'une longueur de 1650m. La visite (en période estivale) démarre du bureau d'accueil, dure une heure et aborde 7 thèmes : Arbre mort arbre de vie - le ruisseau - l'arbre et le souffle poétique - l'enclos - le temps des bergers - mythes et légendes - le feu le vent la forêt.

Les sites archéologiques de Cucuruzzu et Capula :
Cucuruzzu et Capula sont deux vestiges de casteddi (forteresses) voisins sur la commune de Livia. Ils sont accessibles depuis le sentier GR Mare a Mare.
Ces deux Casteddi (ou castelli) sont des habitats fortifiés de l'Âge du Bronze. Divers objets découverts lors de fouilles sont conservés au musée de l'Alta Rocca à Lévie. Au pied de la forteresse de Capula, une statue-menhir de l'Âge du Bronze.
Monuments historiques, ils sont la propriété de la Collectivité Territoriale de Corse depuis leur transfert par l'Etat (décret du 18 novembre 2003).
Présence d'une maison d'accueil du Pianu di Livia. Sensibilisation du public à la protection des vestiges, visites guidées de deux heures.













Photos des réseves et sites
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   Posté le 16-12-2009 à 19:34:12   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

15ème question


- Décrivez rapidement les grandes villes de l’ile, prenez des photos.

Ajaccio :
Ajaccio (Aiacciu en langue corse) est une commune française, préfecture du département de la Corse-du-Sud et de la collectivité territoriale de Corse.
La ville se situe dans la partie sud de la Corse, bordée par la mer Méditerranée, à une position avantageuse par rapport au reste de l'île. Elle est implantée en position d'abri sur la côte occidentale de l'île.

La commune en elle-même s'étend sur la rive nord du golfe, entre la Gravona et la pointe de la Parata, incluant les îles Sanguinaires. De nombreuses plages et criques bordent son territoire dont la partie ouest est particulièrement accidentée (point culminant: 790 mètres).
10 quartiers sont comptabilisés par la municipalité.

Cannes-Binda : quartier populaire du nord de la ville, constitué de grands ensembles, classé ZUS avec Les Salines, faisant l'objet d'une politique de rénovation urbaine
Centre Ville : cœur touristique de la ville, constitué de ruelles commerçantes et de grandes artères de circulation
Jardins de l'Empereur : cité classée ZUS sur les hauteurs de la ville, constituée de grands ensembles dominant le centre-ville
Mezzavia : quartier du nord de la ville, marqué de plusieurs lotissements ainsi que des zones d'activités commerciales et économiques
Octroi-Sainte Lucie : il constitue la partie nord du centre-ville, près du port et de la gare SNCF
Pietralba : quartier populaire du nord-est de la ville, classé ZUS
Résidence des Îles : quartier du sud de la ville près de la touristique route des Sanguinaires, dans un environnement de qualité
Saint-Jean : ensemble d'immeubles abritant une population aux revenus modestes, à proximité du noyau urbain historique de la ville, classé ZUS
Salines : quartier populaire du nord de la ville, constitué de grands ensembles, classé ZUS avec Les Cannes, faisant l'objet d'une politique de rénovation urbaine
Vazzio : quartier du nord-est de la ville, à proximité de l'aéroport, de la centrale EDF et du stade François Coty.

De nombreux monuments sont consacrés à Napoléon:
Monument de la place du Casone
La maison dans laquelle il naquit et vécut, est maintenant un musée national.
La chapelle impériale abrite les sépultures de ses parents, ainsi que de ses frères et sœurs.
La vieille ville et le Borgu sont typiquement méditerranéens avec leurs rues étroites et pittoresques.
Citadelle du XVIe siècle.
Cathédrale de la Renaissance, dépendant du diocèse d'Ajaccio, où Napoléon a été baptisé.
Le musée Fesch abrite une très importante collection de peintures italiennes de la Renaissance.
La bibliothèque municipale conserve de nombreux incunables des XVe et XVIe siècles.
Le Palais Lantivy, sur le Cours Napoléon, palais italien siège de la préfecture de Corse.
Le quartier dit "des étrangers" comporte nombre d'anciens palaces et de bâtiments autrefois construits pour les hivernants anglais, comme l'église anglicane. Certains d'entre eux sont malheureusement en mauvais état de conservation.





Bastia :
Bastia est une commune française, préfecture du département de la Haute-Corse, dans la région Corse.
Située dans le nord-est de la Corse, à la base du Cap Corse, entre mer et montagne, Bastia est le principal port de l'île et sa principale ville commerciale.

Bastia est classée Ville d'Art et d'Histoire.

Le musée de la Corse
L’ancien palais des gouverneurs génois héberge un musée d’Ethnographie corse.
La forteresse appuyée au donjon et agrémentée d’un campanile du XVIe siècle, monte une garde séculaire sur Terra-Nova et par delà les remparts, sur le vieux port. Terra-Nova, la montagne et le littoral. Tous les domaines y sont abordés : géologie, flore, histoire, arts et traditions populaires, art contemporain.
À travers objets, costumes, pièces de mobilier, gravures et documents divers, le pays revit, des temps néolithiques à l’époque moderne. Dans la cour est conservée la tourelle du sous-marin Casabianca, échappé de Toulon en 1942 qui effectua ensuite la liaison entre l'île et l’Algérie.

Dans un lieu voué à la défense, le jardin des gouverneurs surprend. Aussi mérite-t-il visite, d’autant qu’il jouit d’une vue superbe sur les alentours.

L’église Sainte-Marie, édifiée à partir de 1495, fortement remaniée au début du XVIIe siècle. Derrière cette église, la chapelle Sainte-Croix avec une ornementation intérieure exubérante. La chapelle a son trésor : le Christ des Miracles, que vénèrent les Bastiais, trouvé en 1428, flottant sur les eaux, par deux pêcheurs.
L'église Saint Jean-Baptiste à partir de 1583, près du Vieux-Port, arbore une noble façade classique, et son intérieur baroque du XVIIIe siècle. Le mobilier remarquable, orgue, chaire, tableaux de la collection du cardinal Fesch.
La chapelle de l’Immaculée Conception 1611 à la voûte peinte au XIXe siècle et aux murs tendus de velours, elle réunit, dans sa sacristie musée, de nombreuses pièces d’art religieux du XVe siècle et XIXe siècle provenant de sanctuaires de la ville.
On trouve de nombreux cafés et commerces sur la place Saint-Nicolas.




Bonifacio :
Bonifacio, anciennement nommée Calcosalto (de calco : rocher de craie et salto : sûreté), est une commune française, située dans le département de la Corse-du-Sud, qui tient son nom de Boniface II, marquis de Toscane. Auparavant, on trouve mentionnée à l'extrême Sud de la Corse une cité antique appelée Pallae dont le nom s'est conservé pour désigner le détroit entre Corse et Sardaigne et la campagne autour de Bonifacio.

Bonifacio, située à l'extrême sud de la Corse, est la commune française la plus méridionale de la France métropolitaine. Au sud les Bouches de Bonifacio séparent la Corse de la Sardaigne italienne.
La ville comporte un port et une citadelle. Celle-ci est établie sur un cap dominant la mer par une falaise qui est une "veine" de calcaire, roche assez rare en Corse dont le sol est plutôt granitique. Ce cap est long de 1600 mètres et large de 100 mètres.

Falaises de calcaire et le très pittoresque "Grain de sable", gros bloc isolé se dressant à quelques (dizaines de) mètres dans les flots.
Escalier du roi d'Aragon : Taillé par l'homme directement dans le calcaire et composé de 189 marches, cet escalier aurait, selon la légende, été creusé en seulement une nuit par les troupes du roi d'Aragon lors du siège de Bonifacio de 1420. Plus probablement creusé sur une durée plus longue par les moines franciscains pour accéder à une source d'eau potable située en bas de l'escalier.

Cimetières :
2 Cimetières militaires et stèle sur les Îles de Lavezzi, 15 fevrier 1855, naufrage de la Sémillante.
Cimetière marin, chapelles des anciennes familles de Bonifacio.
Phares :
de la Madonetta.
des Îles Lavezzi, 1874, tour carrée de 27,50 mètres.
du cap Pertusato, tour carrée de 99,50 mètres. inauguré en 1844.
Sites archéologiques : (non visitables)
Abri préhistorique d'Arguino-Sennola, MH.
Carrière romaine de granite, Ie siècleIIe siècle siècle, MH.
Site romain de Piantarella, MH.
Port :
Citadelle :
Bastion de l'Étendard.
Caserne génoise sur la Place d'Armes, MH 1922.
Puits Saint-Barthélémy d'une profondeur de 60 mètres. diamètre 7 mètres., escalier, projet de 1668, réalisé en 1837, MH (situé bois du Cavo, sur la citadelle, non visitable).
Églises :
Saint-Dominique, MH,
Saint-Jean-Baptiste,
Sainte-Marie Majeure, XIIe siècle et XIIIe siècle, loggia, MH,
Saint-Roch, église de confrérie,
Anciennes églises :
Sainte-Marie-Madeleine, XVe siècleXVIe siècle, transformée en moulin à huile, MH.
Saint-Barthélémy, XVIIe siècle, église de confrérie transformée en cinéma, MH.
Saint-Jacques, MH.
Anciens couvents :
Saint-François, 1298, 1644, église et bâtiments conventuels, IMH.
Saint-Julien, chapelle, XIIe, MH.
Saint-Dominique, début XIVe siècle, MH.
Maisons :
Maison du podestat sur colonnes, XIIIe siècle,
Maison Doria, XIVe siècle, MH,
Maison rue Longue, XVe siècle, MH,
Maison du Comte Cattaciolo, 31 rue des Deux-Empereurs, près de la Porte de Gênes, XVIe siècle,
Maison qui hébergea Bonaparte en 1793, 22 rue des Deux-Empereurs, presque en face,
Maison rue Saint-Dominique, MH.




Calvi :
Calvi est une commune française. Sous-préfecture du département de la Haute-Corse, en région Corse.
Située à l'extrémité nord-ouest de l'île, face au littoral de la Côte d'Azur, bénéficiant de conditions climatiques favorables et dans un environnement de toute beauté, la petite ville de Calvi occupe une position privilégiée en Corse. Calvi est devenue la capitale économique et touristique de la Balagne et la ville est aujourd'hui un des deux pôles touristiques de la région Corse, l'autre étant Porto-Vecchio.

De par sa situation, la commune ainsi que toute la région de la Balagne sont soumis aux vents du large. Il y pleut faiblement, ce qui explique la sécheresse estivale et les grands incendies qui s'en suivent chaque année (37 jours par an avec pluie >5 mm). Son doux climat, ses plages blondes, la chaîne de montagnes parmi les plus hautes de Corse qui l'entoure, sa fière citadelle, son passé historique, ses ports et son aéroport international sont les atouts majeurs de son expansion.

Bordée à l'ouest par le territoire de la commune de Lumio et au sud par celui de Calenzana, la commune a une large façade maritime.

Au nord, le Golfe de Calvi est délimité à l'est par la Punta Caldanu (présence d'une tour génoise ruinée) et à l'ouest par la Punta San Francescu. Il baigne la longue plage de La Pinède, les ports de plaisance et de Commerce ainsi que la Citadelle bâtie au bord de l'eau.
À l'ouest, le Golfe de la Revellata entre la Punta San Francescu et la presqu'île de la Revellata à la pointe de laquelle se trouve un important phare à éclats.
Enfin jusqu'à Capo Cavallo et son sémaphore mis en sommeil depuis 1987, un littoral sauvage, une côte déchiquetée, inhospitalière, à l'exception d'une petite plage en fond de la baie de Nichiareto.

La ville de Calvi se partage en deux quartiers : la Haute ville (la Citadelle), et la Basse ville. Mais depuis peu, le centre vital de la ville se déplace vers sa sortie sud. Entre deux supermarchés existants, se sont créés de nombreux commerces et services, s'élèvent de nouveaux immeubles d'habitations et une banque y a même transféré son agence qui était dans la Basse ville.
Dans la plaine de Calvi, entre mer et montagnes, l'aéroport international de Calvi Sainte-Catherine.

Jadis regroupée dans deux quartiers, Basse ville et Haute ville, la cité de Calvi voit son centre vital se déplacer vers sa sortie orientale où de nombreux commerces du centre ville se sont déplacés et d'autres créés.

Dans la basse ville la principale artère est le boulevard Wilson, prolongement de la RN 197 depuis la place de la Porteuse d'Eau jusqu'à la place du Monuments-aux-Morts à l'entrée de la citadelle. Mais l'artère la plus animée est sans conteste la rue Clemenceau, piétonne pendant l'été et dont les commerces de restauration et les boutiques restent ouverts jusqu'à tard dans la nuit. L'été venu, le parvis de l'église Sainte-Marie-Majeure rue Clemenceau, une ancienne basilique baroque, est entièrement occupé par les terrasses de deux restaurants.

Le quai Landry, qui longe le port de plaisance Xavier Colonna (du nom de l'ancien maire de Calvi) jusqu'à la Tour de Sel, est bordé d'établissements dont les terrasses, l'été venu, envahissent la chaussée. Le Quai d'honneur « Jacques et Marc Linski » refait en 2007 - 2008, permet l'accostage de navires de plaisance de tailles respectables.
Enfin, les nuits calvaises se terminent souvent Chez Tao, un piano-bar dans la Haute ville fréquenté par la Jet set.
Toute l'année et tous les jeudis en quinze, un marché forain se tient à l'entrée de la ville, sur un grand terrain habituellement réservé au stationnement des véhicules et camping-cars.





Corte :
Corte (prononcer « Corté », Corti en langue corse) est une commune française du département de la Haute-Corse et de la collectivité territoriale Corse, qui a le rang de sous-préfecture.
Corte se trouve au centre de la Corse, à 70 kilomètres de Bastia et 85 kilomètres d'Ajaccio, villes auxquelles elle est reliée par la route RNC 1 et par le rail (gare de Corte du réseau des Chemins de fer de Corse).

La ville est située à 450 mètres d'altitude, elle se trouve en bas de deux vallées : la vallée du Tavignanu et la vallée de la Restonica.

Citadelle
Musée de la Corse
Église de l'Annonciation
Palazzu Naziunale
Hôtel de ville
Statue de Pascal Paoli


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   Posté le 16-12-2009 à 19:39:41   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

16ème question


- Décrivez les recettes suivantes : les Canistrelli, le Brocciu, le Figatellu, prenez des photos.

Canistrelli :
Les canistrelli ( sans "s" car c'est déjà au pluriel ! ) sont une des spécialités culinaires corses.
Ce sont des petits gâteaux à base de vin blanc, mais on peut évidemment varier les plaisirs et parfums à l'infini, ou presque : certains ajouteront des raisins secs, de l'anis ou du citron.
Les canistrelli se servent à n'importe quelle occasion : avec le café, le thé, au petit déjeuner, au goûter...
Tout le monde en a toujours chez soi, au cas où un visiteur pointerait le bout de son nez pour le bonheur des tout-petits et des plus grands.

Préparation : 20 min Cuisson : 15 min
Ingrédients :
- 3 kg de farine - 1 kg de sucre - 1/2 l de vin blanc - 1/2 l d'eau de vie - 1 l d'huile d'arachide - levure de boulanger
Préparation :
Délayer la levure dans un peu d'eau tiède.
Pétrissez l'ensemble des ingrédients afin d'obtenir une pâte assez épaisse. Laissez lever 2 heures. Etalez la pâte avec un rouleau, saupoudrez-la de sucre, découpez-la en losanges, en carrés ou en rectangles de 5 à 8 cm ( pas plus ). Disposez les canistrelli sur une plaque huilée. Faites-les cuire à four chaud 15 minutes environ.



Brocciu :
Le Brocciu corse, ou Brocciu ou Brucciu (prononcer brò.cciu), est un fromage français de la région Corse, bénéficiant d'une AOC depuis le 10 juin 1983.
C'est un fromage à base de lait de brebis ou de lait de chèvre à pâte fraîche, d'un poids variant de 250 g à 3 kg. Il est très apprécié des Corses qui le désignent comme leur « fromage national ». « Qui n'en a pas goûté ne connaît pas l'Île » écrivait déjà Émile Bergerat à la fin du XIXe siècle.

Le brocciu est fabriqué à partir de petit lait (lactosérum) auquel on ajoute du lait entier dans une proportion variant de 25 à 35 % et du sel.
Le petit-lait est recueilli lors de la fabrication du fromage qui est issu de lait caillé avec de la présure. Après ajout de lait entier aux proportions ci-dessus et de sel, il est chauffé. Le produit en résultant est récupéré avec une écumoire puis est versé dans des paniers en osier ou des faisselles en plastique. Aujourd'hui, l'osier n'est plus utilisé car ne répondant plus aux normes européennes.



Figatellu :
Le figatellu (au pluriel figatelli et en français figatelle) est une spécialité de charcuterie typiquement corse. Il s'agit d'une saucisse fraîche faite de foie de porc et parfumée par de nombreuses gousses d'ail. Certaines pizzas comportent du figatellu accompagné de brousse.
Il peut être dégusté grillé à la braise, dans une sauce avec des lentilles ou encore cru lorsqu'il est sec. Il est traditionnellement accompagné de pulenda et de brocciu dans certaines régions.
Selon une information publiée dans "La Provence" le 10 avril 2009 1, deux chercheurs Marseillais, le docteur Philippe Colson du laboratoire de virologie de Marseille et le professeur René Gerolami , responsable du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital marseillais de la Conception , ont démontré que certains cas d'hépatite E pouvaient être liés à la consommation du figatellu cru.
L'hépatite E est une inflammation du foie. Selon le docteur Philippe Colson "Le foie de porc est un réservoir du virus de l'hépatite E". La cuisson permettant de tuer le virus , il est donc fortement conseillé de cuire le figatellu avant de le consommer.

Le "figatellu" contient de la viande de porc constitué de maigre, de gras et bien entendu de foie dont c'est la composante essentielle, celle qui lui donnera le nom de "figatellu" afin de ne pas le confondre avec une "vulgaire saucisse". Le figatellu peut être agrémenté de diverses composantes "non essentielles" comme: Des abats de porc (Rate, coeur, poumons...) mais aussi de vin rouge, d'ail...Il peut être fumé ou non. Le "figatellu" est consommé cru (séché ou cuit (grillé,au four...) Il y a aussi des différences sensibles concernant la proportion de foie suivant que l'on se trouve en Corse-du-Sud ou en Haute-Corse On peut dire qu'il y a autant de recettes de "figatellu" que de villages, de territoires, de charcutiers et de familles en Corse.
Bien que le "figatellu" soit une appellation typiquement Corse, on trouve dans la région Toulousaine une recette comparable, faite à base de Chair de porc (Maigre et gras) et de foie de porc, sous l'appellation "saucisse de foie" Il s'agit d'une recette traditionnelle qui peut être agrémentée de diverses composantes.

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17ème question


- Le groupe de chant : A Filetta, citez les noms des chanteurs, mettez le chant : comme un souffle, que vous trouverez sur You Tube.

A Filetta est un groupe de musique d'origine Corse. Ce groupe est né en Balagne en 1978. Le groupe interprète des polyphonies et chants corses. Nom du groupe inspiré par l'expression "Un ti scurda di a filetta !" qui signifie "n’oublie pas la fougère !", pour faire simple : n'oublie pas ta terre natale. la particularité de la fougère réside dans sa capacité à semer ses graines de part de structure. Ainsi l'idée de partage est aussi dans le groupe. (la fougère étant particulièrement présente en Corse). Leurs chants sont en langue corse.
Ils sont 7 chanteurs :
Jean-Claude Acquaviva
Paul Giansily
Jean-Luc Geronimi
José Filippi
Jean Sicurani
Maxime Vuillamier
Ceccè Acquaviva
Et leur technicienne et cheville ouvrière Valérie Salducci

un de leur chant


Comme un souffle


Wolf-Samantha
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   Posté le 17-12-2009 à 09:20:18   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



La rando Corsica est terminée


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