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 NATATATANKA

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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REPONSES DE NATATATANKA



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   Posté le 26-11-2008 à 18:59:12   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

1-

La ligne 12 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle traverse toute la ville selon une direction globale nord/sud-ouest et relie la station Porte de la Chapelle, au nord de la capitale, à la station Mairie d'Issy, à Issy-les-Moulineaux au sud-ouest.

Ancienne ligne A du réseau de la société Nord-Sud ouverte en 1910, elle est intégrée au réseau concurrent de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), lors de la fusion des deux entreprises en 1930, sous le nom de ligne 12. La ligne conserve de ses origines quelques spécificités dans l'aménagement de ses stations. Elle est une des trois premières lignes à desservir la banlieue parisienne en 1934 et se situe aujourd'hui en onzième position sur le réseau pour son trafic, transportant soixante-douze millions de voyageurs par an.

Tracé:


La longueur totale de la ligne 12 est de 13,888 km. Elle est entièrement souterraine et possède un tracé particulièrement tourmenté, tant en plan, avec de multiples courbes, qu'en profil, avec de fortes rampes. Elle se caractérise ainsi sur une carte par son tracé en zigzag, avec de nombreuses courbes même placée sous des axes relativement rectilignes.

La ligne 12 naît à Issy-les-Moulineaux, au sud-ouest de Paris, par trois voies de garage situées sous l'avenue Victor-Cresson, suivies de la station de passage terminale Mairie d'Issy, à deux voies. Elle se dirige vers le nord-est et entre dans Paris par la porte de Versailles, où se situe un important complexe avec une station à trois voies, entourée de plusieurs voies de garage dont une donne accès à l'atelier de Vaugirard. La ligne se poursuit sous la rue de Vaugirard, en suivant toutes les sinuosités de cette rue, relativement étroite.

Après la station Falguière, elle s'incurve au sud-est par une courbe de 150 mètres de rayon et se place sous le boulevard du Montparnasse. Après un raccordement avec la ligne 13, elle dessert la station Montparnasse - Bienvenüe. Avant la station, un tunnel à double voie se détache vers la droite (au sud) : il constituait l'amorce d'un embranchement prévu vers la porte de Vanves (future ligne C du Nord-Sud) ; cette branche fût en fait intégrée à la ligne 14 du métro, maintenant devenue ligne 13 ; cette amorce de tunnel sert actuellement de garage et de magasin.

Après la station Montparnasse - Bienvenüe, la ligne se raccorde à la ligne 4, puis se dirige vers le nord-ouest, sous le boulevard Raspail, où elle entame son plus long alignement, de 1274 mètres. Après la station Rue du Bac, la ligne se place sous le boulevard Saint-Germain. Le tracé se dirige alors vers le nord et franchit la Seine en passant sous le fleuve et sous le tunnel du RER C, d'abord par une descente de 40 ‰ suivie d'une rampe de 35,1 ‰ pour remonter sur la rive droite. Après la station Concorde, le tunnel passe sous celui de la ligne 1, puis s'engage dans la rue Saint-Florentin puis la rue Chevalier-de-Saint-George par un tracé particulièrement sinueux, avant d'atteindre Madeleine, station également en courbe.

Le tracé passe au-dessus du tunnel de la ligne 14 et se poursuit vers le nord sous la rue Tronchet, de façon toujours aussi sinueuse. Après un raccordement avec la ligne 13, elle gagne la station Saint-Lazare. Une courbe de seulement 60 mètres de rayon fait obliquer la ligne vers l'est, sous la rue Saint-Lazare, pour amorcer l'ascension de la butte Montmartre par un tracé particulièrement tourmenté, tortueux et en rampe.

Entre les stations Trinité et Notre-Dame-de-Lorette, le tunnel est à trois voies et un tiroir central est raccordé aux deux voies de circulation à la sortie est de la station Trinité ; ce tiroir a longtemps été utilisé pour le retour des trains de la ligne 13 de l'atelier de Vaugirard vers leur ligne d'origine (avant la fusion avec l'ancienne ligne 14, le prolongement vers Châtillon - Montrouge et la création d'un nouvel atelier).

Après la station Notre-Dame-de-Lorette, la ligne bifurque subitement vers le nord par une courbe très serrée de seulement 50 mètres de rayon, suivie d'une seconde courbe identique, qui la place sous la rue Notre-Dame-de-Lorette, où le tunnel est de plus en rampe de 40 ‰ jusqu'à la station suivante, Saint-Georges, dont les deux voies sont séparées par un piédroit central. La ligne poursuit son ascension, et atteint Pigalle, station établie sous la ligne 2 ainsi qu'un collecteur d'égout.

Entre Abbesses et Lamarck - Caulaincourt, le tunnel franchit la butte Montmartre, à 63 mètres de profondeur maximale, ce qui fait de la ligne 12 la plus profonde du réseau. La station Lamarck - Caulaincourt marque le point culminant de la ligne, qui amorce maintenant une descente de 40 ‰. Le tracé s'incurve de nouveau vers l'est et atteint la station Jules Joffrin, située sous la rue Ordener, puis Marcadet - Poissonniers, où elle la ligne passe de nouveau sous la ligne 4. Le tunnel passe ensuite sous les voies du réseau Nord, puis brusquement, oblique vers le nord par une courbe de 50 mètres de rayon avant de se placer sous le rue de La Chapelle et d'atteindre la station Marx Dormoy. La ligne se poursuit plein nord, en pente de 26 ‰ et avec de nouvelles sinuosités, et atteint son terminus Porte de la Chapelle, au nord de Paris. La station comporte trois voies à quai, prolongées par quatre voies de garage.











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   Posté le 26-11-2008 à 19:05:06   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

2-
Le 18e arrondissement de Paris est un des vingt arrondissements de Paris. Situé sur la rive droite de la Seine, il comprend l'ancienne commune de Montmartre, rattachée à Paris en 1860. Il est le deuxième arrondissement le plus peuplé de la ville, après le 15e.


2005 188 500 Habs




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3-


Montmartre fut longtemps un village hors de Paris. Son nom a sans doute pour origine Mons Martis (le mont de Mars), car la butte était l'emplacement d'un temple dédié à Mars, dieu de la guerre, sous la période romaine. Un second temple, dédié à Mercure, s'y trouvait également. On a depuis évoqué une seconde possible origine étymologique : le mont du martyre, car elle fut, selon la légende, un lieu de passage important de saint Denis, premier évêque de Paris, qui aurait survécu à son exécution. Une des rues historiques menant à Montmartre s'appelle rue des Martyrs.

À la formation des communes et des départements en 1790, Montmartre fut une commune de la Seine. Située à l'intérieur de la ligne de fortifications bâtie au XIXe siècle, elle fut annexée à Paris en 1860 (une petite partie de son territoire, hors des fortifications, revenant à Saint-Ouen) et fut intégrée au XVIIIe arrondissement.

Montmartre a été l'un des lieux importants de la Commune de Paris en 1871.

Aux XIXe et XXe siècles, Montmartre a été un lieu phare de la peinture, accueillant des artistes comme Pissarro, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Van Gogh, Modigliani, Picasso... Plus tard, la butte a été supplantée comme quartier de prédilection des peintres par Montparnasse.

Historiquement, Montmartre comprend une partie du XVIIIe arrondissement (ouest), le nord du IX ème et une partie des Batignolles, couvrant ce qui fut le territoire de l'abbaye des Dames de Montmartre durant sept siècles.

La colline sur laquelle est bâtie Montmartre est le point culminant de Paris (130 m); on accède à son sommet par funiculaire ou empruntant un escalier de 222 marches. Cependant, la rue la plus haute de Paris est la rue du Télégraphe dans le XXe arrondissement. La butte Montmartre est située dans le nord de la capitale. C'est l'un des endroits les plus visités par les touristes.




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4-
Le funiculaire de Montmartre, situé dans le 18e arrondissement de Paris, est un funiculaire automatique comprenant deux cabines, permettant de monter au sommet de la butte Montmartre et d'accéder ainsi à la basilique du Sacré-Cœur. Ouvert en juillet 1900, il a été entièrement rénové en 1935 puis en 1991. Long de 108 mètres, le funiculaire gravit les trente-six mètres de dénivelé en moins d'une minute trente. Géré par la RATP, la société de transport public parisienne, il transporte deux millions de voyageurs par an et fait partie intégrante du paysage du quartier montmartrois.



La construction du funiculaire de Montmartre est décidée par le Conseil municipal de Paris en 1891, afin de desservir la basilique du Sacré-Cœur, construite au sommet de la butte-témoin de Montmartre et inaugurée le 5 juin 1891. Selon le projet initialement retenu, le funiculaire aurait dû utiliser une traction électrique et son tracé aurait dû être beaucoup plus long, desservant six stations en plus des deux terminus ; il sera finalement beaucoup plus modeste avec seulement deux stations-terminus, et utilisera un contrepoids d'eau pour se déplacer.
La mise en service du funiculaire a lieu le 12 ou le 13 juillet 1900 selon les sources, et son exploitation est confiée aux établissements Decauville par une concession qui prend fin en 1931. Cependant, n'ayant pu obtenir l'autorisation préfectorale nécessaire pour circuler, le funiculaire est fermé du 24 novembre 1900 au 22 mars 1901.

Le funiculaire possède deux voies à écartement standard munies d'une crémaillère Strub employée pour le freinage. Les voies sont supportées par des longrines en cornières métalliques entretoisées, appuyées sur des socles de béton.

Le système est actionné par deux cuves étanches d'une capacité de 5 m3 d'eau situées sous le plancher de chacune des cabines. La cuve d'une cabine est remplie à la station haute ce qui permet sa descente par effet de gravité avec le poids cumulé des voyageurs et de l'eau, entraînant dans la montée la cabine opposée. Une machinerie à vapeur située à la station basse actionne des pompes refoulant l'eau à la station supérieure. Les cabines ont une capacité de quarante-huit passagers répartis en quatre compartiments fermés disposés en escalier, les deux plates-formes d'extrémité étant réservées au conducteur (serre-frein). Elles sont retenues par un système de freinage établi sur la crémaillère. Ce système transporte un million de voyageurs par an durant une trentaine d'années.

1935 : première rénovation

Profil du funiculaire.À l'échéance de la concession, la ville de Paris et le département de la Seine chargent la société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) d'exploiter et de moderniser les infrastructures. Le système de freinage sur crémaillère est jugé trop dangereux et le système initial est alors abandonné ; l'exploitation cesse le 1er novembre 1931. Le système de funiculaire à eau est remplacé par deux cabines fonctionnant à l'électricité et l'exploitation reprend le 2 février 1935 après plus de trois ans d'interruption. La traction est assurée par un treuil actionné par un moteur électrique de 50 CV, qui permet aux cabines d'une capacité de cinquante personnes d'effectuer le parcours en soixante-dix secondes soit une vitesse de deux mètres par seconde. Celles-ci ne sont plus disposées en escalier mais composées d'un unique compartiment à plancher horizontal. En 1955, la ligne est en service de 7 à 21 heures en hiver et jusqu'à 23 heures en été, la perception du billet se fait à l'entrée en station par l'oblitération d'un ticket d'autobus. En 1962, le funiculaire transporte 1 600 000 voyageurs et l'exploitation cesse durant quelques semaines pour une nouvelle rénovation. La réouverture a lieu en présence des poulbots et du Président de la République de Montmartre, Émile Kérembrun.

1991 : seconde rénovation

Usé par cinquante-cinq années d'exploitation, et transportant deux millions de voyageurs annuels, le funiculaire doit être profondément rénové. Une idée originale est négociée par la RATP et la mairie de Paris : son prolongement via un tunnel jusqu'à la station de métro Anvers. Mais vu le coût élevé de la solution, cette idée est abandonnée.

La RATP le reconstruit donc entièrement en 1990 et 1991 sur le même modèle. Le trafic cesse totalement le 1er octobre 1990 ; il est remplacé momentanément par un renforcement du service de minibus, le Montmartrobus, entre la place Pigalle et le haut de la butte, en attendant la mise en service du nouveau funiculaire, le 5 octobre 1991. Les anciennes stations sont détruites et reconstruites sur les dessins de l'architecte François Deslaugiers en faisant largement appel au verre et à la transparence. Les travaux sont réalisés par Schindler, une société d'ascenseurs, et se montent à 43,1 millions de francs.





Voies et cabines du funiculaire depuis la seconde rénovation.Depuis cette dernière rénovation, le funiculaire utilise la technologie d'un ascenseur incliné à traction électrique et n'est donc plus un véritable funiculaire au sens propre : il ne fonctionne plus selon le traditionnel mouvement alternatif des funiculaires. La machinerie est restée à la station supérieure ; elle est composée de deux treuils AKROS totalement indépendants entraînés par des moteurs de 130 kW. La masse d'une cabine est de six tonnes à vide et de dix tonnes à pleine charge. Elles disposent d'un frein de service, un de voie et un d'urgence. Les chariots et les châssis ont été conçus par Skirail, l'entraînement et les armoires électriques fabriquées par Poma.

L'exploitation est totalement automatisée : la présence et le nombre de voyageurs sont détectés par un système composé de balances électroniques situé dans le plancher des cabines et de radars dans les stations. Un ordinateur détermine alors le départ des cabines, indiqué aux voyageurs par un affichage en cabine. Selon la densité du flux de voyageurs, le choix est réalisé entre les deux vitesses possibles de circulation, de 2 ou 3,5 mètres/seconde. Des portes palières s’ouvrent uniquement en présence de la cabine afin d'accroître la sécurité, ressemblant en cela à la ligne 14 du métro.



Le 7 décembre 2006 à 17 h 50, une nacelle s'écrase en bas du plan incliné lors d'un test de freinage en charge effectué par la RATP: le culot du câble de traction s'est rompu. L'interruption de service dès lors pose des problèmes croissants aux habitants et commerçants de la butte, les premiers perdant du temps à cause de la fréquence insuffisante du bus de remplacement et de sa surcharge, les seconds voyant leur chiffre d'affaire baisser sensiblement (20 à 30 % en moins par rapport au même mois de l'année 2006), les touristes devenant moins nombreux. Une des deux cabines a été remise en service le 30 juin 2007, l'autre le 2 août 2008.
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   Posté le 01-12-2008 à 14:17:17   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

5-
La basilique du Sacré-Cœur est un édifice religieux parisien majeur situé sur la butte Montmartre. Avec plus de 10 millions de pèlerins et visiteurs par an (2006), c'est le second monument de France le plus visité après la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Depuis toujours Montmartre a été un lieu de culte : les Druides gaulois, les Romains avec les temples dédiés à Mars et Mercure, l'Église Saint-Pierre, la plus ancienne de Paris, construite pour l’abbaye royale de Montmartre, au XII' siècle par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie. Enfin le Sacré-Cœur érigé à la fin du XIXe siècle. La basilique du Sacré-Cœur, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, surplombant la ville de Paris, est une basilique dont la construction fut décrétée par une loi votée par l'Assemblée nationale le 23 juillet 1873 après la défaite de 1871 pour « expier les crimes des communards », ainsi que pour rendre hommage à la mémoire des nombreux citoyens français qui ont perdu la vie durant la guerre franco-prussienne.[citation nécessaire] C'est l'architecte Paul Abadie (mort en 1884) qui gagne le concours pour sa construction.

La première pierre a été posée le 16 juin 1875, et l'église a été construite avec la participation directe du gouvernement de la Troisième République pour célébrer le départ d'un nouveau régime, dont les lois constitutionnelles ont été votées la même année. La basilique a été majoritairement financée par de très nombreux Français dans le cadre d'une souscription nationale.

Toutefois elle n'a été achevée qu'en 1914 et consacrée qu'en 1919, après la fin de la Première Guerre mondiale.

Les grandes orgues de la basilique du Sacré-Cœur ont été construites, par le célèbre facteur d'orgue Aristide Cavaillé-Coll en 1898 pour le château du baron de L'Espée, grand amateur d'orgue. Cet orgue était alors l'un des fleurons de Cavaillé-Coll, puisque doté des meilleures technologies de l'époque (4 claviers manuels (61 notes)et pédalier (32 marches), 70 jeux, traction mécanique des claviers et des jeux).

À la mort du baron, à la vente de sa demeure et après avoir passé plus de dix années dans les entrepôts Cavaillé-Coll-Mutin, l'orgue fut transféré à la basilique où il fut inauguré le 16 octobre 1919 par Charles-Marie Widor, Marcel Dupré et Abel Decaux.




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   Posté le 01-12-2008 à 14:36:02   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

6-


Le Moulin Rouge est un cabaret parisien construit en 1889 par Joseph Oller qui possédait déjà l'Olympia. Il est situé dans le quartier de Pigalle, sur le boulevard de Clichy dans le XVIIIe arrondissement, non loin de Montmartre.

Son style et son nom ont été imités et empruntés par d'autres cabarets du monde entier

Les dix premières années du Moulin Rouge s'enchaînent dans un tourbillon de soirées plus extravagantes les unes que les autres : inspirées du cirque, on retrouve les attractions - dont celles du Pétomane, restées célèbres. Il est surnommé « le premier palais des femmes » par ses propriétaires Joseph Oller et Charles Zidler.

Autour du cancan, on monte les premières revues - celle des Circassiens et Circassiennes en 1890. On y organise des concerts bals tous les jours à 22 heures. On y fait scandale avec le bal des Quat'z'Arts et son défilé de Cléopâtre nue portée par quatre mâles, entourés de jeunes filles tout aussi dénudées et alanguies sur des lits de fleurs...

Un début en fanfare, qui à l'orée du siècle suivant, va perdre de sa splendeur. Le 29 décembre 1902, l'heure du dernier bal a sonné dans l'indifférence générale. Le quadrille n'est plus à la mode, le bal du Moulin Rouge se transforme en théâtre-concert sous la houlette de son nouveau directeur Paul-Louis Flers. Un revuiste bien connu sur la place de Paris et qui souhaite faire un lieu beaucoup plus prestigieux. Il restera à la tête du célèbre établissement... 9 mois. De nombreux directeurs lui succèderont ce qui n'empêchera pas Le Moulin Rouge de trouver sa vitesse de croisière.


Toulouse-Lautrec,
La Goulue
au Moulin Rouge
1892Sous des pseudonymes particulièrement imagés et plutôt canailles, les plus illustres danseuses de l'époque rivalisent, chacune avec son tempérament, sur la scène du Moulin Rouge. La figure de proue incontestée du French Cancan reste la célèbre Goulue et sa gouaille inimitable. Mais elle n'est pas la seule à s'illustrer dans l'art du cancan : on retrouve régulièrement sur scène Jane Avril surnommée Jeanne la Folle, la Môme Fromage appelée ainsi en raison de son jeune âge, « Grille d'égoût » connue pour son goût du chahut, Nini Pattes en l'Air qui ouvrira une école de Cancan ou encore Yvette Guilbert, grande diseuse nationale et imitatrice de Sarah Bernhardt... Seule figure masculine marquante dans cet aréopage de femmes : Valentin Le Désossé autrement appelé l'Homme du Quadrille et qui n'aura jamais son pareil pour faire danser les filles...

Toulouse-Lautrec, fidèle parmi les fidèles, est le grand témoin de cette période faste. Parmi l'ensemble de ses œuvres, dix-sept d'entre elles, dont certaines célèbres dans le monde entier, sont directement inspirées du Moulin Rouge. Il en est un des personnages emblématiques. Toulouse-Lautrec ne serait sans doute pas ce qu'il est sans Le Moulin Rouge et la Goulue. De même, le Music-Hall serait-il aujourd'hui ce qu'il est sans le talent du peintre ?

Le 9 mai 1893, un acte scandaleux se produit sur la scène du Moulin Rouge. Jean-Yves Rettelus, célèbre danseur (il dansa notamment aux côtés d'Anna Pavlova et Carlotta Brianza dans les Ballets Russes) laisse entrevoir une partie de son abondant appareil génital lors de sa représentation de la danse des damnés, à cause d'une soudaine déchirure de son costume sanglé.

L'établissement est racheté en 1904 par Paul Flers. Celui-ci confie à l'architecte Édouard Niermans le soin de le transformer en music-hall. On construit une grande scène digne d'un opéra, ouvrant sur une salle de 2200 places, équipée d'un balcon, de baignoires, et de loges d'avant-scènes. Une salle de restaurant à l'étage permet de dîner tout en regardant le spectacle.





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   Posté le 01-12-2008 à 16:26:04   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

7-
La Goulue, de son vrai nom Louise Weber (née à Clichy-la-garenne le 13 juillet 1866 et décédée le 29 janvier 1929), est une danseuse de cancan populaire.

Elle est née le 13 juillet 1866 à Clichy, dans une famille juive d'Alsace. Sa mère tenait une blanchisserie à Clichy.

Dansant dans de petits bals de banlieue, Louise Weber devint rapidement grâce à son mentor, Charles Desteuque, une personnalité populaire, aimée à la fois pour ses dons de danseuse et pour sa charmante attitude pleine d'audace. Elle fut aussi remarquée par un certain Goulu-Chilapane qui l'accueillit quelque temps dans son hôtel particulier de l'avenue du Bois (actuelle avenue Foch). Elle débuta comme actrice à l'hippodrome de l'Alma et passa dans une revue, au cirque Fernando. Grille d'égout, la danseuse-chorégraphe et Céleste Mogador, ancienne gloire des bals, lui prodiguèrent leçons et conseils et la firent débuter en tant que danseuse, à Montparnasse, au bal Bullier et à la Closerie des Lilas. Despres, les frères Oller et Charles Zidler la lancèrent dans le cancan. Lorsqu'elle dansait le quadrille naturaliste, elle taquinait l'audience masculine par le tourbillon de ses jupes à volants relevés qui laissaient entrevoir sa culotte, et de la pointe du pied, elle faisait voler le chapeau d'un homme. Son premier mentor et son habitude de vider les verres des clients, tandis qu'elle passait à leurs tables, lui valut le surnom de « La Goulue ».

À Montmartre, elle rencontra Pierre-Auguste Renoir, qui l'introduisit dans un groupe de modèles qui gagnaient un supplément d'argent en posant pour des artistes et des photographes. Achille Delmaet, compagnon de Marie-Juliette Louvet, qui devint célèbre plus tard, fit de nombreux nus-photos de la Goulue.


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8-






Un morceau de légende
Fondé en 1793 par une certaine Catherine Lemoine, le restaurant appartient à l'histoire de France. Danton l'aurait fréquenté. C'est pourquoi le décor reste fidèle aux traditions : antiquités, nappes Vichy, chaises bistrot.
De longues salles rustiques se suivent. Tout au bout, une cour forme une terrasse fleurie. La cuisine s'inscrit également dans la culture française : "Salade de crottin chaud", "Poulet cocotte", "Carré d'agneau persillé"", "Pot au feu de jarret de veau".
Pour accompagner les saveurs de ces plats, le restaurant propose une carte des vins très complète et très étendue, allant même jusqu'aux grands crus classés.

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9-
Dalida aimait beaucoup le quartier de la butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, où elle habitait. Pour lui rendre hommage, Paris lui a consacré une place, la place Dalida, au bout de la rue Saint-Vincent, à quelques pas de sa maison, rue d'Orchampt. Un buste en bronze d'Aslan l'honore de sa présence sur cette place inaugurée fin avril 1997, à l'occasion du 10ème anniversaire de sa mort.

Cette place est un lieu de commémoration et de recueillement pour ses très nombreux admirateurs.









Yolanda Gigliotti dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire en Égypte et décédée dans la nuit du 2 mai au 3 mai 1987 à Paris, inhumée au cimetière de Montmartre (division 18), était une chanteuse et une actrice d'origine italienne, plus tard naturalisée française, d'expression française mais aussi italienne et arabe. Son père était premier violon à l’Opéra du Caire. Elle est la seule fille issue d'une famille de trois enfants.

Iolanda (francisé en Yolanda) naît le 17 janvier 1933 à Choubrah (faubourg aux portes du Caire), en Égypte, de parents calabrais originaires de Serrastretta, dans la province de Catanzaro.

Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma. Elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français, et s’oriente vers la chanson : elle débute à la Villa d'Este, dans un répertoire à l’exotisme latin.

À la recherche de nouveaux talents pour son Music-Hall, Bruno Coquatrix remarque Dalida à la Villa d'Este et au Drap d'Or (restaurants-cabarets parisiens). Il lui suggère de participer à un concours pour amateurs : « Les numéros 1 de demain », organisé à l’Olympia. Sont présents Bruno Coquatrix, directeur des lieux, Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1. Pour l'anecdote, sa carrière s'est jouée au 421. Lucien Morisse désirant assister au concours et Eddy Barclay voulant aller au cinéma. Lucien Morisse, subjugué par la beauté de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la rue François 1er quelques jours plus tard, elle enregistre rapidement son premier 45 tours : Madona, une adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro. Devant ce succès mitigé et un deuxième disque, Le torrent, qui n'a guère été plus efficace, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre qui sera la marque de fabrique de Dalida : Bambino, Guaglione en napolitain, qui était prévu pour la vedette en place, Gloria Lasso. Il bloque la chanson et la fait enregistrer en une nuit. Résultat des courses : une chanson vendue à 1/2 million de 45 tours, plus d'un an au hit-parade (d'après Infodisc, n° 1 pendant 39 semaines) et premier disque d'or. Lucien Morisse invente le matraquage, Bambino passe toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Sur sa lancée, Dalida partage, quelques semaines plus tard, la même scène de l’Olympia, en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud. Elle sera par ailleurs tête d'affiche à l'Olympia en 1961, 1964, 1967, 1971, 1974, 1977 et 1981.

Lucien Morisse, qui l’épousera ensuite (1961), prend sa carrière en main et en fait rapidement une immense vedette populaire, grâce à des succès comme Bambino, qui la lance en 1956, Come prima, Gondolier, Les Gitans,Histoire d'un amour,, Romantica, bientôt suivis par Les Enfants du Pirée, Ciao, ciao bambina, L’Arlequin de Tolède, Itsi bitsi, petit bikini, Garde-moi la dernière danse, Le jour le plus long, Amour excuse-moi (Amore scusami), La danse de Zorba,El Cordobès, Il Silenzio (Bonsoir mon amour), Les grilles de ma maison, À qui, Petit homme, Ciao amore ciao , Mama, Le temps des fleurs, Zoum Zoum Zoum, etc.

En 1969, Arnaud Desjardins lui fait découvrir la philosophie orientale. Elle hésite à arrêter sa carrière. Elle décide finalement de continuer à chanter mais change de répertoire et interprète Avec le temps de Léo Ferré et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des « perles » originales comme Il venait d'avoir 18 ans, Ta femme, Il pleut sur Bruxelles, Mourir sur scène, etc. Elle ne renoncera pas pour autant aux très grands succès populaires à l'instar de Darla dirladada, Parle plus bas, Paroles Paroles (en duo avec Alain Delon), Gigi l'Amoroso, J'attendrai, Besame mucho, Femme est la nuit, Salama ya salama, Génération 78, Le lambeth walk, Monday, Tuesday... Laissez-moi danser, Il faut danser reggae, etc.

Pourtant, en dépit de cette fabuleuse réussite, la chanteuse n’est guère heureuse dans sa vie privée. D'abord, elle a été très marquée, adolescente, par la mort prématurée de son père au lendemain de la guerre, qu'il a passée dans un camp de prisonniers puisqu'il était italien dans un pays sous domination anglaise et que l'Italie fasciste était ennemie de la Grande-Bretagne. Ses relations avec son père étaient difficiles et elle s'en voulut plus tard de ne pas l'avoir mieux connu.

Puis, à l'âge adulte, se succéderont dans la vie de Dalida plusieurs épreuves, notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, père de Leelee Sobieski, de 1961 à 1963 - un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques. En effet :

26/01/1967 : suicide de Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie, au cours du Festival de San Remo. Très affectée par cette mort, Dalida commettra, le 26 février 1967, un mois plus tard, une tentative de suicide.
11/09/1970 : suicide de Lucien Morisse, qui fut son découvreur et manager puis son compagnon et son mari durant 5 ans, entre 1956 et 1961.
25/04/1975 : suicide de Mike Brant, son grand ami, avec qui elle noua une courte liaison en 1969.
18/07/1983 : suicide de Richard Chanfray, dit comte de Saint-Germain, son compagnon pendant neuf ans, de 1972 à 1981.
Décembre 1967 : Enceinte d'un étudiant romain de 22 ans, elle décidera d'avorter mais l'opération échoue et la condamne à n'avoir plus jamais d'enfant.

Après sa rupture avec Jean Sobieski, Dalida connut Christian de La Mazière (décédé en 2006), journaliste au passé trouble - il avait combattu dans les Waffen SS, alors âgé de 17 ans - leur histoire prenant fin en 1966, il resta un ami fidèle pour la chanteuse.

Par ailleurs, Dalida vécut avec la philosophe Arnaud Desjardins entre 1969 et 1971, mais celui-ci étant marié, ils préférèrent mettre fin à cette liaison.

Après Richard Chanfray, Dalida eut dans sa vie un certain Max, avocat de son état, durant l'année 1982, puis Karim Allaoui, un pilote de ligne égyptien, en 1983-1984 mais celui-ci se servit en quelque sorte de la chanteuse comme d'un tremplin pour pénétrer le monde du show-biz.

Enfin, au moment de son décès, Dalida avait pour compagnon François Naudy, un médecin, rencontré en 1985. Encore une fois, la déception fut au rendez-vous, ce dernier se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps...

En 2007, Alain Delon a révélé que Dalida et lui avaient connu une brève et intense passion en 1960 alors qu'ils se trouvaient tous deux à Rome pour le tournage de leurs films respectifs. Les deux vedettes se connaissaient dès 1955, époque où, inconnus et voisins de palier, l'un tentait sa chance au cinéma et l'autre dans la chanson !

On a dit de Dalida qu'elle était tellement aimée des foules qu'elle ne pouvait l'être d'un seul homme.

De même, les hommes de sa vie ont aimé Dalida mais ont-ils su voir et aimer Yolanda ?

En 1986, Dalida interprétera une chanson autobiographique, le texte est de Didier Barbelivien, Les hommes de ma vie, bilan fort mélancolique de sa vie amoureuse où sont évoquées très clairement ses amours suicidées...


La période de crise traversée à partir de 1967 correspond à un changement d’orientation dans sa carrière. Elle élargit son répertoire avec des chansons à texte (Avec le temps de Léo Ferré), obtient un succès mondial avec Gigi l’amoroso et Il venait d'avoir 18 ans, se convertit sans complexe et avec un succès inattendu au disco : le remake de J’attendrai, en 1976, remporte un grand succès. Elle tourne alors avec talent dans le film de Youssef Chahine, le Sixième Jour (1986) et joue même les meneuses de revue, façon Mistinguett, au Palais des sports (1980). Quelque temps avant l'élection présidentielle de 1981, on lui prête une liaison avec François Mitterrand. Une simple rumeur, puisque leur relation n'a été que de l'amitié. Du reste, Orlando, son frère et producteur, l'a confirmé pendant une des émissions commémoratives de la chanteuse, dans le cadre du 20e anniversaire de sa disparition : "Qui a eu une relation avec Mitterrand entre Orlando et Dalida?" - Réponse d'Orlando : « Moi, bien sûr ! ». Cette amitié valut quand même au Président d'être surnommé par ses détracteurs « Mimi l'Amoroso ». Dalida est néanmoins l'une des artistes qui a apporté à Mitterrand son soutien inconditionnel pour l'investiture présidentielle. Soutien qui, toutefois, l'a desservie professionnellement et qui a provoqué, pendant quelques années, la division de son bien large public qu'elle ne réunira tout à fait qu'après sa mort, voire en l'élargissant aux nouvelles générations qui ne l'ont pas connue de son vivant.

D'ailleurs, cachant de plus en plus difficilement le désespoir qui l’habite sous le bonheur exprimé par ses chansons, elle finit par se suicider dans sa maison de la rue d'Orchampt dans le quartier de Montmartre, au cours de la nuit du 2 au 3 mai 1987 à la suite d'une surdose de barbituriques. Elle laissera un simple mot « la vie m'est insupportable, pardonnez-moi ». Elle sera inhumée au cimetière de Montmartre.

À l'occasion du 20e anniversaire de sa mort, en 2007, de nombreux hommages lui sont rendus par le biais de la télévision, la presse,la radio et la publication de multiples ouvrages.


Depuis sa disparition, elle est devenue une vraie référence pour la jeune génération de chanteuses. Elle ne cesse de fasciner toutes les catégories : le cinéma, les chansons (Charles Aznavour avec « De la seine à la scène » et même la télévision avec un mini-feuilleton Dalida, en deux parties, diffusé en 2005 et réalisé par Joyce Buñuel, avec Sabrina Ferilli dans le rôle titre. Au théâtre, Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau écrivent Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ?, une fantaisie onirique et surréaliste sur la chanteuse, jouée par Elsa Zadkine aux Ateliers Théâtre de Montmartre en 2005.

Une place porte aussi son nom à Paris, non loin de la rue d'Orchampt où elle résidait.

Les festivités sont nombreuses lors du 20e anniversaire de sa mort en mai 2007. La mairie de la ville de Paris consacre, dans ses murs, une exposition d'images et de sons pour rappeler le souvenir de cette grande chanteuse, qui fut aussi une représentante de la capitale.

Dalida a vendu beaucoup de singles et d'albums à travers le monde, surtout en France, mais aussi en Italie, en Belgique, en Suisse, en Allemagne (4 titres classés), en Égypte, au Canada, au Moyen-Orient, au Japon, etc. Dans tous les cas, près de 125-130 millions de disques à travers le monde (cf. Daniel Lesueur, L'argus Dalida, p. 27; site officiel). Elle a été la première à recevoir un disque d'or pour Bambino (1956-1957), un disque de platine (1964) et un disque de diamant (1981), créé spécialement pour elle. Dalida a reçu deux fois l'Oscar Mondial du Succès du disque (en 1963 et en 1974), ainsi que le Prix de l'Académie du Disque français (1975 : Il venait d'avoir 18 ans). Ayant refusé, à deux reprises (1958 et 1978), un contrat exclusif avec les États-Unis, ce qui entrava fatalement sa carrière américaine, elle obtint toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New-York en décembre 1978 (cf. D. Lesueur, L'argus Dalida, p. 35 ; A. Gallimard - Orlando, Dalida mon amour, p. 111 ; C. Daccache - I. Salmon, Dalida, pp. 106-07; ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste franco-italo-égyptienne et mentionnées dans la Bibliographie de cet article). Avec Edith Piaf, Dalida est sans aucun doute la chanteuse populaire française qui a le plus marqué le XXe siècle.

Le fan Club Dalida, http://clubdalida.com, rassemble, aujourd’hui encore, des centaines de fans qui viennent des quatre coins du monde. Le magazine « Dalida Forever » avec un Cdrom, proposé en français, anglais et italien, est disponible tous les trois mois.

En 2007, Dalida possède une influence si importante qu'elle déchaîne les créations artistiques, premièrement un clip la faisant rivaliser avec la chanteuse américaine Madonna va jusqu'à poser la question du plagiat dans le spectacle, le journal "le Monde" le présente.

Viennent ensuite des projets pour le moins innovants : Reload-Process, qui propose une « renaissance virtuelle » de la chanteuse modélisée en trois dimensions ou encore "Dalida 2.0" ( http://dalida-v2.blogspot.com ), simulation de la suite de sa carrière au goût du jour avec des singles virtuels comme Il viaggio dei sogni ou Come il mare disponibles à l'écoute.

Aujourd'hui plus de 800 connexions par jours sur le site officiel http://www.Dalida.com, créé par Thierry Savona et Orlando (frère de la chanteuse). Ils travaillent ensemble pour la continuité de Dalida. Vingt-et-un ans après, Dalida est toujours aussi présente.
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10-
Le Théâtre-Musée Dali, inauguré en 1974, fut construit sur les restes de l’ancien théâtre de Figueres, et offre un large éventail d’œuvres qui décrivent la trajectoire artistique de Salvador Dalí (1904-1989), depuis ses premières expériences artistiques et ses créations s’inscrivant dans le surréalisme, jusqu’aux œuvres des dernières années de sa vie.

Quelques unes des œuvres les plus remarquables exposées au musée sont : Port Algue (1924), Le Spectre du sex-appeal (1932), Autoportrait mou avec bacon frit (1941), Poésie d’Amerique-Les athlètes cosmiques (1943), Galarina (1944-45), La corbeille à pain (1945), Leda atomique (1949), et Galatea des sphères (1952).

On pourra également remarquer l’ensemble des œuvres réalisées par l’artiste spécialement réalisées pour le Théâtre-Musée, comme par exemple la salle Mae West, La Salle Palais du Vent, le Monument à Francesc Pujols et la Cadillac pluvieuse. De plus, sont exposées des œuvres d’autres artistes que Dali voulut inclure dans le musée : El Greco, Marià Fortuny, Modest Urgell, Ernest Meissonier, Marcel Duchamp, Wolf Vostell, Antonio Pitxot et Evarist Vallès, parmi d’autres. Le Théâtre-Musée Dali doit être perçu comme un tout, comme une grande œuvre de Salvador Dali, car tout y a été conçu et dessiné par l’artiste afin d’offrir au visiteur une véritable expérience où il pénètre dans un monde captivant et unique.




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11-
La vigne de Montmartre, dont le nom officiel est le Clos-Montmartre, est une vigne parisienne plantée sur la Butte Montmartre.

Au XVIe siècle les habitants de Montmartre, localité située alors hors Paris, sont principalement laboureurs-vignerons. Les vignes sont cultivées du sommet de la Butte jusqu'aux plaines environnantes.

Au XVIIe siècle le vin de Montmartre est un petit vin réservé à la consommation locale.

Un dicton populaire de l'époque se moque de sa qualité qui semble être ici exclusivement diurétique :

« C'est du vin de Montmartre
Qui en boit pinte en pisse quarte. »

Il est bon de rappeler ici qu'une pinte équivaut à 93 centilitres et une quarte à 67 litres...

Au début du XVIIe siècle, à l'emplacement actuel du Clos-Montmartre, s'élève une guinguette champêtre. Son nom : « Le Parc de la Belle Gabrielle », vient du voisinage d'une maison sensée avoir appartenu à Gabrielle d'Estrées, maîtresse du roi Henri IV.

Plus tard le lieu se transforme en terrain vague, asile pour les clochards et terrain de jeux pour les enfants du voisinage.

En 1929, le célèbre dessinateur montmartrois Francisque Poulbot fait aménager le terrain vague qui devient « square de la Liberté ».

Enfin, en 1933, la ville de Paris, répondant aux vœux de la société « Le Vieux Montmartre », crée le Clos-Montmartre en plantant 2000 pieds de vigne.

Cette vigne aujourd'hui « comprend les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles. » L'ensemble est embelli par des plantations décoratives.

L'accès du public n'est pas autorisé, sauf pour des occasions exceptionnelles, comme la « Fête des Jardins », organisée chaque automne depuis 1997 par la mairie de Paris.

La cueillette du raisin ne donne pas lieu à une manifestation publique particulière. Il est pressé dans les caves de la mairie du XVIIIe arrondissement.

Chaque année, au mois d'octobre est organisée à Montmartre une « Fête des Vendanges », avec un défilé réunissant les associations montmartroises et des confréries vinicoles de provinces invitées.

Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfice revient aux œuvres sociales de la Butte.

Il pousse sur le flanc nord de la Butte Montmartre, le long de la rue Saint-Vincent.

De part et d'autre se trouvent deux bâtiments célèbres de Montmartre : le cabaret du Lapin Agile et le Musée de Montmartre.






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   Posté le 03-12-2008 à 14:00:43   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

12-
Le Bateau-Lavoir est un immeuble situé dans le quartier Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris. Il est principalement connu pour avoir été, au début du XXe siècle, le lieu de résidence et de réunion de nombreux artistes peintres, mais aussi de gens de lettres. Un incendie l’ayant gravement endommagé en mai 1970 (il n’en restait que la façade), il a été entièrement reconstruit pour accueillir des artistes étrangers. Initialement surnommé la « Maison du trappeur », il aurait été rebaptisé par le poète Max Jacob , lors de l’arrivée de Pablo Picasso et de ses collègues en 1904, en référence aux bateaux-lavoirs en activité sur la Seine.

Situé au numéro 13 de la place Émile-Goudeau, autrefois place Ravignan, c’était jusqu’en 1860 une guinguette à l’enseigne du « Poirier-sans-Pareil ». Le premier artiste à s’y installer en 1892 est le peintre Maxime Maufra , de retour d’un séjour en Bretagne. L’endroit devient rapidement un lieu de rencontre, où l’on remarque notamment la présence de Paul Gauguin . Entre 1900 et 1904, l’endroit est occupé par deux groupes d’artistes, des Italiens dont le plus célèbre est Ardengo Soffici et des Espagnols regroupés autour de Paco Durrio . Picasso arrive en 1904 (il y demeure jusqu’en 1909 et y garde un atelier jusqu’en 1912), sa période bleue étant terminée, il entame les tableaux de la période rose. À cette époque les habitants se nomment Kees Van Dongen, Juan Gris, Constantin Brancusi, Modigliani, Pierre Mac Orlan, Max Jacob . En 1907, la toile Les Demoiselles d'Avignon y est dévoilée. En 1908 le Douanier Rousseau y est accueilli par un mémorable banquet. Le Bateau-Lavoir perd de son animation à partir de la Première Guerre mondiale au profit du quartier de Montparnasse et de La Ruche, son équivalent de la rive gauche. La maison fut aussi surnommée la « Villa Médicis de la peinture moderne ».

Inscription aux monuments historiques le 31 mai 1965.

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13-
Le Chat noir fut un célèbre cabaret de Montmartre, fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis.

Situé au pied de la butte Montmartre, le cabaret du Chat noir fut l'un des grands lieux de rencontre du Tout-Paris et le symbole de la Bohème à la fin du XIXe siècle.

Fils d'un limonadier de Châtellerault, Rodolphe Salis (1851-1897), arrivé à Paris en 1872, gagna d'abord médiocrement sa vie comme artiste en fabriquant des objets de piété, avant de concevoir l'idée d'associer art et débit de boisson.

Il imagina de créer un café « du plus pur style Louis XIII… avec un lustre en fer forgé de l'époque byzantine et où les gentilshommes, les bourgeois et manants seraient dorénavant invités à boire l'absinthe habituelle de Victor Hugo (celle que préférait Garibaldi) et de l'hypocras dans des coupes d'or ».


Le Chat noir,
fin XIXe siècleEn réalité, le Chat noir, ouvert en novembre 1881, commença par servir du mauvais vin dans un décor sommaire, mais déjà, à la porte, les clients étaient accueillis par un Suisse splendidement chamarré, couvert d'or des pieds à la tête, chargé de faire entrer les peintres et les poètes tout en laissant dehors les « infâmes curés et les militaires ». Le premier Chat noir était situé dans deux petites pièces boulevard de Rochechouart. Il dut son nom à un chat noir perdu sur le trottoir que Salis trouva pendant les travaux. Progressivement, le décor fut amélioré pour donner un aspect pseudo-historique évocateur de l'époque de Rabelais.

Salis avait rencontré, quelque temps auparavant, Émile Goudeau qu'il avait convaincu de transférer ses Hydropathes, qui se réunissaient sur la rive gauche, dans son établissement. Très rapidement, les poètes et les chansonniers qui se produisaient au Chat noir attirèrent la meilleure clientèle de Paris. On venait avant tout pour les réparties spirituelles qui fusaient souvent aux dépens des clients, interpellés d'un « Tiens, t'es finalement sorti de prison ? » ou d'un « Qu'est-ce que t'as fait de ta poule d'hier ? » à un nouveau client visiblement accompagné de sa femme. Un soir, le futur roi Édouard VII y fut apostrophé en ces termes : « Eh bien regardez-moi celui-là : on dirait le Prince de Galles tout pissé ! »

On trouvait au Chat noir le peintre Willette, les chansonniers Aristide Bruant, Jules Jouy, Jean Goudezki et son ami l'humoriste Alphonse Allais et les poètes Charles Cros, Albert Samain, Maurice Rollinat, Maurice Mac-Nab, Jean Richepin, etc. Léon Bloy fut un habitué. Il publia dans la revue du Chat noir de nombreux articles de critique littéraire repris pour la plupart dans ses Propos d'un entrepreneur de démolitions. Rodolphe Salis eut l'idée d'installer un piano, ce qui était une première dans un cabaret, de sorte que la chanson de cabaret vit véritablement le jour au Chat noir.

Le succès aidant, Salis transféra le cabaret dans un immeuble de trois étages situé à proximité rue de Laval (aujourd'hui rue Victor-Massé). Dans les différentes salles, il fit réaliser des décors pseudo-historiques, sous l'égide d'illustrateurs tels que Henri Rivière et Caran d'Ache. Il créa également, avec l'aide d'Henri Rivière, un théâtre d'ombres en couleurs sur lequel furent donnés de véritables petits chefs d'œuvres. Il déménagea peu après pour s'installer au 68, boulevard de Clichy.

Le Chat noir fut, selon Laurent Tailhade, « L'Assommoir et La Divine Comédie amalgamés » et, selon Jean Lorrain, « l'olla-podrida de tous les styles et de toutes les extravagances, le “décrochez-moi-ça” de la brocante artiste, de tout un quartier de rapins et de poètes, un musée picaresque et baroque de toutes les élucubrations de bohèmes venues s'échouer toutes là durant vingt ans, de toutes ces épaves : le mauvais goût le plus sûr à côté de trouvailles exquises ; statuettes polychromes et fresques de Willette ; envolées de nudités graciles et perverses, fouettées de roses et nimbées d'or, et hiboux empaillés, fers forgés et chats de faïence ; vitraux allégoriques, étourdissants de couleur et de cruelle modernité, et bas-reliefs enluminés ; musique de Delmet et chansons de Xanrof… Le Chat noir, l'hostellerie artistico-commerciale du gentilhomme Salis, seigneur de Chatnoirville-en-Vexin, où d'une main bénissante un malin compagnon à moustaches de reître débitait des chansons, des sonnets, des pochades, des œufs durs et des bocks assaisonnés de gloire dans le décor le plus miraculeusement truqué. »

De nombreux cabarets de par le monde ont pris ce nom depuis. En son temps, Le Chat noir connut des imitations dont la plus connue fut L'Abbaye de Thélème, place Pigalle, créée par Jules Roques. Le très fameux bal qui ouvre chaque année la saison du Carnaval de Dunkerque porte en l'honneur du cabaret parisien le nom de « Bal du Chat noir ».

L'enseigne du Chat noir, en tôle peinte, est aujourd'hui conservée et exposée au musée Carnavalet à Paris.



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14-
Le Lapin Agile est un cabaret de Paris situé sur la butte Montmartre au 22 de la rue des Saules dans le XVIIIe arrondissement. Établi dans la seconde moitié du XIXe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco ou Pierre Mac Orlan. Il est encore aujourd'hui en activité.

Le bas de Montmartre, devenu à la fin du XVIIIe siècle, suite à la construction du mur des Fermiers Généraux et à l'instauration de taxes sur les produits entrant dans Paris (notamment sur le vin), « une zone consacrée aux plaisirs », abrite dans les années 1880, outre de nombreux cabarets (Le Chat noir, le Moulin Rouge), une population très mêlée et parfois dangereuse (prostituées avec leurs souteneurs, marginaux de toutes sortes.)

Le haut de Montmartre (la Butte-Montmartre), en revanche, ressemble jusqu'en 1914 à un village, fameux pour son air pur, ses moulins et ses logements à bas prix, qui attirent les artistes, nombreux à venir s'y installer, et dont le nombre à partir de 1890 devient considérable.

Roland Dorgelès, qui l'a connu, a évoqué dans son roman Le Château des brouillards (1932), « ce coin disparu du vieux Paris » d'avant la Grande Guerre, à qui l'on fait peu honneur en le confondant « avec le Montmartre d'en bas, celui des boîtes de nuit et des coiffeurs pour dames » :

« Chez nous, on se serait cru à la campagne. Pas d'autobus, pas de grands immeubles, pas de trottoirs encombrés. Chaque carrefour avait sa borne fontaine, chaque maison son bout de jardin[...] Pas de magasins non plus : qu'en ferait-on dans un village ? Juste ce qu'il faut de boutiques pour rendre service aux ménagères : une boulangerie et un fruitier. Quand on voulait d'autres provisions, on descendait rue Lepic, où les marchandes poussaient leurs petites voitures, et l'on rentrait du marché avec des filets pleins. »

Dans ce « village » se côtoyaient, sans se mélanger, des individus de conditions sociales très diverses, qui ont chacun leur espace réservé : « les petits bourgeois en bras de chemise » avaient élu domicile rue Lamarck, « les retraités bêchaient leurs petits pois rue de la Bonne », « les marlous imberbes se retranchaient dans les petits bars de la rue des Abbesses », etc.

« Seuls, les artistes étaient partout chez eux, prenant le chocolat avec les pèlerins, l'apéritif avec les arsouilles et déjeunant chez le bistrot avec les peintres en bâtiment.






Le père frédé


Frédéric Gérard et son âne, devant le Lapin Agile.Frédéric Gérard avait longtemps arpenté les trottoirs monmartrois, en compagnie de son âne (« Lolo » et en qualité de vendeur de produits des quatre saisons, avant de devenir propriétaire d'un cabaret, Le Zut, situé selon les sources rue Norvins ou rue Ravignan, établissement qui, se souvient Mac Orlan qui y assista, « termina sa courte carrière lors d'une bagarre mémorable qui dura toute une nuit[13]. » Lorsqu'il emménage au Lapin Agile, il garde avec lui son singe, son chien, son corbeau, ses souris blanches, ainsi que son âne, avec lequel il vend du poisson dans les rues de Montmartre, afin de compléter ses revenus.

Figure pittoresque de la vie montmartroise, avec « sa tenue qui tenait de Robinson Crusoé, du trappeur de l'Alaska et du bandit calabrais », « Frédé » chantait des romances sentimentales ou des chansons réalistes en s'accompagnant au violoncelle ou à la guitare, dont il jouait avec un talent qui ne faisait pas l'unanimité[15]. Surtout, il n'hésitait pas à offrir des repas et des boissons dans son cabaret aux artistes désargentés, en échange d'une chanson, d'un tableau ou d'un poème.

Aristide Bruant, toujours client régulier du Lapin Agile, se lie d'amitié avec le tenancier, et lorsque le bâtiment est promis à la démolition en 1913, il le rachète et laisse « Frédé » en assurer la gérance.
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   Posté le 04-12-2008 à 13:58:11   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

15-
Située sur le boulevard de Rochechouart, dans le quartier de Pigalle, la salle de café-concert a été construite en 1887 à l'emplacement du Bal de la Boule noire (édifié en 1822)[1]. D'une capacité d'environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la revue. Elle est agrandie en 1894 par l'architecte Henri Grandpierre, avec un plafond peint par Adolphe Léon Willette. Elle accueille les spectacles de Mistinguett, Maurice Chevalier, Yvonne Printemps, Gaston Ouvrard, Arletty, Raimu ou Max Linder.

Après la Première Guerre mondiale, on y joue des opérettes, des vaudevilles, et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Un cabaret s'installe au sous-sol de l'établissement en 1924. Mais le caf'-conc. ferme ses portes en 1927. Il est remplacé temporairement par un petit music-hall baptisé La Fourmi.

Dans les années 1940, La Cigale devient une salle de cinéma, un moment spécialisée dans les films de Kung-fu, puis dans les films classé X.

En 1987, réouverture de La Cigale avec les Rita Mitsouko, grâce à Jacques Renault et Fabrice Coat, deux anciens brocanteurs, et cofondateurs de la boite de nuit « Les Bains Douches ». La salle est modernisée et décorée par Philippe Starck. La direction artistique et commerciale est confiée à Corinne Mimram qui, jusqu’à aujourd’hui, dirige l’établissement. Transformée en salle de spectacle polyvalente, La Cigale devient alors un des lieux de spectacle les plus appréciés de la capitale.

En janvier 2007, la Cigale signe un partenariat avec SFR et s'appellera pour deux ans La Cigale SFR. La salle est en relation avec la Boule noire et le Trabendo.

La salle est classée monument historique depuis 1981.
La salle peut accueillir 1389 personnes maximum (pour les concerts où le public est debout) ou 954 personnes (pour les spectacles avec public assis). Le sol de l'orchestre est doté d'une plateforme modulable qui peut s'incliner et s'élever grâce à un système hydraulique.


Le Festival des Inrockuptibles se déroule depuis 20 ans à la Cigale, de même que le festival Factory. La salle a également accueilli Iggy Pop, Charles Trenet, Johnny Hallyday, Bonnie Tyler, Kim Wilde, Jango Edwards, Kylie Minogue, Noir Désir, Renaud (pour un concert gratuit et privé de 6 heures le 29 septembre 2007), Oasis, Radiohead, Blur, Page & Plant, Claude Nougaro, Jamel, -M-, Louise Attaque, Manu Chao, Muse, Norah Jones, Les Rita Mitsouko, Red Hot Chili Peppers, Superbus, Vitaa...




natatatanka
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   Posté le 04-12-2008 à 14:03:44   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

16-
Le Trianon, cinéma et théâtre.

Il est situé au 80 Boulevard de Rochechouart dans le XVIIIe arrondissement de Paris, au bas de la butte montmartre.

Bâti en 1894 à l'emplacement du jardin de l'Elysée Montmartre, le «Trianon-Concert», premier nom de cette salle de spectacles, accueillit dès 1895 de célèbres artistes comme par exemple, Mistinguett. Mais alors que la Belle Epoque battait son plein, un incendie détruisit le music-hall et une partie des dépendances de l'Elysée Montmartre en 1900.

On entreprit la reconstruction de l’établissement qui fut inauguré fin 1902 sous le nom de «Trianon-Théâtre». Rebaptisé au cours des modes et des circonstances, la salle de spectacle se nomma successivement «Théâtre Victor-Hugo» (1903), «Trianon Lyrique» et enfin «Le Trianon». En 1908, c'est une succursale de l'Opéra-Comique spécialisée dans l'opérette.

En 1936, le Trianon se consacre au music-hall, avec des artistes tels qu'Yvette Guilbert, Marie Dubas, Fréhel ou Pierre Dac. Un peu avant la seconde guerre mondiale, le cinéma récupéra cette magnifique et immense salle de 1000 places (deux niveaux de balcons, comme au Grand Rex). Cinéma populaire que fréquenta Jacques Brel au début des années 1950 et qui y écrit certains de ses textes.

Dès 1985, le cinéma traversa une crise très importante. Les salles dites «populaires» fermèrent les unes après les autres. Le Trianon, qui propose des films d'aventure et de karaté, devra à son tour fermer ses portes en 1992.

Depuis, le Trianon s’est tourné vers une programmation variée : théâtre, concerts du classique, à la variété avec Carla Bruni, Julie Zenatti ou encore Benabar, mais aussi opéras, opérettes, comédies musicales, show cases, défilés de mode, avant-premières de films et divers spectacles ou festivals.


natatatanka
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   Posté le 04-12-2008 à 14:17:57   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

17-
Un marché aux puces est un marché en plein air ne vendant pas d'alimentation. On parle aussi familièrement des Puces.

Le marché aux puces de Saint-Ouen est la plus importante concentration d'antiquaires et de brocanteurs du monde[réf. nécessaire]. Il se tient tous les samedi, dimanche et lundi et du fait de cette fréquence élevée, il n'est plus depuis longtemps constitué que de professionnels louant leur emplacement avec des baux d'une durée minimale de trois ans.

Il compte plusieurs marchés, dont le marché Vernaison et le marché Biron.

En marge du marché d'antiquités, de foisonnants commerces de vêtements et d'articles de fantaisie occupent les rues environnantes. On y croise beaucoup de touristes étrangers et même très souvent des célébrités.


Le marché aux puces de la Porte de Vanves se tient à Paris, av. Georges Lafenestre, av. Marc Sangnier et av. Maurice d'Ocagne, dans le 14e arrondissement de Paris. Il est ouvert chaque samedi et dimanche matin.

Il compte 400 marchands, qui présentent : meubles et objets 1900, Art Déco, des années 50 et 70, curiosités, art populaire, vêtements et textiles anciens, dentelles, meubles de métiers, arts de la table, verrerie, argenterie, bijoux classiques et fantaisie, arts de l'Afrique et de l'Orient, lustres et lampes, tableaux et gravures, objets de salles de bains, appareils photos et phonographes, mobilier de jardin, rotin, livres….

Il existe aussi un marché aux puces à Montreuil-sous-Bois.



natatatanka
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   Posté le 04-12-2008 à 14:20:08   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

FIN DE RANDO A PARIS 18ème




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Wolf-Samantha
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Wolf-Samantha
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   Posté le 04-12-2008 à 16:34:44   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Natatatanka très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation des superbes photos avec beaucoup de recherches toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut et que tu t'es bien amusé

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