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 NATATATANKA

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 09-06-2008 à 11:30:50   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE NATATATANKA


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   Posté le 09-06-2008 à 14:04:36   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

1-
La faune de Bretagne

La Bretagne avec ses landes, ses tourbières, ses côtes déchiquetées, et les quelques forêts éparses encore présentes sur son territoire s'offre comme un véritable paradis pour toute une faune sauvage.

L'équipe du site An Arvorig et le centre de plongée sous-marine ISA de Morgat vous invitent dès à présent à partir dans un voyage initiatique à leur rencontre...


La faune terrestre

» Les alcidés
- Le macareux moine
- Le guillemot de Troïl

» Le cormoran

» Le fou de Bassan

» Les goélands
- Le goéland argenté
- Le goéland marin

» Les mouettes
- La mouette tridactyle
- La mouette rieuse

» La sterne


La faune aquatique / marine

» Les poissons
- Le baliste
- Le bar
- Le blennie
- Le carrelet
- Le congre
- Le crénilabre commun
- Le lieu jaune
- La lotte de mer
- Le mulet
- Le surmulet ou rouget barbet
- La petite roussette
- Le sar commun
- La sole
- Le sprat
- Le Saint-Pierre
- Le syngnathe aiguille
- Le tacaud
- Le targeur
- La torpille marbrée
- Le triptérygion à bec jaune
- La vieille

» Les cétacés
- Le dauphin
- Le globicéphale noir La faune aquatique / marine

» Les méduses
- La cyanée
- L'acalèphe rayonnée

» Les ascidies
- Les clavelines
- L'Ascidie jaune
- Le botrylle étoilé

» Les éponges
- La subérite charnue
- L'éponge à cratères
- L'éponge tube de fer

» Les anémones
- L'anémone verte
- L'actinie verte
- Le dalhia de mer rouge
- Le dalhia de mer
- L'anémone encroûtante
- L'aiptasie verte
- La cérianthe
- L'anémone perle
- L'oeillet de mer

» Les étoiles de mer et oursins
- L'astérie, l'étoile de mer commune
- L'astérie pentagonale
- L'étoile de mer sanguine
- L'ophiure noire
- L'ophiure fragile
- L'oursin commun
- L'oursin violet
- L'oursin brun
- L'oursin-c?ur

» Les coquillages
- La coque épineuse
- La coquille Saint-Jacques
- La moule
- La pétoncle

» Les pieuvres, poulpes...
- Le calmar
- La pieuvre
- La seiche

» Les gastéropodes
- Le natice
- L'ormeau
- Le lièvre de mer
- La tritonia rayée

» Les crustacés
- La grande araignée de mer
- L'araignée des anémones
- Le crabe vert
- L'étrille
- Le tourteau
- Le bouquet
- Le Bernard-l'ermite
- Le galathée
- Le homard
- La crevette tropicale






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   Posté le 09-06-2008 à 14:13:12   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

2-

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   Posté le 09-06-2008 à 14:32:49   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

3-
Le port de pêche

Situé pratiquement au centre de la ville, le port de pêche entre en parfaite harmonie entre les techniques séculaires et le modernisme. Les visiteurs pourront avoir une vision complète de la filière “pêche” par des animateurs.

Au quatrième rang des ports de pêche français tant par le nombre de marins et de navires que par le tonnage et la valeur des captures débarquées, premier port thonier européen pour le thon tropical notamment aux Seychelles, la flottille représente 154 navires et 887 marins. Elle se décompose comme suit:
- 15 chalutiers industriels hauturiers de 30 à 38 mètres (9 à 10 marins embarqués),
- 9 chalutiers artisans de 16 à 24 mètres (5 à 7 marins embarqués),
- 95 chalutiers de pêche côtière de 9 à 16 mètres (2 à 4 marins embarqués),
- 9 bolincheurs de 12 à 15 mètres (7 à 8 marins embarqués),
- 25 thoniers senneurs congélateurs de 51 à 107 mètres (12 marins embarqués).

Les thoniers débarquent à Dakar, Abidjan, Madagascar, l’archipel des Seychelles… Le reste de la flottille est constitué d’unité de pêche côtière polyvalente (fileyeurs, caseyeurs, dragueurs, ligneurs…

La zone portuaire offre un environnement favorable aux entreprises de la pêche: Engins de levage qui permettent la mise à sec des bateaux jusqu’à 2000 tonnes, entrepôts frigorifiques de 90 000 m3, unités de congélation permettant de traiter 85 tonnes par jour, une compagnie de cargos frigorifiques assurant les liaisons avec l’Afrique et maintenant une cale sèche.

Sur le port, la faible odeur de poisson se mélange agréablement à l’air pur et iodé de la mer. On s’y promène avec plaisir en discutant souvent avec les pêcheurs, non avares de leurs explications.

Ils peuvent vous expliquer que l’on débarque toute l’année à Concarneau. Langoustines, merlus, raies, lottes, limandes, lieux, cabillauds et aussi sardines, sprats et anchois, coquillages et crustacés et de juin à septembre le thon germon. La durée moyenne d’une marée est de 14 jours pour les chalutiers hauturiers. Ils rapportent, en moyenne, 15 à 30 tonnes de poissons divers selon les saisons et secteurs de pêche. 70% du poisson de chalut est commercialisé frais par les mareyeurs.

Les thoniers senneurs capturent de 3000 à 8000 tonnes par navire et par an. Une partie de la production (albacore et listao) est débarquée à Concarneau.

Mais il faut aussi découvrir le port dans tout ce qui constitue ses mouvements, ses rites et son climat particulier. Pour découvrir tout cela il faut s’accorder un peu de temps, et la visite du musée, bien que nécessaire, ne suffit pas. Il vous faudra flâner le long des quais jusqu’aux chantiers de constructions navales, jusqu’au slipway (halage à sec des navires à réparer), jeter un coup d’oeil sur les rangées colorées des chalutiers, thoniers et cargos. Ensuite, sur le quai Carnot, se diriger vers la criée pour assister au spectacle que constitue le débarquement du poisson.




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   Posté le 09-06-2008 à 14:38:45   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

4-
Lorient (An Oriant en breton) est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.
Ses habitants s'appellent les Lorientais(es).

Lorient est créé 10 ans avant 1666 pour répondre au développement de la Compagnie des Indes Orientales (françaises), fondée par Jean-Baptiste Colbert en 1664 à Port-Louis. L'exiguïté de Port-Louis entraîne l'installation du chantier naval dans une zone de friche nommée "le Faouëdic" située en amont de Port-Louis, à la jonction du Scorff et du Blavet. Le premier vaisseau construit est le "Le Soleil d'Orient". Les habitants, qui avaient pris l'habitude de se rendre à "L'orient" pour voir son avancement, donnèrent son nom à la nouvelle ville.

Le nom breton "An Oriant"' est une traduction postérieure à la création de la ville, la ville ayant été créée par Décret du Roi de France avec un nom de langue française.

La prospérité de la Compagnie des Indes favorise une croissance très rapide de cette ville nouvelle dont la population passe de 6 000 à 20 000 habitants entre 1702 et 1720. En même temps que la Compagnie des Indes, la Paroisse Saint-Louis de Lorient est crée en 1709.

Cette croissance prit fin en 1763 avec la perte des principales possessions françaises en Inde (traité de Paris signé à l'issue de la guerre de Sept Ans).

En 1770, le roi achète le port et en fait un arsenal royal qui va longtemps constituer le premier pôle d'activité de la ville.

Lorient s’enrichit de la traite des Noirs, pratiquée entre autres sur les navires le Saint-Louis de 1729 à 1731 et l’Aurore en 1784.

Un port de guerre est créé par Napoléon. Sous-préfecture de garnison, la ville s'étend (port de commerce, nouvelle ville) et se désenclave lentement (gare de chemin de fer en 1865).



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   Posté le 09-06-2008 à 14:57:45   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

5-
Port de plaisance de Lorient
Situé à proximité du centre-ville de Lorient, le port de plaisance accueille 370 places à flot sur appontement et 50 places pour les visiteurs. A partir de la gare maritime, possibilité d'embarquer vers l’île de Groix (toute l'année) ou Belle-Ile (uniquement l'été).
Afin d'améliorer la qualité de l'eau, le terre plein du port de plaisance vient de bénéficier d'une mise aux normes de l'aire de carénage.


Port de Kernével-Larmor-Plage

Face à la citadelle de Port-Louis, à 2,5 km du centre-ville de Larmor-plage, le port permet un accès très rapide à la haute mer. Des équipements récents, dont une nouvelle capitainerie, offrent confort et commodités avec ses restaurants et ses commerces spécialisés en équipements nautiques (gilets de sauvetage, matériels de bateaux, vêtements de mer...).



Port de Ban-Gâvres

Au coeur de la rade, face à Larmor-Plage, on ne peut résister au charme typique des ports de Gâvres et Port-Louis. Depuis janvier 2005, le port de Gavres possède un nouveau terre-plein à l'embarcadère.


Port de La pointe-Le Driasker à Port-Louis
Cap l'Orient travaille sur un projet d'extension du port de Port-Louis visant à doubler sa capacité d'accueil actuelle.


Port du Bas Pouldu à Guidel

Le port de plaisance de Guidel se partage entre la Laïta et la mer. Une étude est actuellement en cours pour son extension.
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6-
Le Festival interceltique de Lorient (FIL) réunit chaque année en Bretagne des groupes de musique celte de nombreux pays, dérivée de l'histoire des marines bretonne, britannique (Irlande, Écosse, Pays de Galles, Cornouailles) et ibériques (Galice, Asturies).

Le festival de Lorient est né en 1971 sur une idée de Jean-Pierre Pichard et réunit tous les ans jusqu'à 650 000 spectateurs, ce qui en fait le premier festival français en terme de fréquentation. L'ancêtre de ce festival se trouvait à Brest, mais lorsque la ville souhaita arrêter, c'est la ville de Lorient qui s'est portée volontaire pour accueillir la manifestation.

Ce festival accueille également le concours d'été des bagadoù de première et deuxième catégories ainsi que de la première moitié de la troisième catégorie.

D'année en année, le festival s'est adapté à la société tout en faisant partager ses richesses de cultures. Aujourd'hui, c'est devenu un des plus grands festivals au niveau international et chaque année un pays concerné par la culture celte est invité d'honneur.




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   Posté le 09-06-2008 à 17:58:36   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

7-
Le festival 2008 se tiendra du 1er au 10 août 2008. L'invité d'honneur en 2008 est le Pays de Galles.

Liste des artistes programmés et présents sur cet album :

Catrin Finch • Pays de Galles
Moving Hearts • Irlande
Loreena McKennitt • Canada
Dulcamara • Asturies
The Chieftains • Irlande
Soldat Louis • Bretagne
Los Ciquitrinos * Asturies
King Chiaullee • Ile de Man
Sibrydion • Pays de Galles
Idir • Kabylie Carreg Lafar • Pays de Galles
Quempallou • Galice
Dàimh • Ecosse
Bagad Saint Nazaire • Bretagne
Toreth • Pays de Galles
Sylbàt • Bretagne
Crasdant • Pays de Galles
La Godinette • Bretagne
Cor Meibion Dowlais Maie Choir • Pays de Galles
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   Posté le 09-06-2008 à 20:38:46   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

8-

Alan Stivell (né le 6 janvier 1944 à Riom) est un auteur-compositeur-interprète et musicien breton d’expression celtique à laquelle s'ajoutent le français, l'anglais et d'autres langues. Il est à la base de la renaissance de la harpe celtique et de la musique bretonne moderne. Sa musique est très ouverte sur le monde, sur la Celtie et s'appuie sur des formes musicales originales. Son œuvre musicale se double d’un combat pour la reconnaissance de la culture celtique et pour une plus grande fraternité entre les humains.

Sa personnalité et son travail ont joué un rôle de premier plan dans la popularisation de la musique celtique en Bretagne et dans le monde. Ce premier rôle est d'abord chronologique : à ses débuts, il n'y a qu’un seul chanteur breton, Glenmor, qui chante ses propres compositions. Au contraire, Alan Stivell se rend d'abord surtout célèbre pour son travail sur le répertoire traditionnel, même si son œuvre est dès le départ extraordinairement multiple dans la variété unique de ses arrangements mais également de ses créations ; à cela s'est ajouté une capacité à communiquer sa passion, grâce à laquelle il a suscité la vocation (directe ou indirecte) des artistes bretons actuels (hormis Gilles Servat, plutôt héritier de Glenmor). Sa musique est devenue universelle par sa notoriété, mais aussi par sa modernité et ses influences les plus éclectiques. Depuis le début, il n’a de cesse de se produire sur scène partout dans le monde et de proposer une discographie originale.

De son vrai nom Alain Cochevelou, il est issu de l’émigration bretonne comme près de la moitié des Bretons : sa famille, du côté de son père, est originaire de Gourin et Pontivy dans le Morbihan, en Bretagne, mais il est né à Riom, (département du Puy-de-Dôme, dans la région Auvergne, en France), où il vécut quelques mois avant de passer sa jeunesse à Paris, hormis ses fréquents séjours en Bretagne. Son pseudonyme Stivell signifie en breton « source jaillissante » ; il dérive d'une des étymologies de son nom (kozh stivelloù, les vieilles sources).
La première partie de sa vie se déroule à Paris. Il débute l’apprentissage du piano à l’âge de cinq ans et sa vocation vient d’un rêve de son père Georges Cochevelou : la fabrication d’une harpe celtique, la « Telenn Gentañ » (telenn signifie « harpe » en breton). La harpe celtique est un instrument oublié au Moyen Âge, à l’époque où le duché de Bretagne perd son indépendance et est incorporé au royaume de France. Le prototype recréé par son père l’incite à prendre des cours de harpe ; il bénéficie de l’enseignement de la célèbre concertiste Denise Mégevand (1917-2004). Les arrangements de thèmes traditionnels celtiques, écrits par son professeur et son père, déterminent chez lui une passion pour la Celtie et la Bretagne, passion qui ne s’est jamais atténuée.

En 1953, il se produit avec sa harpe, à la Maison de Bretagne à Paris et commence son apprentissage de la langue bretonne, il s’intéresse aussi au gallois, au gaélique et à la mythologie celtique. Il se produit également à l’UNESCO et dans la cathédrale de Vannes. L’année suivante, il entre au bagad Bleimor et commence l'étude de la bombarde. Il continue à propager la harpe celtique dans les milieux bretons parisiens, irlandais et écossais par déja d'assez nombreux récitals, bien que ses études secondaires ne lui permettent pas un statut professionnel. En 1957, il fait même la première partie de Line Renaud à l’Olympia. Puis, après avoir écrit les premières notes d'une "symphonie celtique" il commence au bagad Bleimor l'étude de la cornemuse ou binioù bras ou pib-veur . En 1959, il enregistre son premier 45 tours (Musique Gaélique). Il devient Penn-Soner du bagad Bleimor au début des années 1960, devient champion de Bretagne comme sonneur en couple et au sein du bagad. Puis en 1963, il enregistre un premier 33 tours instrumental solo Telenn geltiek - Harpe celtique. En 1966, il reprend son activité scénique (notamment au Centre Américain de Paris), mais cette fois comme chanteur ; sa notoriété naissante lui vaut d’être invité dans les radios. Dès 1967, il signe un contrat exclusif avec Philips-Fontana (Universal). La même année, il enregistre la partie « harpe » sur le disque de Graeme Allwright « Joue, joue, joue » . Il tourne déjà beaucoup, surtout en solo, mais aussi en compagnie d’autres habitués de l'American Center de Paris. C'est à cette époque qu’il prend le nom d’Alan Stivell. L'année suivante 1968, il enregistre deux singles ; il chante et joue (entre autres prestations, une à la Sorbonne en grève) en première partie des Moody Blues au Queen Elisabeth Hall à Londres. En 1970, il enregistre l’album Reflets, après un single Brocéliande - Son ar chistr qui marque le coup d’envoi d'un phénomène qui va révolutionner la Bretagne et drainer les foules aux six coins de l'Hexagone, avant celles de l'Europe, l'Amérique et l'Australie.

Un des combats d’Alan Stivell porte sur le statut de la Bretagne : il se déclare favorable à une autonomie interne au sein de la République française, à l’instar de l'Écosse et du Pays de Galles au Royaume-Uni. Stivell reconnaît lui-même qu’il est « citoyen français » mais il s’affirme Breton d’abord et imagine la Bretagne comme une entité autonome. En 1975, le disque E Dulenn, enregistré en public au National Stadium de Dublin, débute par une déclamation militante du chanteur, intitulée Délivrance :

« Voici venu le temps de délivrance / loin de nous toute idée de vengeance / Nous garderons notre amitié avec le peuple de France […] »

En 2002, il déclare dans un colloque :

« Dans ce cas, […] nous obtenons l’autonomie (peu importe le mot) dans le cadre de la République française. Où est le problème ? Est-ce qu’un jour plus lointain, une majorité de Bretons demandera, comme moi, qu’on soit directement fédérés à l’Europe ? […] Qui aurait le droit de les en priver ? »
— Identités et démocratie, PUR, Rennes, 2002

Évocant ainsi un rattachement direct à l’Europe. En 2005, dans Armoricaine (suite) sur l’album Back to Breizh, il chante : « Nation bretonne étonneras / (ceux) qui croyaient t'enterrer déjà, / Le monde n’existe pas sans toi, ... »

Par ailleurs, Alan Stivell a exprimé ses positions dans d'autres domaines, notamment sur le plan politique et philosophique. Il se classe lui-même comme un internationaliste de gauche[réf. nécessaire]. Depuis ses débuts professionnels, il n'a eu de cesse de proclamer, dans ses écrits comme dans ses dires, sa foi dans l'égalité humaine, sa haine pour toute injustice ; il a toujours été progressiste, social, féministe, écologiste, pour une solidarité nord-sud, contre toutes les frontières, ce qui, par ailleurs, n'empêche pas une quête spirituelle hors des églises, à la recherche d'une spiritualité plus universelle, tenant compte des approches de toutes les civilisations, et même des spiritualités athées (cf. sa Symphonie Celtique).




Dan Ar Braz
, Daniel Le Bras pour l’état civil, est un auteur-compositeur-interprète français d'origine et de culture bretonne, dont la majeure partie de l’œuvre relève de la musique celtique électrique. Il est né à Quimper, le 15 janvier 1949.

Son parcours, qui débute par une collaboration avec le précurseur Alan Stivell, s’est poursuivi avec l’aventure de l’Héritage des Celtes, qui a fédéré de nombreux artistes. Il est considéré, par certains (le magazine britannique Melody Maker) comme l’un des meilleurs guitaristes au monde.
C’est vers l’âge de 14 ans (en 1963) que Dan Ar Braz découvre la guitare. Son goût pour le Rock lui fait écouter des artistes tels que Cliff Richard, les Shadows, Bob Dylan et un peu plus tard, Jimi Hendrix, les Rolling Stones. Son apprentissage de la guitare se fait de manière empirique, dans les bals et dans les bars. Deux ans après, il fonde son premier groupe de Rock appellé Mor.
Dan Ar Braz se produit dans les bals de la région, son répertoire est constitué de morceaux de Donovan, Van Morrison, Rory Gallagher. Pour la guitare, il est attentif aux styles de Hank Marvin et des Pretty Things.

En 1967, alors qu’il travaille comme serveur à Bénodet, il fait la rencontre d’un autre musicien : Alan Stivell ; c’est le début d’une collaboration qui va durer une dizaine d’années ; Gabriel Yacoub futur fondateur du groupe de folk Malicorne fait partie de l’aventure. Le répertoire du groupe et de ses musiciens mélange musiques bretonnes, irlandaises et écossaises avec le folk et le rock. Jusqu’à ce jour, son intérêt ne s’était pas porté sur la musique traditionnelle, il va découvrir un autre univers musical et comprendre certaines relations avec les mélodies de musiciens issus du Rock et du Folk. Le groupe va se rôder sur les scènes de Bretagne, c’est à cette époque que Dan prend conscience de ses racines bretonnes (modification de son patronyme) et qu’il élabore son jeu de guitare, qui lui vaudra les éloges du Melody Maker. De leur région, ils vont passer aux tournées européennes, puis à l’Amérique du Nord et l’Australie. La musique celtique est populaire.

Parallèlement à l’activité de scène, il participe à l’enregistrement de sept albums (1972-1977) de la discographie de Stivell, dont les emblématiques Renaissance de la harpe celtique (1971), Live à l'Olympia (1972), Chemins de terre (1973) et E Dulenn - A Dublin (1975) (voir discographie ci-après).

Dan Ar Braz ne cachera jamais l’importance de Stivell dans son approche de la musique et de sa propre évolution.
La carrière solo [modifier]
En 1973, alors qu’il travaille avec Stivell, Dan Ar Braz fonde le groupe Mor, au destin éphémère. Stations est l'unique album du groupe, dont on perçoit l’influence de Stephen Stills.

En 1976, il accompagne le groupe de folk-rock britannique Fairport Convention pour une tournée en Angleterre et aux États-Unis (il retrouvera ce groupe en 1983 pour l’enregistrement d’un album : AT2 - The Réunion Concert).

En 1977, après la tournée triomphale d'Alan Stivell en Australie à laquelle il participe encore, après avoir accompagné Jacques Higelin le temps d’une tournée, il sort son premier album solo : Douar Nevez. L’année suivante il enregistre « Allez dire à la ville » dans lequel il reprend des textes du poète Xavier Grall - textes issus du recueil « La Sône des pluies et des tombes ». Puis en 1979, c'est The Earth lament.

De son propre aveu les années 1980 sont des années difficiles, peut-être à cause d’une certaine désaffection du public, pour ce genre de musique. Il se produit en Italie, en Allemagne et en Amérique du Nord. Quatre albums sont enregistrés pendant cette période : Acoustic, Musique pour les silences à venir, Septembre bleu et Songs.

1992 est une année d’intense activité. Il poursuit le travail amorcé en 1979 sur les textes de Xavier Grall en sortant un album. Rêves de Siam est la Bande Originale d’un film de Olivier Bourbeillon pour lequel il est assisté de Martin Allcock, John Kirkpatrick et Ronan Le Bars. Les Îles de la mémoire est le troisième album de cette année.

En 1991, était sorti l’album Borders of Salt, la chanson titre va devenir emblématique de l’Héritage des Celtes, qui va naître trois ans plus tard. Lors du 70e Festival de Cornouaille à Quimper en 1993, il donne le concert de clôture, entouré de 75 musiciens, dont Alan Stivell lui-même, Donal Lunny, le Shotts Pipe Band de Glasgow et le Bagad Kemper. Le concept de l’Héritage est né, sa concrétisation va accentuer le nouvel engouement du public pour la musiques celtiques, commencé avec (dans le public des festoù-noz) Ar re yaouank, et (dans le grand public) Alan Stivell et son disque d'or 1993 : Again.

En 1994, sort Borders of Salt qui a été enregistré par Brian Masterson, au Windmill Lane Recording Studio de Dublin, dont U2 fait partie des abonnés ; l’album est vendu à 100 000 exemplaires. Dan Ar Braz, avec les différents artistes qu’il a fédérés autour de ce projet, veut présenter la richesse de la musique celtique dans toute sa diversité. Outre ceux déjà cités, il convient de mentionner Elaine Morgan, Nollaig Casey, Karen Matheson (chanteuse du groupe Capercaillie), Yann-Fañch Kemener, Didier Squiban, Donald Shaw, Gilles Servat et bien d'autres. L’intention est d'assumer l’héritage de la culture des Celtes au travers de la musique, et on retrouve naturellement les pays qui le revendiquent : la Bretagne, l’Irlande, l’Écosse, le Pays de Galles, la Cornouaille britannique, l’Île de Man, et aussi les Asturies et la Galice.

En 1995, sort l’album En concert (disponible en vidéo) avec de nouveaux titres ; deux ans plus un nouvel album studio : Finisterres (avec deux r dans le titre, et au pluriel). En 1998, le concert au Zénith sort sous la forme d’un double compact-disc et en 1999 Bretagnes à Bercy avec Armens, Gilles Servat, Alan Stivell, Tri Yann. En août 2000, le groupe de l’Héritage est invité au Festival interceltique de Lorient, c’est à cette occasion que Dan Ar Braz annonce la fin de cette aventure.
Par deux fois, il sera récompensé aux Victoires de la musique :

en 1996, album de musiques traditionnelles de l’année, pour l’Héritage des Celtes en Concert
en 1998, Album de musiques traditionnelles ou de musiques du monde de l’année, pour Finisterres
En 2001, Dan Ar Braz reçoit de l’Institut Culturel de Bretagne le collier de l'Ordre de l'Hermine à Landerneau, qui récompense les personnalités qui œuvrent pour le rayonnement de la Bretagne.

Il est Parrain de l'association « Céline et Stéphane », qui lutte contre les leucémies.
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   Posté le 09-06-2008 à 20:46:11   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

9-
Carnac est une commune française située dans le département du Morbihan et la région de Bretagne.

Le nom breton de la commune est Karnag.

Ses habitants sont appelés les Carnacois.

La commune est réputée pour ses alignements de plus de 3 000 menhirs, ainsi que pour son état de station balnéaire l'été.
Le nom de Carnac vient du celte Cairn ou Carn (butte, élévation).

Ce site a été habité il y a plus de 450 000 ans, comme l’attestent des restes préhistoriques trouvés sur la commune.

Le tumulus Saint-Michel est construit entre 5000 et 3400 av. J.-C. (au néolithique). À la base, il est long de 125 mètres, large de 60 mètres, et mesure 12 mètres de haut. Il a nécessité 35 000 mètres cubes de pierres et de terre. C'est un tombeau pour les membres d'une élite, il contenait divers objets funéraires pour la plupart exposés dorénavant au musée de la Préhistoire de Carnac.

La chapelle érigée dessus, construite en 1663, a été détruite en 1923 pour être reconstruite à l'identique en 1926.

Aujourd'hui, le tumulus n'est plus destiné aux touristes à cause de la dégradation du site.

Au néolithique, entre 4500 et 2000 ans av. J.-C., des alignements mégalithiques sont érigés (la date précise est difficile à déterminer, on estime que la plupart du site date de 3300 ans av. J.-C., mais que des générations se sont succédé pour sa réalisation).

Les alignements sont partagés en plusieurs groupes distincts. Les alignements du Ménec regroupent 12 rangées convergentes de menhirs qui s’étendent sur plus d’un kilomètre, avec les restes de cercles de pierres à chaque extrémité. Les pierres les plus grandes, à l’ouest, atteignent 4 m de haut ; leur hauteur moyenne décroît le long de l’alignement pour atteindre 60 cm de hauteur à l’extrême est. Ce schéma est répété dans les alignements de Kermario un peu à l’est. D’autres alignements plus petits parsèment le site, comme ceux de Kerlescan et du petit Ménec.

Une légende dit que saint Cornély, poursuivi par des soldats romains, se retourna et les figea en pierres (appelées menhirs aujourd'hui).
En 1864, le quartier de la Trinité-sur-Mer et son port d'estuaire sont détachés de la commune, pour constituer une commune séparée. En 1865, la Trinité-sur-Mer devient également une paroisse distincte. En effet, les marins-pêcheurs jugeaient l'église Saint-Cornély de Carnac trop éloignée du port, et en réclamaient une à proximité.

Vers 1875, l'archéologue écossais James Miln vient étudier le site et prend comme guide et aide Zacharie Le Rouzic (1864-1939). Après la mort de son mentor, Zacharie est nommé conservateur du musée de la Préhistoire et, bien qu'autodidacte, il devient le spécialiste internationalement reconnu des mégalithes de la région.

En 1903, une station balnéaire est créée sur d'anciens marais salants, elle se développe beaucoup dans les années 1950, faisant de Carnac une ville bicéphale : Carnac-ville et Carnac-Plage. En 1974, un centre de thalassothérapie voit le jour construit sur une partie des salines asséchée. Il reste encore quelques salines mais elles ne sont plus exploitées. En face d'elles s'est construit le casino de Carnac.



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   Posté le 09-06-2008 à 20:52:44   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

10-
Les Montagnes Noires sont une chaîne de montagnes en Bretagne relativement étroite et de faible altitude composée principalement de grès dur et de quartzite qui s'étire d'ouest en est depuis le voisinage de Châteaulin jusqu'aux environs de Glomel. La chaîne sépare la dépression de Châteaulin et du Poher au nord de la plate forme méridionale bretonne au sud.

Elle culmine au Roc Toullaëron (318 mètres) situé sur la commune de Spezet.

Les autres sommets du massif (appelé aussi Menez Du) portant un nom se nomment d'ouest en est Carrec an Tan, Reun Du, Roc'h Bily, Roc'h Ker Hodiern, Roch Jégu, Roc'h Moniven, Roc'h Plenn, Roch an Aotrou, Roc Castel, Roch Veur, Menez an Duc, Roc'h ar Werc'hez, Minez Guernazou, le rocher de la Madeleine, la calotte Saint Joseph, le Minez Du et le Minez Gligueric.

Le Menez-Hom , bien que situé dans le prolongement de la chaîne, est généralement considéré comme étant un sommet isolé, sans quoi ce serait le plus haut sommet avec ses 330 m.
Le terme montagne semble bien excessif pour désigner ces hauteurs qui s'apparentent en fait plus à des collines. Mais en Basse-Bretagne la moindre éminence est désigné par le terme breton menez que l'on traduit en français par le mot montagne.

Les sapinières qui sont le résultat d'un reboisement récent sont nombreuses sur ces hauteurs.

De nombreux gisements d'ardoises y furent exploités depuis la fin du XVème siècle jusqu'aux années 1960 : Le Rick à Saint-Goazec, Guernanic et Sainte Barbe à Gourin, le Moulin Neuf à Motreff, Gonervan et Tohou à Plévin. Ces ardoisières durent fermer à cause de la concurrence de l'ardoise industrielle produite à moindre coût en Espagne et à Trélazé.

Le nom Montagnes Noires a été repris par une station radio émettant sur les ondes F.M depuis la localité de Gourin dans tout le centre ouest-Bretagne.
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   Posté le 09-06-2008 à 21:05:56   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

11-
La forêt de Paimpont ou forêt de Brocéliande est une forêt française située dans le département de l'Ille-et-Vilaine en Bretagne à environ 30 km au sud-ouest de Rennes.
Paimpont est un village d'environ 1 400 habitants bâti au bord d'un vaste étang situé au centre de la forêt, domaine privilégié des légendes celtiques. Les 7 000 hectares de bois qui entourent Paimpont sont les restes d'une futaie plus dense et beaucoup plus étendue dans laquelle on a l'habitude de situer maints épisodes des romans de la Table Ronde et de la légende arthurienne. On l'appelait Brécilllien au XIIe siècle; on la désigne en Breton sous le nom de Brec'helean. Cette désignation s'est trouvée renforcée par la naissance du Pays de Brocéliande à la fin du XXe siècle, institution destinée à faciliter le développement des communes de l'ouest du département. C'est une forêt de feuillus, chênes et hêtres principalement, avec des peuplements de résineux soit en inclusion après des coupes à blanc soit sur la périphérie comme transition avec la lande, par exemple vers l'ouest dans le secteur de Tréhorenteuc et du Val sans Retour ravagé par plusieurs incendies en particulier en 1976, année de grande sécheresse et de Néant-sur-Yvel et son jardin aux moines. Elle occupe principalement le territoire de la commune de Paimpont, mais s'étend sur des communes limitrophes, principalement Guer et Beignon au sud, Saint-Péran au nord-est et Concoret au nord.

Abbaye



Chateau de Trécesson
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   Posté le 09-06-2008 à 21:18:03   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

12-
Le Val sans Retour est un lieu, dans la forêt de Brocéliande, où selon la légende la fée Morgane enfermait ses amants infidèles. Ceux-ci n'avaient alors plus aucun espoir de retour. Les sortilèges qu'elle y avait implantés pour les empêcher de partir furent déjoués par Lancelot du Lac qui resta fidèle à son amour pour Guenièvre.

Ce lieu légendaire est parfois identifié à une vallée de la forêt de Paimpont. Il se trouve autour du miroir aux fées, matérialisé par un lac dans lequel elles pouvaient lire l'avenir en y jetant un grain de blé. Le nom de miroir lui a été donné car la forêt qui l'entourait était tellement dense que le vent n'y passait pas, rendant la surface de l'eau tout à fait immobile.




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   Posté le 09-06-2008 à 21:30:13   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

13-
*La fée Viviane ou Dame du Lac est le nom d'un personnage des légendes arthuriennes. Ce personnage joue plusieurs rôles ; elle donne l'épée Excalibur au roi Arthur, guide le roi mourant vers Avalon après la bataille de Camlann, enchante Merlin ou éduque Lancelot du Lac après la mort de son père.

Les différents auteurs et copistes ont donné à la Dame du Lac divers nom : Viviane, Niniane, Nyneve, Nimue....
Viviane vivant dans la forêt de Brocéliande (dans laquelle vivent de nombreuses espèces féerique comme les dragons), enleva le jeune Lancelot, alors qu'il était encore enfant, après la mort de son père le roi Ban de Bénoïc ; (mort de tristesse en apprenant que son royaume avait été brûlé par son ennemi Claudas de la Terre Déserte ). Elle l'emmena au plus profond d'un très grand lac duquel il crut ne jamais pouvoir ressortir, ignorant qu'il s'agissait là du « passage » obligé pour rejoindre le royaume merveilleux et caché d'Avalon, l'île sacrée, ultime refuge de la tradition celtique. Dans d'autres textes, il ne s'agit pas d'Avalon mais du lac de Diane (cf Le Merlin Huth, roman du XIIIe siècle) Sa mère, la reine Hélène se retira par la suite dans un couvent jusqu'à la fin de sa vie. Viviane enseigna les arts et les lettres à Lancelot, lui insufflant sagesse et courage, faisant de lui un chevalier accompli. Elle le mena alors à la cour d'Arthur, à Camelot, pour y être adoubé, et le présenta aux chevaliers de la Table Ronde, dont il devint le plus célèbre représentant.

Selon une des nombreuses variantes de la légende, Merlin succomba aux charmes de Viviane et elle lui demanda de lui enseigner ses secrets. Merlin apprit à Viviane pratiquement tout ce qu'il savait. Plus tard, Viviane fit tourner neuf fois un voile magique autour de son amant endormi. Il devint ainsi son « amant éternel ». Finalement, Viviane enferma Merlin dans une tour de verre (ou une grotte, d'après les différentes légendes). Une autre variante fait de Viviane la responsable de la mort de Merlin. En effet, voulant préserver sa virginité des assauts répétés du vieil Enchanteur, Viviane lui demande de l'initier à la magie. Dans le seul but de la conquérir, Merlin accepte, tout en sachant (grâce à son don prophétique) qu'elle causera sa perte. Viviane l'enterre vivant dans une tombe grâce à un enchantement. (cf. Le Lancelot en prose ou le Merlin Huth, romans du XIIIe siècle par exemple). Le mythe de Viviane et Merlin sera repris au XXe siècle par Guillaume Apollinaire dans son livre L'Enchanteur Pourrissant.

Après la mort de sa mère Ygraine, Viviane eut soin de Morgane, faisant d'elle une magicienne, tandis que Merlin l'enchanteur prit soin de l'éducation de son demi-frère, le futur roi Arthur. Selon d'autres textes, Morgane n'est pas la demi-sœur d'Arthur mais sa sœur et celle-ci ne fut pas élevée par Viviane mais elle aurait appris, elle aussi, sa magie de Merlin. Bien au contraire, toute deux s'affrontent à l'aide de leur magie. Viviane protège Arthur, sa cour et l'idéal courtois et chevaleresque qu'il incarne, tandis que Morgane veut la perte de son frère et de sa belle-sœur, la reine Guenièvre. (cf Le Lancelot en prose, le Merlin Huth et La Mort le roi Artu par exemple). Dans son Cycle de Pendragon, Stephen Lawhead reprend la figure de la Dame du Lac sous un nom différent : Charis, fille du Roi Suprême d'Avalon (plus connue sous le nom d'Atlantide). Marié au prince breton Taliesin, dans la Bretagne de bien avant Pendragon, ceux-ci auraient enfanté dans la douleur Merlin l'Enchanteur. Après la mort de Taliesin, Charis s'occupera de Merlin et elle ira reposer dans le lac de Logres, d'où son nom de Dame du Lac.



*Connu sous les noms de « Myrddin » ou « Myrdhin » en gallois, « Merzhin » ou « Marzhin » en breton et en cornique, vient de Muir Dun: "fort de mer" en langue celte. Merlin est généralement représenté comme un mage bénéfique commandant aux éléments naturels et aux animaux. Il est particulièrement rattaché à la mythologie brittonique, qui couvrait la Bretagne continentale et l'actuelle Grande-Bretagne (sauf l'Écosse). De nos jours, son nom est fréquemment associé à sa fonction d'« enchanteur » (magicien), notamment depuis que ce terme a servi de titre à la version française d'un dessin animé populaire des années 1960.
Druide et enchanteur du Ve-VIe siècle, selon la légende, il est né d'un Fætog : « homme fée » (en normand) et d'une jeune Druidesse[réf. nécessaire], pseudo-christianisé en incube et nonne par le trouvère normand Robert de Borron. Certains le situent à l’époque des druides de l'Antiquité celtiques. Ce que l’on sait, c’est que les noms « Merddin » et « Myrddin » furent utilisés successivement pour décrire un seul et même personnage. Le nom de « Merlin » sera adopté plus tard, sans doute aux environs du XIIe siècle. La légende de Merlin, dont le nom est associé à des qualificatifs divers tel que « enchanteur », « magicien » ou « l’Homme des bois », est très complexe. On ne sait pas si ce personnage a vraiment existé, les sources manuscrites de l’époque ayant disparu. La plupart des ouvrages qui parlent de Merlin, évoquent aussi Arthur et les chevaliers de la Table Ronde. Ces textes datent du XIIIe siècle au XVIe siècle, mais des récits mettant en scène Merlin remontent à bien plus longtemps. Il apparaît qu’un certain Merlinus Ambroisius aurait réellement existé, de descendance royale. L’influence chrétienne au Moyen Âge aurait transformé les écrits de départ en légende : la mère de Merlin ayant enfanté d’un « antéchrist » aux grands pouvoirs. De plus, certaines femmes deviennent des sorcières s’en prenant aux hommes, même à Merlin. Bref, sa description varie au fil des époques jusqu’à ce qu’il devienne le Merlin que l’on connaît à travers les contes et les dessins animés : enchanteur, prophète, homme des bois, maître des animaux, sage, un magicien pur et proche de la nature, assez proche du dieu Pan de la mythologie grecque qui représente l'incarnation même de la nature. Sur le plan symbolique, Merlin représente la bonté et le rêve, la nature dans sa puissance originelle. C’est sans doute pour cela qu’il nous captive, car il est la représentation d'un archétype éternel.

La légende la plus connue quant à son origine le fait fils d'une vierge et d'un démon, d'où le parallèle chrétien et la qualification d'antéchrist. Cependant, d'autres légendes (rapportées par Stephen Lawhead dans son Cycle de Pendragon) lient son existence à la légende de l'Atlantide, d'où sa mère serait native (Charis, fille du Roi Avallach d'Atlantide), alors que son père serait breton (Taliesin fils d'Elphin, roi de Caer Dyvi), selon la légende du Cycle de Pendragon. Ces divergences d'origine viennent du fait qu'aucune histoire réelle n'a encore été découverte, et, de ce fait, toute version est possible.


*Au cœur de la forêt de Brocéliande (ou Paimpont), en Bretagne, on dit que c'est ici que Merlin a rencontré Viviane pour la première fois et qu'il est tombé amoureux d'elle, tout en sachant qu'elle scellerait son destin.

Quand Uther Pendragon cherchait Merlin voilà ce que lui rapporta Kynon, fils de Klydo d'après les paroles de l'homme sauvage (Merlin ?) : "Sur le dessus de la fontaine, tu verras une grande dalle de pierre, et sur la dalle un bassin d'argent, qui y est attaché avec une chaine d'argent de façon qu'on ne puisse les séparer. Quand on verse l'eau sur la dalle, on déclenche une tempête qui ravage tout suivi d'un chant merveilleux d'oiseau, arrive un chevalier noir qui défie le malheureux."


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   Posté le 09-06-2008 à 21:43:00   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

14-
Avalon (en gaulois « la pommeraie » est, dans la Légende arthurienne, une île mythologique. La fée Morgane en est la reine. Île sacrée dans la tradition celtique, les prêtresses de Ceridwen y ont élu domicile[réf. nécessaire]. On ne peut s'y rendre qu'après avoir reçu une forme d'initiation : il faut savoir appeler la barque qui y mène, mais également savoir s'y rendre à pied, au travers d'un labyrinthe marécageux. Le commun des mortels peut y voir « l'île aux Moines »[réf. nécessaire], abritant un monastère et servant de lieu de retraite, mais le déchiffrement du mythe est plus complexe. « Avalon » représente le dernier refuge de la tradition celtique, à ce titre l'île correspond davantage à l'Irlande[réf. nécessaire], mais aussi à tout finis terrae où les légendes se conservent.

Selon la tradition mythologique et littéraire, l'île est entourée de brumes et en son centre se dresse le Tor, un mont couronné d'un cercle de pierre, un cromlech. C'est le lieu de résidence de la Dame du Lac, Viviane, gardienne de l'ancienne religion, et de Merlin l'enchanteur…
Plus la tradition celtique légendaire disparaît, plus Avalon s'éloigne de la terre. Quand Galahad a retrouvé le Graal, la religion chrétienne a supplanté les croyances celtiques et l'île d'Avalon a disparu aux yeux du monde. La fée Morgane est devenue reine d'Avalon et d'autres créatures fantastiques telles que les elfes, les fées.

Plus la tradition celtique légendaire disparaît, plus Avalon s'éloigne de la terre. Quand Galahad a retrouvé le Graal, la religion chrétienne a supplanté les croyances celtiques et l'île d'Avalon a disparu aux yeux du monde. La fée Morgane est devenue reine d'Avalon et d'autres créatures fantastiques telles que les elfes, les fées.

Il faut noter que dans la pensée celtique, une île n'est pas nécessairement entourée d'eau, il s'agit de manière plus générale d'un endroit isolé, ou séparé du reste du monde. De nos jours, la localisation d'Avallon est incertaine et multiple, mais la tradition la situe à l'emplacement d'Avallon en Bourgogne ou dans la ville anglaise de Glastonbury, dans le Sommerset, située aux pieds de la colline sacrée du Tor.

C'est également à Glastonbury, dans les ruines de l'abbaye, que seraient enterrés le Roi Arthur et son épouse Guenièvre (ou avec sa vraie épouse Morgane). Un ouvrage de Graham Phillips prétend montrer l'île d'Anglesey comme ayant été l'Avallon historique.



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   Posté le 09-06-2008 à 22:46:58   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

15-

mystères - la forêt de Brocéliande



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Wolf-Samantha
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Wolf-Samantha
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   Posté le 10-06-2008 à 10:44:54   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Natatatanka très belle rando réussit félicitation, très bonne documentation de belles photos un grand

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