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 LOUP BLANC

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 28-10-2011 à 09:39:18   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE LOUP BLANC


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   Posté le 05-11-2011 à 10:27:52   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

1ère question


La gare d'Enghien-les-Bains est une gare ferroviaire de la ligne de Saint-Denis à Pontoise, située dans la commune française d'Enghien-les-Bains (département du Val-d'Oise). Elle se situe à 11,4 km de la gare de Paris-Nord.
C'est une gare SNCF desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Nord (ligne H).
La gare d'Enghien-les-Bains est située au nord de la commune à proximité immédiate du centre-ville, à une faible distance de la route départementale 928 et de la commune de Montmorency à l'est de la vallée de Montmorency.
Établie à 45 m d'altitude, elle se situe au point kilométrique (PK) 11,363 de la ligne de Saint-Denis à Pontoise, ancien tronçon de la ligne Paris - Lille avant l'ouverture du tronçon plus direct de Saint-Denis à Creil en 1859.
Elle se situe après la gare de La Barre - Ormesson et précède la gare du Champ de courses d'Enghien.






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   Posté le 05-11-2011 à 11:21:48   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

2ème question


Hotel Du Lac : 89 Rue du General de Gaulle
Un hotel agréable avec notamment un spa fantastique ... L'hotel est intéressant surtout pour son cadre ( le lac ) , l'accueil était prévenant et professionnel : les chambres supérieurs sont le meilleur choix. A partir de € 109 par chambre/nuit.







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   Posté le 05-11-2011 à 11:24:25   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

3ème question


Enghien-les-Bains est une commune du département du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France, en France. Elle se situe à onze kilomètres au nord de Paris.
Commune créée en 1850, unique station thermale d'Île-de-France, avec son lac et son casino, le premier de France en chiffre d'affaires et le seul à moins de cent kilomètres de la capitale, cette ville au caractère résidentiel et commercial affirmé occupe aujourd'hui encore une place à part dans la banlieue nord de Paris.
Enghien-les-Bains se situe au débouché méridional de la vallée de Montmorency aujourd'hui largement urbanisée (300 000 habitants), au point où la vallée se resserre entre deux buttes-témoins : la butte d'Orgemont au sud, et la butte portant la ville de Montmorency au nord. Ce resserrement a provoqué la concentration des rus s'échappant de la forêt de Montmorency et des buttes du Parisis pour donner naissance au lac d'Enghien, à l'origine de la commune.
La ville est limitrophe de : Montmorency, Deuil-la-Barre, Saint-Gratien et Soisy-sous-Montmorency dans le département du Val-d'Oise et Épinay-sur-Seine dans le département voisin de la Seine-Saint-Denis.
La surface communale n'est que de 177 ha, dont 43 ha de lac. L’habitat pavillonnaire est prédominant à Enghien-les-Bains, occupant 49,8 % de la surface communale. Cet habitat est en grande partie constitué de propriétés bourgeoises du XIXe siècle, en particulier sur les rives du lac et boulevard Cotte, et plus rarement, de villas contemporaines. Il entoure un centre-ville axé sur la rue commerçante du Général-de-Gaulle et la voie ferrée Paris-Gare du Nord - Pontoise, constitué d'un habitat collectif de petite ou moyenne dimension (immeubles de quatre à cinq étages le plus souvent) et d'un habitat continu bas de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. La ville ne comporte pas de quartiers officiellement délimités au caractère propre vu sa petite dimension, ni de zone d'activité, sa vocation restant depuis sa création en 1850 essentiellement résidentielle et commerciale. Enghien ne possède pas non plus de grands collectifs ni de grands ensembles.



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   Posté le 05-11-2011 à 11:29:15   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

4ème question


Histoire :
Enghien-les-Bains doit son nom à la ville belge d'Enghien.
Le mot Enghien vient de ed ou oed, « le serment », et de Inghen, « le camp ou la prairie ». De ces deux noms joints naquit le nom d'Edinghen ou Edinghem, cité pour la première fois dans les textes du XIe siècle. On trouve Adinghien en 1092, puis Anghien en 1147, Aienghien en 1227 et pour la première fois, Enghien, en 1264.
Au Moyen Âge, Enghien était une petite seigneurie du comté de Hainaut, située près de Bruxelles, en Belgique. Marie de Luxembourg (morte en 1546), hérite du fief en 1526 et l'apporte en dot lors de son mariage avec François de Bourbon, comte de Vendôme. C'est le cadet de ses petits-fils, Louis Ier de Bourbon-Condé, qui fut le premier duc d'Enghien en 1566. Mais le titre, qui n'a pas été enregistré, s'éteint avec lui en 1569.
En 1689, les princes de Condé obtiennent de Louis XIV de commuer le duché de Montmorency, qu'ils détiennent depuis 1633, en duché d’Enghien. Officiellement, la ville de Montmorency, sa vallée et son étang doivent s’appeler « Enghien ». L’usage conserve à Montmorency son nom d’origine mais son étang s'appelle « étang (ou lac) d’Enghien »

Sous le Second Empire, la ville est célèbre pour ses fêtes fastueuses, prenant le plus souvent le lac pour cadre. Chaque dimanche, un concert est donné ainsi qu'un bal dans le parc des thermes, chaque mercredi voit se dérouler une soirée dansante. La bourgeoisie parisienne séduite par le cadre et l'accessibilité de la station grâce au chemin de fer fait à cette époque édifier de superbes demeures essentiellement sur les rives du lac. Les hommes politiques, industriels, artistes résident en saison à Enghien. L'installation de la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, dans la commune voisine de Saint-Gratien fit encore croître l'engouement pour la ville thermale. Elle y reçoit en effet les plus brillants auteurs de cette époque.
Enghien s'agrandit de quarante et un hectares de superficie jusqu'au hameau d'Ormesson par une loi du 20 janvier 1864. Cette extension fut la dernière de la commune, celles envisagées plus tard n'ayant jamais connu de suite. Le 18 juillet 1865, les eaux d'Enghien sont reconnues par décret d'utilité publique. En 1870 et 1871, les Prussiens occupent la région. En 1875, Hippolyte Auguste Jean de Villemessant, fondateur du Figaro devient actionnaire de la société des eaux de la ville et parvient à faire autoriser en 1877 une salle de jeux : mais seuls les petits chevaux sont acceptés avec une mise réduite. L'hippodrome est inauguré en juin 1879. En 1891, un théâtre d'hiver est édifié, la saison se prolonge toute l'année. En 1886, cinq hectares de vignes produisent encore deux cent cinquante-cinq hectolitres de vin.
En 1901, est édifié un nouveau casino en forme de navire. La loi de 1907 autorise les jeux d'argent dans les stations thermales et balnéaires, un nouveau bâtiment bien plus vaste et encore visible de nos jours est alors construit et devient le premier véritable casino d'Enghien. À cette époque, le casino offre un billet retour en train vers Paris en première classe... à ses clients ruinés par leur visite !
En juillet 1904, un garde-corps métallique de deux cent soixante-trois mètres de long remplace l'ancienne barrière en bois de la chaussée du lac qui menaçait de s'effondrer. En 1911, cette barrière est à son tour remplacée par l'actuelle jetée-promenade avec balustrade en fer forgé de neuf mètres de large, en encorbellement sur le lac.
Le succès d'Enghien-les-Bains fut à l'origine du désir d’autres communes de bénéficier également de cette notoriété... et de ses retombées économiques. Ainsi, dès 1878, Livry-Gargan, à l'est de Paris, voulut concurrencer Enghien en exploitant la source de l’actuel lac de Sévigné. Le maire de Livry de l'époque fit construire une station thermale appelée « Sévigné-les-eaux » mais les thermes n’eurent pas le succès escompté. En 1912, le Conseil municipal de Livry-Gargan sollicita la reconnaissance de la commune comme « station hydrominérale ». Mais par décret, du 17 novembre 1912, l’Académie nationale de médecine et le Conseil d’hygiène refusèrent, et la proposition fut rejetée par le Conseil d’État et le Gouvernement. Selon la rumeur, cette décision fut en fait influencée par les dirigeants politiques d’Enghien-les-Bains soucieux d'éviter cette concurrence.
En 1912, les techniques nouvelles trouvent leur place dans les festivités de la ville : une projection cinématographique est organisée et un aérostat portant le nom de « La Ville d'Enghien » est lancé. Le lac sert alors de cadre à de nombreuses fêtes et compétitions : des régates, des concours de bateaux fleuris s'y déroulent régulièrement. Malheureusement, en 1914, la Première Guerre mondiale met brutalement fin à la Belle Époque.
Le casino ferme ses portes et devient un hôpital militaire ainsi que la salle des fêtes municipale. Seuls les concerts donnés le dimanche au kiosque sont permis, toute autre réjouissance est alors proscrite.

En 1946, le casino rouvre ses portes, mais durant la saison fixée comme celle des thermes, du 1er avril au 31 décembre, seuls les jeux de table, Baccara et banque à tout va, sont autorisés. L'ancien hôtel des Bains laisse la place à l'actuel Grand Hôtel des Bains en 1949. Comptant soixante chambres classées quatre étoiles, il accueille rapidement les célébrités du moment tels Pierre Fresnay, Yvonne Printemps ou encore le peintre Maurice Utrillo durant l'été 1955. Le Kursaal, ancienne propriété de Villemessant resté longtemps à l'abandon est finalement démoli en 1953, et l'avenue de Ceinture est alignée dans l'axe du Boulevard Cotte, ce qui permet l'agrandissement du Jardin des Roses.
La ville renoue progressivement avec son calendrier festif, mais l'après-guerre voit un changement dans les habitudes, une facilité d'accès aux villes balnéaires grâce aux progrès du chemin de fer puis à la démocratisation de l'automobile. En 1954, le premier tiercé se court à l'hippodrome d'Enghien. Les festivités évoluent : des salons, des spectacles au théâtre du casino, des conférences, un concours international d'échecs renommé, plus récemment un marché de Noël ou une compétition estivale de Wakeboard tentent de redonner à Enghien son lustre d'antan.
Le 8 janvier 1964, Enghien-les-Bains devient le chef-lieu d'un nouveau canton, comprenant Deuil-la-Barre et Montmagny.
Le développement de l'automobile dans les années 1960 commence à provoquer une congestion croissante du centre-ville, aux rues particulièrement étroites. La multiplication de places de stationnement ou de parkings souterrains et un nouveau plan de circulation ne suffisent pas à endiguer le phénomène. La municipalité dirigée par Jean Moracchini adopte le premier plan d'occupation des sols (POS) qui a pour ambition « d'adapter la ville actuelle aux exigences de la vie moderne, de développer sa vocation de ville thermale, commerciale et de loisirs, sans nuire à son caractère résidentiel ». Il note par ailleurs les principales insuffisances de la commune : la vétusté du logement, dont la moitié du parc est antérieur à 1914, la pénurie de terrains disponibles pour la construction, les difficultés de circulation et de stationnement, l'insuffisance de certains équipements collectifs.
L'équipe municipale lance deux vastes projets d'urbanisme : la ZAC Centre Ville, achevée en 1993, qui voit la reconstruction d'une partie du centre afin d'éliminer une poche d'habitat considéré comme insalubre, et la ZAC Front du Lac, seulement achevée en 2006 avec la reconstruction de l'établissement thermal.
La municipalité dirigée par Philippe Sueur depuis 1989 lance plusieurs projets : une révision du POS, l'élargissement de la rue de Malleville, afin de délester le centre-ville de l'important trafic de transit, et en parallèle, le rétrécissement des chaussées et l'élargissement des trottoirs des deux principales voies commerçantes de la ville, les rues du Général-de-Gaulle et de Mora. Le jardin des Roses est quant à lui réaménagé au-dessus d'un nouveau parking souterrain.

Aujourd'hui, le casino d'Enghien-les-Bains est le plus proche de Paris, le seul à moins de cent kilomètres de la capitale et le premier de France pour ses recettes (135 millions d'euros en 2006). Il est même en passe de devenir le premier casino d'Europe. Le casino accueil l'élection de Miss Paris et Miss Île-de-France, tous les ans fin octobre depuis 2007. L'histoire d'Enghien est plutôt courte si on la compare à celle de villes voisines dont le nom voire l'emplacement du centre ville datent de la période romaine. Aujourd'hui encore, le casino, les installations thermales, le lac et l'hippodrome (qui se situe, lui, dans la commune voisine de Soisy) sont très importants dans la vie et l'économie d'Enghien.
Depuis le 2 octobre 2003, la municipalité a décidé d'engager une procédure de création de zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP). Créée par arrêté municipal en date du 9 octobre 2007, elle permet d'étendre la zone de protection aux nombreux quartiers riches de demeures à l’architecture remarquable du XIXe siècle. La rénovation du casino et du théâtre municipal en 2005 et l'ouverture de nouveaux thermes modernisés en octobre 2006 devraient favoriser le dynamisme touristique et économique de la cité, Enghien-les-Bains demeurant par ailleurs la commune la plus résidentielle et chère du Val-d'Oise.

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   Posté le 05-11-2011 à 11:33:54   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

5ème question


Une source sulfureuse :
Jusqu'au XVIIIe siècle, l'étang dit de Montmorenci ou de Saint-Gratien, aux rives marécageuses, n'a pas attiré les implantations humaines : seul un moulin établi depuis le XIIe siècle au déversoir de l'étang (actuelle esplanade Patenôtre-Desnoyers) et quelques constructions dépendantes du château d'Ormesson existent sur le territoire actuel de la commune. La levée de terre constituant le barrage du déversoir est longée par un chemin en mauvais état, reliant les deux cités médiévales d'Argenteuil et de Montmorency, nommé « chemin de l'étang » (Il est à l'origine de l'actuelle rue du Général-de-Gaulle). L'étang, dit « étang neuf », par opposition à l'« étang vieux » au pied de la collégiale de Montmorency aujourd'hui disparu, est une nappe d'eau marécageuse et peu profonde d'une cinquantaine d'hectares aux rives incertaines au nord, et couverte de roseaux. Cet étang résulte de la rencontre de plusieurs ruisseaux au fond de la large vallée de Montmorency, à la pente à peine marquée en direction de la Seine. Le ruissellement de surface s'accompagne d'un ruissellement souterrain à travers les bancs de gypse et de calcaire qui constituent les collines environnantes et où les eaux se chargent de sulfates.
Le domaine a longtemps appartenu aux seigneurs de Montmorency, qui ont connu de nombreux conflits avec l'Abbaye de Saint-Denis, leurs possessions étant imbriquées. Le domaine échoua par alliance aux Condé à la mort du dernier Montmorency en 1632, décapité sur ordre du cardinal de Richelieu pour avoir comploté contre le roi.
En 1766, Louis Cotte, alors jeune curé Oratorien de Montmorency et féru de sciences, découvre au cours de ses promenades un ruisseau « puant », en fait sulfureux, s'échappant à proximité du déversoir de l'étang. Il y réalise plusieurs expériences scientifiques, plonge des pièces de divers métaux, constate que des canards vivent dans cette eau sans en être affectés, éléments qu'il soumet dans un mémoire à l'Académie royale des sciences. La nature sulfureuse des eaux est confirmée par Pierre Joseph Macquer, un chimiste académicien.
Dès 1772, le prince de Condé accorde à Louis-Guillaume Le Veillard, exploitant des eaux de Passy et futur premier maire de la commune de Passy, la concession de la source sulfureuse pour quatre ans, mais il ne put de fait exploiter la source, faute d'obtention des autorisations nécessaires auprès de la Faculté de Médecine. Une nouvelle concession lui est accordée, cette fois-ci pour soixante ans, à charge pour lui de payer au prince une charge de quarante francs, de « continuer les sollicitations pour obtenir les approbations nécessaires à l'exploitation du débit des eaux et de tenir en bon état les regards et réservoirs de la fontaine qu'il a construite en 1772 ». En 1781, il fait édifier un nouveau bassin en pierre. La même année, de nouvelles voitures à trente sols de l'heure furent mises en service pour les gens ne disposant pas de carrosses. Les carrosses quant à eux parcourent la vallée de Montmorency pour douze sols par place et par lieue, et contribuent à faire augmenter la fréquentation de la source. Un article écrit par deux médecins paraît dans Le journal de Paris du 24 mai 1787 et décrit comment le secrétaire des commandements du prince de Condé s'est trouvé guéri d'un mal qui le rongeait depuis dix ans par la vertu des eaux d'Enghien. L'article contribue à accroître la notoriété grandissante de la station thermale naissante. À cette époque, le hameau d'Enghien n'est encore constitué que de quelques chaumières entourant la maison du meunier. Deux cabanes abritent les baignoires rudimentaires des premiers curistes. En 1800, madame Gauthier, sœur de Benjamin Delessert, créateur de la caisse d'épargne, acquiert les thermes d'Enghien et fonde le premier établissement thermal à la fin du Premier Empire.
Jean-Baptiste Péligot, administrateur en chef des hôpitaux et hospices de Paris, arrive sur les rives du lac en 1821. Il abandonne alors ses fonctions parisiennes et consacre sa vie et sa fortune personnelle au développement de la jeune station thermale.
C'est avec l'eau d'Enghien sur les conseils de son médecin personnel, le baron Antoine Portal, que Louis XVIII guérit en 1823 d'un ulcère à la jambe... Les eaux de la ville deviennent alors subitement à la mode. L'engouement du tout-Paris pour Enghien fait affluer les curistes dans l'établissement thermal, récemment réaménagé.





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   Posté le 05-11-2011 à 11:40:16   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

6ème question


Les sources et le thermalisme :
Au déversoir de l'étang, un ruisseau « puant » mêle ses eaux à celles du moulin ; ce ruisseau est analysé par Louis Cotte (1740-1815), prêtre oratorien de Montmorency qui en déduit que le ruisseau n'est pas un effluent de l'étang mais une source sulfureuse. En effet, l'étang à sec, la source ne se tarit pas. Ses résultats sont communiqués à l'Académie des sciences qui confirme le résultat de ses expériences.
De nos jours, les fontaines sont taries, l'eau est directement puisée grâce à des captages dans la nappe phréatique. L'eau aux points d'émergence est incolore et limpide. Sa température est de 13° environ. Son odeur caractéristique d'œuf pourri est celle de l'hydrogène sulfuré.
Analyse typique des eaux : du dioxyde de carbone (80 mg/l environ), des bicarbonates et carbonates (400 mg/l environ), du calcium (160 à 180 mg/l environ), du magnésium, du sodium, des sulfates (200 mg/l environ), de l'hydrogène sulfuré (36 mg/l environ), ainsi que de petites quantités de baryum et de bore.
Des bactéries aérobies et anaérobies sulfato-réductrices (ou sulforéductrices) ont été mises en évidence en 1969 par l'institut Pasteur. Leur nombre se situe entre 7 000 et 24 000/100ml d'eau en fonction des différentes sources. Ces bactéries, nommées desulfovibrio desulfuricans, attaquent les sulfates dissous provenant du lessivage du gypse et les transforment en soufre et hydrogène sulfuré, et libèrent des carbonates. Ce processus se déroule dans la zone de contact entre les tourbes organiques et le sol calcaire.
La nappe sulfureuse se situe au-dessous du lac, et affleure sa rive occidentale.
Ainsi les eaux d'Enghien sont d'une minéralisation élevée, dépourvues d'oxygène et riches en sulfure d'hydrogène.
Les sources sont reliées aux thermes par des tuyaux en inox insérés dans des fourreaux. Les sept captages d'eau sulfureuse existants fournissent de 10 à 12 m3 d'eau par heure. Une vingtaine de piézomètres enregistrent en continu le niveau de la nappe phréatique et le débit des sources.
Le thermalisme est fondé sur l'utilisation des nombreuses propriétés thérapeutiques du soufre : il est en effet biophysiologique, anti-toxique, trophique, antiallergique et antiscléreux. Ainsi les eaux thermales sont particulièrement indiquées pour :
Les affections ORL : rhinites, amygdalites, laryngites, surmenage vocal, sinusites, pharyngites, otites, surdités rhinogènes, paresthésies pharyngées et catarrhes rhino-pharyngés.
Le traitement des voies respiratoires : trachéites, bronchites chroniques, asthmes, dilatation des bronches. Son efficacité est reconnue pour toutes les pathologies inflammatoires ou infectieuses ORL et bronchiques, récidivantes ou chroniques sur terrain allergique ou non, de l’adulte et de l’enfant. Les Thermes accueillent les enfants dès l'âge de trois ans.
Le traitement de l'arthrose : les rhumatismes et le vieillissement des cartilages articulaires.
Néanmoins suivant une tendance globale du thermalisme, Enghien évolue et se tourne dorénavant plus vers la remise en forme en parallèle des soins traditionnels médicalisés.

Le Thermal (87, rue du Général de Gaulle) d'une surface totale de 13 000m², se compose de trois espaces : le rez-de-chaussée est consacré au thermalisme médical, les premier et deuxième étages au « Spark », ou centre de remise en forme, et le troisième et dernier étage à l'espace affaire. Cet étage possède en outre deux piscines, dont une à débordement unique en Île-de-France, ainsi qu'un solarium de 150m². Le bâtiment est directement relié aux deux hôtels du groupe Lucien Barrière qui l'encadrent. Le nouveau complexe multi-activités accueille outre les curistes (6 000 attendus chaque année), des congrès et des conférences ; il emploie une centaine de salariés.
Le traitement ORL à base d’eaux sulfurées d'Enghien-les-Bains (220 de SO4 mg/L en moyenne) constitue l’activité médicale principale des nouveaux thermes. La zone de traitement est constituée de quarante-quatre postes multisoins, un emanatorium, cinq salles de soins médicaux et un espace spécifiquement dédié aux enfants. La ville a financé 50 % de cet équipement soit vingt-deux millions d’euros. La réouverture au public de l'ensemble a eu lieu le 16 octobre 2006. Mais suite à la découverte de traces de diuron, puis d'un taux de nitrates trop élevé dans les eaux, probablement du à l'usage de désherbants en surface, les thermes ont été de nouveau fermés mi-2008. Leur réouverture est prévue au printemps 2011. La Ville, propriétaire des lieux, et le groupe Barrière, l'exploitant des thermes, espèrent retrouver les 1500 curistes annuels.
Les thermes proprement dits occupent une surface de 1 600m² et ont pour vocation de traiter les affections des voies respiratoires, les vertiges, les allergies, les maladies de peau grâce à l'eau des treize sources thermales, les plus sulfureuses de France. Les thermes offrent plusieurs cabinets médicaux, proposant des consultations de 10h à 20h. Les soins durent 1h30. Les cures ORL, traitant les otites, sinusites, bronchites chroniques, et agréées par la sécurité sociale durent 21 jours dont 18 jours de soins du lundi au samedi. L'établissement propose également des mini cures (non conventionnées) de six à dix jours, à but thérapeutique ou préventif pour les fumeurs ou les professionnels de la voix (chanteurs, etc). Un espace rhumatologie a ouvert ses portes courant 2007.
Le Spark (de l'anglais sparkling, pétillant) qui occupe 3 500m² sur deux étages est consacré aux soins de remise en forme, au spa et au sport. Il comporte une piscine couverte de 18m sur 7,5m, deux saunas, deux hammams, une terrasse solarium et un espace de restauration. Il est directement relié aux deux hôtels qui encadrent l'établissement. L'espace affaires et la pergola occupent une surface de 950m² et sont constitués de plusieurs salles modulables et d'un auditorium de 200 places accueillant des séminaires et conférences.
Les nouveaux thermes sont exploités par la société d'exploitation des eaux et thermes d'Enghien (SEETE), dépendante du groupe Lucien Barrière. La SEETE était la 71e entreprise du Val-d'Oise en chiffre d'affaires en 2004 avec 57,4 M d'€.




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   Posté le 05-11-2011 à 11:46:28   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

7ème question


Le casino. Unique casino à moins de 100 km autour de Paris, il est progressivement devenu le premier de France pour ses recettes grâce surtout à l'autorisation des machines à sous, mises en place le 15 avril 2002 et interdites jusque là. Un premier édifice fut construit en 1878, remplacé en 1901 par un curieux bâtiment en forme de bateau, remplacé dès 1909 par le bâtiment actuel, bien plus vaste et doté d'un théâtre à l'italienne de 700 places. En 1913, on enregistre plus de 200 000 entrées au casino. Le bâtiment fut remanié une première fois en 1935 et perdit au passage sa décoration et ses campaniles, et une seconde fois plus récemment en 2003, date à laquelle il reçoit un total de 280 machines à sous;aujourd'hui : 480 machines. Fin 2003, le nombre de tables de black-jack est porté à douze et vingt tables de roulette anglaise. On compte également quatre tables de roulette française, trois de Stud Poker et deux de Punto-Banco.

Le casino d'Enghien-les-Bains est aujourd'hui le premier de France pour ses recettes : en 2006, le produit brut des jeux était de 135 millions d'euros, répartis à 70 % sur les machines à sous et à 30 % sur les jeux de table. Connaissant une progression constante de sa fréquentation et de son chiffre d'affaires, il est en passe de devenir le premier d'Europe.
Le casino d'Enghien constitue également le second plus important lieu de loisirs du département du Val-d'Oise : il a accueilli pas moins de 510 000 personnes en 2005, dont 340 000 pour les machines à sous et 170 000 pour les jeux de table, se plaçant derrière la base de loisirs de Cergy-Pontoise (1 500 000 visiteurs) mais largement devant les deux premiers musées et sites touristiques du département, le château d'Auvers-sur-Oise (66 169 entrées en 2005) et l'abbaye de Royaumont (65 397 entrées).
L'établissement est ouvert chaque jour de la semaine et propose :
480 Machines à sous : machines à Rouleaux, Vidéo, Poker Vidéo et Espace Derby. Les mises sont comprises entre 0,01 euro et 10 euros.
39 tables de jeux : Roulette Française, Roulette Anglaise, Black Jack, Stud Poker, Punto Blanco. Les mises commencent à 2,5 euros.
Les machines à sous sont accessibles de 10h à 4h du matin. Les jeux de table de 16 h à 4 h du matin. L'accès est soumis à la présentation d'une pièce d'identité en cours de validité (passeport pour les étrangers) et, cas unique en France, de l'acquittement du droit d'entrée en vigueur et vestiaire obligatoire. Une tenue correcte est exigée (costume cravate pour les hommes, pas de jeans ou chaussures de sport).
Le tarif d'accès varie selon le jour et l'heure : en 2007, il était de 9 euros tous les jours avant 16h, 12 euros après 16h, à 14 euros les soirées exceptionnelles, les samedis et veille de jours fériés à partir de 16h. Le casino compte un restaurant dans la salle de jeux de table, « le Baccara », ouvert à partir de 20 h. Cependant, les conditions de travail avec des salaires réduits, ainsi que la dégradation de la clientèle selon certains salariés (nouvelle clientèle de « jeunes de banlieue » attirés par les récentes machines à sous) ont provoqué une grève du personnel le 10 octobre 2006 lors de l'inauguration du nouvel établissement thermal.
La part des machines à sous dans les recettes du casino est considérable représentant pas moins de 77 % du chiffre d'affaires. 50 % du chiffre d'affaires est réalisé en journée et 52 % de la clientèle est féminine. Le change moyen demandé par un joueur est de 700 €. Le plus gros gain à la roulette ramassé en une soirée est de 600 000 €, mais la probabilité de gagner le maxi-jackpot n'est que de 1 pour 17 millions.
La tricherie existe et concerne surtout les jeux de table. La tactique habituelle consiste à marquer les cartes, par exemple avec son ongle, ce qui pousse l'établissement à changer régulièrement les cartes, et ceci à des horaires aléatoires. Le croupier a également les poches cousues et n'est pas autorisé à serrer la main d'un joueur dans l'exercice de son métier.
Le casino d'Enghien est néanmoins très surveillé par pas moins de trois cents caméras plus de nombreux micros. Dans une salle secrète, de deux à cinq personnes se succèdent visionner les enregistrements, en direct ou en différé.
Le fonctionnement du casino est très encadré, toutes les interventions étant strictement consignées : quotidiennement, la recette est empilée dans des seaux sous chaque machine, un technicien est autorisé à toucher la machine, mais n'en possède pas les clés. Pour les cadres, c'est la situation inverse. Les pièces, représentant cinq tonnes par jour, sont ensuite transportées en salle des comptes puis placées dans une trieuse : leur nombre au centime près est vérifié ainsi que leur correspondance à ce qu'indiquent les compteurs. Les pièces sont ensuite ensachées par cinq-cents et placées dans la salle des coffres de l'établissement. Chaque après-midi, un camion de la Brink's vient récupérer la recette. Une faible partie est conservée sur place pour les besoins de trésorerie.
La forte pénibilité du travail, un seau de 40 kg de pièces devant être manipulé cinq fois par jour par exemple, pousse la direction à souhaiter la réduction de l'utilisation de pièces et jetons... qui permettrait également de multiplier les mises des joueurs. Il est dorénavant possible d'introduire directement des billets de banque dans les machines à sous, les fréquents déplacements à la caisse constituant une gène pour les joueurs, et imposant de centraliser une trésorerie importante au même endroit. En 2007, des tickets à code-barres sont testés, qui, à terme, pourraient remplacer les pièces et faire disparaître le fameux cliquetis bien particulier caractérisant l'ambiance du casino. Dimanche 14 octobre 2007, une habituée des lieux a remporté le record de gain sur une machine à sous en France avec 1 611 921 euros. Toutefois, ce record a depuis été battu : deux joueuses ayant en effet empoché le dimanche 22 novembre au Casino de Saint-Amand-les-Eaux la somme de 1 975 304,85 euros.






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   Posté le 06-11-2011 à 17:27:16   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

8ème question


Jardins et espaces verts :
Ville fleurie (3 fleurs), la commune est régulièrement récompensée pour la qualité de ses espaces verts.
Enghien-les-Bains, à cause de sa superficie très réduite, ne dispose pas d'un véritable parc urbain, mais possède en revanche plusieurs jardins généralement bien entretenus :
le jardin des Roses (à l’angle de la rue du Général-de-Gaulle et de l’avenue de Ceinture), point central de la ville, fait la jonction entre le lac, le centre-ville, le théâtre et le casino. Il a été réaménagé durant les années 1990 avec une cascade artificielle jusqu'aux berges du lac située entre des tonnelles couvertes de rosiers émergeant de plantes vivaces (baptisée Allée Mistinguett) ;
le square de Villemessant, le plus grand espace vert de la commune (face au casino), a été aménagé durant les années 1970 ;
le square Jean-Mermoz (rue du Départ) remplace l'ancienne gare de marchandise de la petite vitesse ;
le square de la place de Verdun ;
le jardin de la villa du Lac (45 ter, avenue de Ceinture), petit jardin situé sur la rive Est du lac ;
le jardin du pont de la Muse, presqu’île aux fleurs (28, bd du Lac), situé sur la rive ouest du lac ;
le nouveau jardin de l'hôtel de ville, réaménagé en 2004.

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   Posté le 06-11-2011 à 17:31:15   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

9ème question


Monuments et lieux touristiques :
Enghien, ville âgée de 160 ans, ne possède pas de monuments antérieurs au XIXe siècle ni classés monuments historiques. Elle possède en revanche un lac qui constitue un site inscrit (rives incluses) et une architecture de ville thermale et renferme de nombreuses réalisations typiques du XIXe siècle et de la Belle Époque.
Le lac d'Enghien constitue un lieu de promenade très fréquenté. De la jetée-promenade plantée de platanes centenaires et longue de 350 mètres, la vue sur la nappe d'eau avec le casino qui la borde et son cadre de verdure est pittoresque, la forêt de Montmorency étant visible à l'horizon. Il est possible de faire le tour du lac à pied (3 km environ), mais la vue sur ce dernier, bordé de villas, n'est possible qu'en quelques endroits : le jardin de la villa du lac (45, avenue de ceinture), la promenade Éric Tabarly au nord, le pont de la muse et le jardin de la presqu'île aux fleurs et aux oiseaux à l'ouest.

Le casino. Unique casino à moins de 100 km autour de Paris, il est progressivement devenu le premier de France pour ses recettes grâce surtout à l'autorisation des machines à sous, mises en place le 15 avril 2002 et interdites jusque là. Un premier édifice fut construit en 1878, remplacé en 1901 par un curieux bâtiment en forme de bateau, remplacé dès 1909 par le bâtiment actuel, bien plus vaste et doté d'un théâtre à l'italienne de 700 places. En 1913, on enregistre plus de 200 000 entrées au casino. Le bâtiment fut remanié une première fois en 1935 et perdit au passage sa décoration et ses campaniles, et une seconde fois plus récemment en 2003, date à laquelle il reçoit un total de 280 machines à sous;aujourd'hui : 480 machines. Fin 2003, le nombre de tables de black-jack est porté à douze et vingt tables de roulette anglaise. On compte également quatre tables de roulette française, trois de Stud Poker et deux de Punto-Banco.
Le nouvel établissement thermal baptisé « Les Rives d'Enghien » a été mis en chantier en 2005 et inauguré le 18 octobre 2006. Il remplace un bâtiment très sobre datant de 1935, lui-même construit sur l'emplacement d'un premier établissement datant de 1866. D'une surface totale de 13 000m², il est l'œuvre de l'architecte Louis Soors et du décorateur Pascal Desprez et a coûté 44 millions d'euros, financés pour moitié par le concessionnaire, le groupe Lucien Barrière, et pour l'autre moitié par la municipalité d'Enghien-les-Bains. L'édifice antérieur inauguré par le président de la République Albert Lebrun en 1935 a été fermé en 2001 et démoli, en raison de son inadaptation aux besoins actuels et d'une contamination émanant de la tuyauterie corrodée.
La source du Roy (devant l'établissement thermal) fut réalisée en ciment par l'architecte A. Bluysen en 1934. Exploitée dès le Premier Empire sous le nom de source Cotte, elle est entièrement réaménagée lors de la construction du nouveau thermal en 1934 et surmontée d'un kiosque à dôme.

L'église Saint-Joseph fut mise en chantier en 1857, la nef achevée en 1860 et les bas-côtés en 1870. Elle fut construite grâce à une souscription, dont la part la plus importante (50 000 francs sur les 98 000 francs nécessaires) fut apportée par la famille Moreno de Mora, manifestant le vœu que l'église soit placée sous le vocable de saint Joseph, patron de feu Monsieur Moreno de Mora. L'édifice fut agrandi du côté de la façade en 1927. À l'intérieur, l'orgue date de 1901 mais fut remanié en 1934 puis en 1963. Il comporte deux claviers de 56 notes et un pédalier de 30 notes, ainsi qu'une soufflerie à 3 réservoirs.
La maison Péligot (50, rue du Général-de-Gaulle) porte le nom de Jean-Baptiste Péligot, administrateur en chef des hôpitaux et hospices de Paris qui consacra sa vie et sa fortune au développement de la station thermale. Sa résidence Enghiennoise, d'abord appelée « Les Célérifères », devint après 1830 l'hôtel-restaurant de La Paix. Cette bâtisse en moellons édifiée en 1822 est une des rares subsistantes de cette époque à Enghien.
Un immeuble (53, rue du Général-de-Gaulle) à la jolie façade rococo est typique des années 1900.
Le « palais Condé » (1, rue Félix-Faure) est un immeuble étonnant datant de 1911, avec des balcons démesurés et une curieuse alliance du style gothique et Louis XV.

La halle du Refoulons (3, rue du Départ) est tout ce qui subsiste à Enghien du Refoulons, chemin de fer de trois kilomètres de longueur qui relia la commune à Montmorency de 1866 à 1954. Accolée à la gare ferroviaire, la halle a été transformée en gare routière.
La tombe de Mistinguett. Née à Enghien en 1875, Jeanne Florentine Bourgeois devenue la célèbre Mistinguett décéda en 1956 à Bougival, mais repose dans la sépulture familiale de la famille Bourgeois, dans le cimetière Nord de la commune.
Autour du lac (avenue de Ceinture) :
Le château d'Enghien (Lycée Gustave-Monod) est en réalité une demeure du XIXe siècle, bâtie en 1845 pour le compte de Jules Robin, maire d'Enghien en 1851 puis racheté par Émile de Girardin, député et fondateur de la presse moderne. Construit en style Louis XII, il était destiné à accueillir sur les bords du lac les personnalités marquantes de la vie mondaine parisienne. Il a été englobé, ainsi que le château Léon, du même style, dans les bâtiments du lycée Gustave Monod à sa construction en 1947.
Le château écossais (rue du Château-Écossais) fut également édifié en 1845, dans un style néo-féodal très représentatif du goût de l'époque, pour la comtesse de Xaintrailles, puis fut occupé par Frédéric Reiset, premier maire de la commune. Il doit son nom à un article d'Émile de La Bédollière, où ce dernier explique que son style est « exporté de l'humide Écosse ou de la brumeuse Angleterre ».
La place Mistinguett (Gare d'Enghien). Une fausse façade peinte en un trompe-l'œil saisissant par Dominique Antony orne à présent la place (2009).




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   Posté le 06-11-2011 à 17:34:47   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

10ème question


Le lac d'Enghien est un plan d'eau d'une superficie de quarante-trois hectares, situé en zone urbaine dans le département du Val-d'Oise à onze kilomètres au nord de Paris. Il est inclus en totalité dans le périmètre de la commune d'Enghien-les-Bains qui est née sur ses rivages au XIXe siècle, suite à la découverte des sources thermales les plus sulfureuses de France. Le plan d'eau est issu d'un barrage aménagé au Moyen Âge au débouché d'un marécage, situé au fond de la vallée de Montmorency. Avec son cadre de verdure et son environnement résidentiel, il se distingue dans la banlieue nord de Paris.

Le lac abrite dans deux nappes sous-jacentes superposées les eaux les plus sulfureuses de France (jusqu'à 0,077 g/l), ce qui représente une teneur du double au triple de celles des eaux sulfurées sodiques des stations pyrénéennes, Amélie-les-Bains-Palalda, Cauterets ou Bagnères-de-Luchon. Toutefois à la différence de ces stations, les eaux d'Enghien sont froides, avec une température de 11,8° à 13°.
Longtemps attribuées au volcanisme, pourtant absent du bassin parisien, on connaît aujourd'hui les origines de cette particularité. Les eaux de ruissellement transitent dans le sol pendant deux à neuf ans et alimentent deux nappes d'eau situées à 15 et 22 m sous la surface du lac. L'eau de pluie tombée dans la région traverse les couches de gypse puis de calcaire constituant la butte-témoin de Montmorency et de Cormeilles, et se charge de sulfate de calcium. Arrivant au creux de la vallée au sommet des couches de calcaire de Saint-Ouen, au contact des épaisseurs de tourbe organique au fond du lac situées sous l'épaisseur de vase, le sulfate est activé par les bactéries sulfato-réductrices présentes et se transforme en sulfure. Ce contact n'est établi que dans la partie méridionale du lac
Faune :
Le lac d'Enghien est particulièrement riche en poissons : le plan d'eau abrite, selon les estimations, entre huit et dix tonnes de poisson. Les espèces dominantes sont : le gardon, la tanche, le carassin, le rotengle, la carpe, ainsi que des carnassiers tels le sandre, la perche et le brochet. On y trouve également des anguilles, de petite taille, ou des écrevisses, ces dernières néanmoins en voie de disparition. Des poissons-chats sont également présents, néanmoins ils n'empêchent pas la reproduction naturelle des autres espèces.
Plusieurs espèces d'oiseaux peuplent la surface du lac : canards colverts, cygnes, oies... le plan d'eau constituant en outre une étape pour les oiseaux migrateurs.
Par ailleurs, des tortues naines de Floride occupent depuis les années 2000 l'île de la Princesse-Mathilde, située au centre du bassin de l'ouest.







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   Posté le 06-11-2011 à 17:38:51   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

11ème question


La gare du Champ de Courses d'Enghien est une gare ferroviaire de la ligne de Saint-Denis à Pontoise, située dans la commune française de Soisy-sous-Montmorency (département du Val-d'Oise). Elle se situe à 12,6 km de la gare de Paris-Nord.
C'est une gare SNCF desservie par les trains du réseau Transilien Paris-Nord (ligne H).
La gare du Champ de courses d'Enghien est située au sud de la commune de Soisy-sous-Montmorency à la limite de celle d'Eaubonne, devant l'entrée du champ de courses d'Enghien-Soisy. Ses quais surplombent la route départementale 109 que la ligne coupe perpendiculairement.
Établie à l'est de la vallée de Montmorency, elle se situe au point kilométrique 12,645 de la ligne de Saint-Denis à Pontoise, ancien tronçon de la ligne Paris-Nord - Lille avant l'ouverture du tronçon plus direct de Saint-Denis à Creil en 1859.
Elle se situe après la gare d'Enghien-les-Bains et précède la gare d'Ermont - Eaubonne.

L'hippodrome d'Enghien-Soisy se situe à un kilomètre environ de la commune d'Enghien-les-Bains sur les communes de Soisy-sous-Montmorency (à 96 %) et Eaubonne (à 4 %) (banlieue nord de Paris).
Il fut inauguré le 15 avril 1879. C'est un hippodrome qui accueille des courses hippiques de galop sur une piste en herbe et de trot sur une piste de 1 300 m en sable avec corde à gauche. La piste de trot fut construite en 1922 et l'ensemble rénovée en 1986 avec la mise en place d'un puissant éclairage permettant les courses en nocturne.
L'hippodrome peut accueillir 20 000 spectateurs, dont 3 000 en tribune.
La course principale est le Grand Steeple Chase d'Enghien, couru en octobre. Au niveau du trot, le prix de l'Atlantique est une course de groupe 1 (international) disputée en avril.
L'hippodrome est directement desservi par la gare du Champ de courses d'Enghien, sur le Transilien Paris-Nord.






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   Posté le 06-11-2011 à 17:40:22   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

rando terminée


Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 07-11-2011 à 10:18:24   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Loup Blanc très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation de superbes belles photos avec beaucoup de recherches beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut tu restes jouer au casino je suis fière de toi

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