Forum de Wolf-Samantha
Administrateurs : Wolf-Samantha
 
 Forum de Wolf-Samantha  RANDONNEES  RANDONNEES DE JANVIER A JUIN 2009 

 LOUP BLANC

Nouveau sujet
 
Bas de pagePages : 1  
Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
Administratrice
Wolf-Samantha
6299 messages postés
   Posté le 09-04-2009 à 10:34:01   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE LOUP BLANC


loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 27-04-2009 à 18:45:28   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

1ère question





photos de l'aéroport


je suis à l'aéroport
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 27-04-2009 à 18:49:51   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

2ème question


Le domaine public maritime communal comprend de nombreux îlots au large de la presqu'île. Le plus important d'entre eux par sa superficie est longtemps resté l'île Nou, transformée en une semi presqu'île artificielle par la construction de polders et d'un pont. Désormais, l'îlot le plus vaste de la commune est celui de Sainte-Marie (aussi appelé « Grand Sainte-Marie » ou île N'géa) qui constitue la limite est de la baie du même nom. Le littoral nouméen est ainsi entouré d'un chapelet d'îles et îlots côtiers :
l'îlot Lassalle, dans le prolongement de la presqu'île de Tina, au nord-est.
les îlots Fourmis qui comprennent le Petit Fourmi (ou îlot Kuru) et le Grand Fourmi (ou îlot Tué), au large de la baie de Magenta, à l'est.
les îlots Sainte-Marie qui encadrent la baie du même nom au sud-est : l'îlot Sainte-Marie (ou Grand Sainte-Marie ou île N'Géa), l'îlot Uéré (ou Petit Sainte-Marie) et, plus petit, l'îlot N'do. L'îlot Sainte-Marie, assez grand, offre plusieurs plages servant de lieux de camping ou de déjeuners pour les Nouméens, et notamment pour les élèves de la base nautique de la côte blanche, de l'autre côté de la baie. L'îlot Uéré possède une unique plage dans une petite anse qui sert de lieu de mouillage aux bateaux de plaisance et est un lieu fréquenté par les motomarines.
l'îlot Canard ou île aux Canards à l'entrée de l'Anse Vata, au sud. Accessible par des « bateaux-taxis », petites navettes maritimes partant de la plage de l'anse, ainsi que par voile, il est aménagé avec un fare servant de restaurant et un sentier sous-marin de découverte et de sensibilisation à la protection de la nature4.
l'îlot Brun, dans le prolongement de la Pointe Chaleix (à laquelle il est désormais relié par un pont) avec laquelle il forme le terrain de la base navale militaire de Nouméa. Il ferme la baie de l'Orphelinat, à l'ouest.
l'île Nou devenu la presqu'île artificielle de Nouville.
l'îlot Freycinet, dans le prolongement de la pointe Lestelle et du quartier de Koumourou qui constitue l'extrémité est de la presqu'île de Ducos.
les îlots Tindu et Kaméré, à l'entrée de la baie de Tindu, au nord de Ducos et au nord-ouest de la ville.
À cela il faut ajouter les îlots coralliens du lagon, plus éloignés vers le sud, plus ou moins aménagés et lieux de villégiatures pour les plaisanciers nouméens pour des sorties d'une journée ou pour les pratiquants des sports de glisse (planche à voile, funboard ou kitesurf) :
l'îlot Maître, à 4 milles marins (environ 7,5 km) au sud-sud-ouest du port Moselle et à 2,5 milles (environ 4,5 km) de l'Anse Vata, dans l'alignement de l'îlot Canard. Doté d'un hôtel (il est ainsi le seul îlot nouméen à en posséder un), il est agrémenté d'un récif d'1 mille de large entre l'îlot et sa balise.
l'îlot Signal, à 8 milles marins (environ 15 km) à l'ouest du port Moselle, il est le lieu où fut installé la première balise de Port-de-France et est situé à la sortie de la passe de Dumbéa, l'un des principaux points d'entrée des navires dans le lagon néo-calédonien, entre le récif de l'Annibal au nord-ouest et le grand-récif Aboré au sud-est.
l'îlot Larégnère, à environ 7 milles marins (environ 13 km) à l'ouest-sud-ouest du port Moselle.
le récif Crouy, parfois appelé îlot Crouy, récif corallien émergé formant un petit lagon intérieur, à 6,5 milles marins (environ 12 km) au sud-ouest du port Moselle.
l'îlot Goéland, à 6,7 milles marins (environ 12,5 km) au sud-sud-ouest du port Moselle et à 5,7 milles (en contournant l'îlot Maître, soit environ 10,5 km) au sud-ouest de l'Anse Vata. L'îlot est un important lieu de nidification de la sterne de Dougall (dont 10 % de la population mondiale réside en Nouvelle-Calédonie), et est donc fermé au public entre novembre et février5.
l'îlot Amédée, haut lieu touristique en raison de son phare, à un peu moins de 13 milles marins (environ 24 km) au sud-sud-est du port Moselle et à 10,5 milles au sud de l'Anse Vata. Il se situe à l'entrée de la passe de Boulari, l'un des principaux points d'entrée des navires dans le lagon néo-calédonien et dont le phare gardait l'entrée, entre le Grand Récif Aboré au nord-ouest et le récif Kwé au sud.
Ces îlots forment tous des espaces protégés, ou réserves spéciales. En 1989 est créé le parc du lagon sud, comprenant les réserves marines spéciales existantes depuis 1981 des îlots Maître et Amédée (à quoi s'ajoute le récif Aboré et la passe de Boulari) augmentées des nouvelles réserves des îlots Signal, Larégnère et l'île aux Canards, ainsi que l'îlot Bailly situé dans le domaine maritime communal du Mont-Dore. Enfin, y ont été rajoutées les réserves de l'épave du Humbolt (bateau échoué récif de l'Annibal, près de la passe de Dumbéa) en 1996 et de la pointe Kuendu (extrémité ouest de Nouville) en 1998. Ces sites, qui forment la plus grande aire de protection marine de Nouvelle-Calédonie avec 177,36 km2, est interdit à la chasse, à la pêche hauturière, au filet, à la canne ou sous-marine, ainsi qu'à la cueillette, l'enlèvement, le déplacement ou la récolte de tout corail ou coquillage6.
De plus, deux réserves spéciales de faune ont été définies dans le domaine maritime de Nouméa : celle de l'îlot Goéland créée en 1995 en raison de la nidification des sternes de Dougall, et celle du récif de Sèche-Croissant, situé entre les îlots Larégnère à l'ouest et Maître à l'est, à environ 5 milles marins (environ 9 km) au sud-ouest du port Moselle, créée en 1994 car lieu de nidification pour les sternes diamants.



photos de nouméa
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 27-04-2009 à 19:00:48   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

3ème question


Le nom « Nouméa » est d'origine kanak remplaçant depuis le 14 mars 1866 l'ancien nom de la ville : Port-de-France. L'origine de ce nom reste cependant inconnue.


me voici avec des amis à nouméa
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 27-04-2009 à 19:03:46   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

4ème question


Comme l'attestent des fragments de poterie Lapita retrouvés, les premiers habitants de la Nouvelle-Calédonie auraient posé le pied sur le territoire, il y a environ 3 000 ans. On appelle Lapita la période de 1 300 à 200 av. J.-C. Durant la période suivante, Naia Oundjo, les Canaques (terme qui viendrait de l'hawaiien kanaka signifiant « homme » maîtrisent l'art de la pierre polie, et fondent leur civilisation sur la culture de la terre (principalement ignames et taros). Lors de rituels guerriers, des tribus pratiquent aussi le cannibalisme.


premier habitant
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 27-04-2009 à 19:07:45   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

5ème question


Le 4 septembre 1774, l'enseigne de vaisseau James Colnett aperçoit à l'horizon une terre inconnue. Il se trouve à bord du bâtiment commandé par le navigateur et explorateur anglais James Cook. Cook baptise cette terre « New Caledonia » en l'honneur de l'Écosse. En effet, on dit que l'aspect des côtes lui aurait rappelé cette région de Grande-Bretagne, dont le père de Cook est originaire. (Caledonia est l'ancien nom latin de la province correspondant à l'Écosse britannique).
Il est probable qu'en 1788, l'expédition française conduite par La Pérouse reconnaît la côte Ouest à bord de l'Astrolabe et de La Boussole, juste avant de sombrer dans un naufrage sur le récif de Vanikoro aux Îles Salomon. En 1793, le contre-amiral français Antoine Bruny d'Entrecasteaux, parti en 1791 à la demande de Louis XVI pour retrouver La Pérouse, passe au large de la Nouvelle-Calédonie, reconnaît la Côte Ouest de la Grande Terre et se serait arrêté notamment aux Îles Loyauté. Néanmoins, on attribue la découverte de ces dernières à l'explorateur français Jules Dumont d'Urville en 1827 qui fut le premier à les situer précisément sur une carte.



loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-04-2009 à 18:55:20   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

6ème question


Après la Commune de Paris, la Nouvelle-Calédonie, sert de lieu de déportation pour de très nombreux anciens communards condamnés par les conseils de guerre mis en place par le gouvernement Thiers.



photos de calédonie


louise michel
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-04-2009 à 18:59:40   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

7ème question


Sur la Grande Terre deux monts prédominent : au nord, le mont Panié (1 628 m) et au sud, le mont Humboldt (1 618 m). Elle développe entre ces deux monts un axe montagneux appelé « Chaîne Centrale ». Cette-dernière est bordée au nord et à l'ouest par un ensemble, de colline, de petits plateaux, et de plaines basses. En revanche à l'est, la Chaîne Centrale se termine par des versants raides tombants directement dans la mer. Au sud de cette chaîne, se trouve le bassin de la plaine des Lacs, qui a pour lac principal Yaté. Tout le reste du territoire culmine à des altitudes inférieures à 1 500 m, si bien que les 3/4 de la Grande Terre ne dépassent pas les 500 m. Ainsi la Nouvelle-Calédonie possède un relief montagneux sur plus de 80 % de sa superficie.



photos de calédonie
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-04-2009 à 19:04:33   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

8ème question


La Nouvelle-Calédonie est centrée autour d'une île principale, la Grande Terre. Elle comprend également plusieurs ensembles d'îles plus petites, les îles Belep au nord de la Grande Terre, l'île des Pins au sud, les îles Loyauté à l'est (Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré et plus loin à l'ouest l'archipel des îles Chesterfield et les récifs de Bellone.
Sur une superficie d'environ 16 360,8 km²6, la Grande Terre est de loin la plus grande de toutes les îles néo-calédoniennes. Elle s'étire du nord-ouest au sud-est sur près de 400 km en longueur et 50 à 70 km en largeur. Elle est parcourue sur toute sa longueur par une chaîne montagneuse, dont le point culminant, le mont Panié, s'élève à 1 629 mètres7 (5 344 pieds) d'altitude.
Les îles Loyauté sont situées à une centaine de kilomètres à l'est. Lifou est la plus vaste de ces îles, avec 1 196,1 km², et est plus étendue que la Martinique. Viennent ensuite Maré (641,7 km²), Ouvéa (132,1 km² et Tiga (11 km²8).
À environ 45 km au large de la pointe nord-ouest de la Grande Terre, les îles Belep couvrent 69,5 km² répartis en trois îles : Art (la plus grande, avec 52 km²9, et la seule à être peuplée), Pott et les îlots rocheux Daos du Nord et Daos du Sud.
Limite sud du lagon néo-calédonien, l'île des Pins, située à environ 50 km de la pointe sud-est de la Grande Terre, couvre quant-à-elle 152,3 km²10.
À cela il faut ajouter plusieurs groupes d'îlots et de récifs affleurant non habités :
l'archipel des Chesterfield, à 550 km à l'ouest-nord-ouest de la pointe nord de la Grande-Terre, qui sert essentiellement pour la récolte de données météorologiques et de réserve naturelle pour les oiseaux marins et les tortues11, et qui comprend12 :
les récifs Bampton au nord avec les îlots Avon, Bampton et Reynard et la caye sableuse de Skeleton.
l'atoll des îles Chesterfield à proprement parler avec les îles Longue, du Passage (ou Bennet) et Loop ainsi que les îlots du Mouillage.
les récifs de Bellone et Booby, situées à 60 km au sud-est des Chesterfield auxquelles elles sont généralement associées.
les récifs d'Entrecasteaux, à 180 km de la pointe nord-ouest de la Grande Terre, dans le prolongement des îles Belep desquelles ils sont séparés par le « Grand Passage », détroit de 500 à 600 mètres de fonds. Il comprend les atolls de Huon, de Surprise (les deux plus importants, avec les îles Fabre, Huon, Le Leizour et Surprise13), de Pelotas et du Portail14. Ils constituent la limite nord du lagon de la Nouvelle-Calédonie.
l'île de Walpole, à 140 km au sud-est de Maré et à 200 km à l'est-sud-est de la pointe sud de la Grande Terre.
les îles Matthew et Hunter, respectivement à 450 et 520 km à l'est de la pointe sud de la Grande Terre, dont la possession est contestée à la France par le Vanuatu. Météo France a installé une station météorologique automatique sur l'île Matthew en 1981.




photos des iles
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-04-2009 à 19:18:01   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

9ème question


Le lagon néo-calédonien a une surface totale de 24 000 km², ce qui en fait l'un des plus grands lagons du monde (et que l'on présente également généralement comme « le plus beau lagon du monde »15).
Il est ceinturé par une barrière de corail d'une longueur de 1 600 km, située entre 10 et 50 km des côtes de la Grande Terre, et s'étendant, des récifs d'Entrecasteaux au nord-ouest à l'île des Pins au sud-est, sur 680 km de long. La température des eaux varie entre 22 et 30°.
En dehors de la Grande Terre, plusieurs atolls possèdent leurs propres lagons, le plus important d'entre eux étant Ouvéa avec un lagon de 850 km²16.
Le 7 juillet 2008, une grande partie des lagons de Nouvelle-Calédonie, soit 6 sites formant une totalité de 15 000 km², ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO17. Il s'agit du 33e site inscrit au patrimoine mondial pour la France, et plus particulièrement de son second site naturel après le golfe de Porto (inscrit en 1983) et le premier d'outre-mer.





photos du lagon
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-04-2009 à 19:23:44   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

10ème question


La Nouvelle-Calédonie se distingue notamment par une biodiversité d'une étonnante richesse et originalité. Le taux d'endémicité est le plus élevé au monde.
Plantes : 5 familles, 107 genres et 3 380 espèces endémiques,
Reptiles (geckos et scinques) : 24 genres, 112 espèces dont 106 endémiques (95%)
Oiseaux : 1 famille, 3 genres, 23 espèces endémiques (liste des oiseaux calédoniens) dont le cagou, emblème du Territoire.
Crustacés d'eau douce : 14 espèces endémiques
Poissons d'eau douce : 11 espèces endémiques
Mammifères : 6 espèces endémiques de chauve-souris.
Insectes : environ 4 000 espèces endémiques répertoriées sur un total estimé de 8 à 20 000.
Invertébrés : environ 4 500 espèces inventoriées sur un total estimé supérieur à 15 000, avec un taux d'endémicité de 90 % à 100 %.
Faune et flore récifales et marines. Le bilan des connaissances sur la biodiversité marine en Nouvelle-Calédonie fait état d'environ 20 000 espèces (IRD), (dont 5 % endémiques), avec bon nombre de « fossiles vivants et formes archaïques ». Mais de nombreux secteurs demeurent encore inexplorés, ce qui laisse à penser que la biodiversité est bien plus élevée encore.
La biodiversité de la Nouvelle-Calédonie, un large groupe d'îles du Pacifique, est considérée comme la plus importante de la planète. L'île possède un niveau élevé d'endémisme, avec notamment beaucoup de plantes, d'insectes , d'oiseaux et de reptiles uniques. L'île n'a pas de mammifère à part des chauve-souris, et aucun amphibien. La biodiversité néocalédonienne est menacée par des espèces introduites, l'exploitation forestière, les incendies et le développement urbain et les gisements miniers (nickel et d'autres métaux précieux). La Nouvelle-Calédonie a perdu de nombreuses espèces depuis que l'homme a posé le pied sur l'île, mais aucune ne s'est éteinte depuis le XVIe siècle.
À la différence de beaucoup d'îles du Pacifique Sud, la Nouvelle-Calédonie n'est pas d'origine volcanique, mais est un fragment d'un ancien continent, le Gondwana. L'île se sépara de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande durant la dislocation du super continent, de l'Australie à la fin du Crétacé (il y a 65 millions d'années) et de la Nouvelle-Zélande au milieu du Miocène. Ceci a conduit à une longue période d'évolution proche de l'isolement complet. Donc, bien que la faune et la flore néo-calédoniennes comptent quelques espèces qui atteignirent les côtes en provenance de l'Australie et d'autres îles, son héritage naturel est composé notablement par des espèces dont les ancêtres étaient présent sur le sol de la Nouvelle-Calédonie lorsque que celle-ci s'est détachée du Gondwana il y a des millions d'années. Ce long isolement de la flore primitive a conduit à l'évolution non seulement des espèces mais aussi des genres et même des familles qui sont exclusives à l'île, et ne se retrouvent nulle part ailleurs. Depuis l'époque des dinosaures, comme l'île s'est déplacée vers le nord à cause de la dérive des continents, certains géologistes prétendent qu'elle fut immergée durant de nombreuses intervalles. Des botanistes, pourtant, affirment qu'il devait y avoir certaines zones qui sont restées au dessus du niveau de la mer, servant de refuge pour les descendants de la flore originelle qui habitait l'île quand elle s'est détachée du super-continent. C'est pour cette raison que la Nouvelle-Calédonie d'aujourd'hui est le témoignage de l'ancien super-continent, et préserve une végétation qui comprend de profondes affinités avec la flore gondwanienne. Toutefois, l'isolement de la Nouvelle-Calédonie n'est pas absolu. Certains mouvements d'espèces à la fois en provenance et à destination de l'île, furent facilités par le soulèvement et l'affaissement du niveau de la mer grâce au flux et au reflux des périodes glaciaires, qui engendrèrent la formation d'îles et de ponts terrestres entre la Nouvelle-Calédonie et ces voisines, les îles Salomon, Vanuatu, et l'Australie. Ainsi, de nouvelles espèces eurent l'occasion de pénétrer plus à l'est dans la région des îles du Pacifique.
Biodiversité floristique
Les communautés végétales de Nouvelle-Calédonie sont de véritables fossiles vivants, offrant l'occasion d'examiner des espèces associées à l'époque des dinosaures. En dehors de son ancienneté, la flore de ce territoire insulaire est extrêmement diverse, et possède un degré d'endémisme, par kilomètre carré, connu quasiment nulle part ailleurs sur la planète.
Biodiversité faunistique
La diversité faunistique de la Nouvelle-Calédonie est semblable à de nombreuse île, et particulièrement la Nouvelle-Zélande. À l'instar des îles Galapagos, la proportion d'espèces reptilienne dominent par rapport aux autres espèce de vertébré sur l'île avec 85 espèces de lézards dont 83,5% sont endémiques à la Nouvelle-Calédonie.
Menaces :
Les menaces qui pèsent sur l'écosystème sont :
les espèces introduites et éventuellement invasives, comme Wasmannia auropunctata.
la fragmentation par les routes. Elle reste relativement limitée sur une grande partie de l'archipel, mais augmente rapidement, sur les littoraux notamment,
les impacts immédiats et différés de Barrages et de certaines activités extractives, industrielles, d'agriculture (divagation des animaux,
les impacts des brûlis, des incendies et de la pêche, voire d'une chasse anarchique ou d'un braconnage peu soucieux du respect du renouvellement des populations animales facilités par la création de nombreuses pistes et l'apparition des quads et du GPS.

Localement certains aménagements touristiques, et l'exploitation forestière posent problème.
Le Plan forestier national(PFN) annonce vouloir avec l'UICN et le WWF protéger ce qui reste des forêts sèches menacées par des incendies répétés. Dans les années 2000, ils ont aussi travaillé à limiter certaines espèces invasives (ex : la liane de Gatope dans les forêts sèches de la pointe Maa, jugées « prioritaires en termes de conservation ». Cette liane a été introduite à partir de Madagascar, comme plante ornementale, avant de devenir invasive, notamment en région de Ouaco).
Depuis 2006, le Conservatoire Botanique de Nouvelle Calédonie étudie et conserve les espèces rares et menacées de Nouvelle-Calédonie.






photos de la biodiversité
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-04-2009 à 19:28:54   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

11ème question


La Nouvelle-Calédonie est peuplée de différents groupes ethniques dont la répartition, en 1998, était :
les Kanak (Mélanésiens) qui représentent 44,1 % de la population néo-calédonienne.
les descendants d'Européens historiques souvent métissés, représentent 34,1 % de la population : les Caldoches, principalement d'origine française, descendants d'anciens bagnards ou de colons libres dont beaucoup d'Alsaciens-Lorrains ayant fui l'Alsace ou la Lorraine après leur incorporation à l'Empire allemand en 1870, mais aussi les quelques descendants de la dernière grande vague de « peuplement libre » de la colonie dans les années 1920, phase généralement appelée la « colonisation des nordistes » car les familles venaient alors essentiellement du Nord de la France. Mais on retrouve également de nombreux patronymes d'origine britannique (Martin se prononçant « Martine » dont l'homme politique local Harold Martin, Johnston, ...) ou irlandaise (Daly qui se prononce « Délé », O'Donnoghue, Nagle ...), familles descendant de certains aventuriers pour la plupart déçus de la « ruée vers l'or » qu'a connue l'Australie au milieu du XIXe siècle et qui ont alors tenté leur chance dans cette l'île voisine de Nouvelle-Calédonie comme négociants ou éleveurs, et sous l'impulsion de James Paddon (un aventurier et commerçant britannique installé dans l'île Nou, actuelle Nouville dans la rade de Nouméa avant même que la ville soit créée et la Nouvelle-Calédonie soit française). Il faut noter aussi la présence de descendants d'Italiens (Pantaloni, Paladini, Gervolino ...), d'Allemands (Tuband, Metzger, Münkel, ...), de Belges (Metzdorf, ...), entre autres.
les Polynésiens du sud (dont les Wallisiens et Futuniens), représentent 9 % de la population alors que les Vanuatus représentent 1,4 %. Ils sont pour la plupart venus à partir des années 1960 et 1970 afin de faire face à une forte poussée démographique dans leurs îles natales et pour trouver du travail dans une Nouvelle-Calédonie en plein essor grâce au boom du nickel.
Les Tahitiens représentent 2,6 % de la population néo-calédonienne.
les Européens issus d'une immigration plus récente datant de la deuxième moitié du XXe siècle, et principalement d'origine française.
divers groupes asiatiques historiques, notamment Indonésiens représentant 2,5 % et Vietnamiens représentant 1,4 % de la population, descendent d'une ancienne main-d'œuvre venue pour travailler essentiellement dans les caféries (surtout pour les Indonésiens). Il y a aussi quelques familles de souches d'origine japonaise (Tsuitsui, Nakamura ...). À cela il faut ajouter une faible part, mais non négligeable, de Chinois (0,4% de la population).
Il existe également en Nouvelle-Calédonie des descendants des déportés musulmans kabyles de la révolte des Mokrani (Algérie), parfois dénommés les Kabyles du Pacifique et d'engagés indiens d'origine réunionnaise venus sous l'impulsion de Gabriel Le Coat de Kerveguen, grand propriétaire cannier réunionnais désireux de faire cultiver la canne à sucre en Nouvelle-Calédonie (région de la Naïna) et qui a fait ainsi venir plusieurs familles de l'île de la Réunion et leur main-d'œuvre essentiellement composée de « Malabars ».




photos de la population
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 30-04-2009 à 19:07:08   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

12ème question


L'économie de la Nouvelle-Calédonie est l'une des plus fortes et des plus dynamiques de l'outre-mer français, avec un PIB estimé à un peu moins de 6,5 milliards d'euros en 2007, soit un PIB par habitant particulièrement élevé (estimé à 26 500 € en 2007), supérieur à ceux de pratiquement tous les États et territoires du Pacifique insulaire (dont la Nouvelle-Zélande) et comparable à ceux de la plupart des régions métropolitaines.
Ce dynamisme économique est lié aux ressources du sous-sol: la Nouvelle-Calédonie détient près de 25 % des réserves mondiales connues de nickel. Celui-ci est extrait de la garniérite, minerai devant son nom à Jules Garnier qui l'a découvert en 1864 sur l'île. La présence de ce minerai est due à des roches appelées ophiolites, constituées de péridotite altérée en serpentine, qui finit par donner de la garniérite.
Si l'économie locale a souffert de la baisse des cours de ce métal dans les années 1990, elle connaît, depuis le début des années 2000, un élan économique particulièrement important, dû au redressement de ces cours (du fait de la hausse de la demande en fer, le nickel étant un composant qui entre dans la fabrication d'aciers inoxydables) mais aussi à l'important apport d'investissements liés aux deux grands projets de construction d'usine : Goro Nickel dans le sud par Inco et Koniambo dans le nord par une coopération entre le groupe local des Sociétés des Mines du Sud Pacifique et le géant canadien Falconbridge. Le nickel représente le principal produit d'exportation (les produits miniers représentaient près de 94 % des exportations en 2006), sans pour autant être la ressource dominante au sein du PIB néo-calédonien (18 % en 2007). Cependant, Le groupe canadien Falconbridge obtient une concession pour de nombreuses années.



photos de calédonie
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 30-04-2009 à 19:15:28   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

13ème question


le Musée de la Nouvelle-Calédonie, créé en 1971 à partir des collections jusqu'alors exposées à la bibliothèque Bernheim et de divers apports, il est consacré à l'archéologie et à l'ethnologie des populations océaniennes, essentiellement de la population kanak (sculptures anciennes, totems, masques funéraires, poteries, parures, bijoux, monnaies kanaks, sagaies, flèches faitières, reproduction de pirogues et d'une grande case installée dans sa cour intérieure) mais aussi avec des œuvres provenant d'autres sociétés insulaires du Pacifique, notamment de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Wallis-et-Futuna, Vanuatu ou Fiji.
le musée de la Ville de Nouméa, fondé en 1996 et installé dans un bâtiment de style colonial récemment rénové, en bordure de la place des Cocotiers. Celui-ci avait, par le passé, servi tout d'abord de local à la Banque Marchand, première banque locale, de 1874 à 1880, puis, après la faillite retentissante de cet établissement financier, d'hôtel de ville de 1880 à 1975. Il accueille plusieurs objets retraçant l'histoire du chef-lieu de la Nouvelle-Calédonie de sa création en 1854 à nos jours, issus de plusieurs collections privées (dont celle de la Société Le Nickel), mais aussi deux expositions permanentes : une au sous-sol sur la Nouvelle-Calédonie dans la Grande Guerre et la seconde à l'étage sur la Seconde Guerre mondiale.
le Musée d'histoire maritime, inauguré le 4 octobre 1999 dans les locaux de l'ancienne gare maritime sur les quais du port, à l'entrée de Nouville, et créé à l'initiative de deux associations de passionnés d'archéologie sous-marine : « Fortune de mer » (au champ d'action limité aux eaux territoriales néo-calédoniennes) et « Salomon » (qui s'intéresse au mystère de la disparition du navigateur Jean-François de La Pérouse près de l'île de Vanikoro aux îles Salomon en 1788). Le musée expose ainsi de manière permanente, sur 600 m², les découvertes des différentes campagnes de fouilles réalisées par ces deux associations, selon 6 thèmes : les premiers navigateurs (sur les techniques de navigation des premiers peuples océaniens), l'ère des grands découvreurs, aventuriers et commerçants (sur les santaliers et baleiniers du début du XIXe siècle), de Port-de-France à Nouméa, sur la route du nickel et au temps des Américains. À cela s'ajoute des expositions temporaires, installées à l'étage du bâtiment,
le musée du Bagne, installé dans l'ancienne boulangerie en pierre du bagne sur la presqu'île de Nouville, qui passe pour être le plus ancien bâtiment construit par l'administration pénitentiaire sur ce site, a été créé par l'association « Témoignages d'un passé ». Il n'est pas ouvert en permanence, mais se visite à la demande et est le point de départ d'un tour guidé des différentes infrastructures du bagne de Nouville : la chapelle, les anciens ateliers qui abritent aujourd'hui le département de droit, économie et gestion de l'Université de la Nouvelle-Calédonie, l'ancien magasin aux vivres devenu le Théâtre de l'Île, l'ancien hôpital du marais et actuel CHS Albert-Bousquet, la ferme nord et la laiterie,





photos de calédonie
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 30-04-2009 à 19:21:39   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

14ème question


La Nouvelle-Calédonie a produit plusieurs écrivains dont le plus célèbre localement reste Jean Mariotti. Ses principales œuvres sont surtout :
Les Contes de Poindi, recueil de contes inspirés de légendes kanak, publié en 1939 puis revu et corrigé en 1941 et traduit en anglais, en allemand et en slovaque notamment.
Takata d'Aïmos, éd. Flammarion, Paris, 1930, 249 p. (réédité à Nouméa en 1995 puis de nouveau en 1999), roman fantastique lui aussi inspiré d'une légende traditionnelle kanak.
Remords, éd. Flammarion, Paris, 1931, 283 p. (réédité à Nouméa en 1997), roman psychologique sur les bagnards.
A bord de l'incertaine, éd. Stock, Delamain et Boutelleau, Paris, 283 p. (réédité à Papeete en 1981 puis à Nouméa en 1996 et en 2000), récit de fiction se situant dans un pays imaginaire mais inspiré de son enfance dans le petit village calédonien de Farino.
Le Dernier voyage du Thétis, éd. Stock, Paris, 1947, 251 p., recueil comprenant 7 nouvelles : « Le Dernier Voyage du Thétis », « Paysage », « Le Porto du Drafn », « Toi y'en a monnaie ? », « Simple histoire », « L'épopée accidentelle », « Nuit calédonienne ».
Également plusieurs ouvrages sur l'histoire, la géographie ou l'économie de la Nouvelle-Calédonie.

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 30-04-2009 à 19:27:33   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

15ème question




une petite virée en mer
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 30-04-2009 à 19:55:37   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   


rando calédonie terminée
Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
Administratrice
Wolf-Samantha
6299 messages postés
   Posté le 02-05-2009 à 10:49:44   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Loup Blanc très belle rando réussie félicitation, un grand bonne documentation de très belles photos avec beaucoup de recherches de très beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut je suis fière de toi

--------------------
Haut de pagePages : 1  
 
 Forum de Wolf-Samantha  RANDONNEES  RANDONNEES DE JANVIER A JUIN 2009  LOUP BLANCNouveau sujet
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
 
créer forum