Forum de Wolf-Samantha
Administrateurs : Wolf-Samantha
 
 Forum de Wolf-Samantha  RANDONNEES  RANDONNEES D'OCTOBRE A DECEMBRE 2008 

 LOUP BLANC

Nouveau sujet
 
Bas de pagePages : 1  
Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
Administratrice
Wolf-Samantha
6299 messages postés
   Posté le 28-09-2008 à 18:22:25   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE LOUP BLANC


loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 09-10-2008 à 19:18:40   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

1ère question


les chasseurs-cueilleurs du mésolithique étendent leur zone d’habitat jusqu’en Écosse. Un foyer d’habitation daté de 8500 av. J.-C. environ, a été trouvé à Cramond, près d’Édimbourg. Des fosses et des traces de trous faits par des pieux laissent suggérer l’existence de campements appartenant à ces chasseurs-cueilleurs, et des outils de pierre trouvés sur le site sont antérieurs à ceux du même style trouvés en Angleterre. Les nombreuses coques de noisettes retrouvées calcinées indiquent que la façon de cuisiner était similaire aux autres sites connus du mésolithique, dont les sites de Star Carr, et de Howick House dans le Northumberland (nord de l’Angleterre).

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 09-10-2008 à 19:20:47   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

2ème question


Les cairns et les monuments mégalithiques continuent à être construits à travers l’âge du bronze, qui a vu arriver les métaux comme matériau. Les cairns de Clava et les pierres dressées d’Inverness montrent des géométries complexes et dans des alignements à buts astronomiques, avec des chambres mortuaires plus petites et peut-être individuelles, plutôt que des tombes communes comme au néolithique.
- Des momies datant de 1600-1300 av. J.-C. ont été découvertes à Clad Hallan sur l’île de South Uist, dans les Hébrides extérieures. C’est de cette période que datent les premières fortifications au sommet des collines, comme à Eildon hill, près de Melrose dans la région des Scottish Borders qui dateraient de 1000 av. J.-C. et qui aurait comportées plusieurs centaines d’habitations au sommet d’une colline fortifiée. De plus, des fouilles au château d’Édimbourg, lui-même bâti sur une colline, ont révélé des matériaux datant de l’âge du Bronze, vers 850 av. J.-C.

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 09-10-2008 à 19:29:31   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

3ème question


Un broch est une fortification construite à l'Âge du fer (2 500 à 3 000 ans) que l'on trouve en grand nombre dans le Nord de l'Écosse et aux Orcades.
Constituées généralement d'une double enceinte, il s'agit de massives tours circulaires comportant deux étages et pouvant s'élever à plus de quinze mètres au dessus du sol.
Autour, comme à Gurness, on peut trouver les restes d'un habitat. Le broch, ancêtre sans doute du château fort, pouvait servir à abriter la population lors des conflits tribaux.
On pense que certains brochs ont été construits par les Pictes.



brochs
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 09-10-2008 à 19:39:53   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

4ème question


Les Pictes étaient un peuple établi essentiellement dans les hautes terres de l'Écosse, dites highlands.
Les migrations pictes s'installent entre les différentes vagues de migrations goïdeliques (gaëliques) et gallo-britonniques.
Le peuple gaulois des Pictons n’a a priori pas de rapport, sinon par le nom que les Romains lui ont donné.
En raison de sa position géographique excentrée, l'Écosse a été moins touchée par les invasions que l'Angleterre et a fortiori que les régions continentales. Après la conquête de l'Angleterre (env. 45 apr. J.-C.) par Claude, les Romains n'ont pas réussi ou pas souhaité pacifier l'Écosse. Ils se sont retranchés derrière le mur que l'empereur Hadrien fit édifier vers 120 apr. J.-C., sorte de muraille de Chine qui réussit à contenir tant bien que mal les Pictes jusqu'en 364. Le mur d'Antonin construit plus au nord ne fut pas efficace longtemps. Selon le Grec Claude Ptolémée, les différents peuples qui habitent alors l'Écosse étaient les Brigantes, les Caledonii, les Votadini, les Selgovae, les Novantae, le Damnonii, les Verturiones, etc.



les pictes
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 16:25:11   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

5ème question


Origine du royaume d’Alba :
Pendant la période de l’occupation romaine, la province de Bretagne (Britannia) s’étend officiellement au mur d’Hadrien. Entre ce mur et celui d’Antonin, les Romains entretiennent une série d’États-tampons en séparant le territoire occupé par les Romains du territoire des Pictes. Le développement du « Pictland » lui-même, d’après le modèle historique développé par Peter Heather, est une réponse normale à l’impérialisme romain2. Vers 400, les États-tampons deviennent le royaume bryttonique d’Y Gogledd Hen (le Vieux Nord), et en 900, le royaume des Pictes se mue en royaume gaélique d’Alba.
Alba est le nom gaélique de l’Écosse. L’irlandais utilise également le mot Alba, alors que le vieux gaélique emploie le terme Albu.
Le terme Alba vient d’un mot celte désignant l’ensemble de l’île de Grande-Bretagne, ceci bien avant l’utilisation du terme classique d’Albion. Il fut employé dans ce sens jusqu’au IXe siècle et au Xe siècle, avant de désigner uniquement les royaumes des Pictes et des Scots (Pictavia et Dál Riata), situés au nord de la rivière Forth et de l’estuaire de la Clyde, unifiés par Kenneth Mac Alpin.
Avec le temps, ce royaume en incorpora d’autres situés plus au sud. Son nom se latinisa au haut moyen âge pour devenir Albania. Il n’est pas très clair quant à savoir si le terme Albania, partage la même étymologie que l’Albanie moderne ou l’Albanie du Caucase.
Le terme Albania fut principalement employé par des auteurs celto-latins. C’est ce mot, passé dans la langue anglaise qui donna Albany, surtout utilisé à propos du Duché d'Albany. La capitale de l’état de New York, Albany, tire son nom de la même origine.
Dans l’Historia regum Britanniae, Geoffroy de Monmouth attribue la fondation du royaume d’Albanie au légendaire Albanactus, fils de Brutus de Bretagne.


loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 16:28:54   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

6ème question


Le roi Domnall II, mort au château de Dunnottar en 900, est le premier homme à avoir été appelé rí Alban (roi d’Alba); ceci signifiant roi de Grande-Bretagne ou d’Écosse, la signification d’Alba ayant été fluctuante à cette époque. Tous ses prédécesseurs portaient en effet soit le titre de roi des Pictes , soit celui de roi de Fortriu. Ce changement est tel dans les chroniques gaéliques qu’il est parfois considéré comme marquant la naissance de l’Écosse, bien qu’il n’y ait aucune trace du règne de Domnall II qui puisse confirmer cela. Domnall eut comme surnom dásachtach, terme qui s’applique à un fou, ou, selon loi irlandaise de l’époque, à un homme qui n’est pas en possession de ses moyens et par conséquent sans culpabilité légale15. En fait, le long règne (900–942/3) du successeur de Domnall, Causantín est davantage considéré comme la clef de voute de la formation du royaume du Haut Moyen Âge d’Alba16. En dépit de quelques reculs, c’est lors de son règne d’un demi-siècle que les Scots repoussent tout danger d’agrandissement du territoire viking au-delà des Hébrides extérieures, des Northern Isles et de la région de Caithness.
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 16:33:26   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

7ème question


Le règne du roi Donnchad Ier à partir de 1034 est troublé par des échecs militaires. Il est défait et tué par le Mormaer de Moray, Macbeth, qui devient roi en 1040. Macbeth règne pendant dix-sept ans, période durant laquelle l’Écosse connait une telle période paix que le roi peut se permettre de partir en pèlerinage pour Rome. Il est néanmoins renversé par Máel Coluim, le fils de Donnchad, qui dix-huit mois plus tard vainc Lulach Ier, beau-fils et successeur de Macbeth, pour devenir le roi Malcolm III.
C’est Malcolm III, et non son père Donnchad, qui œuvre le plus pour créer la dynastie qui dirige l’Écosse au cours des deux siècles suivants. Une partie de ce succès réside dans le grand nombre d’enfants qu’il eut —peut-être une douzaine— lors de son mariage avec Ingebjørg Finnsdottir, issue de la noblesse norroise, puis avec la princesse anglo-hongroise Margaret. Cependant, bien que son épouse soit Anglo-saxonne, Malcolm passe la majeure partie de son règne à pratiquer des rafles d’esclaves contre les Anglais, s’ajoutant aux malheurs de ce peuple après les conquêtes normandes. Marianus Scotus raconte que « les Gaëls et les Français terrassèrent les Anglais ; et [les Anglais] furent dispersés et moururent de faim ; et furent contraints de manger de la chair humaine ».
Les raids et les tentatives de Malcolm de faire poursuivre à sa descendance ses prétentions pour la Couronne d’Angleterre provoquent l’ingérence des seigneurs normands d’Angleterre dans le royaume d’Écosse. Il se marie ainsi à la sœur du prétendant anglais au trône d’Angleterre, Edgar Ætheling, et donne des noms anglo-saxons à la plupart des enfants nés de ce mariage. En 1080, le roi Guillaume Ier d’Angleterre envoie son fils envahir l’Écosse. Malcolm doit se soumettre à son autorité, donnant son fils ainé Donnchad en tant qu’otage. Malcolm III meurt lui-même lors d’un raid en 1093.


malcolm III
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 16:40:26   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

8ème question


Royaume de Strathclyde :
Le Strathclyde (écossais : Strathalcluith, puis Strathcluaide : « au-delà du Clyde » est l'un des royaumes celtes brittoniques qui résista aux Anglo-Saxons, aux Pictes, aux Scots et aux Vikings durant le haut Moyen Âge avant d'être réuni au royaume des Pictes et des Scots vers le milieu du XIe siècle.
Sa formation, mal connue, eut lieu durant la période romaine de l'île de Bretagne (avant 410) ; durant la période anglo-saxonne, le Strathclyde eut comme voisins le Dal Riada et la Calédonie au nord, le Gododdin et la Bernicie à l'est, le Rheged du nord et le Galwyddel (Galloway) au sud (de 450 à 600) ; puis, la Cumbrie au sud et la Northumbrie à l'est (à partir de 650) avant de se fondre dans l'Écosse médiévale
- Origines et formation jusqu'au VIIe siècle
À partir du milieu du Ve siècle, l'avancée des Anglo-Saxons sur l'île de Bretagne sépara les Bretons insulaires en plusieurs groupes : la majeure partie d'entre eux se trouva cantonnée dans les terres occidentales correspondant au futur Pays de Galles et forma par la suite les « Gallois » de Cymru ; un nombre plus réduit de Bretons fut quant à lui isolé autour de la Clyde et du Forth, au nord du mur d'Hadrien.
Ces derniers avaient constitué deux « royaumes » celtiques, dont un, situé le plus à l'est et nommé « Goutodin » ou « Gododdin » (v. 390 – 425) par les sources les plus anciennes – probablement d'après le nom de la tribu des Votadini) – fut intégré à la Northumbrie anglo-saxonne sous le règne d'Ecgfrith, fils d'Oswy († 685).
L'autre royaume, occidental, dont l'historien Nennius rapporte la fondation au Ve siècle, survécut sous le nom écossais de « Strathclyde ». Les rares sources bretonnes sont quasiment muettes sur la période de sa formation.
En réalité, il semble que les territoires qui le composèrent puissent être identifiés dès la période romaine comme un territorium, placé sous l'autorité d'un chef barbare, client de Rome.
Le premier de ces clients, auquel on peut attribuer le contrôle du futur Strathclyde, gardait l'ouest du mur d'Antonin. Il est connu sous le nom de Ceretic Guletic ou, en latin, Coroticus (v. 400 – † v. 440). Auparavant, la région était placée sous l'autorité des chefs des Damnonii ; ces derniers y avaient supplanté les Catuvellauni (au milieu du IIIe siècle ?) et avaient dû contenir les raids des Irlandais, avant de signer un traité avec Rome, probablement pour la première fois au début du IVe siècle (en 305 ?).
Au début du Ve siècle, la capitale de cette « chefferie » était Alcluith (Dumbarton), établie sur un promontoire surplombant la Clyde : son nom signifie littéralement « la forteresse des Bretons ».
Si l'on ignore tout de la réalité politique exacte dans cette région jusqu'à la fin du VIe siècle, l'Histoire fit ensuite de ce territoire le seul, avec le pays de Galles, qui ne fut jamais conquis par les Angles. En fait, les Bretons du Strathclyde se fondirent avec les Scots et les Pictes qui étaient leurs plus proches voisins.
- Résistance des Bretons du nord : VIIe – Xe siècles
C'est la partie septentrionale d'un autre royaume breton, par ailleurs mieux connu – le Rheged du nord – qui forma ensuite le centre de gravité du Strathclyde, du moins si l'on se réfère à la tradition bretonne d'abord rapportée par Nennius : le plus grand roi de Rheged, Urien Rheged (v. 570 – v. 590), a en effet pu être assimilé au fondateur de la dynastie qui régna sur le Strathclyde au VIIe siècle.
Vers 616 – 632, la partie septentrionale du Rheged du nord, en effet, tomba aux mains du roi des Angles de Bernicie, Edwin, avant de devenir une partie de la Northumbrie à la suite d'une alliance entre la dynastie bretonne de Rheged et la dynastie des Angles.
Cependant, certains des territoires bretons du Rheged du nord demeurèrent hors du pouvoir des Angles et furent alors rattachés aux territoires du Strathclyde : ce dernier royaume gagna ainsi Dumfries, une partie du Galloway picte (le Galwyddel), et une partie de la Cumbrie (Cumbria, qui tire son nom du breton Cymri).
Peu après, le Strathclyde dut lutter contre les Scots du Dal Riada (le roi de ces derniers, Domnall Brecc, fut tué lors d'une bataille contre le Strathclyde en 642)
En parallèle, l'expansion des Northumbriens qui s'était poursuivie vers le nord durant la majeure partie du VIIe siècle prit fin avec la mort d'Ecgfrith, en 685, lors de la bataille de Nechtansmere contre les Pictes.
Pour que d'autres informations concernent le royaume de Strathclyde dans les sources, il faut attendre le milieu du VIIIe siècle et l'expansion des Pictes : en 744, en effet, le roi des Pictes Oengus Ier tourna son attention vers le royaume breton. En 750, la bataille de Mocetauc et la victoire du roi Tewdwr de Strathclyde provoqua la mort du frère d'Oengus, Talorcan.
En 756, les Pictes s'attaquèrent à nouveau au Strathclyde, cette fois avec l'aide des Northumbriens : leur armée fut quasiment anéantie à Dumbarton.
Finalement, ayant repoussé ces envahisseurs, le royaume de Strathclyde perdura sans connaître de changements majeurs jusqu'au milieu du IXe siècle.
Après 889, en effet, le roi des Scots, Constantin Ier, accéda au trône, probablement à la suite de manœuvres politiques. Les annales des Gallois (annales cambriae) rapportent que Dumbarton fut pillée à la suite d'un siège de quatre mois par les Vikings, en 870. Le rôle de l'ancienne capitale déclina alors rapidement au profit de Glasgow, tandis que l'influence des Scots grandit et devint prépondérante dans le Strathclyde.
- Formation de l'Écosse médiévale : Xe – milieu du XIe siècle
En 900, le Strathclyde gagna le reste du Galloway, demeuré jusqu'alors une enclave picte, et de la Cumbrie : ces dernières régions avaient été pillés par les Vikings. De plus, le royaume fut probablement dirigé directement depuis l'Écosse jusqu'en 908, dans une préfiguration de sa réunion prochaine au royaume des Pictes et des Scots.
En 924, Owen de Strathclyde, comme les souverains voisins (Constantin II, roi des Pictes et des Scots, Ealred, roi de Northumbrie et Rognvald, roi viking d'York), dut reconnaître l'autorité du roi d'Angleterre Édouard l'Ancien : ce dernier fut dénommé « père et seigneur ».
Peu après, toutefois, les trois princes rompirent leur allégeance et se tournèrent contre l'Angleterre : le Strathclyde dut se scinder à ce moment, une partie du sud (de la Cumbrie) fut annexée par le roi northumbrien Athelstan, à la mort d'Owen, en 946. Une autre partie forma un royaume indépendant de Cumbrie et passa sous le contrôle du roi des Pictes et des Scots Malcolm mac Donald. Quant au nord, qui conserva le nom de Strathclyde, il échut à Riderch mac Donald (975 – v. 997).
Vers 1018, Owen le Chauve, dernier roi breton de Strathclyde mourut. Duncan, le petit-fils de Malcolm II, roi des Pictes et des Scots, devint roi de Strathclyde : celui-ci fut alors formellement rattaché à l'Écosse, bien qu'il conserva dans un premier temps une autonomie apparente.
En 1034, à la mort de son aïeul, Duncan réunit temporairement les deux royaumes, constituant ainsi les bases de l'Écosse médiévale.
Mais Macbeth prit le pouvoir en Écosse et le fils de Duncan, Malcolm III Canmore, dut se réfugier en Angleterre. Ce n'est qu'aidé par Siward, comte de Northumberland, que ce dernier put contre-attaquer.
Vainqueur de son rival en 1054, Malcolm créa alors un royaume de Cumbrie, avatar du Strathclyde, couvrant le Galloway écossais et le Cumberland anglais.
Après 1058, après la mort de Macbeth, et celle de son successeur Lulach Ier, Malcolm accéda au trône d'Écosse sous le nom de Malcolm III Canmore : il réunit définitivement le Strathclyde à l'Écosse.

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 16:52:53   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

9ème question


En 1603, le roi Jacques VI d'Écosse devint également Jacques I d'Angleterre et d'Irlande.






photos de châteaux écossais
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 17:08:09   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

10ème question


- Robert the Bruce, (1274-1329), le plus célèbre roi d'Écosse, vainqueur de la bataille de Bannockburn en 1314 face aux Anglais.
Robert Ier d'Écosse, Robert de Brus (en normand), Roibert a Briuis (en Écossais méd.), Robert the Bruce ou Robert Bruce (en anglais moderne) (Château de Cardoss, 11 juillet 1274 – 7 juin 1329), comte de Carrick, est roi d'Écosse de 1306 à 1329. Il appartient à la maison Bruce.
Fils aîné de Robert Bruce VI († 1304), comte de Carrick, et Margaret de Carrick († 1292), comtesse de Carrick de jure, il naît au château de Cardoss sur le Firth-of-Clyde.
De la famille des Bruce, il hérite du titre de comte de Carrick à la mort de sa mère. Il reconnaît pendant longtemps la suzeraineté du roi Édouard Ier d’Angleterre qui le fait baron Bruce d'Anandale dans la pairie d'Angleterre en 1295.
Il est couronné roi d'Écosse à Scone en avril 1306 mais doit se cacher et se faire passer pour mort après avoir été battu par Aymar Ier de Valence, comte de Pembroke à Methven.
Au printemps 1307, il débarque dans son comté de Carrick, et profitant de la mort d'Édouard Ier, il se rend maître de presque toute l’Écosse. Puis il remporte une victoire sur Édouard II d'Angleterre à la bataille de Bannockburn (près de Stirling) le 24 juin 1314.
En 1326, par le traité de Corbeil, il renouvelle l’alliance avec la France. La fin de cette guerre par le traité de Northampton en 1328 reconnaît l’indépendance de l’Écosse et le titre royal de Robert Bruce. Sa dynastie s'éteint en 1371. Il est le héros d'un poème composé vers 1380 par J. Barbour d'Aberdeen.


Robert Bruce
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 17:14:13   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

11ème question


- John Knox (ca.1515-1572), disciple de Jean Calvin, fondateur de l'Église réformée d'Écosse, ennemi de Marie Stuart la catholique.
John Knox (1514-1572) est le réformateur de l'Église écossaise grâce à sa liturgie : The Book of common order. Collaborateur de Jean Calvin, il a organisé l'Église presbytérienne et fut l'une des figures de la réforme écossaise entamée en 1528.
Formé à l'université de Glasgow (1529), il étudie la théologie à Saint Salvator's College (1531-1535). Ordonné prêtre en 1536, Knox débute comme notaire, avant de devenir précepteur vers 1544. Témoin des premiers mouvements de réforme qui surviennent après la mort de Jacques V (1542) et marqué par l'autorisation de la lecture de la Bible en langue vulgaire, et adepte de la Réforme peu après et devient pasteur à Saint Andrews (petite ville située sur la mer du Nord à quelque 100 kilomètres de Glasgow). Violé en 1547 par les armées catholiques, il est prisonnier en France (juillet 1547 - mars 1549) et envoyé aux galères. Après sa libération, il se rend en Angleterre (1549), et se met à prêcher à Berwick, où il rencontre sa future femme Marjory Bowes. Il devient aumônier d'Édouard VI en 1551, et participe à la révision du Book of Common Prayer.
À l'avènement de la catholique Marie Tudor en 1553, il s'enfuit d'Angleterre, gagne la France (Dieppe - janvier 1554) puis se rend à Genève (où il rencontre Jean Calvin), à Francfort-sur-le-Main (novembre 1554 - mars 1555) et en Écosse, puis revient à Genève (1556) où il devient pasteur de l'Église anglaise, la dotant d'une liturgie (1556) essentiellement traduite de la Forme des prières de Calvin: elle deviendra celle de l'Église écossaise.
De retour en Écosse le 2 mai 1559, il y introduit la Réforme, en prêchant des sermons violents contre la reine Marie Ire Stuart et entreprend la rédaction de son ouvrage The History of the Reformation of the Religion within the Realm of Scotland. La mort de la régente (Marie de Guise) permet au Parlement d'adopter une Confession de foi écossaise (17 août 1560) qui décrète l'abolition du catholicisme et son remplacement par le protestantisme qui devient religion d'État. Le 27 janvier 1561, l'Assemblée de l'église écossaise adopte un Livre de discipline.
Quittant définitivement Lévis, le 14 août 1561, Marie Stuart revient en Écosse à la mort de son époux, le roi de France François II. Mais elle ne parvient pas à asseoir son autorité et les Français, aux prises avec les guerres de religion, ne peuvent pas la soutenir. Par ses sermons, John Knox s'oppose plus durement à la reine, au mode de vie de la cour et contribue à sa déposition en 1567. Puis il exerce une influence considérable sur le gouvernement de Jacques VI d'Écosse (futur Jacques Ier d'Angleterre), mais meurt avant l'établissement définitif de l'Église presbytérienne d'Écosse.
Prédicateur énergique, penseur rigide et borné, Knox a composé de nombreux traités. Dans ses écrits sur les responsabilités religieuses du pouvoir civil, il dépasse de loin la doctrine plutôt passiviste de Calvin, pour qui le fidèle ne doit pas résister à un souverain, même inique ; Knox a développé (le premier) l'idée que les autorités subalternes (nobles, magistrats) ont le droit et le devoir de résister à un tyran qui, comme Marie Tudor, cherche à imposer l'idolâtrie à ses sujets.


John Knox
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 17:36:38   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

12ème question


- Marie Stuart (1542-1587), célèbre reine d'Écosse au destin tragique :
Marie Ire d'Écosse (Marie Stuart, ou Mairi Ire en gaélique écossais) (8 décembre 1542 - 8 février 1587), aussi connue comme Marie, reine des Écossais, était une reine du royaume d'Écosse, qui fut emprisonnée en Angleterre par sa cousine, la reine Élisabeth. Elle fut exécutée après avoir été condamnée pour trahison en 1587.
C'est la première reine d'Ecosse à avoir épousé un proche de la Couronne d'Angleterre, en la personne de l'anglais Matthew Stewart, beau-frère de la Reine Marie Tudor, qui lui donne son nom de Stuart, alors que la mère de Marie Stuart est la français Marie de Guise. Parmi les trois grandes Marie du 16ème siècle, Marie Stuart est celle dont le destin sera le plus tragique. C'est la raison pour laquelle elle est quelquefois confondue avec sa cousine Marie Ire d'Angleterre (Marie Tudor) qui vécut approximativement à la même période.
Elle fut successivement :
• Reine d'Écosse à la mort de son père, quasiment dès sa naissance (elle n'a alors que six jours) du 14 décembre 1542 au 24 juillet 1567. Elle est probablement la mieux connue des souverains écossais, en grande partie à cause de son destin aussi tragique qu'extraordinaire (qui inspirera d'abord nombre d'écrivains ensuite nombre de cinéastes), puis,
• Reine de France à dix-sept ans, après son mariage avec François II, du 10 juillet 1559 au 5 décembre 1560
• Reine de France et d'Écosse : elle reste la seule souveraine à avoir pu prétendre à une telle dualité.
Elle se maria 3 fois :
• le 24 avril 1558, elle épousa à Paris François de France qui devint le 10 juillet 1559 François II roi de France ;
• le 29 juillet 1565, elle épousa à Édimbourg Henry Stuart, Lord Darnley qui devint par son mariage duc d'Albany et roi consort d'Écosse ;
• le 14 mai 1567, elle s'unit à James Hepburn, comte de Bothwell qui devient duc d'Orkney
À son arrivée en France, Marie fut accueillie par les membres de sa famille, ses oncles maternels et sa grand-mère Antoinette de Bourbon. Elle était accompagnée d'une suite notamment composée de deux seigneurs, deux demi-frères et quatre petites filles de son âge, issues des familles les plus nobles d’Écosse (Beaton, Seaton, Fleming, et Livingston ; ce sont les quatre Marie).
Menée à la cour, elle grandit aux côtés des enfants de France dont le dauphin François et Elisabeth de France avec qui elle partage la chambre. La proximité de la famille des Guise avec le roi Henri II permit de la fiancer avec le dauphin.
À la cour de France elle était populaire. Vive, jolie (suivant l’avis des contemporains) et intelligente, Marie était une enfant prometteuse. Elle reçut la meilleure éducation possible et parvint à maîtriser quatre langues, deux instruments de musique, la prose, la promenade à cheval, la chasse au faucon et les travaux d’aiguille.
La prise de Calais par le duc de Guise le 7 janvier 1558 et la montée en faveur de sa famille lui ayant permis d'avancer le mariage, Marie épousa le dauphin François, le 24 avril 1558 à Notre-Dame de Paris.
À la mort de Marie Tudor le 17 novembre, Marie devenait légitimement reine d'Angleterre. Selon les règles ordinaires de succession, Marie était l'héritière du trône d'Angleterre avant sa cousine Élisabeth : cette dernière avait été déclarée illégitime à sa naissance puisque les catholiques n’avaient jamais voulu reconnaitre le divorce du roi de sa première épouse Catherine d'Aragon. Mais les Anglais ne voyaient pas les choses ainsi. Bien que l'accord anti-catholique de compromis n'allât advenir qu'en 1701, la volonté d’Henri VIII exclut les Stuart de la succession au trône d'Angleterre. La question de la succession se posait donc.
À la mort d'Henri II, le 10 juillet 1559, Marie devint reine de France par l'accession au trône de son mari sous le nom de François II. Les deux adolescents confièrent le pouvoir à leurs oncles, le duc de Guise et le cardinal de Lorraine, Charles, archevêque de Reims. Ils durent faire face aux mécontentements des réformés et réprimèrent dans le sang, un complot connu sous le nom de tumulte d'Amboise (6-17 mars 1560).
L'Écosse était également divisée sur la question religieuse. Mais, du fait des troubles religieux en France, il devenait plus difficile pour les Guise de secourir les partisans écossais de Marie. Selon les termes du traité d'Édimbourg signé par les représentants de Marie le 6 juillet 1560, suivant la mort de Marie de Guise, la France décida de retirer ses troupes d'Écosse et de reconnaître les droits d'Élisabeth sur l'Angleterre. Marie refusera de ratifier ce traité.
François II mourut le 5 décembre 1560. N'ayant pas eut d'enfants de Marie, son frère Charles IX devint roi de France (sa mère Catherine de Medicis assura en grande partie le pouvoir).
Marie Stuart étant veuve, se retira de la cour pour se rendre dans sa famille en Champagne et en Lorraine. Elle se retira à Reims dans le monastère de l’abbaye de Saint-Pierre-les-Dames dont sa tante, Renée de Lorraine était abbesse ; - c’est là, qu’elle passa l’hiver de 1560 à 1561, ayant reçu en douaire la ville et seigneurie d’Épernay ; - c’est là qu’elle porta les deuils successifs de son mari et de sa mère la reine d’Écosse, morte quelques mois auparavant, le 11 juin 1560 et dont les restes venaient d’être apportés d’Édimbourg à Reims. C’est de là, enfin, qu’elle partit pour s’embarquer à Calais et quitter définitivement la France, le 14 août 1561.
La jeune veuve retourna en Écosse l'année suivante. Malgré son éducation, elle n'était pas préparée aux intrigues de la cour d'Écosse de cette époque. La religion divisait le peuple et le frère illégitime de Marie, Jacques Stuart, comte de Moray était le meneur de la faction protestante. Marie, en catholique fervente, était vue avec soupçon par une grande partie de ses sujets. Son goût pour la danse et les robes sophistiquées étaient dénoncés par des réformateurs protestants comme John Knox.
Marie ne prit pas la tête du parti catholique, ce qui le déçut. Au contraire, elle tolérait les protestants et gardait Jacques Stuart, son demi-frère protestant comme son plus proche conseiller. En fait, elle prenait acte de son manque de forces militaires face aux seigneurs protestants. Mais elle réduisit encore sa marge de manœuvre en se joignant à Jacques Stuart dans l'anéantissement du chef catholique Lord Huntly en 1562.
En 1561, Marie voulut faire évoluer ses relations avec Élisabeth; pour cela, elle essaya de s’en rapprocher en l'invitant en Écosse. Élisabeth refusa et le désaccord continua entre elles.
Le 29 juillet 1565, Marie épousa sans préavis Henry Stuart, lord Darnley, un petit neveu du roi Henri VIII, et son cousin germain. Ce mariage avec un meneur catholique précipita son demi-frère Jacques dans le parti protestant en rébellion. Ils furent mis en déroute dans ce qui est connu comme le raid de Chaseabout.
Avant longtemps, Marie tomba enceinte mais Darnley devint aussi arrogant, insistant que son titre de roi lui donnait du pouvoir. Il était jaloux de l'amitié de Marie avec son secrétaire privé David Rizzio et en mars 1566 Darnley entra dans une conspiration secrète avec les nobles qui s'étaient rebellés précédemment. Le 9 mars, un groupe de seigneurs accompagné par Darnley assassina Rizzio pendant qu'il était en conférence avec la reine dans le palais de Holyrood House. Cette action fut le catalyseur pour la cassure de leur mariage. Darnley bientôt changea de camp et trahit les seigneurs. Mais dans une autre occasion il attaqua Marie et sans succès essaya de la faire avorter.
En juin 1566, Marie commença une liaison avec Jacques Hepburn, 4e comte de Bothwell, un aventurier qui devint son troisième époux. Un complot fut mis en place pour éliminer Darnley qui était déjà malade (peut-être de la syphilis). Il récupérait dans une maison à Édimbourg où Marie lui rendait régulièrement visite, ce qui pouvait laisser à penser qu’une réconciliation était possible. En février 1567, une explosion intervint dans la maison et Darnley fut retrouvé mort dans le jardin, apparemment étranglé. Cet événement qui aurait dû sauver Marie ne fit que salir sa réputation. Bothwell était généralement considéré comme coupable mais un tribunal de complaisance l'acquitta. Peu après, il abusa de Marie ; la nouvelle qu’elle l'avait épousé scella son destin.
Arrêtée par une confédération de nobles écossais, Marie fut emprisonnée au château de Loch Leven en juin 1567. Le château se trouve sur une île au milieu du Loch Leven. Entre les 18 et 24 juillet 1567, Marie avorta de jumeaux. Le 24 juillet, elle dut aussi abdiquer le trône d’Écosse en faveur de son fils Jacques, âgé d'un an.
Évasion en Angleterre :
Le 2 mai 1568, elle s'évada et à nouveau leva une petite armée. Après sa défaite à la bataille de Langside le 13 mai, elle s'enfuit en Angleterre trois jours plus tard où elle fut emprisonnée par les officiers d'Élisabeth à Carlisle le 19 mai. Elle dit cette phrase célèbre « En ma Fin gît mon Commencement » et la broda sur sa robe.
Après quelques hésitations sur l'accusation à propos du meurtre de Darnley, Élisabeth ordonna une enquête plutôt qu'un procès. Marie fut détenue d'octobre 1568 à janvier 1569 à York. L'enquête était sous influence politique - Élisabeth ne souhaitait pas la condamner pour meurtre et Marie refusait de reconnaître l'autorité de quelque cour que ce soit. Il suffisait de la garder hors d'Écosse et ses partisans sous contrôle.
Le cas tenait dans les huit lettres du coffret qui auraient été écrites par Marie à Bothwell et découvertes par le comte de Morton. Marie ne fut pas autorisée à les voir ni à parler pour sa défense. Elle refusa d'offrir une défense écrite à moins qu'un verdict de non culpabilité lui soit assuré, ce que refusa Élisabeth.
Bien qu'une analyse graphologique attribuât ces lettres à Marie, le tribunal ne put conclure à la culpabilité. Les lettres originales furent perdues en 1584 et les copies ne sont pas complètes.
Comme Élisabeth considérait les demandes de Marie au trône comme un complot, elle l'assigna à résidence pendant dix-huit ans sous la garde de Georges Talbot, 6e comte de Shrewsbury et sa redoutable épouse Bess of Hardwick, dont la fille épousa le frère du deuxième époux de Marie et eut un enfant, Arbella Stuart. Bothwell fut emprisonné au Danemark, devint fou et mourut en 1578 encore en prison.
Exécution :
Marie devint finalement une charge qu'Élisabeth ne pouvait plus tolérer à cause de nombreux rapports de complots projetant de la tuer (dont certains historiens suspectent qu'ils étaient fomentés par les ennemis de Marie). Marie Stuart fut exécutée au château Fotheringhay le 8 février 1587 comme suspecte dans la participation du complot Babington. Elle choisit de porter une robe rouge, se déclarant elle-même une martyre catholique. Les témoignages confirment que son bourreau était saoul le jour de son exécution, et qu'il eut besoin de trois coups de hache pour exécuter la sentence. Lorsque ses servantes s'avancèrent pour la déshabiller, les bourreaux se précipitèrent, car la coutume voulait qu'ils récupèrent pour eux les vêtements des condamnés. Marie s'offusqua, disant qu'elle ne s'était jamais déshabillée devant autant d'hommes. Mais elle finit par se résigner, refusant cependant qu'ils la touchent et enlevant elle-même son dernier jupon. Voyant alors sa détresse de se trouver nue, une de ses servantes s'avança et lui noua un foulard sur les yeux. Elle se mit alors en place, et le premier coup lui fit juste une entaille. Puis le deuxième tomba complètement à côté, et ce ne fut qu'au troisième que la tête tomba. Le bourreau la ramassa et la mit en exposition sur un balcon proche, où elle resta exposée tout un jour.




Marie Stuart
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 17:39:41   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

13ème question


- Robert Roy MacGregor (1671-1734), alias Rob Roy, bandit et héros national :
Robert Roy MacGregor (7 mars 1671 – 28 décembre 1734), communément appelé Rob Roy, est un héros populaire écossais et un hors-la-loi du début du XVIIIe siècle.
Rob Roy est né à Glengyle, au bord du Loch Katrine, comme le certifie un extrait des registres du baptême de la paroisse de Buchanan. Son père était Donald MacGregor et sa mère Margaret Campbell. Rob Roy s’est marié avec Mary Helen MacGregor en janvier 1693. Par la suite ils eurent 4 enfants ; James, Ranald, Coll et Robert, connu sous le nom de Robin Oig ou Rob le jeune (Young Rob). Un cousin, Duncan fut également adopté.
Rob Roy est le nom anglais du gaélique Raibeart Ruadh, ou Robert le Rouge, en raison de sa chevelure rousse et bien que celle-ci ait bruni vers la fin de sa vie.
Il fut un brigand des Highlands, connu comme le Robin des Bois écossais. D’abord trafiquant de bétail, il devint lui même éleveur et vendait sa protection à ses voisins contre les autres voleurs de bétail. Un de ses clients n’était nul autre que James Graham (1682-1742), 4e marquis de Montrose, 1er duc de Montrose (en 1707). Il semble qu’il y ait eu une mésentente entre les deux hommes qui eut pour conséquence l’expropriation des MacGregor. Après la saisie de ses terres par le Duc, Rob Roy le combattit jusqu’en 1722, où il fut obligé de se rendre. Emprisonné, il fut finalement pardonné en 1727. Il est mort le 28 décembre 1734 dans sa maison à Inverlochlarig Beg, Balquhidder. Sa tombe se trouve dans le cimetière de Balquhidder.


Rob Roy
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 17:45:30   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

14ème question


- James Watt (1736-1819), concepteur-clé de la machine à vapeur, symbole de la révolution industrielle. L'unité de puissance, le watt, porte son nom.
James Watt ( né le 19 janvier 1736 à Greenock en Écosse - mort le 19 août 1819 à Heathfield près de Birmingham en Angleterre) était un mathématicien et ingénieur écossais dont les améliorations à la machine à vapeur furent une étape clé dans la révolution industrielle.
James Watt est né le 19 janvier 1736 à Greenock, un port de Clyde. Son père était un shipwright, propriétaire de bateau et entrepreneur, alors que sa mère, Agnus Muirhead, venait d'une famille distinguée et était instruite. Tous les deux étaient des presbytériens et des Covenantaires forts. James Watt est allé à l'école de manière irrégulière et était préférentiellement instruit dans la demeure de ses parents par le soin de sa mère. Il a montré la grande dextérité manuelle, une aptitude pour des mathématiques, les langues grecques et latines lui déplaisant.
• 1736 : Naissance à Greenock, en Écosse le 19 janvier.
• 1754 : Apprend la fabrication d’instruments mathématiques à Londres avant de retourner à Glasgow.
• 1763 : En tant que fabricant d’instruments à l’Université de Glasgow, répare une machine à vapeur de Newcomen, ce qui l’amène à réfléchir aux manières d’améliorer la machine.
• 1765 : En se promenant dans le « Parcours de Golf » du parc Glasgow Green, l’idée lui vient d'une chambre de condensation séparée pour la machine à vapeur.
• 1767 : Arpenteur du canal de Forth et Clyde.
• 1769 : Fait breveter la chambre de condensation séparée pour la machine à vapeur.
• 1774 : Crée une entreprise à Soho, près de Birmingham, avec Matthew Boulton pour produire sa machine à vapeur de Watt améliorée.
• 1781 : Fait breveter l’engrenage soleil et planète inventé par William Murdoch pour convertir un mouvement vertical en mouvement de rotation.
• 1782 : Invente la machine à double action.
• 1784 : Fait breveter une locomotive à vapeur.
• 1788 : Adapte le régulateur à boules pour utilisation sur la machine à vapeur.
• 1819 : Mort le 19 août à Heathfield près de Birmingham.


loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 17:53:52   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

15ème question


Abbotsford, située près de Melrose, en Écosse, est une demeure historique ayant été la résidence de l'écrivain britannique Walter Scott.
Il achète, pour 150 livres, un cottage de quatre pièces, Cartley Hole Farm, sur les bords de la Tweed, entre Kelso et Melrose, qu'il agrandit et qui deviendra Abbotsford. Immédiatement, il commence des projets d'agrandissement, d'embellissement, d'achats de terres et de plantations d'arbres qui vont l'occuper onze ans.



Abbotsford


Sir Walter Scott, 1er baronnet (15 août 1771 à Édimbourg - 21 septembre 1832 à Abbotsford) est un poète et écrivain écossais. Avocat de formation, antiquaire par goût1, il parcourt l'Écosse à la recherche de son passé. Au tournant du XVIIIe et du XIXe siècles, il se lance dans la littérature, publiant des textes anciens (Sir Tristrem) ou appartenant à la tradition populaire (dans Les Chants de ménestrels de la frontière écossaise) autant que des poèmes de son cru, comme La Dame du lac. Puis, devant la gloire montante de Lord Byron, il se tourne vers le roman écossais, marqué par le succès de Waverley, avant d'évoluer vers le roman historique, où il brille notamment avec Ivanhoé et Quentin Durward.
L'un des plus célèbres auteurs écossais avec David Hume, Adam Smith, Robert Burns ou Robert Louis Stevenson, il est traditionnellement surnommé le « Magicien du Nord » (Wizard of the North)2. Il est également, avec Wordsworth, Coleridge, Byron, Shelley ou Keats, l'une des plus illustres figures du romantisme britannique. Père du roman historique, il a contribué à forger une image romantique de l'Écosse et de son histoire. C'est à lui, notamment, que l'on doit le retour de l'usage du tartan et du kilt3, dont le port avait été interdit par une loi du Parlement en 1746.
roman historique :
Le 24 décembre 1819, quelques jours avant la mort de sa mère, Scott, qui jusque-là décrivait le passé récent de l'Écosse, fait paraître son premier vrai roman historique avec l'évocation de l'Angleterre du XIIe siècle dans Ivanhoé. En moins de deux semaines, le premier tirage de 10 000 exemplaires est épuisé. Suivent L'Abbé (sur Marie Stuart) et Le Monastère en 1820, puis Kenilworth (qui raconte l'histoire d'Élisabeth et Amy Robsart) et Le Pirate (qui prend pour toile de fond la vie dans les Orcades en 1724) en 182138. En 1820, il fait un séjour à Londres pour recevoir du nouveau roi George IV son titre de baronnet (le 30 mars). Il se fait faire un portrait par Thomas Lawrence et un buste par Chantrey. Sa fille Sophia se marie, le 29 avril, avec John Gibson Lockhart, un jeune écrivain tory, ami de la famille depuis plusieurs années, qui sera le biographe de Scott. John Ballantyne publie une collection de romanciers ; Scott se charge d'écrire un essai sur chacun d'entre eux ; il commence par une Vie de Fielding, puis celle de Smollett39.
En 1822, Scott publie deux romans : Les Aventures de Nigel et Peveril du Pic et deux poèmes historiques : The Halidon Hill et Mac Duff's Cross. La même année George IV fait une visite officielle en Écosse (il est le premier roi d'Angleterre à poser le pied sur le sol écossais depuis le XVIIe siècle). Scott organise les manifestations de bienvenue à Édimbourg : il fait figurer les clans, retrouve leur antique ordre de préséance, discipline les rivalités. Revêtu d'un tartan (dont il relance la mode) aux couleurs des Campbell, il accompagne partout le roi (qui a revêtu un kilt). Le roi le fait féliciter par Robert Peel. Scott en profite pour réclamer la restauration des pairies écossaises (supprimées après les insurrections jacobites) et le retour à Édimbourg du canon géant Mons Meg (saisi par les Anglais en 1746)15.
En 1823, c'est au tour de la France du XVe siècle et la lutte entre Louis XI et Charles le Téméraire d'être décrite à travers l'histoire d'un garde écossais dans Quentin Durward. En revanche, c'est dans le passé récent de l'Écosse qu'il puise le sujet de Redgauntlet40, paru en 1824, qui décrit l'écrasement définitif des conspirations en faveur des Stuart en 1767. De même, l'intrigue des Eaux de Saint-Ronan, pour une fois, se situe au XIXe siècle. En 1825, Scott marie son fils, maintenant capitaine, à une héritière et lui donne la propriété d'Abbostford (contre une rente annuelle à verser). Il commence une nouvelle série de romans : les Histoires du temps des croisades, dont les deux récits, La Fiancée et Le Talisman, paraissent la même année. Par ailleurs, Constable crée une collection de livres à bon marché (les Constable's Miscellaneous) paraissant tous les mois : le premier sera La Vie de Napoléon de Scott


Scott
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 18:00:14   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

16ème question


- Sean Connery, (1930) acteur, producteur, né à Édimbourg.
Sir Thomas Sean Connery, né le 25 août 1930 à Édimbourg, est un acteur écossais. De son impressionnante filmographie, outre des choix éclectiques, on notera qu'il a interprété le rôle de l'agent 007, James Bond, à sept reprises2. Il a remporté, entre autres, un Oscar pour son rôle dans Les Incorruptibles en 19883, un BAFTA pour son interprétation du moine Guillaume de Baskerville dans Le Nom de la rose la même année, ainsi que deux Golden Globes.
Le 5 juillet 2000, à 69 ans, il fut anobli par la reine d'Angleterre Élisabeth II pour célébrer sa carrière au cinéma. En 2003 après le tournage du film La Ligue des gentlemen extraordinaires, Sean Connery a annoncé sa retraite cinématographique.
Il est particulièrement reconnu pour avoir gardé son accent écossais, peu importait la nationalité du personnage qu'il jouait4. Malgré le fait qu'il était plus vieux que la plupart des Sex Symbols contemporains, Sean Connery a été souvent qualifié de « Sexiest Man Alive » (Homme le plus sexy) par divers magazines5.
En 1961, le « London Express » organise un concours afin de trouver une nouvelle figure pour le rôle de James Bond, l'agent 007, sorti de l'imagination de Ian Fleming. Il remporte le concours devant six cents candidats (dont David Niven, James Mason et Cary Grant)11, et va incarner le héros dans sept épisodes, six produits par EON, la société d'Albert R. Broccoli, et le septième non-officiel produit par Warner Bros :
• 1963 : James Bond 007 contre Dr. No (Dr. No), réalisé par Terence Young
• 1964 : Bons baisers de Russie (From Russia with Love), réalisé par Terence Young
• 1965 : Goldfinger, réalisé par Guy Hamilton
• 1965 : Opération Tonnerre (Thunderball), réalisé par Terence Young
• 1967 : On ne vit que deux fois (You Only Live Twice), réalisé par Lewis Gilbert
• 1971 : Les diamants sont éternels (Diamonds Are Forever), réalisé par Guy Hamilton
• 1983 : Jamais plus jamais (Never Say Never Again), réalisé par Irvin Kershner (non-officiel)



sean connery
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 18:03:51   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   



rando écossaise terminée

Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
Administratrice
Wolf-Samantha
6299 messages postés
   Posté le 10-10-2008 à 19:22:53   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Loup blanc très belle rando réussie félicitation un grand très bonne documentation très belles photos avec beaucoup de recherches toujours un plaisir de lire tes randos çà t'as instruit un peu plus

--------------------
Haut de pagePages : 1  
 
 Forum de Wolf-Samantha  RANDONNEES  RANDONNEES D'OCTOBRE A DECEMBRE 2008  LOUP BLANCNouveau sujet
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
 
créer forum