Forum de Wolf-Samantha
Administrateurs : Wolf-Samantha
 
 Forum de Wolf-Samantha  RANDONNEES  RANDONNEES DE JUILLET A SEPTEMBRE 2008 

 LOUP BLANC

Nouveau sujet
 
Bas de pagePages : 1 - 2 Page suivante
Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
Administratrice
Wolf-Samantha
6299 messages postés
   Posté le 24-07-2008 à 12:53:35   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE LOUP BLANC


loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 10:20:37   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

1ère question


La gare d'Arles, située au nord de la ville dans le quartier du Trébon, a pour origine une intervention de l'écrivain-député Lamartine.
Elle est bâtie en 1848 lors de la création de la ligne Avignon - Marseille devenue ensuite la ligne Paris - Marseille, lors de constitution du Paris-Lyon-Marseille ou PLM.
La gare est totalement détruite en 1944 par les bombardements alliés mais reconstruite peu après.
Le trafic ferroviaire, autrefois important, a fortement chuté depuis que la création de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée Valence - Marseille qui, passant par Aix, ne dessert plus la ville.

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 10:30:27   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

2ème question


Le nom d’Arles dérive d’Arelate, mot d’origine celte signifiant lieu situé près de l'étang1, par référence aux terrains marécageux qui entourent la cité. Vers 50 av. J.-C., Jules César appelle encore la cité Arelate dans le Bellum Civile :
Naves longas Arelate numero XII facere instituit
(Il fit construire à Arles douze vaisseaux de guerre)
Cette ville, dont les habitants sont appelés Arlésiens, a en effet plus de 2500 ans. Avec ce passé toujours présent, la cité est classée ville d'Art et d'Histoire et ses monuments romains et romans sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981.
La ville d'Arles est fortement marquée par la présence du Rhône qui coupe la ville en deux et qui reste encore même de nos jours, une menace lors des crues comme celle de 2003.



le rhone à arles
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 10:42:12   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

3ème question


L'Hauture
Le quartier de l’Hauture (ou Auture) est situé sur la plus haute proéminence de la ville surplombant la plaine deltaïque environnante. Au sud-est du centre historique, il est limité au nord par les quartiers Portagnel/Cavalerie, à l’ouest par la Cité, à l’est par le Mouleyres et au sud par le boulevard des Lices. Il s’agit du plus vieux quartier d’Arles. Occupé dès le VIe siècle av. J.-C. par des indigènes qui commercent avec la colonie grecque de Marseille, il s’organise au IVe siècle av. J.-C. en une proto-cité salyenne. Aujourd’hui l’Hauture, comme l’ensemble du centre ville figure dans le périmètre du secteur sauvegardé. La richesse de son passé, son agrément et la tranquillité de ses petites rues en font un quartier très prisé des touristes
Le quartier de l'Hôtel de ville
L’ancien quartier de la Cité est situé au centre de la ville, entre les quartiers du Méjan et de la Roquette à l’ouest, de l’Hauture à l'est et de Portagnel et de la Cavalerie au nord-est. Au nord, il s’étend jusqu’au Rhône et au sud il est limité par le boulevard des Lices. Le quartier de la Cité est le centre politique et religieux de la cité depuis l’Antiquité. Cette dénomination, d’origine médiévale, est désormais rarement utilisée; on l'appelle maintenant quartier de l'hôtel de ville en référence à l’un de ses édifices les plus connus. Aujourd’hui, c’est un quartier qui se distingue à la fois par sa richesse architecturale et par son animation notamment lors de la Féria, ce qui explique qu'il soit aussi prisé des Arlésiens que des visiteurs. Comme l’ensemble du centre ville, il fait partie du secteur sauvegardé
Le Méjan
Le quartier du Méjan (« du milieu » ) situé entre les quartiers de la Cité à l’est et au sud, de la Roquette à l’ouest et du Rhône au nord occupe une surface modeste du centre de la ville; son habitat qui se distingue peu des quartiers voisins en gomme son identité historique. Son histoire remonte à la renaissance médiévale de la ville. Aujourd’hui, avec l’arrivée des éditions Actes Sud, le quartier a pris une orientation culturelle. Le quartier du Méjan s’inscrit également dans le périmètre du secteur sauvegardé
La Roquette
Le quartier de la Roquette, appelé autrefois, Bourg des Porcelet ou Vieux-Bourg correspond à la partie sud-ouest de la ville médiévale. Il se situe de nos jours entre le Rhône, le boulevard Clemenceau et la rue Gambetta. Le nom de Bourg des Porcelet remonte au XIe siècle quand ce quartier était tenu en fief par ces seigneurs arlésiens. Le terme de Vieux-Bourg lui est attribué par opposition au quartier du nord d’Arles créé peu après et appelé le Bourg-Neuf. Le toponyme de la Roquette pourrait quant à lui faire écho soit aux ruines du cirque dont les substructions se retrouvent à l'extrême sud de ce quartier, soit à une plante poussant sur les murs90. Après avoir été un quartier de pêcheurs et de métiers liés au fleuve jusqu’à l’arrivée du chemin de fer 91, le quartier de la Roquette perd de sa vitalité et devient une zone d’accueil pour les nombreux arrivants. Aujourd'hui, tout en conservant son identité avec ses maisons étroites et ses hôtels particuliers, ce quartier de quelque 2 500 habitants présente un caractère particulièrement hétérogène et des allures de village ; il connaît également un renouveau spectaculaire avec ses restaurations et l’implantation de nombreuses boutiques et commerces
La Cavalerie/Portagnel
Le quartier de la Cavalerie/Portagnel, appelé autrefois le Bourg-Neuf, se situe au nord du centre ville, le long du Rhône, en prolongement des quartiers de la Cité et de l’Hauture. Au nord et à l'est, la place Lamartine et les voies de chemin de fer en marquent la frontière avec le quartier du Trébon / Montplaisir. Enfin, le Rhône le limite à l'ouest. Ce quartier date du XIe siècle, lorsque la ville a commencé à se développer hors de son enceinte du Haut Moyen Âge. Deuxième extension urbaine après le Vieux-Bourg, il a pris bien naturellement le nom de Bourg-Neuf. Le nom de Cavalerie, plus tardif, évoque la présence des Templiers qui s'installent au nord de la ville vers 1140, et celui de Portagnel le nom d'une ancienne porte de la ville, la Porte Agnel. À la suite des bombardements de 194493, le quartier de la Cavalerie/Portagnel présente un double visage. Dans la partie sud, on retrouve les ruelles bordées de maisons étroites du centre ancien et dans la partie nord on observe le bâti moderne hérité des reconstructions de l'après-guerre






photos de divers quartiers de la ville
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 11:52:08   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

4ème question


Le forum et les cryptoportiques
Le forum d’Arles est la première grande réalisation urbaine vers 30-20 av. J.-C. de la colonie romaine fondée en 46 av. J.-C. pour remercier Arelate de son soutien à César. Ses substructions, construites à la même époque, constituent les cryptoportiques qui servaient probablement au stockage des blés arlésiens dans le cadre du service de l'annone.
Conformément aux usages de l’urbanisme romain, ce forum prend place à l’intersection des deux voies majeures de la cité : le cardo (nord-sud) et le decumanus (est-ouest).
Le forum d'Arles est constitué d’une grande place dallée de 3 400 mètres carrés, dont seuls deux fragments ont été conservés. Initialement le forum est encadré par quatre portiques monumentaux joints par autant de galeries à arcades. L’originalité du forum d’Arles réside dans ses fondations. Il est en effet construit sur les étonnants cryptoportiques, galeries de substruction destinées à compenser la déclivité de la colline de l’Hauture, qui constituent un grenier à blé.
Le forum est situé à côté de ce qu'on appelle la basilique civile qui était le lieu de jugement ainsi que de bourse de commerce. Aujourd'hui, on pense qu'il s'agit en réalité d'un autre forum, celui construit par l'empereur Constantin au IVe siècle.
Il est évoqué par des auteurs anciens tels que Sidoine Apollinaire en 461 qui nous en dresse une description, « encombré de colonnes et de statues et de l'atmosphère politique régnant alors dans la cité ».
Aujourd'hui, la place du forum actuelle ne coïncide pas avec l'emplacement du forum antique. Le forum romain s’étendait plus au sud, derrière les vestiges des deux colonnes.
Le théâtre antique
Le théâtre antique d'Arles est construit à la fin du Ier siècle av. J.-C., juste après la fondation de la colonie romaine. Commencé vers 40/30 av. J.-C., il est achevé vers l’an 12 av. J.-C. devenant ainsi l'un des tous premiers théâtres en pierre1 du monde romain. Le théâtre s'inscrit dans le quadrillage romain, sur le decumanus.
Le théâtre initial comprenait trois parties : la cavéa, espace semi-circulaire recevant les spectateurs, la scène où jouaient les acteurs et le mur servant à la fois de décor et de fermeture au monument.
La cavea, d'un diamètre de 102 mètres, pouvait accueillir 10.000 spectateurs assis sur 33 rangées de gradins. À Arles, le théâtre contenait donc deux fois moins de spectateurs que les arènes et le cirque. Les spectateurs y étaient repartis par appartenance sociale : le peuple en haut et les chevaliers et notables sur les gradins inférieurs et l’orchestre.
La scène proprement dite était constituée d’une plate-forme de bois de 50 mètres de long sur 6 mètres de large et abritait dans ses substructions, la machinerie du théâtre.
Le mur du fond était décoré sur trois niveaux d'une centaine de colonnes d'ordre corinthien dont seules deux ont résisté au temps. Le mur, supportait probablement un auvent pour protéger la scène des intempéries. Des niches, dans le mur, abritaient une statuaire d’inspiration grecque, à l’instar de la Vénus d'Arles2, objet d'une restauration controversée3 , qui fait aujourd'hui partie des collections du Louvre
Les arènes
Les Arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80 ap. J.-C. / 90 ap. J.-C., dans le cadre des extensions flaviennes de la ville.
Les ingénieurs romains bâtissent l’amphithéâtre d’Arles sur la colline de l’Hauture. Pour ce faire, ils doivent démolir l’enceinte Augustéenne érigée un siècle plus tôt.
Les arènes reprennent les caractéristiques classiques de ce type de construction et s'inspirent du Colisée de Rome tout juste terminé : un système d'évacuation par de nombreux couloirs d'accès, une scène centrale de forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, le tout pour une longueur totale de 136 mètres, soit d’une dimension supérieure à celle des arènes de Nîmes construites peu après. Cet édifice peut accueillir 25 000 spectateurs.
À Arles, comme dans tout l'Occident, l'amphithéâtre est, de la fin du Ier siècle au milieu du IIIe siècle, le signe le plus évident de la romanité.
Le cirque
Le Cirque romain d'Arles est le plus vaste édifice romain de la cité; il est édifié en 149.
Le cirque est situé au sud-ouest de la ville d’Arles à proximité du Rhône. Il est édifié au IIe siècle et plus précisément à partir de l’année 1491. Sa construction est compliquée par la nature instable du terrain marécageux et nécessite environ 30 000 pieux en bois de 2,50 m à 3 m de long pour stabiliser la construction.
Le cirque d’Arles est utilisé essentiellement pour les courses de chars ; s’y déroulent également des combats de cavalerie et des venationes, sorte de chasses à courre. C’est un monument imposant : il mesure 450 m de long et 101 m de large. Les gradins pouvaient accueillir jusqu’à 20 000 spectateurs2. Il est organisé autour d’une vaste piste damée, dotée d’une séparation centrale, la spina (l'épine). Celle-ci, décorée de sculptures, d’un obélisque et de bassins se termine à ses deux extrémités par des metae (bornes) que les concurrents s’efforcent de passer au plus près. La piste est séparée des spectateurs par le podium (mur élevé qui les protège, et les gradins reposent sur une structure architecturale modulaire ressemblant à celle d’un amphithéâtre.
De l’édifice, il ne reste que peu de vestiges à la suite de l'abandon et des destructions de la fin du VIe siècle. Certains éléments ont servi de réemploi, notamment dans le renforcement des remparts et l'édification de constructions individuelles, et quelques-uns sont exposés au Musée de l'Arles et de la Provence antiques. Aujourd’hui seuls demeurent visibles en contrebas du musée, des restes de la substruction de la cavea (gradins) et de l’extérieur de la sphendonè, extrémité arrondie du cirque. Son ornement le plus illustre, l’obélisque de la spina, est installé au XVIIe siècle sur la place Royale de la cité (l'actuelle place de la République) en l'honneur de Louis XIV. Il est toujours visible devant l’hôtel de ville
Les Alyscamps
Les Alyscamps (Champs Élysées en provençal, cité des morts vertueux dans la mythologie grecque ) est une nécropole, située à Arles, dans le département des Bouches-du-Rhône, remontant à l'époque romaine.
De l'époque romaine au Moyen Âge, les Alyscamps ont été une nécropole païenne puis chrétienne située à l'entrée sud-est de la cité d'Arles sur la voie Aurélia, c'est-à-dire en dehors de la cité comme la plupart des nécropoles romaines. Ils comprenaient de très nombreux sarcophages.
Plus récemment, au XIXe siècle, les Alyscamps ont été profondément modifiés lors de la construction de la voie ferrée Paris-Lyon-Marseille (1848) et des ateliers afférents.
Ce lieu, peint par Van Gogh et Gauguin (1888), est devenu alors, au fil du temps, un nouveau quartier d'Arles
Les thermes de Constantin
Thermes romains construits au début du IVe siècle, lorsque l'empereur Constantin résidait à Arelate ; ils ont été interprétés à tort au XVIe siècle comme les ruines d'un palais romain.
Les thermes ont été partiellement dégagés à partir du XIXe siècle. Les vestiges actuellement visibles correspondent au caldarium, avec des planchers de chauffe suspendus (hypocauste) et une belle piscine en abside semi-circulaire, percée de trois fenêtres et couverte d'une voûte en cul de four.
Ils sont construits au début du IVe siècle sur les bords du Rhône, lorsque Constantin Ier résidait à Arles; ils ont été longtemps interprétés à tort comme les ruines d'un palais romain.










photos de monuments publics
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 12:08:03   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

5ème question


Musée de l'Arles et de la Provence antiques
Le Musée de l'Arles et de la Provence antiques est un musée construit à Arles (Bouches-du-Rhône) en 1995, dans un bâtiment moderne conçu par l'architecte Henri Ciriani, sur la presqu'île où se trouvait l'ancien cirque romain pour abriter les collections archéologiques particulièrement riches de la ville.
Une présentation de type chronologique a été appliquée essentiellement aux périodes pré et post-romaines, en début et fin de parcours. Entre les deux, différents thèmes sont développés dans des espaces individualisés grâce, notamment, à la variété des dispositifs muséographiques.
Les collections sont divisées en différentes périodes :
la Préhistoire ;
la Protohistoire : période comprise entre la fondation de Marseille par des marins grecs venus de Phocée en Asie mineure vers 600 av. J.-C. à celle d'Arles par Jules César ;
le Haut-Empire : de la fondation de la ville en 46 av. J.-C. à la chute de l' empire romain en 476 ;
l' Antiquité tardive : période comprise entre le IVe siècle et le VIe siècle, avec une remarquable collection de sarcophages paléochrétiens.
Musée Arlaten
Le Museon Arlaten (Provençal pour « Musée d'Arles » est un musée consacré à l'art de vivre dans l'ancienne Provence et présente des collections d'objets d'autrefois. Il se situe au centre d'Arles, au 29, rue de la République, dans l'ancien hôtel particulier Laval-Castellane et contient des collections représentatives des arts, de l'ethnologie et de l'histoire du pays d'Arles. Il a été fondé par Frédéric Mistral, après qu'il eut reçu le Prix Nobel de littérature en 1904.
Costumes et objets provençaux
Dioramas
Claude-André Férigoule : La Veillée Calendale, La Visite à l'Accouchée , L'Atelier de la Couturière, L’Arlésienne en prière dite Pregarello, représentations grandeur nature de scènes de la vie provençale au XVIII° et XIX° siècle.
Peintres
Antoine Raspal : Portrait de dame, Laveuse au pont de l'Observance
Léo Lelée : environ mille oeuvres de l'artiste, acquises par une donation
Photographes
Dominique Roman : photographies des années 1860-1890; en 1898, premier lot de 48 photographies, complété en 1901 et 1905 par de nouveaux dons.
Musée Réattu
Le musée Réattu d'Arles abrite pour l'essentiel une partie de l'œuvre du peintre arlésien Jacques Réattu et une collection de dessins de Picasso ; il est également consacré à la photographie et à l'architecture.
Aujourd'hui le musée comprend essentiellement une grande partie de l’œuvre du peintre, mais aussi le chef-d'œuvre du peintre arlésien Antoine Raspal : Atelier de couture à Arles, des collections photographiques et un ensemble de dessins de Picasso. Parallèlement, le musée qui s'oriente vers l'art contemporain a entrepris une politique de commande invitant sculpteurs et photographes à créer des œuvres en résonance avec le patrimoine de la ville. L'architecture est devenue également un fil conducteur dans le développement du musée.
Fonds manuscrits non administratifs
Fonds imprimés XIXe-XXIe siècles
Designer
Frédéric Rhodes : Fauteuil contemporain, "4", en frène teinté noir, acquis par le musée en 1986 à l'occasion d'une exposition consacrée aux arts décoratifs
Peintres
Jacques Réattu : esquisse de la Justification de Suzanne, tableau avec lequel il obtient le grand prix de Rome en 1791, actuellement au musée de l'Ecole des Beaux-Arts (Paris); ...
Antoine Raspal : Auto-portrait, l'Atelier de couturières, la Famille du peintre,
Guillaume de Barrême de Châteaufort : autoportrait, trois effets de neige, une marine, une vue de la cascade de Tivoli, trois portraits au pastel et un paysage avec figure.
Jacques Peitret : un autoportrait de ce peintre-architecte
Jean Baptiste Marie Fouque : grâce au leg de Mme Grange (10 mai 1888), le musée possède dans ses réserves une quinzaine de ses oeuvres,
Louis Pomerat : tableau représentant un bar-tabac à côté de l'école du Mouleyrès,
Picasso : 57 dessins et une toile,
Photographes
Lucien Clergue
François Le Diascorn
Musée de la Camargue
Le Musée de la Camargue est situé au Mas du Pont de Rousty (à environ 10 km d’Arles sur la route RD570 en direction des Saintes-Maries-de-la-Mer)
En 1973 la Fondation du Parc naturel régional de Camargue acquiert des terrains et des bâtiments du Mas du Pont-de-Rousty pour en faire un musée consacré à la Camargue. De nos jours, c'est un Syndicat Mixte qui gère le Parc naturel régional de Camargue.
Ce musée retrace l’évolution des activités humaines du delta du Rhône. Un chemin pédestre, de 3,5km, permet de découvrir de nombreuses facettes de la Camargue actuelle. (paysages autour d'un mas : culture, paturages, marais).
Expositions temporaires, visites guidées, ateliers pour enfants



photos de musées
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 19:13:49   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

6ème question


La Camargue (en occitan provençal: Camarga selon la norme classique ou Camargo selon la norme mistralienne) est l’espace marécageux formé par le delta du Rhône.
C’est un espace terrestre de 145.300 ha au sud de la France, situé géographiquement entre les deux bras principaux du delta du Rhône et de la mer Méditerranée. On peut l'étendre à l'Est jusqu'à la plaine de la Crau, à l'ouest jusqu'à Aigues-Mortes et au nord jusqu'à Beaucaire. Elle s'étend donc sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard.
C'est également un domaine d'élevage de chevaux et de taureaux, de culture du riz et d'exploitation du sel (marais salant).
Cette faune et flore particulières ont entrainé la création d'une réserve naturelle nationale sur 13 117 hectares (1927) et d'un parc naturel régional sur 30 000 hectares (1970).
L'évaporation annuelle est plus importante que l'apport pluvieux, le fleuve apporte la différence évitant ainsi à la région d'être brûlée par le sel.







photos de camargue
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 19:20:44   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

7ème question


Son avenir
Les côtes de Camargue subissent une transformation intense et contrastée, avec des zones d'érosion maritime autour des Saintes-Maries-de-la-mer et en face de Faraman, et des zones d'engraissement principalement vers l'embouchure du Grand Rhône, Beauduc et le phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi). Il faut également rajouter que tout le delta avec ses basses terres commence à subir les effets du réchauffement climatique : remontée du sel liée à la hausse du niveau marin, etc.
La Camargue est aussi un enjeu de nombreux intérêts politiques et économiques relevant de multiples interlocuteurs : parc naturel de Camargue, ministères, promoteurs immobiliers, aménageurs du territoire, Salins du Midi, éleveurs, agriculteurs, chasseurs, professionnels du tourisme, organismes de protection contre le Rhône, municipalités d'Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, pouvoir régional, ...
Ainsi, si l'avenir de la Camargue dépend à moyen-terme des impacts liés au réchauffement, à court-terme son destin est dans les mains d'acteurs qui n'ont pas tous la sauvegarde de cet espace comme objectif.
Riziculteurs et saliniers imposent une hydrologie du delta inverse au régime naturel, qui ne favorise pas la conservation des espèces les plus originales. Mais une chose est sûre : quelles que soient les activités -préservation du milieu, chasse, coupe du roseau, croissance du riz-, et leurs besoins en eau, celle-ci est désormais au centre de toutes les convoitises
La radioactivité des plages de Camargue signalé par le CRIIRAD est d'origine naturelle
Étang de Vaccarès
Réserve naturelle et plus vaste étang de la Camargue, dans le Delta du Rhône, au sud de la France, il s'étend sur 6.500 ha. Son nom aurait pour origine les très nombreuses vaches sauvages qui paissaient en manades sur ses bords.
Étang septentrional de la Camargue, il constitue l'élément principal du système de contrôle des eaux du delta. Sa profondeur est inférieure à deux mètres.
C'est également un lieu important de repos et d'alimentation pour les oiseaux migrateurs, et un lieu de vie pour les flamants roses.




étang de vaccarès
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 02-08-2008 à 19:25:02   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

8ème question


Flamant rose
Le Flamant rose (Phoenicopterus ruber) est l’espèce de flamant la plus largement répandue.
Deux sous-espèces sont reconnues :
Phoenicopterus ruber roseus et
Phoenicopterus ruber ruber. C’est un grand oiseau (120 à 140 cm et 3,5 kg maximum), proche parent du Flamant du Chili, avec lequel il est parfois considéré comme conspécifique.
Le flamant rose plonge son bec bossué dans la vase pour rechercher plancton, vers, mollusques, crevettes, larves d'insectes, crustacés (dont l'artemia, riche en carotène, qui intensifie ou prolonge la couleur rose du plumage). Le bec du flamant rose est muni de fanons qui lui permettent de filtrer la vase.



flamant rose
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 17:46:44   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

9ème question


Le Camargue est un petit cheval gris rustique originaire de Camargue, territoire du sud de la France, dont il est le symbole. Monture traditionnelle des gardians, il bénéficie d'une bonne notoriété grâce à sa forte image de tradition et de liberté, mais aussi grâce aux histoires de Crin-Blanc.
- Taille : entre 1,35 et 1,50 m1 Poids : entre 300 et 400 kg
- Robe : grise et exceptionnellement baie ou baie sombre.
- Le poulain naît bai ou rouan.
Le cheval de Camargue possède une tête expressive avec un regard vif, avec des arcades sourcillièrs peu saillantes. Son front est plat et les ganaches bien marquées. Les oreilles sont petites. L'encolure est de longueur moyenne, avec une base bien attachée. La crinière et les crins sont bien fournis. La poitrine est profonde et large, avec un thorax ample et des flancs assez développés. Le cheval Camargue possède des membres résistants et des articulations sèches. Ses membres sont longs. Le pied est solide et portant.
- Histoire :
Le seul témoignage préhistorique d'un probable ancêtre du cheval camargue, est un squelette d'un Equus caballus découvert à deux kilomètres en amont d'Arles sur la rive droite du fleuve. Les silex en forme de couteaux qui l'entouraient, ont permis sa datation à l'âge de la pierre taillée.
La véritable origine du cheval camargue est très imprécise et de nombreuses controverses ont lieu à ce sujet :
Certains le considèrent comme le descendant d'une race autochtone, peuplant la Gaule des temps anciens. À la suite du peuplement de celle-ci, les troupeaux se seraient retirés dans les solitudes camarguaises. D'autres voient en lui l'héritage de la race préhistorique de Solutré, qui aurait longé la vallée du Rhône pour s'installer dans ces étendues considérables de Camargue. Le marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943), éleveur et manadier, défendait lui la thèse d'une ascendance de chevaux mongols, abandonnés par les hordes barbares qui envahirent la Gaule vers 450 après J.C.
Un amalgame de toutes ces thèses est probablement à l'origine de cette race. Dans le temps, une inévitable fusion dut se produire entre tous ces animaux vivant à l'état sauvage et n'ayant pas de frontières, pour engendrer une race bien définie qui élut domicile dans les régions hostiles du delta du Rhône et de ses environs.
La rudesse de la vie depuis de multiples générations a provoqué une sélection naturelle ou seuls les plus forts, les plus résistants ont pu survivre afin de permettre cette descendance extrêmement robuste.
Ces raisons expliquent la raison pour laquelle « l'île de Camargue » et ses habitants ont sauvé cette race chevaline à travers les temps.




Cheval Camarguais
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 17:51:46   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

10ème question


L’équitation Camargue tire son origine du travail des gardians, des cavaliers s'occupant de bovin dans la Camargue. Cette équitation se pratique sur des chevaux Camargue ou de type Camargue, avec une technique de monte et un harnachement spécifique. Les bovins de race Camargue sont assez sauvages.
Les racines paysannes ont été ancrées faisant de cette équitation une des plus anciennes à ce jour (la confrérie des gardians fêtera ses 500 ans en 2012), donnant lieu a de nombreuses traditions autour du cheval camargue et des taureaux en général.
L’équitation Camargue est une discipline de la Fédération française d'équitation depuis 1995, avec ses propres niveaux de Galop, championnats et épreuves.
Cette discipline équestre est enfin liée à son territoire d’origine. Elle participe aux traditions de la Camargue et possède aussi ses jeux équestres.
- Compétition et épreuves :
L'équitation camargue de compétition est née de la volonté de certains éleveurs, désireux de créer un outil de promotion et de valorisation, taillé sur mesure pour le cheval camargue. En 1995, l'équitation camargue est officiellement reconnue par la Fédération française d'équitation, ce qui lui permet en 1998 d'avoir un championnat de France officiel ainsi qu'un règlement élaboré par la Commission d'Equitation Camargue de la FFE validé par la Direction et les Haras nationaux. Les compétitions d'Equitation Camargue sont réparties en huit disciplines.
Les huit épreuves sont :
Courséjado : se pratique à deux et consiste à barruler (tomber) un annouble dans un endroit bien précis.
Jeu de la liberté : est une discipline qui se pratique à deux ou trois et qui consiste à faire passer un cheval en liberté dans un maximum d'obstacles qui sont bien souvent des couloirs ou des petites slaloms.
Maniabilité (chronométré ou à points) : le cavalier enchaîne un certains nombres d'obstacles et qui permet d'évaluer l'agilité du cheval et sa rapidité à l'exercice ainsi que son sang froid.
Parcours de pays : très ressemblant au cross, le parcours de pays est constitué de petits obstacles que le gardian peut être amené à rencontrer dans la nature comme une gaze, un tronc, un fossé, ...
Reprise de travail : c'est une reprise de dressage adaptée au travail dans le bétail où on retrouve les figures nécessaires au tri comme le reculé, les demi-pirouettes ou encore les arrêts à partir du galop.
Slalom parallèle : le principe est d'être plus rapide que le cavalier qui se trouve à coté en enchaînant le plus rapidement possible un slalom côte à côte.
Tri chronométré : se pratique généralement à quatre, où le but est de sortir le plus de bêtes possible (maximum trois) dans un temps imparti.
Tri technique : se pratique également à quatre, un cavalier qui va trier la bête le plus techniquement possible et ses trois aides qui vont l'aider à garder le troupeau ou pousser la bête triée.
Ces épreuves s'échelonnent sur trois niveaux de difficultés appelés Club élite ( équivalent de la série 1 ) Club 1 ( série 2 ) et Club 2 ( Série 3 ) pour les cavaliers, et il existe deux séries pour les jeunes chevaux ou chevaux en première année de compétition appelées Club 1 Préparatoire et Club 2 Préparatoire cheval.
Depuis 2007, certains concours d'équitation camargue sont dit open et son ouvert à d'autre équitation de travail comme la Doma Vaquera ou encore l'équitation portugaise. En fin de saison (début juillet) les cavaliers qualifiés se rencontrent lors du championnat de France qui est un combiné des trois épreuves reines de l'équitation de travail.
Depuis 1996, est organisé chaque année un championnat d'Europe et un championnat du Monde d'équitation de travail, dans lesquels plusieurs pays se rencontrent : la France, l'Espagne, le Portugal,l 'Italie, l'Angleterre et le Mexique chacun dans son équitation traditionnelle. Ces pays se disputent sur trois disciplines qui sont la reprise de travail, la maniabilité et le tri. L'équipe de France a été championne du Monde de tri en 2002 et n'a toujours pas cédé sa place en 2007.
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 18:04:24   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

11ème question


On appelle gardian (francisation du provençal gardiano, littéralement « gardien » le gardien d'une manade camarguaise ou troupe de taureaux ou de chevaux élevée en semi-liberté et appartenant à un manadier 1. Pour le Code du travail, le gardian est un ouvrier agricole. Dans le monde rural de la France du XIXe siècle, c'est le bouvier de Camargue.
Avant le XXe siècle, les gardians ont une tenue adaptée à leur travail et à la saison; l'outil des gardians à pied est le bâton, celui des gardians montés est le trident; leur habitation la cabane en roseaux. Ils sont souvent en sabots.
Remarque : le féminin de gardian, « gardiane », désigne une cavalière posant au gardian dans certaines cartes postales anciennes2. Le diminutif « gardianette » (francisation du provençal gardianeto) existe également.
L'outil de travail du gardian est ficheiroun ou trident de fer, longue gaule de frêne ou de châtaignier armée d'une douille conique en fer terminée par trois pointes. C'est avec cet instrument que le bouvier se fait obéir du taureau, en particulier lors du triage du bétail.
Les étriers du gardian sont en forme de cage de façon à ce que le cavalier, en cas de chute, ne reste pas accroché et se dégage facilement.
- Matériels spécifiques :
la selle : contrairement à l’usuelle selle anglaise qui est plate, celle de l’équitation Camargue est profonde, avec un haut pommeau en cuir rembourré et un troussequin enveloppants d’une hauteur maximale de 15 cm, ce qui permet au gardian d’être calé et bien stable lors de brusques changements de direction. Cette selle est aussi adaptée au maniement du trident et d’un terrain marécageux. Elle est toujours équipée d’une croupière.
les étriers : plats et fermés devant par une grille en fer forgé, ils empêchent les pieds d’être coincés en cas de chute.
la bride : elle dispose d’un mors camargue équipé de longues branches et les deux rênes se tiennent dans une main.
le couvertoun : tapis de selle à carreaux.
la martingale : sert à empêcher la selle de reculer et à la tête du cheval de trop se relever
le trident : bâton muni d’un fer et d’une longueur n’excédant pas 2,5 m. Il est utilisé pour pousser le taureau.




Gardian
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 18:19:13   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

12ème question


La race bovine de Camargue, plus connue sous le nom de Taureau de Camargue ou encore raço de biou est une race bovine française.
- histoire :
Cette race existe depuis des lustres dans la région de la Camargue : elle est mentionnée par des écrits qui datent de l'époque gallo-romaine. Elle a été utilisée lors des croisements pour la reconstitution du pseudo aurochs. Elle est élevée en mode semi-sauvage, sans introduction de sang exogène. On peut donc penser qu'elle est restée telle qu'elle était il y a deux mille ans.
Certains l'apparentent aux bovins qui peuplent l'Asie et l'Europe Méridionale, et pensent qu'il est la dernière ramification de la race asiatique Bos taurus asiaticus. D'autres prétendent que le Camargue est un aurochs ayant vécu au Quaternaire, principalement en Afrique, mais aussi en Espagne et probablement en France, sous le nom de Bos primigenius mauritanicus. La première évocation semble prédominer.
On évoque aussi une race bovine chassée près de Solutré. La Bresse formait autrefois un marécage semblable à la Camargue actuelle. Le vache aurait descendu le Rhône, suivant le retrait de la mer.
L'effectif en 2004 était de 2000 vaches et 100 taureaux en monte naturelle
- Morphologie :
Elle porte une robe noire luisante et des cornes en forme de lyre, ou gobelet très relevée. Les muqueuses sont sombres.
Cet animal est petit et léger (1,20 m pour 250 à 350 kg), d'où son aptitude à la course.
> C'est la seule race européenne qui soit encore considérée comme sauvage. Elle est une race dite «brave», principalement destinée à la tauromachie. Les animaux inaptes à l'arène ou les vaches de réforme sont vendus pour la boucherie. Il existe une filière AOC taureau de Camargue. Cette viande est issue des races camargue et brava, élevées en semi-liberté dans le territoire de la Camargue. Elle provient d'adultes mâles ou femelles, n'ayant pas participé à des jeux taurins. La viande est rouge sombre et maigre; elle rappelle le gibier.
- Elevage :
Il est intimement lié à la tauromachie du Languedoc et aux courses camarguaises. Les élevages sont appelés manades. C'est un élevage extensif en zone marécageuse de la Camargue. Le troupeau est rassemblé par les vachers à cheval: beaucoup d'endroits sont inaccessibles en voiture. En dehors du marquage au fer des veaux et du regroupement du troupeau pour la vente de bêtes, le seul contact avec l'homme se résume à la surveillance sanitaire et éventuellement à un complément alimentaire en cas de besoin. La mère vèle seule en pleine nature et élève son veau quasiment sans intervention humaine. C'est la seule race européenne capable de vivre sur les pâturages d'eau saumâtre.




Taureaux Camarguais
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 18:22:30   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

13ème question


Une manade (prov. manado) est un troupeau libre de taureaux, de vaches ou de chevaux conduit par un gardian, notamment en Camargue. La manade est dirigée par le manadier1, aussi dénommé baile en provençal.
Une ferrade est l'action de marquer au fer rouge les taureaux ou les chevaux, spécialement en Camargue et en Petite Camargue.
Par extension, le mot désigne également la fête donnée à cette occasion.
> Le marquage au fer est aujourd'hui moins commun que dans le passé. Cependant, le marquage a toujours des utilisations. Le but principal est de prouver la propriété des animaux perdus ou volés.
> En France, le marquage au fer est obligatoire pour les chevaux sortant en compétition d'élevage (cycles classiques). Plus particulièrement en Camargue, le marquage au fer (appelé ferrade) continue à être utilisé pour identifier les bêtes des manades.


Ferrade
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 18:56:40   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

14ème question


La course camarguaise est un jeu taurin sans mise à mort, dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs fixés aux cornes d'un taureau. Ce jeu est très populaire de l'Hérault à Arles en passant par le Gard, la Camargue et la Crau.
- Histoire :
C'est au XIXe siècle qu'apparaissent les premiers jeux taurins organisés et rapidement assimilés à la course camarguaise. Ils se déroulaient dans des « plans », arènes constituées de charrettes. Au fil du temps, le taureau commence à porter des attributs.
À cette période les manadiers comprennent qu’ils peuvent tirer parti de ces courses, en améliorant la race des taureaux, qui sont déjà très combatifs. Cette course était appelée « course libre ».
Une date importante dans l'histoire de la Course Camarguaise : le 27 février 1966 et le congrès qui se déroula à Paluds-de-Noves (Bouches-du-Rhône). Il adopta la mise en place du projet Vignon : la course à la cocarde avait son premier règlement (La Charte de la course à la cocarde). Avec lui, l’appellation « Course libre », même si elle a continué longtemps d'être utilisée, devient caduque et devient « Course à la cocarde ».
En 1975, la Fédération Française de la Course Camarguaise est créée sous la loi des associations de 1901.
Le 10 octobre 1975 la Fédération Française de la Course Camarguaise (F.F.C.C.) est agréée par le Ministère. La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’Etat à la jeunesse et aux sports. La « Course à la cocarde » devient définitivement la « Course camarguaise ».
- Les attributs :
Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course.
La cocarde, contrairement à ce qu'indique son nom, est un ruban rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. La cocarde se trouve attachée sur une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
Le gland est en fait un pompon de laine blanche. Il y en a deux car accrochés par la ficelle à la base de chaque corne.
La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est en fait enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau.


loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 19:01:25   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

15ème question


L'« abrivado » précède la course, c'est l'arrivée dans les arènes des taureaux en provenance des prés, accompagnés à cheval par les gardians de la manade. Leur retour aux prés après la course dans les mêmes conditions est appelée la « bandido ». Le but des gardians, chevaux et taureaux est de rester groupés « emmaillés », le but des gens dans la rue (« attrapaïres » est de détourner les taureaux et défaire leur bel ordre de marche.
C'était ainsi jusqu'aux alentours des années 70. Depuis, quel que soit le prestige dû au rang des différents taureaux, ils sont conduits en camion : ce sont des stars, leurs noms sur les affiches, sont écrits bien plus grand que ceux des raseteurs invités. Récemment, une exposition a été consacrée au cocardier Goya, surnommé le « Seigneur de Provence », dans la ville de Beaucaire. Exemple du prestige et de l'admiration que les afeciouna portent au taureau.
Puis dans le toril, les gardians fixent les attributs du taureau.
Contrairement à ce qui se passe dans la corrida, pas question ici de maltraiter physiquement le taureau qui est une star, au même titre que les raseteurs. Néanmoins, si jamais l'animal est blessé à cause d'un coup de crochet mal ajusté du raseteur ou d'une mauvaise réception dans un coup de barrière, les raseteurs font signe à la présidence qui ordonne la suspension de toute action; le manadier vient alors en contre-piste pour juger de la blessure de son animal, et décider s'il poursuit la course ou non.
Il est d'ailleurs courant d'entendre un « Carmen » (extrait de l'opéra de Bizet) lors d'un acte de bravoure d'un homme ou du taureau.

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 19:02:51   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

16ème question


L'èr di biòu est une sonnerie de trompette qui annonce l’arrivée du taureau dans l’arène. Les raseteurs attendent la seconde sonnerie (qui intervient à la fin de la première minute laissée au cocardier pour s'habituer à l'arène) pour procéder à l'« attaque » (ils peuvent commencer à raseter).
Les raseteurs défient le taureau afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs à l'aide d'un crochet. Ces attributs ont deux valeurs :
l'une sous forme de points permettant de déterminer le meilleur des raseteurs dans les différents championnats (trophées) de chaque catégorie (équivalent aux divisions dans le football) : trophée de l'Avenir, trophée des Raseteurs, trophée des As (la plus haute).
l'autre pécuniaire, sous forme de primes. La valeur de l'attribut augmentent au fil du temps, par des « mises » sponsorisées par le public et annoncées au micro pour inciter les raseteurs à « travailler ».
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 19:10:45   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

17ème question


Un raset se déroule en quatre temps :
le tourneur, qui le plus souvent est un ancien raseteur8, attire l'attention du cocardier pour le placer dans le bon sens ;
le raseteur s'élance en espérant que le cocardier le suivra ;
si le cocardier l'a suivi, alors les deux se croisent, il s'agit du raset, le raseteur tend son crochet et essaie de retirer un attribut ;
une fois le raset fait, si nécessaire le raseteur saute par-dessus la barrière puis s'accroche au mur de l'enceinte de l'arène
- Les habits :
Les raseteurs, comme les tourneurs, doivent porter une tenue blanche. Si leur tenue présente une inscription publicitaire, elle ne peut dépasser 10 cm².
- Le cocardier :
Le taureau est appelé « le cocardier » car c'est lui qui porte la cocarde.
Il s'agit ici de taureaux camarguais (les « Camargue » ou « raço di biòu »), par opposition aux taureaux espagnols. Le taureau camarguais est plus petit (entre 300 et 450kg pour les mâles), plus nerveux et plus rapide que son cousin espagnol et ses cornes sont en forme de lyre.




le razet
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 19:13:54   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

18ème question


Après la course, le taureau regagne ses prés et ses congénères, physiquement intact. À la fin de la course se déroule la Bandido, qui est une Abrivado dans le sens inverse, les taureaux rentrent aux près.

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 19:16:41   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

19ème question


Le crochet doit comporter quatre branches de 8 cm de longueur, dotées chacune de quatre dents qui doivent, notamment la dent supérieure, être incurvées vers l’intérieur. Une barrette transversale est permise à condition qu’elle soit dépourvue de dents.


le crochet
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 28-08-2008 à 19:25:13   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

20ème question



vidéo d'une course Camarguaise


--------------------
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-08-2008 à 19:08:00   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

21ème question


Par le réseau routier, Aigues-Mortes est située à 35 Km environ de Nîmes (Préfecture du Gard) et 30 Km de Montpellier (Préfecture de l'Hérault). À vol d'oiseau : 32,5 Km de Nîmes et 26 Km de Montpellier.
Le territoire communal est composé d'une partie de la plaine humide et des étangs de Petite Camargue. Il est séparé du golfe du Lion (mer Méditerranée) par la commune du Grau-du-Roi. Aigues-Mortes est cependant reliée à la mer par le canal du Grau-du-Roi.
Ainsi les communes de Saint-Laurent-d'Aigouze et Le Grau-du-Roi sont limitrophes à la commune d'Aigues-Mortes. Ses habitants s'appellent les Aigues-Mortais et Aigues-Mortaises.
Aigues-Mortes est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie d'une des 34 communes du Pays Vidourle Camargue.
- La tour de Constance :
La tour de Constance, fut érigée en 1242 par Saint Louis sur l’ancien emplacement de la tour Matafère, construite par Charlemagne vers 790, pour abriter la garnison du roi. Les travaux se terminèrent en 1254.
Son diamètre est de 22 mètres, sa hauteur au sommet de la lanterne est de 33 mètres. L’épaisseur des murs à la base est de 6 mètres.
Au rez-de-chaussée, on trouve la salle des gardes avec son accès protégé par une herse. Au centre de la pièce, une ouverture circulaire permet d’accéder aux sous-sols qui servaient de garde-manger, de réserve de munitions et aussi de cachots. Ce lieu s’appelait les « culs de basse fosse ».
Au premier étage, on accède à la salle des chevaliers. Elle ressemble de par sa structure à la salle des gardes. C’est dans cette salle que furent emprisonnées au XVIIIe siècle des protestantes dont la plus connue fut Marie Durand qui grava sur la margelle du puits le mot « résister ». Ce mot est toujours visible de nos jours. Elle fut emprisonnée à l’âge de 15 ans et libérée 38 ans plus tard, avec des prisonniers politiques (Abraham Mazel, chef camisard).
Entre ces deux salles, un étroit chemin de ronde, fut construit dans l'épaisseur du mur pour surveiller la salle basse.
Après la salle des chevaliers, on accède à la terrasse qui offre un large panorama sur la région, représentant ainsi un poste idéal de surveillance. Les prisonnières étaient quelques fois autorisées à venir y respirer l’air pur.





Aigues-Mortes
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-08-2008 à 19:22:00   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

22ème question


Le Grau-du-Roi est situé au sud du département du Gard. Elle est le seul débouché maritime de ce département. Le canton d'Aigues-Mortes a été obtenu en contrepartie du canton de Ganges (très riche à l'époque), suite à un échange avec l'Hérault par rapport au découpage initial des départements. Fondée par des immigrants italiens à la fin du XIXe siècle, dans une zone insalubre, entre mer et étangs. Jusqu'aux années 1920, son activité est entièrement tournée vers la pêche et le tourisme (avec Port Camargue).
Le centre-ville, construit autour du canal reliant les étangs (et Aigues-Mortes) à la mer (Grau) conserve encore aujourd'hui son cachet traditionnel. Au-delà du cœur historique, les maisons et immeubles de vacances, s'étalent au rythme des décennies.
Le Château Leenhardt (Plage Rive droite) a été démoli dans les années 1970, après un siècle d'existence, sa construction avait été l'occasion d'un test d'utilisation de briques de sable qui lui donnait une couleur grise. D'anciennes cartes postales le montrent lorsqu'il est devenu pension de famille.
La commune d'Aigues Mortes est limitrophe à la commune du Grau du Roi. Ses habitants s'appellent les Graulens et Graulennes.
Le-Grau-du-Roi est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie d'une des 34 communes du Pays Vidourle Camargue
- Port Camargue :
Port-Camargue est un quartier de la commune du Grau-du-Roi.
En 1963 la CCI de Nîmes lance le projet de construction , dans le cadre de la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon, et l'architecte retenu est Jean Balladur (le même que pour La Grande-Motte). Sa construction a débuté en 1969 avec la création des bassins, quais et des jetées. Puis les premières marinas sont construites. En 1974 la capitainerie apparaît. En 1980 la deuxième tranche de marinas est construite et en 1985 se termine le plan de construction initial de la CCI. Depuis sous la pression du marché, l'urbanisme n'a cessé d'évoluer avec la construction de nombreuses marinas supplémentaires (avec un second port), d'appartements et de villas.
Avec 4600 places, Port-Camargue se situe dans les tous premiers ports de plaisance d'Europe. De plus en plus de résidents permanents y habitent et l'activité commerciale s'intensifie (avec plus d'une centaine de commerces).
Le tourisme allié à la plaisance et aux activités nautiques constituent le fond essentiel de l'activé de Port-Camargue.
On note la présence de nombreux et immenses campings, de très grandes plages (dont celle de l'Espiguette qui s'étend jusqu'au Saintes-Maries-de-la-Mer).
L'accès au port de plaisance se fait par un chenal ouvert au nord-ouest dans un axe laissant une faible place à la houle. Le fond est sablonneux et dragué en moyenne à 5 m. L'amerrissage à la voile par temps de mistral assez fort peut se révéler difficile mais sans risques vraiment majeurs. À noter la présence pour l'arrivée par le sud des bouées houlographes face à la "pointe" de l'Espiguette (phare). Celles-ci sont parfois retirées pour entretien. Elles permettent de signaler la limite de la zone des bancs de sable bordant le long des plages de la baie. En cas de navigation à proximité, l'utilisation du sondeur est vivement recommandée... La plupart des barres rocheuses d'ensablement se prolonge de façon sous-marine sur une bonne dizaine de mètres. Il convient d'éviter de les approcher de trop près.
La capitainerie est en veille (quasi) permanente sur le canal 16 et peut être jointe par téléphone. Présence d'une vedette SNSM. Le ravitaillement en carburant est possible, la station se situe après la zone d'accueil en suivant le chenal le plus au nord (à babord). Deux écoles de voile et un centre UCPA.






Grau-du-roi et Port-camargue
loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-08-2008 à 19:26:12   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

23ème question


Salin-de-Giraud est un village situé sur le territoire de la commune d'Arles dans les Bouches-du-Rhône (canton d'Arles-Ouest), à plus de 40 kilomètres du centre-ville d'Arles.
Il se trouve au sud-est du delta de la Camargue. Situé en rive droite du grand Rhône, il compte environ 2 080 habitants
Salin-de-Giraud a été créé en 1856 lors de l'implantation de la société Merle. Cette société d'exploitation du sel était chargée à l'origine de produire le sel pour l'usine chimique de Salindres qui produisait de la soude caustique.
Les habitants de Salin-de-Giraud avaient formulé 6 demandes d'autonomie, en 1904, 1945, 1947, 1971, 1982 puis 20011. Cette dernière demande conduite par le député-maire des Saintes-Maries-de-la-Mer, Roland Chassain, n'a pas abouti et Salin de Giraud reste de ce fait rattaché à Arles.
Par lettre en date du 15 février 20072, le Ministre délégué aux Collectivités territoriales Brice Hortefeux a autorisé l'émancipation administrative de Salin-de-Giraud qui prendra ainsi son indépendance par rapport à la ville d'Arles. Dès 2008, Salin-de-Giraud deviendra la 120e commune des Bouches-du-Rhône, et se classera au 7e rang national des communes les plus étendues territorialement.
Exploitation du sel (groupe des Salins du Midi) : plus ou moins un million de tonnes de chlorure de sodium par an.


sel à Salin-de-giraud

loup blanc
Le loup qui hurle
Membre Mr habitué
loup blanc
2589 messages postés
   Posté le 29-08-2008 à 19:38:03   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

24ème question


Les Saintes-Maries-de-la-Mer (en occitan provençal: Lei Santas / Lei Santei Marias de la Mar selon la norme classique ou Li Santo / Li Sànti Marìo de la Mar selon la norme mistralienne, en occitan médiéval La Vila de la Mar / Nòstra Dòna de la Mar) sont une ville, un lieu de pèlerinage et une station balnéaire de Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône.
Les habitants des Saintes-Maries-de-la-Mer sont appelés les saintois.
Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont situées au sud de la France, en Camargue, sur la côte méditerranéenne, à environ un kilomètre à l'est de l'embouchure du Petit-Rhône.
La commune, très étendue - la deuxième de France métropolitaine après Arles, sa voisine - comprend essentiellement des terres alluviales et des marais. Les terres agricoles sont situées à l'ouest de la commune, le long du petit-Rhône et les marais à l'est où se trouve l'étang du Vaccarès.
La commune vit essentiellement de l'agriculture, de l'élevage (chevaux, taureaux camarguais) et surtout du tourisme.
Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont reliées à Arles distant de 38 km par la RD570 et à la petite Camargue vers Aigues-Mortes et Montpellier via le bac du Sauvage, le pont de Sylvéréal et le pont de Saint-Gilles. Une piste permet d'accéder au phare de la Gachole puis à ceux de Beauduc et de Faraman.
La ville construite autour de son église des XIe et XIIe siècles et longtemps enserrée dans une enceinte, conserve encore aujourd'hui trace de ce passé historique dans la configuration de ses ruelles souvent étroites.
Même si l'endroit des actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer devait être un lieu d'habitation très ancien, la première mention explicite qui est faite du village date du IVe siècle.
Elle nous vient du poète et géographe Festus Avienus, qui au IVe siècle, signalant plusieurs peuplades dans la région, cite oppidum priscum Ra, que le grand historien des Gaules Camille Jullian place à l'endroit des actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer.
« Oppidum » signifiant forteresse et « priscum » ancienne, ce serait donc « l'ancienne forteresse Ra ». Aviennus y voyait le nom égyptien d'une île consacré à Râ, le dieu du Soleil et père de tous les dieux. Mais, à l'ère des grandes influences chrétiennes, Râ se transforma en Ratis, mot qui signifie bateau, radeau ou îlot.





Saintes-Marie-de-la-mer
Haut de pagePages : 1 - 2 Page suivante
 
 Forum de Wolf-Samantha  RANDONNEES  RANDONNEES DE JUILLET A SEPTEMBRE 2008  LOUP BLANCNouveau sujet
 
Identification rapide :         
 
Divers
Imprimer ce sujet
Aller à :   
 
 
créer forum