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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 06-11-2008 à 15:06:58   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   Répondre à ce message   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

TRAVAUX D'AUTOMNE


En novembre
L'automne est là et l'hiver se prépare activement dans les allées du jardin. Les derniers bulbes doivent être arrachés et remisés. Les plantes fragiles reçoivent d'urgence leurs protections d'hiver pour repartir de plus belle au printemps.
C'est aussi l'époque de planter les bruyères, les chrysanthèmes et les bulbes de printemps (perce-neige, crocus, narcisses, tulipes,...). N'oubliez pas les pensées et les primevères qui égayeront vos allées dès les premiers rayons de soleil. Les rosiers butés et taillés, il ne restera plus qu'à rentrer les dahlias après les premières gelées. Le sol encore chaud est très humide. Les vivaces en profitent pour s'installer en préparation de la belle saison à venir.


- Au potager, il est temps de récolter la mâche et les crosnes. Les feuillages sains de tomates se retrouvent au compost avec les restes de la dernière tonte du gazon. Au verger, pendant ce temps on s'active. L'automne est la meilleure saison pour faire toutes les plantations de vos arbres et arbustes. Le proverbe est là pour nous le rappeler : "A la Ste Catherine, tout bois prend racine" ! Préférez des spécimens à racine nue pour plus de réussite et surtout n'hésitez pas à procéder à un arrosage abondant ! L'automne est aussi le meilleur moment pour élaguer les arbres ou arbustes.




- Au balcon, les potées se doivent d'être rentrées ou pour le moins protégées du gel.


dany
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dany
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   Posté le 27-11-2008 à 00:24:57   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

LITHOGRAPHIES DES ORCHIDEES




La fin du XIXe siècle connut une fascination pour les orchidées.

Ce fut en Angleterre qu’apparurent les premières associations pour ces fleurs. Une des plus belles publications, « The Orchid Album » écrite par B.S. Williams et illustrée par John Nugent Fitch est parue en onze volumes entre 1882 et 1897.

John Nugent Fitch (1840-1927) était le neveu d’un grand peintre botaniste, Walter Fitch. Il dessina et lithographia chacune des 528 planches de cette publication et 396 aquarelles originales se trouvent aujourd’hui au "Natural History Museum" à Londres.

Dans les premiers volumes, les lithographies furent partiellement colorées à la main, mais plus tard elles furent imprimées en couleur.

L’histoire des orchidées est longue, leur richesse extraordinaire et leurs variétés nous fascinent depuis très longtemps.

En Chine, où il existe un traité de l’orchidée datant du Xe siècle, la légende des orchidées remonte à plus de 18 siècle av. J.-C.
Le caractère chinois signifiant orchidée veut dire également parfumé, élégant, et séducteur.


Les Orchidées Exotiques



Pleurothallidinae - Cypripedioideae


Les orchidées ont, de tout temps, retenu l’attention de l’homme. Très récentes dans le règne végétal, elles tiennent le premier rang pour leurs brillants coloris, et la deuxième place en nombre après les graminées.

Les orchidées sont répandues sur toute la terre, mais la majorité d’entre elles croissent dans les régions tropicales et subtropicales. Les zones tempérées renferment aussi un certain nombre d’espèces, mais elles sont plus petites et pour la plupart part terrestres.


Elles sont essentiellement cultivées pour la beauté de leurs fleurs, seule la Vanille "Vanille planifolia" qui est utilisée dans la cuisine a acquis une valeur économique.

L’admiration des peuplades primitives pour ces fleurs a toujours été très grande, et elles ont souvent donné une consécration religieuse. Pendant longtemps, l’orchidée est restée une fleur de luxe, et figure encore dans bien des mariages et réceptions.

Ces plantes font partie des légendes comme la Cattleya skinneri qui fut nommée « Fleur de San-Sébastien » et le nom de « Fleur de San José » a été donné à l’Epidendrum colchlidium.
Que de poèmes et de vers ont été écrits pour honorer les orchidées.

En 1774, le botanique Linné, en décrit 105 espèces réparties en 8 genres, Lindley, entre 1830 et 1840 fait un état de 1980 pour plus de 350 genres.

Au siècle passé, les amateurs qui voulaient cultiver des orchidées dans leurs serres, partaient du principe que ces plantes des régions tropicales réclamaient une température élevée une grande humidité et un ombrage important. Pour l'Europe, cette période a été le cimetière des orchidées

L’engouement en Angleterre pour les orchidées a été le même pour les tulipes en Hollande.
La maison Sanders employait vingt collecteurs dans diverses parties du monde.
En 1837 on a payé pour un exemplaire de Phalaenopsis amabilis la somme de 3000 francs français.
En 1855 un Aerides schroederi a été acquis pour la bagatelle de 2225 francs.

On a déboursé en 1887 pour le premier Cypripedium stonei, 975 francs.
La vente en 1883 de la collection de M. Day, de Tottenham en Angleterre a produit un total de 175 000 francs.

Pour garder une échelle des prix, il faut se rappeler que le salaire mensuel d’une employée de maison, était de plus ou moins 40 francs.

Les progrès réalisés dans le domaine du semis par M. Noël Bernard, et pour la multiplication in-vitro par le professeur M. Georges Morel ont permis la culture des orchidées dans un but ornemental, ou commercial, et les noms comme Cattleya, Phalaenopsis ou Cymbidium sont devenus familiers aux orchidophiles.
Les orchidées utilisent les arbres uniquement comme support pour accéder à la lumière et pour une circulation de l'air, éléments importants pour leur mode de vie.

Les orchidées sont classées dans la famille « phanérogames monocotylédones ». Elles sont sympodiales, si elles produisent les nouvelles pousses à partir des pousses anciennes ou monopodiales, lorsque les nouvelles pousses sont une extension de l’ancienne.



Sarcanthinae
dany
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dany
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   Posté le 27-11-2008 à 00:41:29   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

L' Arrosage des Orchidées



Oncidiinae


Analyse de l'eau

Qu'entend-on par dureté de l'eau ?
Qu'est-ce que le pH ?

Pour la culture des orchidées, l’arrosage est le point le plus important.
Trop d'humidité provoquera le pourrissement des racines et la perte de l'orchidée.

Les orchidées sympodiales possèdent un organe extérieur bien visible que l’on nomme pseudobulbe, il peut être minuscule pour la MASDEVALIA ou important pour le CYMBIDIUM, ils font alors office de garde manger.

En règle générale si vous avez des doutes, il est préférable de s’abstenir d’arroser. Un excès d’humidité stagnant autour des racines, provoquera la pourriture des racines, les signes extérieurs sont feuilles molles ou jaunes et il est déjà tard.


L’arrosage comprend

l’immersion de la plante
l'arrosage de la plante
la pulvérisation ou le bassinage de la plante


Le pH ou potentiel en ions Hydrogène

C’est l'indice qui définit l'acidité d'une eau, on parle d'une eau acide (pH inférieur à 7), neutre (pH égal à 7) ou alcaline (pH supérieur à 7). L’échelle du pH va de 0 à 14. Pour connaître le pH d’une eau la méthode la plus simple est l’utilisation du papier indicateur. Avec un pH de 3 (vinaigre) la coloration est rouge et avec de l’eau d’Alun le papier vire au bleu. Il est préférable d’avoir une eau légèrement acide avec un pH de 6,5 à 6,8 la (coloration du papier indicateur est jaune vert).
Pour adoucir une eau trop alcaline quelques gouttes de jus de citron conviennent parfaitement..

Seuls les PAPHIOPEDILUM supportent une eau légèrement plus alcaline.



Le D.H., Degré Hydrotimétrique ou T.H., Titre Hydrotimétrique

C’est la teneur de l’eau en sels de chaux et sels de magnésie qui détermine sa dureté ou sa douceur, en langage courant la teneur en calcaire. Le titre hydrométrique s’exprime en degrés, 0 pour une eau d’une pureté absolue théorique à 60 pour une eau impropre à l’usage même industriel.
Une eau douce D.H. 5 à moyenne D.H. 15 peut être utilisée pour l’arrosage et le bassinage des plantes. L'eau adoucie par les sels n'est supportée par aucune plante, elle est juste bonne pour le jardin.

Si l’on ne possède pas d’eau de pluie en quantité suffisante, l’eau du robinet est en définitive la plus pratique. Mais elle contient du chlore qui est relativement mal supporté par les plantes.On a donc intérêt à récolter l’eau le soir, la laisser reposer toute la nuit, le chlore se sera dégradé pendant ce laps de temps.


Quand et comment arroser ?

Il est nécessaire d'arroser la plante avec une eau à température ambiante pour ne pas provoquer un choc thermique au niveau des pores de la feuille et un traumatisme à celle-ci. ( une eau froide est à déconseiller pour les orchidées chaudes "PHALAENOPSIS"
De plus, l'arrosage s'effectue le matin, et par temps ensoleillé, pour que les racines puisse avoir le temps de sécher durant la journée.


On diminue l'arrosage

si le substrat est d’évidence encore humide
en période de repos
quand la lumière diminue (quantité et durée)
quand le pot est en plastic
en cas de doute


On augmente

si le substrat est desséché (le pot est léger)
par temps sec et ensoleillé
quand le pot est en terre cuite et de petit format


Le bassinage ou la pulvérisation.

Cette opération consiste à envoyer sur la plante un nuage de fines gouttelettes d’eau. Comme pour l’arrosage, il est préférable d’effectuer cette opération le matin en cas de forte chaleur où l’hydrométrie baisse fortement, on peut renouveler la pulvérisation dans l’après-midi.
L’orchidée doit avoir le temps de sécher avant la nuit. Une pulvérisation avec une eau dont la D.H. est trop élevée va laisser des traces blanches sur les feuilles.


L'immersion.

Cette opération s’adresse à des orchidées fortement desséchées. On plonge la plante dans l’eau, jusqu'à ce qu’il n’en sorte plus de bulle et en maintenant le substrat des plantes dans le pot.
Par ce procédé, il existe un grave danger pour la transmission des maladies virales.



Gongoriane - Bletiinae
dany
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dany
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   Posté le 27-11-2008 à 21:21:54   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

Le Chauffage des Orchidées



Lycastinae - Pleurothallidinae


Les orchidées sont classées en 3 grandes catégories, les orchidées de serres froides, tempérées ou chaudes dont les températures obtimales sont les suivantes:


ETE HIVER

Serre froide
jour 16°/21° C 13°/16° C
nuit 10°/12° C 8°/10° C

Serre tempérée
jour 18°/24° C 16°/21° C
nuit 16°/18° C 12°/16° C

Serre chaude
jour 21°/29° C 21°/29° C
nuit 18°/20° C 18°/20° C


Certaines orchidées peuvent se classer dans l'une ou l'autre catégorie. C'est pour cela que certaines sont plus tolérantes que d'autres.


La température se règle avec un thermostat, il doit être précis pour éviter des écarts trop importants ;elle se mesure avec un thermomètre, pour bien connaître les écarts entre le jour et la nuit. Le thermomètre "maxima - minima" avec sa colonne de mercure en "U" est très utile car il indique les températures de l'instant ainsi que les températures maximales et minimales.

Le thermomètre doit se trouver dans un endroit aéré pour obtenir une indication correcte de la température de l’air ambiant.

La source de chaleur doit être choisie de préférence avec un ventilateur, car la chaleur sans ventilation serait nuisible. Cette source de chaleur ne devrait jamais être placée trop près des plantes, comme pour le thermomètre car c'est l’air de la pièce qu’il faut chauffer et non les plantes.

On peut utiliser le soleil mais cette source est difficilement dosable et il est beaucoup plus difficile de rafraîchir une serre que la chauffer. Le chauffage par un radiateur soufflant électrique est la méthode la plus simple. On peut aussi utiliser un convecteur à combustion. Dans ce cas, il faut prévoir une évacuation vers l’extérieur de l’oxyde de carbone(CO²).

Toute émanation de (CO²)et d’éthylènedans la pièce où se trouvent les orchidées provoque la chute des boutons floraux et des fleurs.

Comme il existe pour chaque T° une quantité maximale de vapeur d’eau, suite au chauffage de la pièce cette humidité a tendance à diminuer. Elle peut être mesurée avec un appareil que l'on nomme hydromètre.

100% = saturation
0%= absence total de vapeur d’eau (théorie)

Comme le thermomètre, l’hydromètre sera placé à une certaine distance des plantes.


Pleurothallidinae - Maxillarieae
dany
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   Posté le 28-11-2008 à 19:36:37   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

Les Orchidées en Appartement


La culture des orchidées en appartement


L’humidité de l’air d’un appartement est, en règle générale trop peu élevée, 30 à 40 % est une mesure très courante.
Mais sous certaines conditions, on peut cultiver des orchidées à l’intérieur des appartements et des maisons.
Eviter la proximité d’un radiateur, l’air chaud monte et dessèche la plante.

On peut aménager un micro climat acceptable sur le rebord de la fenêtre.

Avec un plateau et des billes d’argile, dans le fond du plateau, versez 2 à 3 centimètres d’eau et maintenez-la à ce niveau. Pour plus de sécurité, et pour éviter la pourriture des racines au contact de l’eau, posez les orchidées sur des soucoupes ou sur une grille intermédiaire.

Une résistance électrique (aquarium) de faible puissance, 5 à 20 watt maximum dans le fond du plateau et qui devra toujours être immergée, provoquera une plus grande évaporation de l’eau.






Orchidées sur la tablette de la fenêtre


Une tablette trop étroite, pourra être agrandie par le montage d’une planche.

On peut également suspendre les orchidées sur une gille à fines mailles.

Celle-ci peut être suspendue à l’embrasure supérieur de la fenêtre, et les pots sont fixés de part et d'autres de la grille.
Si le support est fixée sur l’embrasure latérale de la fenêtre, il n’est possible de placer qu’une rangée de plantes.





Suivant l’orientation de la fenêtre, il existe au moins une orchidée pour chaque cas.



Le Phalenopsis est une excellente orchidée d'intérieur avec une floraison de longue durée
dany
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   Posté le 28-11-2008 à 19:58:44   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

La Lumière


La lumière est un phénomène naturel.

Trois phénomènes liés à la lumière agissent sur la naissance et la croissance des orchidées.

la photosynthèse
la photomorphogénèse
le photoperiodisme


La photosynthèse, est une réaction physico-chimique. Elle transforme par les feuilles l’eau et le gaz carbonique contenu dans l’air en hydrates de carbone pour nourrir la plante. Elle est proportionnelle à la quantité de lumière.

La photomorphogénèse est l'influence sur la plante du spectresolaire composé de rayons visibles et non visibles. Seule la partie visible du spectre est intéressante pour les plantes.
Les longueurs d’ondes rouges provoquent une pousse tout en hauteur, tandis que les ondes bleues donnent des plantes trapues avec de grosses feuilles.

Le photoperiodisme, est un phénomène important, répandu aussi bien dans le monde animal que dans le monde végétal, qui traduit l’influence de la durée du jour et de la nuit sur diverses réactions.
La floraison, la tubérisation, la chute des feuilles ainsi que la dormance des bourgeons des végétaux, dépendent de la durée de l’éclairement.

L’induction florale, ou le signal pour la floraison, dépend de la longueur relative des jours et des nuits, il s’agit donc d’une réaction photopériodique.

Certaines plantes fleurissent lorsque les jours sont courts, soit 8 à 9 heures de lumière par 24 heures (plantes scotopériodiques), d’autres forment des fleurs en jours longs, c’est-à-dire 14 à 16 heures de lumière par 24 heures (plantes héméropériodiques).

Ces alternances de la période d'éclairage et d'absence de lumière conditionnent la plante pour la floraison et le repos. En été la plante a besoin de 16 heures de lumière et en hiver 10 heures de lumière lui seront nécessaires.

Pour mesurer la lumière

La quantité de lumière peut se mesurer en lux avec une cellule photo-électrique

Le plein soleil donne 100 000 lux
La pleine lune donne 0,2 lux

On règle la cellule pour une sensibilité d'un film de 65 ASA ou 18 DIN , la vitesse d’obturation de l’objectif à 1/30 de seconde, le diaphragme sur :

8 correspond à 5000 LUX
11 10000 LUX
16 20000 LUX
22 50000 LUX

Le Paphiopedilum exige entre 5000 et 10000 LUX
Un Phalaenopsis réclame 15000 LUX
Pour un Cattleya 25000 LUX est un minimum
Les Cymbidium et les Vanda exigent 50000 à 80000 LUX



Vanda coerulea - Phalaenopsis astral




La lumière Artificielle



Pour la culture des orchidées, sous la lumière artificielle, il faut maîtriser trois notions importantes.

La partie de la lumière qui nous éclaire, se situe dans une longueur d’onde entre 3500 et 7000 Angströms. Elle représente la partie visible de la lumière et nous donne la sensation de lumière blanche.

L'arc-en-ciel représente cette partie de longueur d’onde

La partie de la lumière qui influence notre œil ne correspond pas à celle qui intéresse nos plantes.

Aucune source d’éclairage artificiel ne correspond intégralement à la satisfaction de notre œil et aux besoins des orchidées.


Angstömg (1814-1874) astonome et physicien suédois. Auteur de travaux sur l'analyse spectrale, il identifia l'hydrogène dans l'atmosphère solaire. L'angström, ou angstroem (symbole ° A), est une unité de longueur valant un dix-millionième de millimètre, utilisée en physique atomique, et aussi pour évaluer la longueur d'onde de la lumière ou des rayons X.



La lumière solaire :


Source d’éclairage complète, c’est la lumière naturelle que le soleil nous prodigue.

Elle contient tous les éléments utiles pour les plantes. L’inconvénient énorme, on ne peut la doser.


L’éclairage à incandescence :



Ces lampes usuelles à filament, donne une lumière dont la courbe (rouge) est très éloignée de celle de la lumière naturelle.

Pour notre œil, il s’agit d’une bonne lumière, par sa richesse en rayons jaunes et rouges. Sous cette lumière, les orchidées poussent en longueur.
Les rayons riches en infrarouge ont pour effet de dégager énormément de calories et d’augmenter la température.


L’éclairage fluorescent normal :


Plus compliqué à installer, mais plus économique à l’usage, ce genre d’éclairage donne une lumière plus blafarde, due à une chute brutale de la courbe (bleu) autour de 6600 Angströms.

Cette lumière est inadaptée aux besoins des orchidées, elles ont une tendance à fuir cette lumière.


L’éclairage fluorescent horticole :


Il représente la meilleure formule, grâce aux tubes type horticulture-grolux.

L’usage des tubes horticoles, en association avec l’éclairage fluorescent normal et les ampoules à incandescence, constitue une solution suffisante pour la culture des orchidées sous la lumière artificielle

dany
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dany
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   Posté le 29-11-2008 à 17:34:38   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

Le Rempotage des Orchidées





Les pots
Les supports
Les substrats
La technique




Le pot de terre cuite

En matière naturelle la terre, il est très poreux à l'air, ce qui permet une meilleur évaporation de l’eau.
Il est conseillé pour les débutants et les amateurs qui ont la main trop lourde avec l’arrosoir.

Les pots de terre cuite qui ont été mis en vernis perdent cette qualité.

Les inconvénients, le prix quelque peut élevé et le poids.



Le pot en plastique

Léger et de plus économique, il en existe dans toutes les dimensions. Pas du tout perméable à l’air, il garde l’humidité plus long temps.
Il faudra doser l’arrosage pour éviter la pourriture des racines.

Pour faciliter l’aération du mélange et éviter l’accumulation de l’humidité, on percera des trous sur les côtés.


Le panier suspendu

Panier en bois à claire voie, il est utilisé pour les orchidées demandant un milieu plus aéré et plus sec.
Indispensable pour les orchidées qui fleurissent vers le bas (Dracula).


La branche d’un arbre


Il faut recouvrir préalablement l’emplacement de polypode additionné de sphagnum.
L’orchidée sera fixée sur ce substrat par un filet en nylon.
Cette méthode réclame une forte humidité ambiante et une pulvérisation régulière.


Le tronc de fougère arborescente

Découpée en lamelle de 4 à 5 cm d’épaisseur. Cette méthode réclame les mêmes conditions d’humidité et d’arrosage.
De plus en plus, la fougère arborescente est remplacée par la fibre de l'écorce de la noix de coco.


Pour les orchidées sur support, le rempotage s’effectue seulement quand le compost est totalement détruit.
Pour cette opération quelque peut délicate, il faut tremper l’ensemble de la souche dans l’eau, pour amollir les racines. On décolle
celles-ci délicatement à l’aide d’un grattoir ou d’une spatule.

Les pseudo-bulbes des orchidées, ne doivent en aucun être enterrés. Cela causerait la perte de la plante par la pourriture de ceux-ci.


dany
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   Posté le 30-11-2008 à 20:09:43   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

Le Repos des Orchidées




Période de repos.

En général, les végétaux traversent chaque année une période de repos, soit :

la température s'abaisse pour suspendre toute croissance de la végétation et produire le repos hivernal.
la température s'élève amenant la sécheresse et le repos estival.
La première cause prédomine dans les climats tempérés dont la chaleur est trop faible pour la croissance des plantes.
La seconde cause se manifeste dans les contrées où l’augmentation de la chaleur est accompagnée d'une sécheresse.
De là cette double constatation :

Le repos des orchidées dites tempérées, se produit par un ralentissement progressif de la croissance, coïncidant avec une température peu élevée, une radiation solaire moins intense et une humidité très forte contre laquelle la plante se protège en s'enfouissant dans le sol.


L’élévation de la température, accompagnée d’une sécheresse intense, arrête la croissance de la plupart des orchidées Asiatiques, Africaines ou Américaines.
Dans leur contrée natale, les périodes de chaleur et de sécheresse excessives succèdent à une période de pluie.


Par suite de l'aridité du sol et de l'air, la végétation est suspendue, la plante subit dès lors une période de repos, équivalent à nos hivers, quoique de moindre durée. Celle-ci coïncide avec la fin de la floraison ou de la croissance.


Des organes spéciaux permettent de traverser cette période de repos. Ceux-ci sont très caractéristiques dans le règne végétale et uniques pour la plupart des orchidées épiphytes.
Ces organes ne sont pas des tubercules ni des bulbes, mais bien des épaississements de la pousse " pseudo-bulbes" permettant de supporter sans aucun dommage cette cruciale période de repos.


II ne faut donc pas s'étonner que le volume de celui-ci permet de déterminer quelles sont les conditions d'existence de la plante (plus ils sont importants, plus la période doit être prolongée et rigoureuse).



Durée et époque du repos.

A l'exception de quelques genres n'ayant pas de repos marqué tels que Ada, Cirrhopetalum, Lycaste, Cochlioda, Paphiopedalum, Zygopetalum, Masdevallia, Ondotoglossum...., toutes les orchidées se trouvent bien d'être tenues presque à sec pendant une période variant de trois semaines à quelques mois.
La rigueur, la durée et l'époque du repos sont physiologiquement déterminées par les réserves emmagasinées dans les feuilles et les pseudo-bulbes.


La conduite de ces plantes pendant le repos, réclame donc toute l'attention.


Rares sont les orchidées qui, comme les Anguloa, les Batermania, les Bifrenaria, les Bletia... perdent leurs feuilles et supportent un repos très accentué de novembre à mars, ou comme les Pléione ou les Calanthe au feuillage caduque qui peuvent passer le repos dans un état de sécheresse absolue, à tel point que l'on peut aisément les dépoter et les conserver dans un endroit sec.
Néanmoins, la plupart ne cessent pas de vivre pendant cette période de repos, celui-ci n'étant que relatif.
Certaines orchidées demandent un repos modéré, tels que Bartceria, Brassavola, Brassia, Chysis mais d'autres un repos plus sévère.
Si elles ne croissent plus d'une façon visible, il se fait néanmoins en elles un travail considérable d'élaboration et d'assimilation, aussi est-il utile de les surveiller afin que ce travail ne soit jamais interrompu.

Pour nombre d'orchidées, il suffit, à l'époque du repos, de garder autour de la plante une humidité constante afin d'empêcher le substrat de se dessécher et les feuilles ainsi que les pseudo-bulbes de se rider.

Si les apports d'humidité sont faits hors propos, la croissance repart avant la fin de la période de repos, la plante émet des pousses malingres, chétives et meurt prématurément.

Chez certaines orchidées telles que Polyrhiza et Taeniophymmum, ce sont les racines qui accomplissent les fonctions dévolues aux feuilles.
Aucune date fixe, uniforme, ne peut être assignée pour le début du repos des orchidées, chaque plante se charge d'indiquer celle qui lui convient.

Chez de nombreuses orchidées, peu de temps après le développement des pseudo-bulbes, la hampe florale apparaît, soit à la base pour les Odontoglossum, soit au sommet comme les Cattleya. Les boutons formés, la croissance foliaire se ralentit et s'arrête. Pour certaine, la floraison a lieu, et une fois celle ci terminée, la plante se met au repos, (Ada, Rodrigyezia, Lycaste, Oncidium, Vanda et Odontoglossum).
Par contre, chez d'autres, le développement s'arrête complètement après la formation du pseudo-bulbe (Anguloa clowesii), le moment du repos est celui qui sépare cette formation de la production du bourgeon accompagnant celle des nouveaux pseudo-bulbes.

Dans un même genre, il peut y avoir de grandes divergences quant au moment et à la durée du repos.
La plupart des Odontoglossum sont constamment en végétation mais quelques-uns demandent un repos plus sévère de septembre à mars.
Les Cattleya présentent des différences plus considérables encore, en ce sens que certaines espèces, à long pseudo-bulbes, ont deux périodes de végétation (Cattleya guttata, harrisoniae, loddigesii), l'une de mars à mai, l'autre de juillet à octobre. Chacune d'elles se termine par l'apparition des fleurs disposées en grappe, après quoi vient une période de repos de six à huit semaines.

Les orchidées du groupe labiata n'ont qu'une courte période de végétation et la floraison précède le repos. Ce même phénomène se produit chez le genre Laelia tandis que certaines espèces tels que Laelia anceps, automnalis et pumila fleurissent au moment ou leur repos commence, d'autres telles que purpurea et tenebrosa ne fleurissent qu’en mai, à la fin de la période du repos modérée mais relativement longue.


Traitement pendant le repos.

A ce moment dans nos serres, l’arrosage sera limité ou suspendu parfois totalement.


Dans la culture de quelques genres comme les Camarotis, Sarcochilus, il ne faudra arroser que lorsque les feuilles se rident.
Pendant la période de repos, fait-il suspendre les arrosages?
Tout est fonction de la nature même du repos de la plante.
Celui-ci se produit-il par suite d'une diminution de la température, comme c'est la cas chez les orchidées indigènes alors les arrosages doivent être suspendus, le substrat tenu dans un état de sécheresse relative.

S’il s’agit au contraire d'orchidées tropicales, la privation d'eau ne doit pas être absolue, des arrosages seront dispensés en petites quantités tous les huit jours, car il ne faut pas perdre de vue que ces périodes de repos correspondent aux journées les plus chaudes des tropiques et que celles-ci sont brûlantes puis suivies de nuits où la condensation et l'humidité se fait sous forme de rosée.

Maintenir les rhizomes et les pseudo-bulbes pleins et gonflés pendant la période de repos sans exciter la végétation, telle est la règle.

Si les pseudo-bulbes sont trop fortement ridés, la végétation de l'année suivante s'en ressent, la plante est plus faible (sauf en ce qui concerne les Dendrobium du type Nobile ou le repos doit être total).
Les orchidées tropicales montagneuses, ont besoin d'un repos moins marqué. Il ne se manifeste que par un léger ralentissement de la végétation et il suffit dès lors de ralentir les arrosages.

Plus froide est la région où vit l'orchidée, plus longue doit être la durée de repos, ainsi les orchidées de serre froide seront gardées à l'état de repos de quatre à cinq mois (octobre à avril), alors que d'autres se contenteront de quelques semaines.

Les orchidées qui sont pourvues d'une tige apparente (Epidendrum ciliare), ne seront jamais privées d'arrosages, pour les plantes à petits pseudo-bulbes et à pseudo-bulbes charnus, ils réclament des traitements différents. L'humidité de la serre sera suffisante, tout au plus un bassinage sera le bienvenu, chez elles, le repos se produit après formation du pseudo-bulbe, il y a un temps d'arrêt indiqué soit par la chute des feuilles, soit par la fin de la floraison, soit par la cessation des phénomènes de croissance. Le pseudo-bulbe achève sa maturation et se colore plus vivement.

Les orchidées à feuilles charnues (Oncidiums splendidum et Epidendrum falcatum) demandent une longue période de repos ainsi que les orchidées à gros pseudo-bulbes (Marmonde et Catasetum).
Par contre, la végétation chez d'autres semble toujours active, et il n'y a pas de période de repos (Vanda tricolor, Masdevallia et Ondotoglossum).


Fin de la période de repos.

La fin de la période de repos ne doit pas obéir à un schéma.

La fin de la période de repos, indique le début de la croissance et coïncide avec notre printemps, Il ne faut pas recommencer à arroser avant que la nouvelle pousse devienne active (orchidée sympodiale) ou que de nouvelles feuilles émergent de l'apex ou encore que les plantes émettent de nouvelles racines (orchidée monopodiales).
En fait, la période de repos est étroitement liée avec l'environnement immédiat de la plante c’est à dire le climat journalier (alternance du jour et de la nuit), des saisons et des conditions d'existence dans les aires géographiques.
Ces aires sont reparties en zones climatiques:

a) Zone Hyper Tropicale
Grâce aux précipitations, il n'y a pas ou peu de sécheresse et les périodes calmes après la végétation ou la floraison ne sont pas induites par le climat mais sont de nature tout à fait individuelle.
L'écart entre les températures diurnes et nocturnes peut atteindre les 10°C, mais il est bien inférieur à celui enregistré dans les zones tropicales.

Au cours des variations (sécheresse humidité), une grande partie de l'humidité s'évapore ou est emmagasinée par la plante.

C'est la zone la moins riche en orchidées, mais l'on y trouve d'importantes espèces des genres Phalaenopsis, Cymbidium, Oncidium ...

b) Zone Tropicale
Les conditions d'existence sont fonctions des précipitations, la forêt ombrophile sempervirente(1) cesse là où la moyenne annuelle des précipitations est inférieure à 2.500 mm d'eau et est remplacée par les forêts sempervirentes saisonnières (2)(seule la canopée perd ses feuilles) puis par des forêts semi-caducifoliées (défoliations en période de sécheresse), ensuite par les savanes constituées de prairies entrecoupées de forêts semi-caducifoliées se transformant en fourrés.
Mais à l'intérieur de celles-ci, il y a des différences quant au climat et à la végétation. Les températures nocturnes sont beaucoup plus basses que les diurnes, l'ensoleillement y est plus intense en période de sécheresse que pendant la période des pluies.


Les orchidées s'y adaptent de différentes façons:
Par la présence de pseudo-bulbes bien développés emmagasinant les réserves nutritives.
Par la présence de feuilles épaisses, et d’une surface foliaire réduite ou en diminuant l'évaporation par la perte des feuilles au début de la saison sèche.

Pour les orchidées terrestres, elles survivent sous forme de rhizomes ou bulbes.

Les genres qui y poussent, requièrent une période de repos prolongé et sévère (Dendrobium, Eria, Epidendrum, Lycaste etc...).

c) Zone Montagneuse Tropicale
Dans ces aires, le rythme des saisons est le même qu'en plaine.
Les forêts brumeuses, toujours humides, situées au niveau des nuages, sont très riches en espèces mais doivent supporter des écarts extrêmes. Les températures nocturnes y sont très basses, les températures diurnes, par contre, très intenses.

Néanmoins, la période de repos est moins accusée et dure moins longtemps que dans les zones des forêts verdoyantes mais elle est plus marquée que dans la forêt des plaines (Masdevallia, Pleione, Coelogyne, Cymbidium, Odontoglossum ...).

Cette notion de repos est une caractéristique essentielle dans la culture des orchidées, c'est cette période qui conditionne la croissance et la floraison.

Bien sûr il n'y a pas que le repos qui intervient, d'autres facteurs tout aussi importants entrent en ligne de compte, et c'est évidemment l'ensemble de ces facteurs, qui influence favorablement l'état de l’ orchidée.


(1)
Elle occupe les zones équatoriales où la pluviosité est à la fois forte (plus de 1 000 mm par an) et bien répartie (moins de trois mois secs, c’est-à-dire recevant moins de 100 mm de pluies).
La terminologie est multiple : forêt dense humide, forêt vierge, forêt pluviale. Elle est toujours verdoyante, en l’absence de rythme saisonnier marqué, la chute des feuilles des espèces à feuilles caduques survient, brièvement, à des moments différents.


(2)
Ces forêts tropicales, particulièrement les forêts tropicales humides (forêt sempervirente), sont caractérisées par la luxuriance de leur végétation dans laquelle se superposent une série de strates , les arbres les plus hauts peuvent dépasser 50 m. La respiration de ces végétaux est intense, par suite de la température constamment élevée, même la nuit.


dany
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dany
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   Posté le 30-11-2008 à 20:19:37   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

Les Substrats




Le substrat pour la culture des orchidées se compose de matériaux distincts présentant des propriétés différentes, il suffit de les combiner pour former le ou les substrats de base .


Ecorce de conifère

C'est un des principaux composant des substrats pour orchidées, peu perméable à l'eau mais possède une bonne perméabilité à l'air.
Il est légèrement acide, en se décomposant, les bactéries consomment de l'azote et entre en compétition avec l'azote destiné aux plantes.

Plus petit est le diamètre de l'écorce et plus le taux de décomposition et la perte de porosité seront rapides.

Les petites granulations de l'écorce augmentent la faculté de rétention en eau du substratt, celle- ci est compensée par l'ajout de perlite grossière afin de réduire la tendance à la formation d'un cake.

Perlite et Perlite grossière

Elles ont un pH neutre, la perlite grossière augmente considérablement l'aération du compost, grâce à la bonne perméabilité à l'air et à l'eau.
Ces composants ne se dégradent paset n'ont pas de réserves en élément nutritif, ne conservent pas de sels et possèdent une capacité de rétention élevée.

Lave, Pierre ponce et Argex

La lave et la pierre ponce possèdent une faible rétention en eau, avec un avantage non négligeable car ces éléments ne se décomposent pas et ne se dégradent pas.

Tourbe grossière

Perméable à l'eau et à l'air elle se dégrade très lentement. Cet élément est pauvre en minéraux et a une réaction acide.
En cas d'arrosage excessif, cette matière a tendance à se compacter, mais est difficilement perméable lorsqu'elle est desséchée.

Fibres de fougères

Les fibres de fougères sont un excellent élément du compost pour empêcher la compacité et également pour compenser la faible porosité des autres composants.
Elles facilitent et maintiennent une bonne aération. Faiblement acide, elles apportent en permanence des minéraux grâce à la décomposition organique.

Combinées avec de l'écorce, ce substrat constitue un bon mélange pour les Cattleya.

Charbon de bois

Le charbon de bois confère une bonne aération et ne conserve pas longtemps l'humidité.
Il possède la particularité d'absorber les substances toxiques. Il doit être changé régulièrement pour éviter toute saturation dans l'absorption et de ce fait la restitution de ces toxiques.

Le charbon de bois dont le diamètre est de 1 cm constitue un composant pour une très bonne aération.

Le charbon de bois pour les barbecues a été traité spécialement pour cet usage et est impropre à l'usage des animaux (aquariophile) et pour la culture des orchidées.

Sphagnum

Un des meilleurs composants pour le substrat des orchidées, malheureusement de plus en plus rare si pas protégé.

Légèrement acide, perméable à l'air et à l'eau, le sphagnum a des propriétés fongicides.

Un des meilleurs composants pour le substratt, car il possède une capacité de rétention appréciable et fournit également de l'eau à la demande.

Malheureusement, le sphagum se décompose très vite et encore plus rapidement avec l'usage de l'engrais.

Laine de roche

La laine de roche est constituée de 2 types soit absorbant ou non absorbant.
C'est le type absorbant qui est le plus utilisé mais après un trempage et un lessivage pour éliminer les poussières.

Un mélange constitué de 85% de perlite pour 15% de laine de roche représente un bon substrat pour les Miltonia et les Odontoglossum, car la laine de roche n'as pas de capacité d'échange mais la perlite possède une capacité de rétention élevée.

Morceaux de fibres de coco

Commercialisé en pack aggloméré, cette fibre comme l'écorce est hydrophobe, mais peut être absorbante par pré traitement.
Cette matière est stable, possède une capacité de rétention en eau très élevée mais seulement après trempage.

Faiblement acide, la fibre de coco est facilement humidifiée. Il est conseillé de faire plusieurs lavages, afin de retirer la salinité.

La fibre de coco se révèle un substrat idéal avec la combinaison de la perlite.

Pro-Mix

C'est un produit largement utilisé en horticulture, il est constitué d'une grosse part de tourbe et de 25% de perlite, vermiculite ou d'écorce de pin.
Il conserve bien l'eau et la restitue facilement ce qui est appréciable en cas de faible humidité.




dany
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   Posté le 03-12-2008 à 10:38:09   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

La Ventilation




L’orchidée est une fille de l’air. Dans son habitat naturel, l’air circule constamment autour des racines et du feuillage.
L'orchidée ne supporte pas l’air confiné et c’est pour cela, qu’il est indispensable de renouveler l’air de la pièce.

A défaut d’une bonne ventilation naturelle, on aura recours à la ventilation forcée.

Il existe la ventilation ou l’aération:

Naturelle
Forcées
Le Cooling



La ventilation naturelle :

Le local comporte une aération basse pour l’entrée de l’air frais et une aération plus haute pour l’évacuation de l’air chaud. Ce système convient bien en été dans les pays tempérés, mais en hiver il faudra éviter des courants d’air trop froid.

Les aérations doivent comporter une porte charnière ou volets pour permettre la fermeture en cas de grand froid et pour éviter l’entrée des petits animaux.
Dans les régions tempérées, on peut simplement placer les orchidées à l’extérieur lorsque la période des gelées est terminée.



La ventilation forcée :

En hiver dans les régions tempérées, les conditions atmosphériques empêchent l'installation des orchidées dans le jardin et dans ce cas on utilise le ventillation forcée.

Un ventilateur électrique conviendra à condition que le souffle brasse l’air sans brutaliser les plantes. En hiver une ventilation trop forte ne fera qu’accentuer la sensation de froid.



La ventilation par système cooling :

Il s’agit de ventiler de l’air humide. En pratique, l’air est aspiré et soufflé à travers une fibre poreuse maintenue humide. Un système plus simple est de provoquer une évaporation d’eau et de brasser cet air humide.


dany
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   Posté le 03-12-2008 à 11:02:36   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

Les Maladies des Orchidées


Maladies cryptogamiques
Insectes et Acariens


Les fongicides

On appelle fongicides, les produits capables de combattre les maladies cryptogamiques (maladies occasionnées par les champignons).
Ces champignons peuvent être situés, en terre, sur ou dans la plante.
Les champignons du sol, doivent être combattus avec un désinfectant qui pénètre dans le sol.

Les champignons apparents sont essentiellement de deux types :

ceux qui attaquent depuis l’extérieur et qui enfoncent des suçoirs dans la plante (oïdium), dans ce cas ont utilise un fongicide qui soigne la maladie par contact sur les zones atteintes.
et ceux qui se développent à l’intérieur du végétal et qui ressortent (mildiou, rouille) pour lesquels on applique des produits qui pénètrent la sève de la plante.

Les insecticides

On appelle insecticides, tous les produits destinés à la destruction des insectes, des araignées, des chenilles et autres animaux parasites.
Il existe les insecticides par contact, le produit touche directement l’insecte, lequel meurt par empoisonnement.
Les insecticides systémiques, il pénètre dans la sève et l’insecte meurt en mangeant les végétaux traités.

Les insecticides gazeux et fumigènes, les insectes sont éliminés par les vapeurs toxiques que dégagent les produits insecticides.


Les traitements par les insecticides systémiques et gazeux sont relativement efficaces, car ils peuvent venir à bout de tous les parasites même si ceux-ci occupent des endroits peu accessibles.
POURRITURE NOIRE
Phytophthora (Voir également autre article et traduction The Orchids Magazine octobre 2002)
Cette maladie se signale par la présence de tâches de couleur brunviolacé ou noir et pouvant dans les cas extrêmes dégénérer en pourriture.
L’excès d’humidité du compost favorise le développement du champignon, il se présente sous forme de feutrage blanc à la base des plantes.


Remède :

Evitez, l’humidité excessive du compost produite par un arrosage trop abondant ou un compost trop vieux.
Détruire les plantes trop atteintes et ne pas réutiliser les pots qui portent encore les germes de la maladie.
Pour les plantes moins atteintes, couper la partie malade et badigeonner la plaie par un fongicide à base de « captafol ».

Traiter préventivement en période humide et chaude avec un fongicide systémique à base de « captafol » ou « metalaxyl folpel », en répétant le traitement à 7 jours d’intervalle.


POURRITURE GRISE

Botrytis cinerea
Fleurs piquées de noir, développement d’une fine poussière grise sur les feuilles.
Maladie favorisée par une température trop froide avec une humidité excessive la nuit.


Remède :
Augmenter la température la nuit, installer une bonne ventilation.
Traiter les plantes par un fongicide à base « d’etylphosphite d’aluminium » ou de « carbendazime ».


POURRITURE JAUNATRE

Sclerotinia
Dégénérescence rapide des pseudo-bulbes et des feuilles qui prennent une teinte jaunâtre devenant brun et secs avant la mort de la plante.
Cette maladie est provoquée par un champignon polyphage, qui parasite les fleurs et les légumes du jardin.

Remède :
Pulvériser la plante avec un fongicide à large spectre à base de « cuivre ».

POURRITURE BACTERIENNE

Erwinia carotovora
Taches humides brunes jaunâtres, partant généralement du feuillage et s'étendant à l’ensemble du limbe.
La généralisation de la pourriture entraîne la mort de la plante.
Les conditions de chaleur et d’humidité sont favorables pour cette maladie.
Les jeunes plantes ainsi que les plus faibles sont sensibles à cette maladie.

Elle pénètre par voie vasculaire, elle est propagée par les insectes, les arrosages (tremper les plantes dans un même récipient) et les blessures dans les opérations de culture.


Remède :
Détruire les plantes malades et surtout ne jamais réutiliser le compost et les pots qui ont été contaminés.
En période de chaleur, éviter d’arroser le feuillage avec une eau trop froide ( choc thermique ).

Installer une ventilation pour que les orchidées puissent se ressuer le plus rapidement.

Trop d’azote dans l’engrais, provoque un développement exagéré du feuillage sans la consistance du squelette de la plante.

Pulvériser ou tremper la plante dans un fongicide à base de « Thirame ».

ANTHRACNOSE
Taches circulaires de couleur brun clair, se couvrant par la suite de granulation de manière concentrique.
Cette maladie est favorisée par un apport d’engrais trop azoté et par un manque de lumière ou par une température trop élevée.

Remède :
Il faut couper les parties atteintes et saupoudrer les plaies avec un fongicide à large spectre.
Traiter par pulvérisation l’orchidée avec un fongicide à base de « cuivre ou captafol ».


FUSARIOSE

Fusarium
Flétrissement et perte des feuilles par un manque de racine par suite d’un compost trop compact et trop usé.
Ce trouble de la plante peut être causé par une température trop basse la nuit avec un compost trop humide.

Remède :

Tremper la plante qui a été dépotée avec un fongicide à base « benomyl »
Rempotez en urgence l’orchidée dans un substrat plus aéré, pulvériser préventivement 2 fois par mois jusqu'à l’apparition des nouvelles racines.


MOSAIQUE

Virus de la Mosaîque (Viroses)
Sur les Cymbidium, formation sur les feuilles de taches jaunâtres, allongées dans le sens des nervures.
Sur les feuilles de Cattleya, présence de taches chlorotiques et déformation des fleurs associée à des décolorations.

Remède :
Il n’existe aucun remède pour cette maladie.
Prendre les précautions de base,stériliserles outils sous la flamme et le compost dans le micro-onde.

Détruire impitoyablement les plantes atteintes, ainsi que le compost et les pots.


Pucerons vert - Pucerons noir


ACARIENS

Sont de minuscules araignées nuisibles qui produisent une fine toile sur l’envers des feuilles. Ils apparaissent surtout par temps sec et chaud.

CHENILLES

Sont les larves de nombreuses espèces de papillons mais malheureusement elles dévorent le feuillage.

CETOINES

De la famille des scarabées, causent de dommages aux fleurs en se nourrissant de leur partie tendre.
La plus connue est la « cétoine dorée » d’un vert doré mesurant 1,5 à 2 cm de longueur.

PUCERONS

Insectes suceurs vivants par colonies et qui mesurent 1,5 à 2 mm, qui provoquent par leurs piqûres la déformation des jeunes pousses.
Les pucerons produisent des déjections sucrées (miellat) qui sont recherchées par les fourmis.
Il faut pulvériser un aphicide à base « de Methomyl ou de Malathion » .



Pucerons vert - Pucerons noir



BLATTES

Insectes qui se cachent le jour et qui dévorent durant la nuit les jeunes feuilles et les nouvelles tiges florales.
Elles résistent à la plupart part des insecticides, on peut utiliser un insecticide à base de « Diazinon ».


ESCARGOTS et LIMACES

Provoquent des ravages surtout la nuit. Les fleurs ainsi que les poussent sont déchiquetées.
Il faut répandre des granulés à base de « Métaldéhyde » ou mettre des pièges à base de « boissons sucrées (bière) » qui seront relevés régulièrement.


ARAIGNEES ROUGES

Lorsqu’elles sont nombreuses leurs piqûres provoquent des réactions de la plante par des anomalies dans le développements des feuilles et des tiges florales.
Utiliser un insecticide à base de « Dicofol ».


COCHENILLES

Il existe 2 sortes de cochenilles.
Les cochenilles à bouclier, ont une forme circulaire de 2 mm.
Les cochenilles farineuses, elles sont recouvertes d’une masse globuleuse.

Les jeunes cochenilles sont mobiles, une fois adultes elles se fixent leur rostre sur la plante et ne se déplacent plus. Ces insectes trouvent refuge sur le revers des feuilles.

Elles produisent 3 à 4 générations par an.

Pour les cochenilles à bouclier, on les élimine avec de « l’alcool à brûler » ou un traitement à base de « Malathion ou Parathion avec de l’huile minérale blanche ».

Pour les cochenilles farineuses, dès les premières apparitions, il faut utiliser un insecticide.


Cochenilles à bouclier - Cochenilles farineuses



TRIPS
Sont des insectes de petite taille 1 à 2 mm, qui se nourrissent des parties tendre des feuilles et des boutons en plantant leur rostre.
Leur invasion donne aux feuilles une teinte métallique et provoque la déformation et l’étoilement des fleurs.

On utilise un insecticide phosphoré, en répétant 2 à 3 fois le traitement.

MOUCHES BLANCHES

Ces Aleurodidés, restent posés à l’envers des feuilles. La ponte des œufs s’effectue sur les jeunes poussent et après la naissance, les larves choisissent un endroit pour s’y établir.
On les combats de la même manière que les cochenilles, en pulvérisant une « huile minérale blanche ».


Aleurodes en larves - Aleurodes aduldes



La Phytppharmacie

Evoquer les parasites ou les maladies, c’est aussi parler des moyens de lutte contre les ennemis des orchidées et des produits à utiliser.
On peut en effet difficilement compter sur une lutte biologique naturelle. Il vaut mieux agir, d’autant plus qu’en général, il faut le faire vite pour enrayer l’extension de la maladie ou des parasites.
On utilise 2 types de produits.

Les produits dits de contact qui agissent directement par contact avec le parasite ou la maladie ou par ingestion par le parasite.
Les traitements peuvent se pratiquer de 3 façons :
Par poudrage, ce que nous déconseillons. C’est peu efficace, il y a beaucoup de perte et surtout cela fait une énorme poussière.
Par bombe insecticide ou " TOTAL " (insecticide et maladie conjugués). C’est un recours pratique mais qui peut causer un choc à la plante par le froid dû à la détente du gaz au moment du traitement.
Par pulvérisation du produit mis en solution dans de l’eau. C’est le procédé le plus efficace. Il nécessite un petit pulvérisateur à main (qui sert aussi pour humidifier l’atmosphère). Cela permet de bien appliquer le produit sur toute la plante et en particulier sur les parties cachées par les feuilles où se tiennent souvent les parasites.

Les produits systémiques, ce sont des produits qui sont absorbés par l’orchidée soit par les feuilles, soit par les racines et qui sont ensuite véhiculés par la sève qui devient toxique pour l’insecte ou la maladie.
Ces produits peuvent être appliqués soit en pulvérisation sur le feuillage (absorption par la feuille), soit en granulés répandus à la surface du compost ( le produit actif est absorbé par les racines).

Entre les 2 types de produits ?

Les produits systémiques protègent l’orchidée pendant 10 à 15 jours dans ses parties les plus cachées.
Les produits de contact peuvent très rapidement être lavés par les pulvérisations et les arrosages fréquents en été.

La protection est interne avec le produit systémique que l’on choisit de préférence mixte pour un traitement préventif ou spécifique s’il s’agit d’une attaque importante d’un parasite précis.


dany
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dany
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   Posté le 03-12-2008 à 11:17:26   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   



La famille des Orchidaceae (Orchidacées ou Orchidées) est une très grande famille de plantes monocotylédones. C'est la famille végétale la plus diverse , avec plus de 25 000 espèces réparties en 850 genres.

Ce sont des plantes herbacées, de type divers, autotrophes ou saprophytes, à feuilles réduites à des écailles ou développées, terrestres ou épiphytes, pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses, des régions froides à tropicales. La symbiose, qu'elle soit de type autotrophique , saprophytique voire parasitique, se fait avec un champignon microscopique qui lui permet de pallier à la fois l'absence de toute réserve dans la graine, et l'absence de radicelles au niveau des racines. C'est une famille largement répandue mais on rencontre le maximum d'espèces en régions tropicales.

La classification phylogénétique situe aujourd'hui cette famille dans l'ordre des Asparagales.











Je vais arrêter un petit peu avec les orchidées, quoi que j'ai pas fini mais pour l'instant vais laissé d'autres sujets car quand je commence je fini plus
dany
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   Posté le 05-12-2008 à 21:55:04   Voir le profil de dany (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à dany   

Cactaceae




Voici encore une de mes passions, les cactus des petites plantes qui sont extraordinaires avec plusieurs espèces toutes aussi surprenantes les unes des autres!!!



Cactus est le nom usuel des plantes de la famille des Cactaceae. On les appelle également cactées. Ce sont presque toutes des plantes grasses ou plantes succulentes, c'est-à-dire des plantes xérophytes qui stockent dans leurs tissus des réserves de "suc" pour faire face aux longues périodes de sécheresse.

Il ne faut pas confondre cactus et plante succulente : toutes les plantes succulentes ne sont pas des cactus. Ce sont des familles de plantes qui ont adopté les mêmes méthodes de lutte contre les périodes de sécheresse, comme les Asclepiadaceae ou les Crassulaceae.

Certaines plantes de ces autres familles, par convergence des formes d'espèces soumises aux mêmes contraintes, ressemblent fortement aux cactus. C'est le cas par exemple des euphorbes cactiformes comme Euphorbia canariensis.

Pour distinguer les vrais cactus des plantes qui leur ressemblent, il faut se reporter aux critères d'appartenance à la famille des Cactaceae. Mais comme plus généralement en botanique, l'identification se fait par les fleurs et les fruits.

Les cactus couvrent un large éventail de formes (sphériques, cylindriques, en forme de pilier, avec des feuilles pointues ou en forme de raquettes appelées cladodes...) et de tailles. Le plus grand est Pachycereus pringlei, avec une taille mesurée de 19,2 m. Le plus petit est Blossfeldia liliputiana, d’1 cm de diamètre à sa taille adulte.

Classification

La famille des Cactaceae est une famille de plantes dicotylédones qui comprend environ 2000 espèces réparties en près de 90 genres.

Cactus était aussi un nom de genre dans la classification binomiale codifiée par Carl von Linné. Il n'apparaît plus dans la classification actuelle que comme suffixe de certains noms de genre, tels que Echinocactus, Pterocactus, Stenocactus, etc.

Dans le langage courant, le mot cactus désigne souvent le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), plante naturalisée très commune sur les bords de la Méditerranée.

Critères de détermination

L'appartenance à la famille des Cactaceae se détermine par trois principaux critères :

Les points végétatifs sont des aréoles, c'est-à-dire des sortes de dépressions dans l'épiderme, garnis de laine ou de duvet leur donnant l'aspect de petits coussins, d'où sont issus les segments ou rejets, les fleurs et les feuilles réduites que sont les épines, les glochides...

L'existence d'aréoles est le critère le plus employé par l'amateur, d'abord parce qu'il n'est pas nécessaire d'attendre la floraison et la fructification pour les observer, ensuite parce que, contrairement aux deux autres critères, les aréoles n'existent dans aucune autre famille de plantes.

L'ovaire doit être infère, c'est-à-dire qu'il doit être situé sous les pièces florales (sauf chez quelques cactus très primitifs comme Pereskia aculeata).
Le fruit doit être une baie à une seule loge, il n'existe pas de cloisons internes séparant les graines ou groupes de graines.



Morphologie

On peut distinguer six formes différentes :

* arborescentes : comparables à un arbre avec des branches, telles que les carnegiea.
* arbustives : idem, mais avec des tiges plus fines.
* colonnaires : sans bras, telles que les cereus.
* globulaires, avec des formes sphériques, voire cylindriques
* épiphytes retombantes, pour les quelques espèces de cactus épiphytes
* grimpantes : pour un très petit nombre d'espèces
* à articles aplatis (ou cladodes) communément appelés "raquettes" telles que les espèces du genre Opuntia


Ce sont des plantes herbacées ou des arbustes, généralement à forme végétative très particulière, avec la fonction chlorophyllienne transférée aux tiges. Souvent épineux, pérennes, le plus souvent succulents, les cactus sont parfois épiphytes ou grimpants. L'aspect actuel des cactus s'explique principalement par l'adaptation aux conditions de sécheresse, à l'origine du développement de la fonction de stockage et de la réduction des surfaces d'évaporation.

La fonction de stockage s'est traduite par un épaississement de la tige, et, pour quelques espèces, par le développement de racines tubéreuses (Pterocactus tuberosus par exemple). Elle explique aussi l'apparition des côtes ou une disposition des mamelons en spirale, qui permettent, un peu comme sur un accordéon, la dilatation et la rétraction du corps de la plante au gré des périodes de pluies et de sécheresse, sans déchirure de l'épiderme. La réduction des surfaces d'évaporation s'est traduite par un épaississement de l'épiderme, parfois même recouvert d'une sorte de cire, une diminution du nombre de stomates (pores permettant la respiration), et surtout, chez beaucoup d'espèces, la disparition des feuilles (voir évapotranspiration).

Quant aux épines, leur fonction est multiple : protection contre les animaux, captation de la rosée, protection de l'épiderme contre les ardeurs du soleil, le vent desséchant ou le froid d'altitude, dissémination de l'espèce en s'accrochant aux toisons des animaux...

Les fleurs de cactus sont parfois de grande taille. Comme les épines et les branches, elles poussent sur les aréoles. Beaucoup de cactus fleurissent la nuit. Leurs fleurs sont blanches ou très claires. Ils sont pollinisés par des papillons ou autres insectes nocturnes ou parfois par de petits animaux tels que les chauves-souris. Les fruits de certaines espèces sont comestibles (figuier de Barbarie).

Grands types morphologiques

Les cactus peuvent être regroupés en cinq grands types morphologiques :

* Cactus primitifs – Pas ou peu succulents, ces cactus sont le chaînon manquant entre les plantes classiques, dites mésophytes et les cactus. Ils ont gardé l'aspect d'arbustes classiques et leurs vraies feuilles : Pereskia, Pereskiopsis, Quiabentia.
* Oponces – Formés de segments épais en forme de raquettes (cladodes), parfois au sommet d'un tronc (Brasiliopuntia, Consolea...), de segments en forme de cylindres (Austrocylindropuntia, Cylindropuntia, Grusonia...) ou de petites boules plus ou moins allongées (Maihueniopsis, Tephrocactus...), ces cactus ont, pour la plupart, conservé des feuilles réduites et cylindriques, tombant rapidement.
* Cactus colonnaires – Formés de tiges épaisses et allongées, dressées à rampantes ou retombantes, leurs aréoles sont disposées le long de côtes (Escontria...).
* Cactus globuleux – Ils sont formés de tiges sphériques pouvant s'allonger, aux aréoles disposées sur des côtes (Astrophytum...) ou sur des mamelons en spirale (Mammillaria...). Chez les plus évolués, l'aréole s'est divisée, celle située à l'axile du mamelon produisant fleurs et rejets, celle au sommet du mamelon produisant les épines. Des formes intermédiaires de ce phénomène, appelé déhiscence sérielle, présentent un sillon reliant les deux parties de l'aréole en cours de division.
* Cactus épiphytes à tiges aplaties – Ces cactus poussant dans des zones plus humides ont réduit leur capacité de stockage et leurs tiges aplaties ressemblent aux feuilles qu'elles remplacent dans leur fonction chlorophyllienne (Schlumbergera, cactus-orchidées...)

Répartition

Les Cactus sont presque exclusivement des plantes du Nouveau Monde. Une exception toutefois, Rhipsalis baccifera ; cette espèce a une répartition sur toute la zone subtropicale. Elle aurait colonisé assez récemment le Vieux Continent (quelques milliers d'années), probablement par des graines transportées dans le système digestif d'oiseaux migrateurs. La vallée de Tehuacán (Mexique) est l'un des plus riches sites de cactus dans le monde. Beaucoup d'autres cactus (et notamment les Opuntias) se sont acclimatés sur les vieux continent après avoir été introduit par l'homme.

Les Cactus ont du évoluer dans les derniers 30 à 40 millions d'années, quand les continents étaient déjà bien séparés.

Leur morphologie particulière en fait des plantes d'ornement recherchées.




Culture des cactus

De part leur milieu d'origine, les cactus et plantes succulentes demandent un entretien particulier. A condition de disposer d'emplacement ensoleillé et de lieu d'hivernage protégé, la plupart des espèces sont faciles à cultiver, notamment parce qu'ils supportent des oublis d'arrosage.

Le danger essentiel est l'excès d'arrosage, ou l'eau restant à stagner dans la soucoupe.

Arrosage

Contrairement à une idée reçue, les cactus ont besoin d'eau pour bien pousser et fleurir. Ils peuvent cependant s'en passer pendant de très longues périodes sans grand dommage autre qu'un arrêt de croissance.

Ne pas arroser si la terre est encore humide. Dans le doute, il vaut mieux reporter l'arrosage. L'arrosage doit être régulier (même si moins fréquent que pour les plantes d'appartement classiques) et abondant : toute la terre doit être mouillée. En effet, si l'arrosage est fréquemment superficiel, les racines deviennent elles-mêmes superficielles et cela fragilise la plante. L'eau doit pouvoir s'écouler rapidement du pot, afin de bien laisser sécher la terre entre deux arrosages. Ne pas utiliser de soucoupe, ou veiller à la vider après l'arrosage. La pourriture par arrosage excessif ou bain de pied est la cause essentielle de mortalité des cactaceae en culture.

Pour beaucoup d'espèces (à l'exception notable des épiphytes), il faut assurer une période de repos en hiver pour espérer une floraison au printemps. Pour cela, garder les plantes en serre froide (pas en appartement) et ne pas arroser du tout en hiver (de la Toussaint à Pâques). Voir les températures à respecter espèce par espèce.

Les cactus peuvent bénéficier d'engrais une fois par mois, pendant la période de végétation , et maximum un arrosage sur trois. Il faut utiliser des engrais spécial cactus, c'est à dire avec une teneur réduite en azote (pour éviter une croissance anormale des tiges) et une teneur augmentée en potassium. Soit une proportion N-P-K du type 6-6-12. A défaut d'engrais spécial cactus, on peut utiliser de l'engrais pour géranium (mais en réduisant les doses, car la proportion d'azote reste un peu forte). Respecter les dosages d'engrais indiqués. Veiller à les minorer plutôt que les majorer.

Floraison

La floraison, souvent spectaculaire, est brève (au maximum 8 jours). Certaines variétés fleurissent la nuit (variétés nocturnes), comme le Selenicereus, appelé Reine-de-la-Nuit, et d'autres le jour (variétés diurnes). Les espèces diurnes sont les plus généreuses et les fleurs sont plus soyeuses.

La moitié des espèces seulement fleurissent lors de leurs premières années, à condition seulement de passer l'hiver dans un endroit frais et lumineux, et au régime sec avec très peu d'eau (1 fois par mois). Ce traitement permet de reproduire approximativement les conditions de la saison sèche dans le désert.

Certaines espèces fleurissent facilement, mais d'autres nécessitent des soins particuliers et ne sont capables de fournir des fleurs qu'après quatre ou cinq années de croissance.

Repos hivernal

Le repos hivernal consiste à laisser les cactus au froid et au sec pendant l'hiver. Il est préférable d'arrêter les arrosages entre septembre et avril ou entre novembre et mars, en fonction du climat local.

La température à respecter doit varier entre 5 et 10°C si la terre est bien sèche. Il faut éviter le gel, bien que certaines espèces de cactus appartenant aux genres Opuntia, Escobaria ou Echinocereus puissent résister jusqu'à -20 °C ! Pour d'autres espèces, comme les Melocactus, il faut éviter de descendre en dessous de 10 °C.

Luminosité

La luminosité est un facteur essentiel. De nombreux cactus viennent du Mexique, un pays très ensoleillé. Même si certains poussent à l'ombre des herbes ou des arbustes, ils reçoivent plus de lumière que s'ils étaient en plein soleil en France ! En France, il est préférable de ne pas les mettre en plein soleil (la différence entre le soleil d'hiver et le soleil d'été est trop grande, et que les plantes vont « brûler » aux premiers rayons de soleil). Si les plantes n'ont pas assez de lumière, elles vont s'étioler ; elles seront vert pâle. La lumière est un facteur prépondérant pour la formation de beaux aiguillons.

Substrat et pots

La plupart des cactus vivent dans des sols très pauvres en matières organiques. Un mélange de culture pouvant être utilisé est le terre-terreau-sable (1/3 de chaque). Le sable doit être de 2 à 5 mm et le terreau bien décomposé. Il est également possible d'utiliser la perlite ou la pouzzolane. Il peut être intéressant de stériliser le terreau avant usage (au micro onde par exemple).

Les pots utilisés peuvent être en terre cuite ou en matière plastique. Citons quelques critères de choix :

* Esthétique : en général, pot en terre.
* Évaporation : la terre sèche plus vite avec les pots en terre car ils sont poreux.
* Poids : les pots en plastique sont beaucoup plus légers (avantage pour le transport) mais les pots en terre sont plus stables (cactus de grande taille).

* Coût : les pots en terre sont les plus chers.
* Rempotage : il arrive que les racines adhèrent aux pots en terre.

Les plantes doivent être rempotées pour deux raisons :

* Croissance : la plante grandissant, ses racines ont besoin de plus d'espace.
* Dégradation de la terre (en pot), laquelle doit être renouvelée.

Le rempotage est l'occasion d'observer les plantes pour la présence de parasites, l'apparition de rejets, la santé générale...

Les règles de rempotage à respecter sont d'enlever le maximum de vieille terre, de rafraichir les racines sans les endommager. Selon le cas, le pot peut être changé ou non. Il est possible d'ajouter du sable ou des cailloux au fond du pot pour faciliter le drainage. En surface, on peut ajouter une couche du sable ou des gravillons pour éviter que l'humidité ne colle au collet de la plante et pour éviter de creuser la terre lors de l'arrosage. Il est également préférable d'attendre une à deux semaines avant de recommencer l'arrosage (le temps que les racines blessées cicatrisent). La fréquence des rempotages est variable : tous les ans en cas de forte croissance, tous les 2/3 ans pour les plantes âgées. Le rempotage est généralement pratiqué après le repos hivernal, au printemps.

La taille idéale du pot est la suivante :

* pour les espèces colonnaires, la hauteur du sujet doit être 3 fois la hauteur du pot.
* pour les espèces globulaires, la largeur du sujet doit être celle du pot.

Multiplication

Il existe deux méthodes de propagation des cactus et autres plantes succulentes: le bouturage et le semis. Il est aussi possible de s'aider de la greffe, mais ce n'est pas une méthode de multiplication proprement dite.

Le bouturage fonctionne particulièrement bien avec les cactus qui rejettent (mammillaria, rebutia...), car on peut en couper un rejet. Pour les cactus à articles (opuntia, tephrocactus...), il suffit d'en couper un. Pour les succulentes, cela dépend de leur type. Avec les espèces à feuilles succulentes (adromischus...), il suffit de détacher une feuille. Avec les espèces à tiges succulentes (aeonium...), il faut couper une des tiges. Cela veut donc dire que toutes les plantes ne peuvent pas être multipliées végétativement (par exemple : astrophytum [toutes les espèces], euphorbia obesa, certains cierges, etc.). Si vous voulez absolument multiplier ces plantes de manière végétative, il faut les décapiter, pour induire la production de rejets (attention, la décapitation est une méthode risquée car elle peut conduire à la mort pure et simple de la plante).

La plante à bouturer doit être en pleine croissance. Vous devez vous munir d'un couteau propre et bien aiguisé pour prélever vos boutures. Ensuite, elles doivent sécher plus ou moins longtemps, en fonction de leur taille. Pour une bouture de la taille d'une olive, comptez une semaine dans un endroit frais et aéré, à l'abri du soleil. Pour une bouture de la taille d'une mandarine ou plus gros, il faut qu'un cal se forme, cela peut prendre jusqu'à plusieurs mois. Dans le doute, attendez plus longtemps.

Une fois que votre bouture est sèche, vous devez la poser sur un substrat plutôt minéral. Mélangez par exemple votre mélange habituel à une quantité égale de sable grossier. L'arrosage doit être parcimonieux, jusqu'à l'apparition des premières racines.

Pour le semis, il est nécessaire de se procurer des graines, fraîches si possible. Vous pouvez les prélever sur vos propres plantes, ou bien les acheter.
La meilleure époque pour semer est le printemps. Si vous voulez semer à une autre époque de l'année, un propagateur (petite serre chauffante) est nécessaire. Le substrat doit être très minéral (sable).

Les graines doivent être réparties le plus uniformément possible sur le substrat, puis recouvertes d'une couche de sable d'épaisseur égale à elles. Le tout doit ensuite être gardé complètement mouillé jusqu'à l'apparition des premières plantules. Une manière facile de faire ça consiste à enfermer les pots dans des sacs plastiques. Quand les premières plantes apparaissent, il faut bien aérer, et permettre au substrat de sécher un peu. Ensuite, le dosage de l'arrosage doit empêcher les plantules de se dessécher, sans qu'elles pourrissent. Il est possible d'ajouter un fongicide à l'eau d'arrosage, afin de prévenir la fonte de semis.

Les plantules peuvent être rempotées dès le printemps suivant. Le semis permet d'avoir des plantes de 1 à 3 cm de diamètre en 18 mois, pour la plupart des espèces.

Parasites

Le parasite le plus fréquent est la cochenille blanche, située sur les parties aériennes des plantes. Certaines plantes sont très vulnérables, d'autres semblent immunes. Également fréquente, la cochenille des racines qui parasite les plantes au niveau des racines et l'araignée rouge.

Engrais

Les cactus peuvent vivre ou survivre avec très peu de matière nutritive. Mais pour de belles plantes vigoureuses, un apport d'engrais peut aider. Le rapport NPK fréquemment conseillé est du type 1:2:3 ou 1:2:4, sous forme d'engrais liquide ou d'engrais à diffusion lente




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