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 DANY

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 11-11-2008 à 11:04:22   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE DANY


dany
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dany
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   Posté le 21-11-2008 à 00:02:00   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

1ère question : a) Vous prenez le métro ligne 12, décrivez cette ligne et son tracé brièvement, prenez des photos du métro de la ligne 12.
b) Vous descendez à la station des Abbesses et sortez place des Abbesses puis prenez la rue des Abbesses pour vous rendre à Montmartre, prenez des photos de la station ainsi que de la sortie ou de l’entrée de cette station, puis une photo de la rue des Abbesses. (photos de vous dans tous ces lieus serait bien).




La ligne 12 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle traverse toute la ville selon une direction globale nord/sud-ouest et relie la station Porte de la Chapelle, au nord de la capitale, à la station Mairie d'Issy, à Issy-les-Moulineaux au sud-ouest.

Ancienne ligne A du réseau de la société Nord-Sud ouverte en 1910, elle est intégrée au réseau concurrent de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), lors de la fusion des deux entreprises en 1930, sous le nom de ligne 12. La ligne conserve de ses origines quelques spécificités dans l'aménagement de ses stations. Elle est une des trois premières lignes à desservir la banlieue parisienne en 1934 et se situe aujourd'hui en onzième position sur le réseau pour son trafic, transportant soixante-douze millions de voyageurs par an.







Abbesses est une station du métro de Paris sur la ligne 12, dans le 18e arrondissement de Paris.

C'est la station de métro la plus profonde de Paris : 36 mètres sous le niveau du sol. Deux escaliers ronds et deux ascenseurs relient le haut (salle des billets) et le bas (quais).

La station est ouverte le 31 octobre 1912. L'édicule Guimard qui orne son accès était à l'origine à la station Hôtel de Ville, et fut déplacée à la Station Abbesses en 1974. Sa présence sur une station de l'ancienne compagnie Nord-Sud constitue un contre-sens historique car cette compagnie n'avait pas fait appel à ce type d'édicule sur ses stations.









La rue des Abbesses est une rue du 18e arrondissement de Paris. Elle est présente à l'état de chemin sur le plan de Jouvin de Rochefort daté de 1672. Son nom vient des abbesses présentes dans l'abbaye de Montmartre fondée par Louis le Gros en 1134.

dany
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   Posté le 21-11-2008 à 15:26:01   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

2ème question : Le 18ème arrondissement comprend quelle ancienne commune ? Quel est sa population en 2005 ? Prenez quelques photos de cet arrondissement.




Le 18e arrondissement de Paris est un des vingt arrondissements de Paris. Situé sur la rive droite de la Seine, il comprend l'ancienne commune de Montmartre, rattachée à Paris en 1860. Il est le deuxième arrondissement le plus peuplé de la ville, après le 15e.

Lors du recensement de 1999, l'arrondissement était peuplé de 184 586 habitants sur 601 hectares, soit 30 713 hab/km². Au 1er janvier 2005, l'INSEE estimait la population de l'arrondissement à 188 500 habitants.



Montmartre



L'abbaye de Montmartre en 1625,
dessin à la plume par le père Martellange


C'est certainement le village le plus original de la périphérie immédiate de la capitale qui a constitué le cœur du 18e arrondissement.

C'est grâce à l'appauvrissement de l'abbaye de Montmartre que la butte a commencé à se peupler. Ruinées par les guerres aux XIVe et Xve siècles, les dames de Montmartre se sont vues contraintes de vendre des terrains au bas de la butte. Sur ces terres sont venus s'établir les acquéreurs, laboureurs et vignerons pour la plupart.

Au XIVe siècle, cette modeste communauté rurale devait compter au maximum une quarantaine de maisons alignées le long de quelques ruelles convergeant vers l'église paroissiale Saint-Pierre. La vigne des saules, de petits jardins aux cultures variées occupent les pentes nord et nord-ouest moins bien exposées. La présence de la vigne semble être très ancienne à Montmartre.

Les habitants de Montmartre ont trouvé au milieu du XVIIe un moyen lucratif de gagner leur vie. En effet, pour échapper aux lourdes taxes frappant le vin à son entrée dans Paris, les cabaretiers ont commencé à s'établir sur la butte.

En 1729, sur 165 boutiques établies à Montmartre, il n'y a pas moins de 134 guinguettes. La clientèle est, au début, constituée surtout de manœuvres, d'ouvriers, de soldats. Puis vinrent s'y ajouter des bandits plus ou moins redoutables, peut-être même la bande de Cartouche.

La commune de Montmartre voit le jour à la fin de mars 1790, après que l'Assemblée Nationale a décrété six mois plus tôt que serait créée une municipalité dans chaque ville, bourg ou paroisse. Les nouvelles institutions se mettent alors progressivement en place.


L'église Saint-Denis de la Chapelle
et son portail classique;
à droite, la statue de Jeanne d'Arc,
commémorant le court séjour que la sainte y fit en 1429.




La Chapelle


Au pied du versant oriental de la butte Montmartre, à l'emplacement de l'actuelle rue de la Chapelle, s'étirait la route de Paris à l'abbaye de Saint-Denis.

C'est là que s'édifia peu à peu le village de La Chapelle. Il n'y eut d'abord, au VIe siècle, qu'une chapelle dédiée à sainte Geneviève et jusqu'en 1229, l'endroit est nommé La Chapelle Sainte-Geneviève. A cette date, une véritable église ayant été édifiée et une cure créée, le village devient une paroisse de la seigneurie de Saint-Denis et prend le nom de La Chapelle Saint-Denis qu'il gardera jusqu'à l'annexion de 1860.

La Chapelle Saint-Denis constitua la deuxième commune du futur 18ème arrondissement.
Elle comptait 148 feux en 1788, soit de 600 à 800 habitants adonnés principalement au commerce et à l'artisanat, établis le long de la route de Saint-Denis Cette commune comprit le terroir de la Goutte d'Or, alors exclusivement rural.

La Chapelle connaît une expansion exceptionnellement forte puisque sa population est presque multipliée par sept en vingt ans, entre 1836 et 1856. Ici aussi, le mouvement a commencé sous l'Empire. Ainsi, c'est vers 1814 que s'est constitué le hameau de la Goutte d'Or. A l'est de la Goutte d'Or se crée un autre hameau, dit Saint-Ange, du nom du propriétaire du terrain, situé entre les actuelles rue de la Charbonnière et de Jessaint et le boulevard de La Chapelle.



Clignancourt


La vigne couvre le tiers du terroir, les céréales et les cerisaies occupant le reste. Au Xe siècle, le vin de Clignancourt aurait même eu meilleure réputation que celui de Montmartre, décrit comme âcre et de vertu diurétique. Quant au nom de la Goutte d'Or, il pourrait venir de la belle couleur du vin tiré des vignes locales.

Au nord de la colline de Montmartre, entre Saint-Ouen et les actuelles rue Saint -Rustique et du Chevalier de La Barre, s'étendaient jusqu'à la fin de l'Ancien Régime les censives de la seigneurie de Clignancourt, beaucoup plus étendue que la censive de Montmartre.

Le cartulaire de Notre-Dame de Paris signale un certain Adam Harent comme détenteur du fief en 1235. Un hommage en 1315 nous apprend que ce fief de Clignancourt dépendait alors de l'abbaye de Saint-Denis. En 1426, le fief de Clignancourt appartenait à Jean Turquan, bourgeois de Paris.

Puis, plusieurs familles bourgeoises parisiennes portèrent le titre de seigneur de Clignancourt : de Larche, Hallé, Léger, Brisard...

En 1738 l'origine de Clignancourt est attribuée à un certain Cleninus, propriétaire gallo-romain d'une villa découverte près de la Fontaine du But. Clignancourt serait la terre de Cleninus, Clenini Curtis. Et, pour finir, au XVIIIe siècle, l'abbesse de Montmartre racheta la seigneurie.

Alors que la population de Paris progresse lentement, 11% de croissance entre 1851 et 1856, les communes de la périphérie subissent une véritable explosion démographique, 63% de mieux durant les cinq mêmes années. N'ayant pu freiner cette croissance spontanée de l'agglomération parisienne, le gouvernement décide de la contrôler. C'est pourquoi le préfet Haussmann propose l'extension des limites de la capitale par absorption totale de 11 communes, dont Montmartre et La Chapelle, et partielle de 6 autres.
Le 1er janvier 1860 entre en vigueur la nouvelle délimitation de la capitale, qui compte désormais 20 arrondissements au lieu de 12. La Chapelle et Montmartre, réunis dans le 18éme, forment les quatre quartiers des Grandes Carrières, de Clignancourt, de la Goutte d'Or et de La Chapelle.



La rue de Chartres au cœur du quartier



Folies Pigalle, place Pigalle
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   Posté le 21-11-2008 à 15:39:26   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

3ème question : Vous arrivez à Montmartre, décrivez son histoire, quel est le point culminant ? Prenez des photos.



Montmartre est une ancienne commune française du département de la Seine. Elle est annexée en 1860 par Paris. Son territoire depuis, constitue pour l'essentiel le XVIIIe arrondissement de la capitale, une fraction ayant été attribuée à la commune de Saint-Ouen.

La colline sur laquelle est bâtie Montmartre est le point culminant de Paris (130 m); on accède à son sommet par funiculaire ou empruntant un escalier de 222 marches. Cependant, la rue la plus haute de Paris est la rue du Télégraphe dans le XXe arrondissement. La butte Montmartre est située dans le nord de la capitale. C'est l'un des endroits les plus visités par les touristes.






Montmartre fut longtemps un village hors de Paris. Son nom a sans doute pour origine Mons Martis (le mont de Mars), car la butte était l'emplacement d'un temple dédié à Mars, dieu de la guerre, sous la période romaine. Un second temple, dédié à Mercure, s'y trouvait également. On a depuis évoqué une seconde possible origine étymologique : le mont du martyre, car elle fut, selon la légende, un lieu de passage important de saint Denis, premier évêque de Paris, qui aurait survécu à son exécution. Une des rues historiques menant à Montmartre s'appelle rue des Martyrs.

À la formation des communes et des départements en 1790, Montmartre fut une commune de la Seine. Située à l'intérieur de la ligne de fortifications bâtie au XIXe siècle, elle fut annexée à Paris en 1860 (une petite partie de son territoire, hors des fortifications, revenant à Saint-Ouen) et fut intégrée au XVIIIe arrondissement.

Montmartre a été l'un des lieux importants de la Commune de Paris en 1871.

Aux XIXe et XXe siècles, Montmartre a été un lieu phare de la peinture, accueillant des artistes comme Pissarro, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Van Gogh, Modigliani, Picasso... Plus tard, la butte a été supplantée comme quartier de prédilection des peintres par Montparnasse.

Historiquement, Montmartre comprend une partie du XVIIIe arrondissement (ouest), le nord du IX ème et une partie des Batignolles, couvrant ce qui fut le territoire de l'abbaye des Dames de Montmartre durant sept siècles.

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   Posté le 22-11-2008 à 12:09:32   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

4ème question : Prenez le funiculaire de Montmartre, décrivez-le avec ses origines et ses rénovations, prenez des photos.



Le funiculaire de Montmartre, situé dans le 18e arrondissement de Paris, est un funiculaire automatique comprenant deux cabines, permettant de monter au sommet de la butte Montmartre et d'accéder ainsi à la basilique du Sacré-Cœur. Ouvert en juillet 1900, il a été entièrement rénové en 1935 puis en 1991. Long de 108 mètres, le funiculaire gravit les trente-six mètres de dénivelé en moins d'une minute trente. Géré par la RATP, la société de transport public parisienne, il transporte deux millions de voyageurs par an et fait partie intégrante du paysage du quartier montmartrois.

La construction du funiculaire de Montmartre est décidée par le Conseil municipal de Paris en 1891, afin de desservir la basilique du Sacré-Cœur, construite au sommet de la butte-témoin de Montmartre et inaugurée le 5 juin 1891. Selon le projet initialement retenu, le funiculaire aurait dû utiliser une traction électrique et son tracé aurait dû être beaucoup plus long, desservant six stations en plus des deux terminus; il sera finalement beaucoup plus modeste avec seulement deux stations-terminus, et utilisera un contrepoids d'eau pour se déplacer.

La mise en service du funiculaire a lieu le 12 ou le 13 juillet 1900 selon les sources, et son exploitation est confiée aux établissements Decauville par une concession qui prend fin en 1931. Cependant, n'ayant pu obtenir l'autorisation préfectorale nécessaire pour circuler, le funiculaire est fermé du 24 novembre 1900 au 22 mars 1901.

Le funiculaire possède deux voies à écartement standard munies d'une crémaillère Strub employée pour le freinage. Les voies sont supportées par des longrines en cornières métalliques entretoisées, appuyées sur des socles de béton.

Le système est actionné par deux cuves étanches d'une capacité de 5 m3 d'eau situées sous le plancher de chacune des cabines. La cuve d'une cabine est remplie à la station haute ce qui permet sa descente par effet de gravité avec le poids cumulé des voyageurs et de l'eau, entraînant dans la montée la cabine opposée. Une machinerie à vapeur située à la station basse actionne des pompes refoulant l'eau à la station supérieure. Les cabines ont une capacité de quarante-huit passagers répartis en quatre compartiments fermés disposés en escalier, les deux plates-formes d'extrémité étant réservées au conducteur (serre-frein). Elles sont retenues par un système de freinage établi sur la crémaillère. Ce système transporte un million de voyageurs par an durant une trentaine d'années.



1935 : première rénovation :Profil du funiculaire.

À l'échéance de la concession, la ville de Paris et le département de la Seine chargent la société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) d'exploiter et de moderniser les infrastructures. Le système de freinage sur crémaillère est jugé trop dangereux et le système initial est alors abandonné ; l'exploitation cesse le 1er novembre 1931. Le système de funiculaire à eau est remplacé par deux cabines fonctionnant à l'électricité et l'exploitation reprend le 2 février 1935 après plus de trois ans d'interruption. La traction est assurée par un treuil actionné par un moteur électrique de 50 CV, qui permet aux cabines d'une capacité de cinquante personnes d'effectuer le parcours en soixante-dix secondes soit une vitesse de deux mètres par seconde. Celles-ci ne sont plus disposées en escalier mais composées d'un unique compartiment à plancher horizontal. En 1955, la ligne est en service de 7 à 21 heures en hiver et jusqu'à 23 heures en été, la perception du billet se fait à l'entrée en station par l'oblitération d'un ticket d'autobus. En 1962, le funiculaire transporte 1 600 000 voyageurs et l'exploitation cesse durant quelques semaines pour une nouvelle rénovation. La réouverture a lieu en présence des poulbots et du Président de la République de Montmartre, Émile Kérembrun.



1991 : seconde rénovation

Usé par cinquante-cinq années d'exploitation, et transportant deux millions de voyageurs annuels, le funiculaire doit être profondément rénové. Une idée originale est négociée par la RATP et la mairie de Paris : son prolongement via un tunnel jusqu'à la station de métro Anvers. Mais vu le coût élevé de la solution, cette idée est abandonnée.

La RATP le reconstruit donc entièrement en 1990 et 1991 sur le même modèle. Le trafic cesse totalement le 1er octobre 1990 ; il est remplacé momentanément par un renforcement du service de minibus, le Montmartrobus, entre la place Pigalle et le haut de la butte, en attendant la mise en service du nouveau funiculaire, le 5 octobre 1991. Les anciennes stations sont détruites et reconstruites sur les dessins de l'architecte François Deslaugiers en faisant largement appel au verre et à la transparence. Les travaux sont réalisés par Schindler, une société d'ascenseurs, et se montent à 43,1 millions de francs.
Voies et cabines du funiculaire depuis la seconde rénovation.

Depuis cette dernière rénovation, le funiculaire utilise la technologie d'un ascenseur incliné à traction électrique et n'est donc plus un véritable funiculaire au sens propre : il ne fonctionne plus selon le traditionnel mouvement alternatif des funiculaires. La machinerie est restée à la station supérieure ; elle est composée de deux treuils AKROS totalement indépendants entraînés par des moteurs de 130 kW. La masse d'une cabine est de six tonnes à vide et de dix tonnes à pleine charge. Elles disposent d'un frein de service, un de voie et un d'urgence. Les chariots et les châssis ont été conçus par Skirail, l'entraînement et les armoires électriques fabriquées par Poma.

L'exploitation est totalement automatisée : la présence et le nombre de voyageurs sont détectés par un système composé de balances électroniques situé dans le plancher des cabines et de radars dans les stations. Un ordinateur détermine alors le départ des cabines, indiqué aux voyageurs par un affichage en cabine. Selon la densité du flux de voyageurs, le choix est réalisé entre les deux vitesses possibles de circulation, de 2 ou 3,5 mètres/seconde. Des portes palières s’ouvrent uniquement en présence de la cabine afin d'accroître la sécurité, ressemblant en cela à la ligne 14 du métro.

Le 7 décembre 2006 à 17 h 50, une nacelle s'écrase en bas du plan incliné lors d'un test de freinage en charge effectué par la RATP, : le culot du câble de traction s'est rompu. L'interruption de service dès lors pose des problèmes croissants aux habitants et commerçants de la butte, les premiers perdant du temps à cause de la fréquence insuffisante du bus de remplacement et de sa surcharge, les seconds voyant leur chiffre d'affaire baisser sensiblement (20 à 30 % en moins par rapport au même mois de l'année 2006), les touristes devenant moins nombreux. Une des deux cabines a été remise en service le 30 juin 2007, l'autre le 2 août 2008.

dany
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   Posté le 22-11-2008 à 17:07:17   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

5ème question : Allez visitez la basilique du Sacré-Cœur, décrivez-la ainsi que ses grandes orgues, prenez des photos.



La basilique du Sacré-Cœur est un édifice religieux parisien majeur situé sur la butte Montmartre. Avec plus de 10 millions de pèlerins et visiteurs par an (2006), c'est le second monument de France le plus visité après la Cathédrale Notre-Dame de Paris

Depuis toujours Montmartre a été un lieu de culte : les Druides gaulois, les Romains avec les temples dédiés à Mars et Mercure, l'Église Saint-Pierre, la plus ancienne de Paris, construite pour l’Abbaye Royale de Montmartre, au XII' siècle par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie. Enfin le Sacré-Cœur érigé à la fin du XIXe siècle. La Basilique du Sacré-Cœur, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, surplombant la ville de Paris, est une basilique dont la construction fut décrétée par une loi votée par l'Assemblée nationale le 23 juillet 1873 après la défaite de 1871 pour « expier les crimes des communards », ainsi que pour rendre hommage à la mémoire des nombreux citoyens français qui ont perdu la vie durant la guerre franco-prussienne.[citation nécessaire] C'est l'architecte Paul Abadie (mort en 1884) qui gagne le concours pour sa construction.



La première pierre a été posée le 16 juin 1875, et l'église a été construite avec la participation directe du gouvernement de la Troisième République pour célébrer le départ d'un nouveau régime, dont les lois constitutionnelles ont été votées la même année. La Basilique a été majoritairement financée par de très nombreux Français dans le cadre d'une souscription nationale.

Toutefois elle n'a été achevée qu'en 1914 et consacrée qu'en 1919, après la fin de la Première Guerre mondiale.




Les grandes orgues de la Basilique du Sacré-Cœur ont été construites, par le célèbre facteur d'orgue Aristide Cavaillé-Coll en 1898 pour le château du baron de L'Espée, grand amateur d'orgue. Cet orgue était alors l'un des fleurons de Cavaillé-Coll, puisque doté des meilleures technologies de l'époque (4 claviers manuels (61 notes)et pédalier (32 marches), 70 jeux, traction mécanique des claviers et des jeux).

À la mort du baron, à la vente de sa demeure et après avoir passé plus de dix années dans les entrepôts Cavaillé-Coll-Mutin, l'orgue fut transféré à la basilique où il fut inauguré le 16 octobre 1919 par Charles-Marie Widor, Marcel Dupré et Abel Decaux.
dany
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   Posté le 22-11-2008 à 17:33:52   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

6ème question : Allez au Moulin Rouge, passer une soirée, décrivez-le ainsi que son histoire, prenez des photos.



Le Moulin Rouge est un cabaret parisien construit en 1889 par Joseph Oller qui possédait déjà l'Olympia. Il est situé dans le quartier de Pigalle, sur le boulevard de Clichy dans le XVIIIe arrondissement, non loin de Montmartre.

Son style et son nom ont été imités et empruntés par d'autres cabarets du monde entier.




Les dix premières années du Moulin Rouge s'enchaînent dans un tourbillon de soirées plus extravagantes les unes que les autres : inspirées du cirque, on retrouve les attractions - dont celles du Pétomane, restées célèbres. Il est surnommé « le premier palais des femmes » par ses propriétaires Joseph Oller et Charles Zidler.

Autour du cancan, on monte les premières revues - celle des Circassiens et Circassiennes en 1890. On y organise des concerts bals tous les jours à 22 heures. On y fait scandale avec le bal des Quat'z'Arts et son défilé de Cléopâtre nue portée par quatre mâles, entourés de jeunes filles tout aussi dénudées et alanguies sur des lits de fleurs...



Un début en fanfare, qui à l'orée du siècle suivant, va perdre de sa splendeur. Le 29 décembre 1902, l'heure du dernier bal a sonné dans l'indifférence générale. Le quadrille n'est plus à la mode, le bal du Moulin Rouge se transforme en théâtre-concert sous la houlette de son nouveau directeur Paul-Louis Flers. Un revuiste bien connu sur la place de Paris et qui souhaite faire un lieu beaucoup plus prestigieux. Il restera à la tête du célèbre établissement... 9 mois. De nombreux directeurs lui succèderont ce qui n'empêchera pas Le Moulin Rouge de trouver sa vitesse de croisière.

Sous des pseudonymes particulièrement imagés et plutôt canailles, les plus illustres danseuses de l'époque rivalisent, chacune avec son tempérament, sur la scène du Moulin Rouge. La figure de proue incontestée du French Cancan reste la célèbre Goulue et sa gouaille inimitable. Mais elle n'est pas la seule à s'illustrer dans l'art du cancan : on retrouve régulièrement sur scène Jane Avril surnommée Jeanne la Folle, la Môme Fromage appelée ainsi en raison de son jeune âge, « Grille d'égoût » connue pour son goût du chahut, Nini Pattes en l'Air qui ouvrira une école de Cancan ou encore Yvette Guilbert, grande diseuse nationale et imitatrice de Sarah Bernhardt... Seule figure masculine marquante dans cet aréopage de femmes : Valentin Le Désossé autrement appelé l'Homme du Quadrille et qui n'aura jamais son pareil pour faire danser les filles...

Toulouse-Lautrec, fidèle parmi les fidèles, est le grand témoin de cette période faste. Parmi l'ensemble de ses œuvres, dix-sept d'entre elles, dont certaines célèbres dans le monde entier, sont directement inspirées du Moulin Rouge. Il en est un des personnages emblématiques. Toulouse-Lautrec ne serait sans doute pas ce qu'il est sans Le Moulin Rouge et la Goulue. De même, le Music-Hall serait-il aujourd'hui ce qu'il est sans le talent du peintre ?

Le 9 mai 1893, un acte scandaleux se produit sur la scène du Moulin Rouge. Jean-Yves Rettelus, célèbre danseur (il dansa notamment aux côtés d'Anna Pavlova et Carlotta Brianza dans les Ballets Russes) laisse entrevoir une partie de son abondant appareil génital lors de sa représentation de la danse des damnés, à cause d'une soudaine déchirure de son costume sanglé.

L'établissement est racheté en 1904 par Paul Flers. Celui-ci confie à l'architecte Édouard Niermans le soin de le transformer en music-hall. On construit une grande scène digne d'un opéra, ouvrant sur une salle de 2200 places, équipée d'un balcon, de baignoires, et de loges d'avant-scènes. Une salle de restaurant à l'étage permet de dîner tout en regardant le spectacle.







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   Posté le 22-11-2008 à 17:41:19   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

7ème question : Qui est La Goulue ? Prenez une photo.




La Goulue, de son vrai nom Louise Weber (née à Clichy-la-garenne le 13 juillet 1866 et décédée le 29 janvier 1929), est une danseuse de cancan populaire.

Elle est née le 13 juillet 1866 à Clichy, dans une famille juive d'Alsace. Sa mère tenait une blanchisserie à Clichy.

Dansant dans de petits bals de banlieue, Louise Weber devint rapidement grâce à son mentor, Charles Desteuque, une personnalité populaire, aimée à la fois pour ses dons de danseuse et pour sa charmante attitude pleine d'audace. Elle fut aussi remarquée par un certain Goulu-Chilapane qui l'accueillit quelque temps dans son hôtel particulier de l'avenue du Bois (actuelle avenue Foch). Elle débuta comme actrice à l'hippodrome de l'Alma et passa dans une revue, au cirque Fernando. Grille d'égout, la danseuse-chorégraphe et Céleste Mogador, ancienne gloire des bals, lui prodiguèrent leçons et conseils et la firent débuter en tant que danseuse, à Montparnasse, au bal Bullier et à la Closerie des Lilas. Despres, les frères Oller et Charles Zidler la lancèrent dans le cancan[1]. Lorsqu'elle dansait le quadrille naturaliste, elle taquinait l'audience masculine par le tourbillon de ses jupes à volants relevés qui laissaient entrevoir sa culotte, et de la pointe du pied, elle faisait voler le chapeau d'un homme. Son premier mentor et son habitude de vider les verres des clients, tandis qu'elle passait à leurs tables, lui valut le surnom de « La Goulue ».

À Montmartre, elle rencontra Pierre-Auguste Renoir, qui l'introduisit dans un groupe de modèles qui gagnaient un supplément d'argent en posant pour des artistes et des photographes. Achille Delmaet, compagnon de Marie-Juliette Louvet, qui devint célèbre plus tard, fit de nombreux nus-photos de la Goulue.

Louise fut prise en main par Charles Zidler et Joseph Oller qui ouvraient leur bal du Moulin Rouge, place Blanche, dès 1889. Louise fit la connaissance de Jules Étienne Edme Renaudin (1843-1907), une ex-célébrité de la danse devenu marchand de vins. Il dansait encore à ses moments libres sous le nom de scène de Valentin le Désossé. Ils dansaient le « chahut ». Les deux devinrent instantanément un "couple de danse" apprécié, mais c'est la Goulue qui vola la vedette avec sa conduite outrageusement captivante. En permanence en haut de l'affiche, elle fut synonyme de French-cancan et de Moulin Rouge. En 1893, elle fut la première vedette à inaugurer la scène de l'Olympia, fondé par Joseph Oller. Elle est en quelque sorte la marraine de spectacle de toutes les stars qui mettront par la suite leurs pas dans les siens.

Au Jardin de Paris, elle apostropha le Prince de Galles, futur Edouard VII : « Hé, Galles ! Tu paies l'champagne ! C'est toi qui régales, ou c'est ta mère qui invite ? » Lorsqu'elle loua un somptueux hôtel particulier, avenue des Champs-Élysées, elle était la star la mieux payée de son époque. Certains colportèrent qu'elle n'avait pas fait que lever la jambe au Moulin-Rouge. Elle devint l'un des sujets favoris de Toulouse-Lautrec, qui l'immortalisa dans ses portraits et ses affiches pour le Moulin Rouge, au côté de Valentin le Désossé.


La Goulue arrivant au Moulin Rouge


Riche et célèbre, en 1895 elle décida de quitter le Moulin Rouge et de se mettre à son compte dans les fêtes foraines, puis comme dompteuse. Le 6 avril, elle passa commande à son ami Lautrec de panneaux décoratifs pour orner sa baraque de danseuse orientale.A ses cotés,on peut reconnaitre,coté gauche, Victorine,sa blondeet alors svelte soeur cadette,dont les descendants sont forains en Belgique,et sur le panneau de droite,jouant du tambourin, son amie Aicha,la Kabyle,épouse de Maillard,directeur d'un petit cirque . Aicha ,la dresseuse de puçes donna le jour,en 1895, a Anetta Maillard,elle meme devenue épouse Gassion,et chanteuse sous le nom de Line Marsa.Elle est la mère de la çélèbre chanteuse edith Piaf. En décembre 1895,La Goulue accoucha d'un fils, Simon Victor, de père inconnu (« un prince », disait-elle...). Un modeste forain l'adopta et lui donna son nom. En 1898 elle se produit chez Adrien Pezon qui lui apprend à dresser les lions.

En 1900, à la mairie du XVIIIe arrondissement de Paris, la Goulue épousa le magicien Joseph-Nicolas Droxler (né à Paris le 24 mars 1872, domicilié rue de Belfort à Paris). Il devint dompteur. Le couple habitait 112, boulevard Rochechouart (XVIIIe arrondissement).

Dans son habit de dompteuse, on la vit pimpante, allègre, mince, jusqu'en 1923. Elle réapparut même en qualité d'actrice dans des petits théâtres. José, dont elle s'était par ailleurs séparée, sans divorcer, mourut à la guerre de 1914. Et Simon-Victor Colle qui avait eu une liaison en 1914 avec une cuisinière d'origine Italienne, Adeline Perruquet, née à Chambave (Val d'Aoste) en 1884 (Marthe, née à Paris XVIIIe le 24 octobre 1914 fut le fruit de leur amour) Simon-Victor mourut, à l'âge de 27 ans, en 1923. La pauvre Louise ayant perdu son fils chéri, qu'elle surnommait « Bouton d'or », tomba dans la déchéance de l'alcoolisme.

Malade et bien loin de ses heures glorieuses, se laissant aller, bien qu'ayant encore des restes de fortune et étant l'amie de cœur de Rétoré, un chiffonnier-antiquaire, qui faisait des affaires aux marché aux puces de Saint-Ouen, près duquel elle vivait dans sa roulotte, revenant aux beaux jours, vers Montmartre. Elle possédait son logement pour l'hiver, Boulevard Rochechouart, contre le cabaret La Cigale.Elle découvrit et éduqua comme sa propre fille la jeune Luçienne Dhotel,qu'elle baptisa "Mome Moineau" et qu'elle lança dans le monde du spectacle.Cette dernière devint,par son mariage avec un richissime Portoricain, la femme la plus riche du monde et lança le chanteur Tino Rossi .

La Goulue redevenue Madame Louise, entourée d'une cour de rejetés de la société, prostituées, homosexuels, recueillait les animaux de cirque malades et âgés ainsi qu'une multitude de chiens et de chats. Elle fut la première célébrité à s'intéresser à la cause des réprouvés et à celle des animaux. Elle aimait flâner sur la Butte Montmartre en 1928 et dans les bistrots où tout le monde la connaissait. Pour le plaisir de rencontrer encore « le beau monde », elle allait devant l'entrée du Moulin Rouge, où se produisait Mistinguett, vendre des cacahuètes, des cigarettes et des allumettes. Elle signait ses photos à ceux qui la reconnaissaient. Mais presque personne ne reconnaissait la reine de Montmartre de jadis. Cette grosse femme qu'elle était devenue restait néanmoins Madame Louise, par son sourire, sa joie de vivre, une figure pittoresque et attachante de la butte. La « Miss », ainsi que Jean Gabin et Maurice Chevalier, la firent remonter plusieurs fois sur scène pour la présenter au public du Moulin Rouge. En 1928, Georges Lacombe la filma à l'improviste, habillée comme tous les jours, dans la "zone" (on peut d'ailleurs visionner la video sur youtube et dailymotion).Sur ces images,peu de temps avant sa mort,elle est presque obèse et deja bien malade, mais on percoit malgre tout ce qui fit son charme, gestes et sourire.

Bonne fourchette et alerte buveuse, souffrant de rétention d'eau, La Goulue est décédée à l'hôpital Lariboisière le 29 janvier 1929,ayant refusé les intentions de "La mome Moineau" de l'aider finançièrement. Quand elle mourut, elle était domiciliée à Saint-Ouen, dans sa roulotte située 59, rue des Entrepôts. Elle fut enterrée presque sans témoin, mais en présence de Pierre Lazareff, alors âgé de seize ans, et attaché à la direction artistique du Moulin-Rouge, au cimetière de Pantin. Grâce à son arrière-petit-fils Michel Souvais, elle fut exhumée en 1992, et le maire de Paris, Jacques Chirac, ordonna le transfert de ses cendres au cimetière de Montmartre. L'inauguration de son nouveau tombeau fut faite en grandes pompes, avec tous les honneurs des associations montmartroises, de la République de Montmartre, Paris-Montmartre et du Moulin Rouge. Le garde champêtre Anatole et sa compagne, Mick la cantinière, étaient présents, ainsi que Michel Souvais qui prononça l'oraison funèbre. Les fameux petits « poulbots », la chanteuse-danseuse LaToya Jackson, alors à l'affiche du fameux Moulin-Rouge, dirigé par Jacki Clérico, les télévisions et la presse internationale, ainsi que d'eminentes personnalites et deux mille personnes, assistaient à cette cérémonie.

« C'est la Goulue qui inspira Lautrec ! » disait l'actrice Arletty, dont Michel Souvais était le secrétaire bénévole.



dany
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   Posté le 22-11-2008 à 23:49:55   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

8ème question : Promenez-vous à la place du Tertre, prenez des photos puis allez déjeuner chez la mère Catherine, décrivez ce restaurant, prenez une photo.



La place du Tertre est située dans le 18e arrondissement de Paris, en France, dans le quartier de Montmartre et à quelques mètres de Saint-Pierre de Montmartre et de la basilique du Sacré-Cœur. À une hauteur de 130 m d'altitude, elle accueille de nombreux peintres ou caricaturistes. Elle est un des lieux les plus visités par les touristes.

On y trouve le restaurant À la Mère Catherine, fondé en 1793.



"La place du tertre, un grand atelier à ciel ouvert"

La place du tertre est située à quelques mètres de la Basilique du Sacré-Coeur à une hauteur de 130 m d'altitude.

Centre de ce quartier artistique et bohême de la capitale, elle est la place des artistes et le cœur vivant de Montmartre. Endroit insolite de Paris, elle a été imaginée et créée par les artistes peintres à la fin des années 40. Pissarro, Steinlen, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Modigliani, Picasso et beaucoup d’autres y ont vécu et y ont développé des courants artistiques comme l’Impressionnisme, les Cubisme, Fauvisme, Futurisme, et Surréalisme.

Ils ont fait de ce lieu un grand atelier à ciel ouvert, qui est devenu un des sites les plus visités de Paris. La création d'œuvres originales réalisées en direct est le principal attrait de la Butte Montmartre.

"Chaque artiste est autorisé et habilité par les services culturels de la Mairie à exercer "

Le Carré aux Artistes accueille 298 artistes :
• des Peintres, qui utilisent toutes les techniques de peinture (Huiles, acrylique, aquarelles, collages…)
• des Portraitistes (crayon, fusain, pastel)
• des Caricaturistes (portraits humoristiques)
• des Silhouettistes (votre profil découpé au ciseau )

La Place du Tertre est réglementée et gérée par la Mairie de Paris depuis 1980. Chaque artiste est autorisé et habilité par les services culturels de la Mairie à exercer selon un règlement qui leur impose de présenter des œuvres originales, réalisées par l'artiste exposant.

Cette disposition vous garantit l’authenticité et le caractère unique de chaque œuvre.

Comme chaque emplacement est partagé par deux artistes, vous ne pourrez y voir qu’au maximum 149 artistes en même temps.

A chaque visite vous pourrez donc découvrir des œuvres et des artistes différents.

En haute saison, d’avril à novembre, les terrasses des restaurants occupent le terre-plein central, les artistes sont donc installés autour de la place. Et, du mois de novembre au mois d’avril, les terrasses sont démontées et les artistes disposent de toute la Place du Tertre pour y installer leurs chevalets.





À la Mère Catherine est un restaurant parisien situé sur la Place du Tertre.

Fondé en 1793, il est l'un des plus anciens restaurants de la place. Une plaque située à l'entrée du restaurant donne l'étymologie du mot bistro selon laquelle les cosaques de passage lors de l'occupation alliée après la défaite de Napoléon 1er en 1815, s'arrêtaient à la Mère Catherine et auraient donné naissance au premier bistro de Paris en commandant à boire « bystro ! » c'est à dire en russe « vite ! ».

Le restaurant est fréquenté en majorité par des touristes.



dany
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   Posté le 23-11-2008 à 17:29:12   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

9ème question : Allez à la place Dalida, décrivez cette place, prenez des photos et racontez brièvement la vie de la chanteuse.



Dalida aimait beaucoup le quartier de la butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, où elle habitait. Pour lui rendre hommage, Paris lui a consacré une place, la place Dalida, au bout de la rue Saint-Vincent, à quelques pas de sa maison, rue d'Orchampt. Un buste en bronze d'Aslan l'honore de sa présence sur cette place inaugurée fin avril 1997, à l'occasion du 10ème anniversaire de sa mort.

Cette place est un lieu de commémoration et de recueillement pour ses très nombreux admirateurs.



Yolanda Gigliotti dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire en Égypte et décédée dans la nuit du 2 mai au 3 mai 1987 à Paris, inhumée au cimetière de Montmartre (division 18), était une chanteuse et une actrice d'origine italienne, plus tard naturalisée française, d'expression française mais aussi italienne et arabe. Son père était premier violon à l’Opéra du Caire. Elle est la seule fille issue d'une famille de trois enfants.

Iolanda (francisé en Yolanda) naît le 17 janvier 1933 à Choubrah (faubourg aux portes du Caire), en Égypte, de parents calabrais originaires de Serrastretta, dans la province de Catanzaro.

Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma. Elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français, et s’oriente vers la chanson : elle débute à la Villa d'Este, dans un répertoire à l’exotisme latin.

dany
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   Posté le 23-11-2008 à 17:40:00   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

10ème question : Décrivez le musée Dali, prenez des photos.






Au cœur de Montmartre, l’espace Dalí présente l’unique exposition permanente en France intégralement consacrée au maître du surréalisme, et plus particulièrement à ses sculptures et gravures.
Vous voyagerez dans un monde fantasmagorique et découvrirez plus de 300 œuvres originales qui ont fait de Salvador Dalí l’un des artistes majeurs du XXème siècle.


La plus grande collection en France de sculptures de Salvador Dalí

Cette superbe collection met en lumière les réalisations tridimensionnelles des images surréalistes les plus célèbres de l’œuvre du maître.

Ces sculptures représentent un aspect significatif de la création artistique de Dalí, elles fournissent une synthèse de son intérêt pour la forme.


Une collection complète de gravures originales et de lithographies signées Dalí

Salvador Dalí a illustré les principaux thèmes de la littérature, de la mythologie, de l’histoire et de la religion.

Il exprime à travers cette œuvre considérable sa propre vision des thèmes poétiques et littéraires universels.



Dalí sculpteur

Le souhait de Dalí était de traduire en volume et matière solide les fétiches et obsessions issus de son inconscient. C’est ainsi qu’il restitua sous forme de sculptures les grands thèmes de son œuvre picturale. La collection ici présentée comprend plus d’une quinzaine de sculptures originales conférant à l’exposition son statut de plus importante collection en France.

Dans la Vie secrète, l’un de ses récits autobiographiques, Salvador Dalí raconte qu’enfant il fit un modelage de la Vénus de Milo car elle figurait sur sa boîte de crayons : ce fut son premier essai de sculpture.

Dès les années 1930, Dalí s’essaye à la troisième dimension. En tant qu’artiste surréaliste tentant de traduire l’inconscient, les rêves, les sentiments, et dans la lignée de Marcel Duchamp avec ses ready-made (Fontaine, 1917), il s’intéresse à l’art de « l’objet », utilisant des matériaux et des matières inattendues.

Il crée des objets à fonctionnement symbolique comme le Buste de femme rétrospectif, en assemblant une marotte de modiste en porcelaine peinte avec différents autres objets de récupération (1933). "L’objet surréaliste n’est pas pratique, il ne sert à rien à part attendrir les hommes, les épuiser, les abêtir. L’objet surréaliste est fait uniquement pour l’honneur, il n’a pas d’autre but que l’honneur de la pensée."

Progressivement, Dalí revient à une technique traditionnelle. Il commence par une pâte molle de cire à laquelle il impose la forme qu’il veut en concrétisant l’irrationalité de son imagination. Puis, il donne la dureté nécessaire à sa création en la coulant en bronze pour qu’elle puisse prendre place dans le monde extérieur. Ces sculptures sont réalisées selon la technique dite à la cire perdue*. Elles représentent un aspect significatif de la création artistique de Dalí et fournissent une synthèse de son intérêt pour la forme. Ces sculptures en bronze sont effectivement du surréalisme dans la troisième dimension.

Conçues par Dalí et réalisées à partir de ses plus célèbres tableaux, les sculptures en bronze, telles que la Persistance de la mémoire, le Profil du temps, la Noblesse du temps, Vénus à la girafe, le Toréador hallucinogène, la Vénus spatiale, Alice au pays des merveilles, l’Éléphant spatial, témoignent avec une vigueur extrême de la force d’expression de ses images iconographiques surréelles.



Dalí designer

Dalí découvre dans le vaste registre des arts appliqués de nouvelles voies à l’expression de « son » idéal surréaliste.

L’Espace Dalí présente ainsi plusieurs objets et mobilier imaginés par Dalí. Artiste complet, Dalí était aussi un designer de talent, qui créa divers objets et du mobilier dont le fameux Mae West Lips Sofa. Dalí pensait déjà en 1936 que tout portrait pouvait se transformer en mobilier de salon.

Selon Dalí, l’art doit envahir la vie. Il s’intéressa donc au mobilier après sa rencontre avec le célèbre décorateur Jean-Michel Franck. Vers 1934-1935, Dalí réalisa à partir du portrait photographique de l’actrice Mae West un tableau à la gouache ayant pour titre Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste.

La pièce maîtresse en est le Mae West Lips Sofa exposé ici, ainsi que le Salon au vis à vis de Dalí et Gala, né de projets remontant aux années 1935-1937, comme la Lampe aux tiroirs et le Lampadaire aux béquilles (croquis exécutés vers 1936-1937). Plusieurs des ses œuvres sont issues de ses peintures. Dans le tableau Femme à la tête de roses, 1935, Dalí représente un couple féminin entouré de mobilier assez étrange :

— une chaise ayant pour pieds une petite chaussure et un accoudoir représentant le bras d’un être humain.
— une table basse dont le pied est formé par une sorte de long bras se terminant d’un côté par une main et de l’autre par un pied. Posé sur la table, un œuf évoque par son aspect et sa minéralité une symbolique chère à Dalí, celle de la vie antérieure, intra-utérine et de la re-naissance. On retrouve ces éléments dans le décor, le Salon au vis à vis de Dalí et Gala, réalisé en 1990-1992. Celui-ci restitue en trois dimensions des projets du maître remontant aux années 1935-1937, époque où le vocabulaire formel de Dalí ne se cantonne plus à la seule peinture.

Réalisés en bronze, ces objets sont installés de manière à reconstituer un petit salon dans lequel on trouve d’autres créations :

— La Lampe aux tiroirs et le Lampadaire aux béquilles (réalisés d’après des croquis exécutés vers 1936-1937). Sur ces croquis, Dalí a repris séparément l’étude de l’abat-jour correspondant. Le drapé en est très étudié, malgré son apparente simplicité, puisqu’il évoque clairement le geste des mains croisées du torero agitant la muleta devant le taureau avant de lui porter l’estocade.

— Un lampadaire prenant pour forme la position de la Vénus de Milo, qui représente pour Dalí la perfection formelle, un de ses thèmes de prédilection.

Le meuble emblématique de ce salon est le Vis à Vis, ou Confident, appellation justifiée par sa forme et sa destination, qui est de favoriser l’aparté et l’échange : en l’occurrence, l’échange amoureux surréaliste par excellence, celui de Dalí et Gala. Tendu de ce tissu "rose shocking", créé par Elsa Schiaparelli pour le Mae West Lips Sofa, il montre, s’il en est besoin, l’habileté de Dalí, à détourner subtilement toute la connotation péjorative attachée à ce style de mobilier mis à la mode sous le règne de Napoléon III, et qui n’était guère goûté dans les années 1930. Vers 1934-1935, Dalí réalise, à partir du portrait photographique de l’actrice Mae West, un tableau à la gouache ayant pour titre : Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement surréaliste.

Dans cette composition, Dalí conçoit le visage comme une pièce où chaque partie du visage est un élément pouvant constituer un salon. Exemple : le nez devient une cheminée, les lèvres un canapé, les yeux des tableaux…

En 1936-1937, le "Canapé-Lèvres" sera réalisé grandeur nature : la couleur du tissu étant exactement la même que celle du rouge à lèvres de l’actrice. C’est Jean-Michel Franck qui réalisa, pour Dalí, le premier Mae West Lips Sofa.



Dalí illustrateur



Outre ses qualités de peintre, Dalí mit son talent d’illustrateur au service des chefs-d’œuvre de la littérature. L’artiste a ainsi réalisé plus de 300 œuvres graphiques (illustrations, gravures, sérigraphies et lithographies), présentées à l'ESPACE DALí.

Parmi celles-ci, des illustrations sur les thèmes de Don Quichotte, Alice au Pays des merveilles, ou encore Tristan et Iseult.

Salvador Dalí a illustré les plus beaux textes de la littérature, de la mythologie et des religions, rendant hommage à Dante, Rabelais, Cervantès, Lewis Carroll, Malraux et bien d’autres. Dalí réalise ses premières illustrations à Paris pour les publications littéraires des surréalistes. Il illustre en même temps certains de ses propres écrits, comme la Femme visible qui contient les premiers développements de la méthode "paranoïaque-critique" qu’il définit ainsi : "Toute mon ambition consiste à matérialiser, avec la plus impérialiste rage de précision, les images de l’irrationalité concrète de sorte que le monde de l’imagination et de l’irrationalité concrète puisse être objectivement évident et avoir la même consistance, la même faculté persuasive de cognition et de communication que le monde extérieur des phénomènes de la réalité".

En 1934, Dalí illustre la nouvelle édition des Chants de Maldoror. C’est un des temps forts de sa carrière d’illustrateur.

En 1956, l’éditeur Joseph Forêt commande à Dalí des lithographies pour illustrer le roman de Cervantès, Don Quichotte.

Fidèle à ses habitudes, Dalí aborde cette technique de façon expérimentale. Pour son Don Quichotte il tire à bout portant des balles de couleur sur la pierre lithographique et n’hésite pas tremper des escargots dans la couleur pour qu’ils laissent ensuite des traces sur la pierre.

Salvador Dalí exprime à travers ce vaste répertoire d’images, de personnages, d’allégories, sa propre vision surréaliste des thèmes poétiques et littéraires universels.

Dalí se révèle comme un maître incontestable des arts graphiques, renouvelant sans cesse sa technique, son dessin, ses couleurs.

dany
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   Posté le 23-11-2008 à 18:07:36   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

11ème question : Décrivez la vigne de Montmartre, buvez un petit verre de vin, prenez des photos.



Sur la butte Montmartre, on trouve 1900 pieds de vigne qui s'étendent sur 1556 m2 à flanc de colline. Voilà leur histoire. La culture de la vigne autour de Paris date de l'époque gallo-romaine. A la fin du XVème siècle, ruinées par les guerres, les Abesses de Montmartre sont contraintes de vendre leurs terrains. Vignerons et laboureurs s'installent donc et cultivent de beaux vignobles : la Sacalie, la célèbre Goutte d'Or, le Clos Berthaud, la Sauvageonne, la Vigne de Bel-Air. En 1929, le peintre Francisque Poulbot et quelques amis écrivains et artistes sauvent de l'expansion immobilière un terrain municipal en y faisant planter quelques ceps de vigne. En 1933, on poursuit la plantation avec plus de trois mille plants de Thomery et trois plans de"morgon".
"Les vignes appartiennent à la ville de Paris. Les vendanges se font depuis 1934 au mois d' octobre et la fête des vendanges se fait la première, deuxième, troisième semaines d' octobre. Les vendanges durent une journée. Avant j' usqu' en 1995 le vin de Montmartre était juste symbolique mais pas très bon. Mais en 1996 on l' a amélioré et maintenant il est buvable. Avant au 17 et 18ème siècle c'était un breuvage qui faisait du bien, le vin était en fait médicinal. Aujourd' hui il y a 1710 bouteilles de 50 cl".



Au XVIe siècle les habitants de Montmartre, localité située alors hors Paris, sont principalement laboureurs-vignerons. Les vignes sont cultivées du sommet de la Butte jusqu'aux plaines environnantes.

Au XVIIe siècle le vin de Montmartre est un petit vin réservé à la consommation locale.

Un dicton populaire de l'époque se moque de sa qualité qui semble être ici exclusivement diurétique :



« C'est du vin de Montmartre
Qui en boit pinte en pisse quarte. »


Il est bon de rappeler ici qu'une pinte équivaut à 93 centilitres et une quarte à 67 litres...

Au début du XVIIe siècle, à l'emplacement actuel du Clos-Montmartre, s'élève une guinguette champêtre. Son nom : « Le Parc de la Belle Gabrielle », vient du voisinage d'une maison sensée avoir appartenu à Gabrielle d'Estrées, maîtresse du roi Henri IV.

Plus tard le lieu se transforme en terrain vague, asile pour les clochards et terrain de jeux pour les enfants du voisinage.

En 1929, le célèbre dessinateur montmartrois Francisque Poulbot fait aménager le terrain vague qui devient « square de la Liberté ».

Enfin, en 1933, la ville de Paris, répondant aux vœux de la société « Le Vieux Montmartre », crée le Clos-Montmartre en plantant 2000 pieds de vigne.

Cette vigne aujourd'hui « comprend les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles. » L'ensemble est embelli par des plantations décoratives.

L'accès du public n'est pas autorisé, sauf pour des occasions exceptionnelles, comme la « Fête des Jardins », organisée chaque automne depuis 1997 par la mairie de Paris.

La cueillette du raisin ne donne pas lieu à une manifestation publique particulière. Il est pressé dans les caves de la mairie du XVIIIe arrondissement.

Chaque année, au mois d'octobre est organisée à Montmartre une « Fête des Vendanges », avec un défilé réunissant les associations montmartroises et des confréries vinicoles de provinces invitées.

Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfice revient aux œuvres sociales de la Butte.





dany
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   Posté le 24-11-2008 à 20:59:36   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

12ème question : Décrivez le Bateau-Lavoir, qui le fréquentait, prenez une photo.



Le Bateau-Lavoir est un immeuble situé dans le quartier Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris. Il est principalement connu pour avoir été, au début du XXe siècle, le lieu de résidence et de réunion de nombreux artistes peintres, mais aussi de gens de lettres. Un incendie l’ayant gravement endommagé en mai 1970 (il n’en restait que la façade), il a été entièrement reconstruit pour accueillir des artistes étrangers. Initialement surnommé la « Maison du trappeur », il aurait été rebaptisé par le poète Max Jacob, lors de l’arrivée de Pablo Picasso et de ses collègues en 1904, en référence aux bateaux-lavoirs en activité sur la Seine.

Situé au numéro 13 de la place Émile-Goudeau, autrefois place Ravignan, c’était jusqu’en 1860 une guinguette à l’enseigne du « Poirier-sans-Pareil ». Le premier artiste à s’y installer en 1892 est le peintre Maxime Maufra, de retour d’un séjour en Bretagne. L’endroit devient rapidement un lieu de rencontre, où l’on remarque notamment la présence de Paul Gauguin. Entre 1900 et 1904, l’endroit est occupé par deux groupes d’artistes, des Italiens dont le plus célèbre est Ardengo Soffici et des Espagnols regroupés autour de Paco Durrio. Picasso arrive en 1904 (il y demeure jusqu’en 1909 et y garde un atelier jusqu’en 1912), sa période bleue étant terminée, il entame les tableaux de la période rose. À cette époque les habitants se nomment Kees Van Dongen, Juan Gris, Constantin Brancusi, Modigliani, Pierre Mac Orlan, Max Jacob. En 1907, la toile Les Demoiselles d'Avignon y est dévoilée. En 1908 le Douanier Rousseau y est accueilli par un mémorable banquet. Le Bateau-Lavoir perd de son animation à partir de la Première Guerre mondiale au profit du quartier de Montparnasse et de La Ruche, son équivalent de la rive gauche. La maison fut aussi surnommée la « Villa Médicis de la peinture moderne ».



dany
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   Posté le 24-11-2008 à 21:19:26   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

13ème question : Allez au Chat Noir, décrivez ce cabaret, prenez des photos.





Le Chat noir fut un célèbre cabaret de Montmartre, fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis.

Situé au pied de la butte Montmartre, le cabaret du Chat noir fut l'un des grands lieux de rencontre du Tout-Paris et le symbole de la Bohème à la fin du XIXe siècle.

Fils d'un limonadier de Châtellerault, Rodolphe Salis (1851-1897), arrivé à Paris en 1872, gagna d'abord médiocrement sa vie comme artiste en fabriquant des objets de piété, avant de concevoir l'idée d'associer art et débit de boisson.

Il imagina de créer un café « du plus pur style Louis XIII… avec un lustre en fer forgé de l'époque byzantine et où les gentilshommes, les bourgeois et manants seraient dorénavant invités à boire l'absinthe habituelle de Victor Hugo (celle que préférait Garibaldi) et de l'hypocras dans des coupes d'or ».

En réalité, le Chat noir, ouvert en novembre 1881, commença par servir du mauvais vin dans un décor sommaire, mais déjà, à la porte, les clients étaient accueillis par un Suisse splendidement chamarré, couvert d'or des pieds à la tête, chargé de faire entrer les peintres et les poètes tout en laissant dehors les « infâmes curés et les militaires ». Le premier Chat noir était situé dans deux petites pièces boulevard de Rochechouart. Il dut son nom à un chat noir perdu sur le trottoir que Salis trouva pendant les travaux. Progressivement, le décor fut amélioré pour donner un aspect pseudo-historique évocateur de l'époque de Rabelais.

Salis avait rencontré, quelque temps auparavant, Émile Goudeau qu'il avait convaincu de transférer ses Hydropathes, qui se réunissaient sur la rive gauche, dans son établissement. Très rapidement, les poètes et les chansonniers qui se produisaient au Chat noir attirèrent la meilleure clientèle de Paris. On venait avant tout pour les réparties spirituelles qui fusaient souvent aux dépens des clients, interpellés d'un « Tiens, t'es finalement sorti de prison ? » ou d'un « Qu'est-ce que t'as fait de ta poule d'hier ? » à un nouveau client visiblement accompagné de sa femme. Un soir, le futur roi Édouard VII y fut apostrophé en ces termes : « Eh bien regardez-moi celui-là : on dirait le Prince de Galles tout pissé ! »

On trouvait au Chat noir le peintre Willette, les chansonniers Aristide Bruant, Jules Jouy, Jean Goudezki et son ami l'humoriste Alphonse Allais et les poètes Charles Cros, Albert Samain, Maurice Rollinat, Maurice Mac-Nab, Jean Richepin, etc. Léon Bloy fut un habitué. Il publia dans la revue du Chat noir de nombreux articles de critique littéraire repris pour la plupart dans ses Propos d'un entrepreneur de démolitions. Rodolphe Salis eut l'idée d'installer un piano, ce qui était une première dans un cabaret, de sorte que la chanson de cabaret vit véritablement le jour au Chat noir.

Le succès aidant, Salis transféra le cabaret dans un immeuble de trois étages situé à proximité rue de Laval (aujourd'hui rue Victor-Massé). Dans les différentes salles, il fit réaliser des décors pseudo-historiques, sous l'égide d'illustrateurs tels que Henri Rivière et Caran d'Ache. Il créa également, avec l'aide d'Henri Rivière, un théâtre d'ombres en couleurs sur lequel furent donnés de véritables petits chefs d'œuvres. Il déménagea peu après pour s'installer au 68, boulevard de Clichy.

Le Chat noir fut, selon Laurent Tailhade, « L'Assommoir et La Divine Comédie amalgamés » et, selon Jean Lorrain, « l'olla-podrida de tous les styles et de toutes les extravagances, le “décrochez-moi-ça” de la brocante artiste, de tout un quartier de rapins et de poètes, un musée picaresque et baroque de toutes les élucubrations de bohèmes venues s'échouer toutes là durant vingt ans, de toutes ces épaves : le mauvais goût le plus sûr à côté de trouvailles exquises ; statuettes polychromes et fresques de Willette ; envolées de nudités graciles et perverses, fouettées de roses et nimbées d'or, et hiboux empaillés, fers forgés et chats de faïence ; vitraux allégoriques, étourdissants de couleur et de cruelle modernité, et bas-reliefs enluminés ; musique de Delmet et chansons de Xanrof… Le Chat noir, l'hostellerie artistico-commerciale du gentilhomme Salis, seigneur de Chatnoirville-en-Vexin, où d'une main bénissante un malin compagnon à moustaches de reître débitait des chansons, des sonnets, des pochades, des œufs durs et des bocks assaisonnés de gloire dans le décor le plus miraculeusement truqué. »

De nombreux cabarets de par le monde ont pris ce nom depuis. En son temps, Le Chat noir connut des imitations dont la plus connue fut L'Abbaye de Thélème, place Pigalle, créée par Jules Roques. Le très fameux bal qui ouvre chaque année la saison du Carnaval de Dunkerque porte en l'honneur du cabaret parisien le nom de « Bal du Chat noir ».

L'enseigne du Chat noir, en tôle peinte, est aujourd'hui conservée et exposée au musée Carnavalet à Paris.



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   Posté le 24-11-2008 à 21:30:59   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

14ème question : Puis rendez-vous au Lapin Agile, racontez son histoire prenez des photos, qui est le Père Frédé ?



Le Lapin Agile est un cabaret de Paris situé sur la butte Montmartre au 22 de la rue des Saules dans le XVIIIe arrondissement. Établi dans la seconde moitié du XIXe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco ou Pierre Mac Orlan. Il est encore aujourd'hui en activité.





Le père Frédé


Frédéric Gérard avait longtemps arpenté les trottoirs monmartrois, en compagnie de son âne (« Lolo » et en qualité de vendeur de produits des quatre saisons, avant de devenir propriétaire d'un cabaret, Le Zut, situé selon les sources rue Norvins ou rue Ravignan, établissement qui, se souvient Mac Orlan qui y assista, « termina sa courte carrière lors d'une bagarre mémorable qui dura toute une nuit. » Lorsqu'il emménage au Lapin Agile, il garde avec lui son singe, son chien, son corbeau, ses souris blanches, ainsi que son âne, avec lequel il vend du poisson dans les rues de Montmartre, afin de compléter ses revenus.

Figure pittoresque de la vie montmartroise, avec « sa tenue qui tenait de Robinson Crusoé, du trappeur de l'Alaska et du bandit calabrais », « Frédé » chantait des romances sentimentales ou des chansons réalistes en s'accompagnant au violoncelle ou à la guitare, dont il jouait avec un talent qui ne faisait pas l'unanimité. Surtout, il n'hésitait pas à offrir des repas et des boissons dans son cabaret aux artistes désargentés, en échange d'une chanson, d'un tableau ou d'un poème.

Aristide Bruant, toujours client régulier du Lapin Agile, se lie d'amitié avec le tenancier, et lorsque le bâtiment est promis à la démolition en 1913, il le rachète et laisse « Frédé » en assurer la gérance
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   Posté le 24-11-2008 à 21:47:58   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

15ème question : Ensuite, allez voir un spectacle à La Cigale, décrivez-là, quels sont les artistes qui la fréquente ? Prenez des photos.



La Cigale est une salle de spectacle parisienne.

Située sur le boulevard de Rochechouart, dans le quartier de Pigalle, la salle de café-concert a été construite en 1887 à l'emplacement du Bal de la Boule noire (édifié en 1822)[1]. D'une capacité d'environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la revue. Elle est agrandie en 1894 par l'architecte Henri Grandpierre, avec un plafond peint par Adolphe Léon Willette. Elle accueille les spectacles de Mistinguett, Maurice Chevalier, Yvonne Printemps, Gaston Ouvrard, Arletty, Raimu ou Max Linder.

Après la Première Guerre mondiale, on y joue des opérettes, des vaudevilles, et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Un cabaret s'installe au sous-sol de l'établissement en 1924. Mais le caf'-conc. ferme ses portes en 1927. Il est remplacé temporairement par un petit music-hall baptisé La Fourmi.

Dans les années 1940, La Cigale devient une salle de cinéma, un moment spécialisée dans les films de Kung-fu, puis dans les films classé X.

En 1987, réouverture de La Cigale avec les Rita Mitsouko, grâce à Jacques Renault et Fabrice Coat, deux anciens brocanteurs, et cofondateurs de la boite de nuit « Les Bains Douches ». La salle est modernisée et décorée par Philippe Starck. La direction artistique et commerciale est confiée à Corinne Mimram qui, jusqu’à aujourd’hui, dirige l’établissement. Transformée en salle de spectacle polyvalente, La Cigale devient alors un des lieux de spectacle les plus appréciés de la capitale.

En janvier 2007, la Cigale signe un partenariat avec SFR et s'appellera pour deux ans La Cigale SFR. La salle est en relation avec la Boule noire et le Trabendo.

La salle est classée monument historique depuis 1981.



Artistes accueillis: Le Festival des Inrockuptibles se déroule depuis 20 ans à la Cigale, de même que le festival Factory. La salle a également accueilli Iggy Pop, Charles Trenet, Johnny Hallyday, Bonnie Tyler, Kim Wilde, Jango Edwards, Kylie Minogue, Noir Désir, Renaud (pour un concert gratuit et privé de 6 heures le 29 septembre 2007), Oasis, Radiohead, Blur, Page & Plant, Claude Nougaro, Jamel, -M-, Louise Attaque, Manu Chao, Muse, Norah Jones, Les Rita Mitsouko, Red Hot Chili Peppers, Superbus, Vitaa...


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   Posté le 24-11-2008 à 22:03:57   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

16ème question : Rendez-vous au Trianon, décrivez-le, prenez des photos



1895, Misstinguet enflamme le Trianon
Le «Trianon-Concert», premier nom de la salle de spectacle, accueillit dès 1895 de célèbres artistes tels que Misstinguet. Mais alors que la Belle Epoque battait son plein, un incendie détruisit le music-hall et une partie des dépendances de l’Elysée-Montmartre dans la nuit du 17 au 18 février 1900. Le journal «Le Petit Bleu» fit une description du sinistre : «Trianon, le joyeux music-hall montmartrois a vécu. Hier encore, Frégoli, le protéiforme personnage, y attirait tout Paris. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un amas de cendres, un chaotique enchevêtrement de ferrailles tordues, demi-rompues. De la salle de théâtre, il ne reste que la place. Le jardin d’hiver est dévasté, tout y est détruit, à peine a-t-on pu sauver la carcasse de la grande salle des fêtes élevée l’année dernière dans le jardin. Le feu a jailli là où s’ébaudirent les provinciaux devant les jeux désopilants des artistes chorégraphiques : La Goulue, Grille d’Egoût, Valentin le désossé, qui, avant Trianon, vinrent à la même place, illustrer les lieux qui s’appalèrent alors Elysée-Montmartre.»

Mr Chauvin, directeur, fit entreprendre la reconstruction de l’établissement qui fut inauguré le 18 décembre 1902 sous le nom de «Trianon-Théâtre». Rebaptisé au cours des modes et des circonstances, la salle de spectacle se nomma successivement «Théâtre Victor-Hugo», «Trianon Lyrique» et enfin «Le Trianon».

Le Trianon et le cinéma
Un peu avant la guerre de 1939, le cinéma récupéra cette magnifique salle de 1000 places. Cinéma populaire que fréquenta Jacques Brel au début des années 1950. L’auteur, installé dans l'une des loges (aujourd’hui disparues), à l’abri du froid, y écrivit plusieurs de ces textes à succès.

À partir de 1985, le cinéma traversa une crise très importante et vît peu à peu disparaître sa clientèle. Les salles dites «populaires» fermèrent les unes après les autres, les premiers touchés étant les exploitants indépendants. Le Trianon restera une des dernières grandes salles parisiennes de cette catégorie et devra à son tour fermer les portes à son public cinéphile en 1992.

Néanmoins, le Trianon gardera un lien particulier avec le 5ème art. En 1983, le Ministre de la Culture Jack Lang y a inauguré le 1er festival Kung-Fu organisé par le journal Libération et en 1992, le Festival International du Film à Cannes y a fêté les 15 ans d’ «un certain regard».

Le Trianon d'aujourd'hui
À la fermeture de la salle de cinéma du Trianon, Guy Balensi, directeur général, concrétisa son désir de restituer à cette salle sa vocation première : le spectacle scénique avec une pièce de théâtre « Dommage qu’elle soit une putain » de John Ford, contemporain de Shakespeare, adaptée en pièce musicale rock.

Depuis, le Trianon s’est tourné vers une programmation variée : théâtre, concerts allant du classique avec l’Orchestre Symphonique d’Europe, à la variété avec Carla Bruni, Julie Zenati ou encore Benabar, mais aussi opéras, opérettes, comédies musicales, show cases, défilés de mode, avant-premières de films et divers spectacles, conférences de presse, présentations de courts et longs métrages, galas ou encore festivals.

Au fil des ans, cet établissement a touché tous les arts du spectacle et a permis de réunir sur ses affiches des vedettes aussi différentes que talentueuses.

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   Posté le 24-11-2008 à 22:22:14   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

17ème question : Puis allez flâner au Marché aux Puces, ne dépensez pas tous vos sous, racontez son histoire et ses échoppes, prenez des photos.



Un marché aux puces est un marché en plein air ne vendant pas d'alimentation. On parle aussi familièrement des Puces.

Le marché aux puces de Saint-Ouen est la plus importante concentration d'antiquaires et de brocanteurs du monde. Il se tient tous les samedi, dimanche et lundi et du fait de cette fréquence élevée, il n'est plus depuis longtemps constitué que de professionnels louant leur emplacement avec des baux d'une durée minimale de trois ans.

Il compte plusieurs marchés, dont le marché Vernaison et le marché Biron.

En marge du marché d'antiquités, de foisonnants commerces de vêtements et d'articles de fantaisie occupent les rues environnantes. On y croise beaucoup de touristes étrangers et même très souvent des célébrités.



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   Posté le 25-11-2008 à 23:06:21   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

RANDO PARIS 18e TERMINEE


Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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   Posté le 26-11-2008 à 10:49:40   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Dany très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation superbes belles photos avec beaucoup de recherches toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut et que tu t'es bien amusée

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