Sujet :

NATATATANKA

Wolf-Samantha
   Posté le 10-09-2009 à 18:32:15   



REPONSES DE NATATATANKA


natatatanka
   Posté le 12-09-2009 à 21:09:30   

1-

La gare de Troyes est une gare ferroviaire de la commune française de Troyes, dans le département de l'Aube. Elle se situe sur la ligne Paris - Mulhouse (« ligne 4 »).
La gare dessert actuellement la ligne Paris/Mulhouse en CORAIL iNTERCiTéS et le réseau ter Champagne-Ardenne par train ou par autocars ce qui permet de relier la ville avec Paris-Est, Culmont, Vesoul, Belfort et Mulhouse et par TER à Longueville, Chaumont, Laroche-Migennes et Reims. Cette gare régionale n’est pas encore totalement électrifiée mais elle pourra avoir lieu en 2015 [1]. Enfin, elle fait partis des gares ferroviaires à avoir reçu le label NF Services pour sa qualité et son amélioration.




natatatanka
   Posté le 14-09-2009 à 09:27:32   

2-

Troyes (prononcer [tʁwa]) est une ville française, située dans le département de l'Aube (dont elle est la préfecture) et la région Champagne-Ardenne. Elle est le centre d'une communauté d'agglomération, la Communauté d'agglomération troyenne (CAT), de 130 000 habitants.
Ses habitants sont appelés les Troyens.


La ville de Troyes doit son nom au peuple gaulois des Tricasses. C'est dans les environs de Troyes que se serait déroulée en 451 la bataille des Champs catalauniques au terme de laquelle Attila fut vaincu et rebroussa chemin. Au haut-Moyen Âge, la ville fut la capitale d'un comté qui fut la principale région du comté de Champagne, dont elle fut également la capitale au Moyen Âge, jusqu'au rattachement de la Champagne au royaume de France. C'était un carrefour important pour les commerçants itinérants, qui se regroupaient dans ce qui s'appelait les foires de Champagne. Ces foires existent toujours mais ont davantage la forme d'une exposition et ont perdu en importance.

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[1].

Après la Journée des barricades, (jeudi 12 mai 1588) qui vit l'occupation de la ville de Paris (13 mai), les Guise veulent prendre la ville. Henri III enjoint les Troyens de ne pas recevoir le cardinal Louis de Guise. Grâce à un ligueur, Denis Latrecey, l'ecclésiastique y fait cependant son entrée, par la porte de Croncels et se rend à l'évêché. Le maire, Jean Daubeterre le reçoit. Le lieutenant général du bailliage, Eustache de Mesgrigny est chassé, avec d'autres, dont des chanoines, resté fidèles au roi. Ils trouvent refuge à Châlons, restée fidèle au roi, ville où se trouve Joachim de Dinteville. Louis de Guise fait démissionner les conseillers de Troyes. Le 11 juin 1588, le favori et trésorier du cardinal de Guise, Nicolas de Hault est choisi comme maire par l'assemblée générale (il le restera jusqu'en 1592). Le 17 juin, de nouveaux conseillers sont élus par une assemblée générale. Parmi eux figure le traître Denis Latrecey. Le 20 juin, la ville envoie des délégués dans la capitale pour jurer fidélité à la Ligue. Le 19 août, la ville s'engage à respecter l'Union qui vient d'être scellée entre le parti des Guises et Henri III. En octobre des députés troyens sont envoyés à Blois aux États généraux.

La ville de Troyes émit un monnayage particulièrement riche de 80 avant J.-C. à 1773.




natatatanka
   Posté le 14-09-2009 à 09:37:49   

3-

Hôtel de ville
Style Louis XIII, datant du XVIIe siècle. Cet hôtel de ville est l'un des rares à avoir conservé sur son porche la devise révolutionnaire dans sa forme initiale : Unité Indivisibilité de la République - Liberté, égalité, fraternité, ou la mort

Hôtel du Lion Noir
(XVIe siècle). Décoration de la façade typique de la 2e renaissance. Escalier en colimaçon en bois très rare. La plupart de ce type sont faits en pierre à cette époque. Il a appartenu à la famille Huez. Située rue Émile Zola, elle est inscrite sur la seconde liste de patrimoine mondial.

L'architecture du « bouchon de champagne » est dominée par des maisons à colombages des XVIe siècle et XVIIe siècles, en cours de restauration depuis le début des années 1990. Par exemple, on trouve un ensemble de maisons à colombage rue Passerat. Certains toits et maisons sont couverts d'essentes, tuiles en châtaignier, bois réputé imputrescible.
La ruelle des chats très étroite donne une idée des rues féodales se rétrécissant en hauteur. Les étages des maisons débordaient sur la rue pour augmenter leur surface. L'impôt était calculé sur la surface au sol. Cette ruelle devrait son nom au fait qu'un chat pourrait passer d'un côté à l'autre de la rue en passant par les toits.
Hôtel de Marisy
(XVIe siècle).
Hôtel de Mauroy
(XVIe siècle). Bâtiment construit vers 1550, il fut transformé en hôtel particulier par Jean de Mauroy, Seigneur de Colasverdey, écuyer, Contrôleur des tailles et aides du royaume, échevin de Troyes. Puis devint tour à tour orphelinat, manufacture de "bas de tricots", atelier de draperies, administration militaire, puis enfin siège d'un journal local. Classé Monument Historique en 1862, la ville de Troyes acquit l'hôtel en 1966 et le confia aux Compagnons du Devoir qui entreprirent sa restauration dans les règles de l'art. Il accueille dorénavant la Maison de l'outil et de la pensée ouvrière, qui est le plus grand musée d'outils de façonnage au monde.

N'ayant pas souffert des dernières guerres, Troyes possède une densité exceptionnelle d'édifices religieux anciens groupés près du centre-ville.

Cathédrale saint-Pierre-et-Saint-Paul
Église Saint-Nizier
gothique et renaissance, avec de remarquables sculptures. Classée monument historique en 1840.
Basilique Saint-Urbain
gothique du XIIIe siècle avec une toiture en tuiles vernissées. Déclarée basilique en 1964, elle fut construite par le troyen Jacques Pantaléon, élu pape en 1261, sous le nom d'Urbain IV, sur des terrains où se trouvait l'échoppe de son père. Classée monument historique en 1840.
Église Sainte-Madeleine
jubé flamboyant sculpté par Jean Gailde, avec une statue de sainte Marthe. (Quartier Saint-Jean). Classée monument historique en 1840.
Église Saint-Jean
chœur Renaissance, tabernacle du maître autel par Giraudon. Sur le portail blason de Charles IX. Classée monument historique en 1840.
Église Saint-Nicolas
gothique du début du XVIe siècle, avec une chapelle du calvaire en forme de tribune à laquelle on accède par un escalier monumental. Sur le portail sud, deux sculptures de François Gentil : David et Isaïe.
Église Saint-Pantaléon
véritable musée de la statuaire troyenne du XVIe siècle.
Église Saint-Rémy
noter son clocher tors d'une hauteur de 60 mètres, son horloge extérieure à une seule aiguille, un cadran solaire avec l'inscription latine « sicut umbra dies nostri super terram » « sur terre nos jours passent comme l'ombre ».
Église Saint-Martin-ès-Vignes
Possède de remarquables vitraux du XVIIe siècle du maître-verrier troyen Linard Gontier.


natatatanka
   Posté le 18-09-2009 à 20:33:28   

4-

L'andouillette de Troyes : Pierre-Brice Lebrun, dans son ouvrage L'Andouillette de Troyes[10], en atteste la présence et la renommée dès le XVIe siècle
Le chaource, fromage fin à base de lait de vache
Le Cacibel, boisson faite de cidre, cassis et miel
Le champagne de la "Côte des Bar" toute proche
La prunelle de Troyes
Le cidre du Pays d'Othe, (au sud-ouest de Troyes)

L’andouillette est une charcuterie française dont la définition fut longtemps fluctuante. Elle est actuellement élaborée à partir d’éléments du tube digestif du porc. Jusqu’aux années 2000, les tripes de veau étaient assez couramment utilisées, mais elles sont maintenant interdites. L’andouillette est généralement cuite, sauf à de très rare exceptions, obligatoirement mentionnées. Elle doit sa saveur à la matière première, scrupuleusement nettoyée, mais aussi aux aromates, épices, condiments, vins ou alcools dosés selon les recettes, ainsi qu’éventuellement à un enrobant, chapelure, gelée ou saindoux.




Le Chaource est un fromage français, fabriqué en Bourgogne à Saligny, à Beugnon dans l'Yonne et dans l'Aube à Chaource, à Mussy-sur-Seine, à Auxon et au Mesnil-Saint-Georges. Ce fromage bénéficie d'une AOC depuis 1970. Il est originaire de la ville de Chaource dans l'Aube.

C'est un fromage à base de lait de vache, à pâte molle à croûte fleurie, salé au sel sec, d'un poids de 250 ou de 450 grammes.

Sa période de dégustation optimale s'étale de juillet à octobre après un affinage de 4 à 5 semaines, mais il est aussi excellent toute l'année.

Il a obtenu l'Appellation d'origine protégée (AOP) en 1996.

Production : 1 911 tonnes en 1998 (+11,8% depuis 1996), dont seulement 58% au lait cru, essentiellement issu de vaches Prim'Holstein.

Au 24 mars 2009, il y a 81 exploitations laitières, 34 millions de litres de lait. Dix-huit millions de litres ont été transformé en AOP chaource. Depuis deux ans le chaource se positionne sur un marché stable. 2 441 tonnes en 2008, 2 446 tonnes en 2007, après 37% de hausse en cinq ans...

natatatanka
   Posté le 18-09-2009 à 20:36:36   

5-

L'Espérance Sportive Troyes Aube Champagne (ESTAC) est un club de football français fondé en 1900. Le club présidé par Daniel Masoni (conseillé par Richard Jézierski et Frédéric Adam), et entraîné par Patrick Remy, évolue depuis sa relégation au terme de la saison 2008/09 dans le championnat de National.


natatatanka
   Posté le 18-09-2009 à 20:42:44   

6-

Le département de l'Aube est un département français de la région Champagne-Ardenne dont le nom vient de l'Aube, premier affluent notable de la Seine (rive droite). L'Insee et la Poste lui attribuent le code 10.

Le traité de Verdun rattache, pour la première fois, les terres auboises au Royaume de France en 843.

Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province de Champagne.

quart nord-ouest : la Champagne crayeuse
à la pointe nord-ouest : le Nogentais
au sud-ouest de Troyes : le Pays d'Othe
au sud du département : le Chaourçois
à l'est : le Barrois
entre Troyes et le Barrois : la Champagne humide


natatatanka
   Posté le 18-09-2009 à 20:46:10   

7-

Chaource est une commune française, située dans le département de l' Aube et la région Champagne-Ardenne.

Chaource est situé à 30 km au sud de Troyes, en Champagne méridionale.

La plus ancienne dénomination de Chaource est relevée en 878 sous l'appellation Cadusia.

D'après Lafitte-Houssat (Origines des noms de localités dans l'Aube, 1945), il s'agirait d'un nom de formation gallo-romaine (Ier siècle av. J.-C. - Ier siècle ap. J.-C.) formé sur Catus : bataille, l'adjectif catussa < batailleuse> étant devenu le nom de famille latin ca(t)ussia qui est à l'origine du nom de Chaource.

Le nom primitif s'est transformé au cours des âges :

Caduscia (897)
Cadussia (1171)
Chaorsia (1179)
Chaorse (1197)
Chaorsa (1209)
Chaoursia et Quaoursia (1228)
Chaoursia (1256-1270)
Chaourse (1308)
Durant la 2e guerre mondiale, le 14 juin 1940, le village fut bombardé par une douzaine de Stukas, et le 25 aout 1944 , on vit l'arrivée des premiers éléments du 2e régiment de cavalerie de l'US Army.

Église Saint-Jean-Baptiste XIIe-XVIe siècle. Réputée pour sa Mise au Tombeau et sa crèche en bois doré, l'église se visite comme un musée. Œuvre magistrale réalisée en 1515 par un inconnu dénommé le Maître de Chaource, la Mise au Tombeau est un chef-d'œuvre de l'École troyenne (École champenoise).



natatatanka
   Posté le 18-09-2009 à 20:49:39   

8-

Bar-sur-Aube est une commune française, située dans le département de Aube et la région Champagne-Ardenne. Les habitants s'appellent les Baralbins.

Bar-sur-Aube est entourée de coteaux champenois et de collines. La ville est traversée par l'Aube, d'où son nom. De par son sous-sol, elle fait partie de la Champagne Crayeuse.

L'existence de Bar-sur-Aube remonte à la plus haute antiquité. Il existe des vestiges d'un oppidum de l'époque de la Tène (âge du fer].

Un coin monétaire (type au cheval) au nom de Togirix (chef des Lingons) a été découvert sur la colline Sainte Germaine. Il servait à battre des monnaies.
La ville aurait été dévastée par Attila . Après le partage du royaume de Clovis par ses fils, la ville fait partie de l'Austrasie.

Sous Charles le Chauve plusieurs variétés de monnaies furent émises avec au revers le nom de la ville.
Pendant la période des Comtes de Champagne, la ville prend une grande importance, avec les foires de Champagne, où les commerçants des Flandres et d'Italie s'échangeaient épices d'Orient, soie, textiles et produits bruts venus du Nord de l'Europe à la mi-février et à la mi-avril. Elle fut ensuite réunie à la couronne de France. En 1318, Philippe V le Long ayant vendu la ville à Jacques de Croy, les habitants se rachetèrent et obtinrent que le roi ne puisse plus la vendre ni l'aliéner. Lorsque Charles Quint assiégea la ville Saint-Dizier, les habitants des villages voisins se mirent sous sa protection. La ville souffrit d'une longue peste en 1636, qui provoqua l'arrêt de la foire. En 1862 les fortifications furent démolies, le boulevard du tour de ville se trouve à leur emplacement.

La Révolution française y fut bien accueillie, les couvents en disparurent. Elle devient chef-lieu de district de 1790 à 1800. En 1911, la révolte des vignerons opposa les vignerons Aubois aux négociants Marnais afin de maintenir le vignoble dans l'appellation contrôlée « Champagne ».


natatatanka
   Posté le 18-09-2009 à 20:51:54   

9-

L'abbaye de Clairvaux située en France, dans la région Champagne-Ardenne, dans le département de l'Aube, à 15 km de Bar-sur-Aube est une fondation cistercienne de première importance. Au moment de la fondation de Morimond, des pourparlers semblent être en cours pour une nouvelle fondation qui serait située sur les terres d'Hugues de Troyes, comte de Champagne, dans le diocèse de Langres.

C'est ainsi que l'abbaye de Clairvaux (clara vallis) a été fondée en juin 1115 par le moine cistercien Bernard de Clairvaux qui a été sanctifié quelques années après son décès. Le terrain dédié à l'implantation de l'abbaye fut choisi avec précaution dans une clairière isolée, le Val d'Absinthe : il fallait de l'eau et du bois. Ce terrain offert par un proche parent de Bernard comprenait ces éléments essentiels à l'organisation d'une abbaye cistercienne. En effet, les cisterciens se doivent de respecter la règle de Saint Benoît qui stipule la vie en autarcie et le respect du vœu de stabilité (enfermement).

De fait, l'architecture cistercienne tant à Clairvaux, qu'à Fontenay par exemple, répond à ces nécessités. Il y a des bâtiments de vie (bâtiments des moines et des convers), des communs (moulins, cuisines, etc.) et l'abbatiale dédiée à la prière. Les bâtiments se regroupaient autour du cloître. L'abbaye de Clairvaux était ainsi organisée d'après les sources écrites et autres vues cavalières et cela jusqu'au XVIIIe siècle.

En 1708 l'abbaye est reconstruite, le bâtiment des convers est cependant conservé car il était devenu une grange entre temps. Ce bâtiment des convers date du XIIe siècle et il est caractéristique de l'architecture cistercienne : le premier niveau comprenait un cellier et un réfectoire parfaitement identifiable de nos jours, le deuxième niveau était occupé par le dortoir. L'ensemble respecte parfaitement la notion de l'art cistercien définie par Saint Bernard : la sobriété par opposition à ce qui se pratiquait alors à Cluny. Ce bâtiment des convers fait aujourd'hui environ 70 mètres de long sur 15 de large et comprend trois nefs de douze travées. Il est classé Monument historique depuis 1981 et appartient au ministère de la culture depuis 2003. Des restaurations sont en cours.

Pour les autres bâtiments visibles au grand public nous pouvons mentionner : le grand cloître d'architecture classique, bâtiment dédié aux moines du XVIIIe siècle. Il appartient également au ministère de la culture.

L'ensemble de l'abbaye fut fait bien national en 1792. Des industriels achetèrent le site pour y installer leurs ateliers (une verrerie fut ainsi installée dans l'abbatiale). Ces industriels firent banqueroute et le site racheté par l'état pour en faire une prison en 1808.

La transformation d'abbayes en prisons au XIXe siècle est courante (le Mont-Saint-Michel, Fontevraud etc.) et est liée à la réforme du système pénal qui instituait une nouvelle pénalité : la privation de liberté. Des abbayes avec leurs murs d'enceintes semblaient alors idéales. L'ensemble de l'abbaye fut ainsi occupé par la prison : le bâtiment des convers devint prison de femmes puis ateliers ; le grand cloître fut voué à la grande détention masculine. En 1812, l'abbatiale fut malheureusement vendue comme carrière à pierres pour honorer des dettes. Le directeur de la prison fut révoqué suite à cela car il n'y avait plus de lieu de culte pour les détenus.

Les bâtiments appartenant au ministère de la culture sont ouverts toute l'année aux visites.



natatatanka
   Posté le 18-09-2009 à 20:57:17   

10-

Bar-sur-Seine est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne.

Elle fut chef-lieu de district en 1790 puis sous-préfecture de 1800 jusqu'en 1926.

Commanderie d'Avalleur



La commanderie d'Avalleur se situe dans le département de l'Aube à environ 25 km au sud de Troyes sur la commune de Bar-sur-Seine.

La date de la fondation est mal connue. En effet, d'après les cartulaires les plus anciens, il est fait référence à la commanderie d'Avalleur à la date de 1172 mais il est possible qu'elle ait été fondée entre 1167 et 1172.
A partir de 1172, on trouve des traces de donations qui deviennent de plus en plus nombreuses. En effet, en 1174, il est fait don à l'Ordre du Temple de l'usage du moulin de Besace. En 1204, de seigneurs locaux leur offrent des terres à Essoyes puis en 1205 et 1207, ce sont des biens qu'ils leur sont donnés.

Hormis ces quelques données historiques, il n'existe pas d'autres informations sur la fondation de la commanderie d'Avalleur.



natatatanka
   Posté le 19-09-2009 à 18:18:47   

11-

Brienne-le-Château est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne. Les habitants de Brienne-le-Château sont appelés les Briennois.

Situé dans le sud de la Champagne, aux confins du bassin parisien (200 km au sud-est de Paris) , Brienne-le-Château se trouve au sein du Parc naturel régional de la forêt d'Orient, juste au nord des lacs. L'Aube marque la limite sud-ouest de la commune. La ville est dominée par une butte sur laquelle est construit le château auquel elle a donné son nom.

Les communes limitrophes sont (dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du sud) : Brienne-la-Vieille, Mathaux, Blaincourt-sur-Aube, Vallentigny, Saint-Léger-sous-Brienne, Maizières-lès-Brienne, Juzanvigny et Crespy-le-Neuf.

Le site était probablement déjà occupé par les Gaulois et son nom semble être dérivé du celtique briavenna qui désigne un ensemble de pontons en rapport avec l'ancienneté de l'activité portuaire de Brienne-la-Vieille[1].

Son chateau-fort est détruit par les Normands en 951.

Brienne formait dès le Xe siècle un comté, qui donna son nom à l'illustre maison de Brienne. Cinq familles possèderont le comté, la famille de Brienne puis celles d'Enghien, de Luxembourg, de Loménie et de Bauffremont. La famille de Loménie développa la ville entre le 16 et le 18e siècle.

De 1776 à 1790, elle était le siège d'une école militaire où le futur [clignote] Napoléon Bonaparte [/clignote] fut élève. Le lycée militaire tient une place importante dans l'histoire de la ville et même de la France puisque Napoléon Bonaparte y fit un séjour de 5 années (mai 1779 - octobre 1784). Il quitta Brienne-le-Château pour terminer ses études à l'École militaire de Paris.

Napoléon dort au château de Brienne le 3 avril 1805 pendant le voyage qu'il fait en Italie pour recevoir la couronne du Roi des Lombards.

Brienne-le-Château est également le lieu d'une victoire de Napoléon Ier sur les Alliés le 29 janvier 1814, où la ville fut prise et reprise, et détruite par le feu

Le 15 juin 1940, un incendie ravagea la ville la détruisant en grande partie.



natatatanka
   Posté le 19-09-2009 à 18:22:52   

12-
Ervy-le-Châtel est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne. Cette commune est depuis 2003 en Pays d'Armance.

Ervy-le-Châtel est située au sud du département de l'Aube, à mi-chemin entre Troyes et Auxerre, à l'est du pays d'Othe. Elle se trouve à 161 mètres de haut sur une colline au pied de laquelle coule la rivière Armance.

Elle s'appelait Ervy jusqu'en 1915. La ville fut chef-lieu de district de 1790 à 1800.

Etienne-Catherine Baillot, né à Ervy le 25 novembre 1759, mort dans la même localité le 15 avril 1825. Il fut successivement avocat; député du Baillage de Troyes à l'Assemblée constituante de 1789; président du tribunal d'Ervy en 1790; membre du tribunal de cassation de 1791 à 1796; président de l'administration municipale d'Ervy en 1795; conseiller d'arrondissement de Troyes en 1812-1814. Il fut aussi homme de lettres. On lui doit une traduction annotée des Satires de Juvénal.
Eugène Belgrand, polytechnicien, ingénieur général des Ponts et Chaussées, né en 1810 à Ervy, mort en 1878. Il participa à la rénovation de Paris dirigée par le Baron Haussmann, entre 1852 et 1870, et notamment à la création des égouts de Paris.
Edmé Garnier, né et mort à Ervy (1595-1638). Abbé de la ville, que sa grande gentillesse rendait populaire. Il lutta avec les moyens de l'époque contre l'épidémie de peste qui sévie en 1638 à Ervy. Il périt victime de son dévouement .
Nicolas-Louis Le Gouest, magistrat et homme politique né à Ervy le 29 mars 1741 et mort à Bar-sur-Seine le 30 mai 1833. Il occupa diverses fonctions sous l'Empire. Il fut aussi élu député de l'Aube pendant les Cent-jours.
Marin Noël des Vergers, homme politique et linguiste né à Ervy le 19 août 1759; mort à Paris le 8 août 1836. Il fut député de l'Yonne à partir de 1831. Il traduisit des ouvrages de langue arabe.
Amant-Ambroise-Christophe Rambourgt, homme politique né à Ervy le 25 octobre 1819; mort à Troyes le 6 décembre 1868. Neveu du général de l'Empire le vicomte Gabriel-Pierre-Patrice Rambourgt et héritié de son titre, il fut élu député de l'Aube dès 1852 .
Anne-Alexandre-Marie Thibault, était un prêtre et un député favorable à la Constitution civile du clergé. Il est né à Ervy le 8 septembre 1747 et mort à Paris le 26 février 1813.
Antoine-Narcisse Thiesson, musicien, compositeur et facteur d'orgue né à Ervy le 25 août 1806. Il meurt à Viâpres-le-Petit, où il exerçait la fonction de prêtre, le 18 août 1872 .



natatatanka
   Posté le 19-09-2009 à 18:28:33   

13-

Marigny-le-Châtel est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne.

Marigny-le-Châtel est une petite commune qui se situe dans l'Aube, en Champagne crayeuse, sur la vallée de l'Ardusson.

Marigny (Mariniacus) dérive de Marinius, gentilice romain qui lui-même dérive du surnom Marinus.

L'occupation humaine est fort ancienne. Un polissoir du Néolithique était signalé au XIXe siècle sur le territoire de la commune. Il a disparu, comme beaucoup d'autres mégalithes de la région, débité en pierres de construction. Au nord du village, sur la rive gauche de l'Ardusson, deux petits tumuli préhistoriques (parfois désignés sous le nom de tombelles) ont été mis au jour au XIXe siècle[3]. Depuis, pas moins d'une dizaine de sépultures protohistoriques ont été repérées lors de survols de la commune. De récentes fouilles, lors de l'agrandissement du lotissement du Rion, ont aussi révélé des secteurs d'habitation remontant à l'âge du fer.

La voie romaine de Sens à Châlons-en-Champagne, dite voie de Lannerey, traverse le village du sud-ouest au nord-est. Une autre voie romaine, de Troyes à Paris, passe d'est en ouest à la limite du finage de la commune, sur le territoire d'Ossey-les-Trois-Maisons[5]. De l'époque romaine, deux bronzes ont été découverts au cours du XIXème siècle. L'un d'eux représente l'empereur Probus. Il est aujourd'hui conservé au musée de Troyes.

La plus ancienne mention du village remonte vers l'an 804. Le bourg est cité dans l'acte de la fondation de l'hôpital de Pont-sur-Seine [7]. À la fin du XIIe, l'église fut érigée en prieuré-cure de l'abbaye Saint-Loup de Troyes. L'abbaye du Paraclet et l'abbaye de Vauluisant possédaient des biens et prélevaient la dîme, ce qui n'était pas sans créer des conflits avec les religieux de Troyes.

Aux XIIe et XIIIe siècles, le château fort est la possession de la branche cadette de la noble maison champenoise de Traînel. C'est un fief important du comté de Champagne. Les comtes de Champagne Thibaud III et Thibaud V (aussi connu sous le nom de Thibaud II de Navarre ) y ont séjourné. À la fin du XIIIe, Agnès de Traînel l'apporta à son mari, Pons de Thil. En 1430, le château fut pris par les troupes de Charles VII après une occupation des lieux par les partisans des Bourguignons.

Durant les guerres de religions, Marigny est le théâtre de plusieurs combats. La ville sera assiégée et pillée à plusieurs reprises entre 1576 et 1589. Les fortifications déjà mises à mal durant la guerre de Cent Ans, subissent des dégradations irrémédiables.

En 1789, Marigny dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons-en-Champagne, élection de Troyes, et du bailliage de Sens, sauf le château qui était du bailliage de Troyes. Durant la Révolution française, le bourg fut un chef-lieu de canton. À la même époque, le village de Saint-Martin-de-Bossenay était un hameau de Marigny, tandis que Saint-Pierre-de-Bossenay actuellement hameau de Saint-Martin, était rattaché à Rigny-la-Nonneuse.




natatatanka
   Posté le 29-09-2009 à 21:22:38   

14

Nogent-sur-Seine est une commune française située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne. Ses habitants sont appelés les Nogentais.

La commune est traversée par la Seine. Celle-ci a été complétée de deux canaux, ce qui a donné naissance à deux îles. L'une d'elle, nommée Île Olive, est entièrement boisée et aménagée pour la promenade. L'autre île est reliée aux rives par deux ponts anciens. Les îles sont connectées par le « déversoir », longue retenue d'eau surmontée d'une passerelle.


Le moulin barrant la SeineLes canaux ont été creusés pour l'implantation des moulins de Nogent, énorme bâtiment qui s'étend sur toute la largeur. Nogent-sur-Seine est considéré comme le point le plus en amont navigable sur la Seine.

La ville s'est développée principalement sur la rive gauche. S'y trouvent le centre historique, administratif et commercial, ainsi qu'en aval les silos de l'entreprise agro-alimentaire Soufflet. Sur la rive droite, après une courte zone urbaine et une zone industrielle, s'étendent des marais et zones humides sur la route de Port-Saint-Nicolas (sur la commune de Saint-Nicolas-la-Chapelle), surnommé bien à propos route des 21 ponts.

La description serait incomplète sans la mention de la centrale nucléaire de Nogent, située en amont, et ses deux tours réfrigérantes de 165 m de haut.

Connue depuis l'époque gallo-romaine, Nogent-sur-Seine fut rattachée en tant que commune au comté de Champagne au XIIe siècle. Elle fut détruite par le feu en 1442 et en 1814.

La ville est en particulier connue pour la bataille qui a opposé les armées de Napoléon et de Wurtemberg lors de la campagne de France en 1814.

La centrale nucléaire de Nogent est implantée sur la commune de Nogent-sur-Seine, sur la rive droite de la Seine, à l'ouest du département de l'Aube (région Champagne-Ardenne). Elle se situe à 50 km à l'ouest de Troyes et à 110 km au sud-est de Paris.

Les deux réacteurs nucléaires, d'une puissance de 1300 MW chacun, occupent une superficie d'une centaine d'hectares. Chaque réacteur dispose de sa tour de refroidissement (aéroréfrigérant) de 165 m de haut.

Mis en service en 1988 et 1989,[2] ces 2 réacteurs produisent en moyenne 18 milliards de kWh (18 TWh) par an, soit un tiers de la consommation annuelle d'électricité de la région Île-de-France. La centrale de Nogent emploie près de 700 personnes.

Les prises d'eau en Seine pour le refroidissement sont de la plus haute importance pour la sûreté de l'installation. Le contrôle de l'activité de l'air environnant est effectué par l'exploitant. La surveillance de l'eau aval fait l'objet d'un double contrôle par le laboratoire CRECEP (eaux de Paris).





natatatanka
   Posté le 29-09-2009 à 21:26:42   

15-

Le château de La Motte-Tilly est situé sur la commune du même nom dans le département de l'Aube sur la rive gauche de la Seine à moins de 7 kilomètres au sud-ouest de Nogent-sur-Seine.

Ouvert au public depuis 1978, le château est géré par le Centre des monuments nationaux.


Le nom de La Motte-Tilly apparaît pour la première fois en 1369. Sans doute cette motte féodale, ouvrage de défense, occupait-elle l'emplacement de l'imposant château du Moyen Âge subsistant encore au XVIIIe siècle et qui, semble-t-il, protégeait un gué sur la Seine, situé à quelques centaines de mètres en contre-bas.


le domaine de La Motte-Tilly à la fin du XVIIe siècleCe vieux château féodal entouré de douves (que l'on devine encore au sol) s'élevait au bord du fleuve, à l'extrémité du parc actuel. Il appartient aux seigneurs de Trainel, puis aux Raguier, aux d'Elbeyne et aux Bournonville.

Au cours de l'année 1710, la seigneurie et les terres de La Motte-Tilly échoient par mariage, à la famille de Noailles. Louis XIV, en reconnaissance des services rendus par le Duc Maréchal Adrien Maurice de Noailles, érigera cette terre en comté.

En mauvais état, n'étant plus au goût du temps, la vieille forteresse féodale fut rasée et une partie des matériaux sera réemployée dans la construction du château actuel.

Le nouveau château, qui succède à la forteresse, a été édifié à partir de 1754 sur des plans de l'architecte François Nicolas Lancret (1717-1789) pour les frères Terray. Le plus célèbre, l'abbé Joseph Marie Terray devint le contrôleur général des finances de Louis XV en 1769.

Cette résidence a pour principale vocation d'être une résidence de campagne ou "des champs". Elle est également destinée à être un grand rendez-vous de chasse.

La façade principale de l'édifice n'a que très peu changé depuis sa construction. les communs ont en revanche subit un sort différent. Ces derniers ont été rasé en 1813 probablement en raison d'un cout d'entretien trop onéreux.

En 1814, le château subit les désagréments de l'Histoire puisque la résidence est occupé pendant la "Campagne de France" par les troupes cosaques qui utiliseront les parquets "à la Versailles" comme combustible de chauffage.


Façade Nord du château (vers 1900)C'est au début du XXe siècle, vers 1910, qu'un vaste projet de restauration voit le jour. Ce projet comprenait entre autres la recréation des jardins à la française disparus en 1784, après deux années de travaux, au profit d'un parc à l'anglaise. C'est en 1920 qu'une grande partie des bâtiments de la ferme sont rasés. Les travaux dureront jusqu'au réaménagement des intérieurs dans les années 1960.

Les évènements de la Grande Guerre épargnèrent le château ce qui ne fût pas le cas lors de la Seconde Guerre mondiale : les troupes allemandes investirent les lieux dès le début de l'occupation relayées le 26 août 1944 par l'armée américaine. Il n'y eut cependant aucun vol constaté ; les objets de valeur ayant été disséminés dans le voisinage et récupérés par la suite.

L'ensemble du domaine est classé monument historique depuis le 16 septembre 1946.

La tempête du 26 décembre 1999 provoqua la destruction de 70% de la partie forestière du domaine.




natatatanka
   Posté le 29-09-2009 à 21:32:49   

16-

Les Riceys est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne.
Les Riceys est un village de caractère situé en Champagne au cœur de la Côte des bars. Avec ses 750,4 hectares de vignes, c'est la commune qui possède la plus importante superficie viticole de toute la Champagne.
Elle est la seule commune viticole de Champagne à posséder les 3 appellations controlées Champenoise (AOC) : Champagne, Coteaux Champenois, Rosé des Riceys.
Commune du Sud du département de l'Aube (10). Les Riceys sont composés de trois bourgs : Ricey Bas, Ricey Haute Rive et Ricey Haut. C'est la commune la plus méridionale de l'appellation Champagne. L'étendue et la diversité de son relief caractérisent ce grand terroir de la Champagne.
Ricey-Bas fut fondé à l'époque gallo-romaine, Ricey-Haute-Rive et Ricey-Haut sont plus récents.
Les Riceys datent de l'époque romaine où les Boïens (peuple gauloise) s'y installèrent dans une partie de la vallée arrosée par la rivière de la Laignes, ou ils créerent les fondements de trois bourgs appelés plus tard « Les Riceys ».
Les Riceys possède 276 exploitants viticoles, 2 coopératives et plusieurs négociants.



natatatanka
   Posté le 29-09-2009 à 21:35:41   

17-

Romilly-sur-Seine est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne. C'est la deuxième ville de l'Aube par sa population.

Historiquement, elle tirerait son nom d'un Romain prénommé Romulus venu habiter la région. Voltaire y serait décédé avant que sa dépouille ne soit récupérée. Il avait fui les foudres vaticanes et s'était réfugié auprès du responsable de l'abbaye, un membre de sa famille.

À proximité du cimetière actuel s'érige une croix ; le lieu était autrefois un lieu de culte gallo-romain, dont il ne reste aucun vestige (si ce n'est des traces perceptibles par quelques archéologues à proximité du cimetière actuel). Entre cette croix et l'actuel cimetière était situé un cimetière gallo-romain.

Le char Romilly fut le premier à rentrer dans Paris lors de sa libération en août 1944. Il trône à l'entrée de la ville, une plaque commémorative rappelant cet évènement.

Aux dires de certains, l'actuel char ne serait pas l'original : celui-ci aurait « disparu » après que le char libérateur ait subi un passage par Paris afin de le remettre en état… Ces dires font partie de la rumeur populaire et aujourd'hui aucun élément concret ne vient conforter cette idée.

C'est à l'école des fontaines devenue par la suite l'un des deux collèges publics de la ville, le collège Paul-Langevin que le président Poincaré remis la Légion d'honneur au maréchal Joffre au début du XXe siècle (à ce titre, on trouve à l'entrée du collège une plaque indiquant ce fait historique).

L'activité économique de la ville a longtemps reposé sur une base essentiellement industrielle :

les ateliers SNCF ;
le groupe Jacquemard détenteur de la marque Olympia leader français du chaussant toujours présent sur la commune ;
les usines de bonneterie dont notamment les ateliers d'Emile Camuset qui sont le point de départ de la marque du Coq Sportif ;
les usines de cycles : Les vélos Peugeot y étaient fabriqués, puis Cycles Peugeot est devenu Cycleurope International.
Depuis le milieu des années 1970 jusqu'à la fin des années quatre-vingt-dix, elle a subi de plein fouet la crise industrielle liée à la concurrence croissante des pays à bas salaires. Les fermetures, les délocalisations,les licenciements se sont multipliés particulièrement dans le textile et ont traumatisé la population qui a connu un exode important , particulièrement entre 1975 et 1982 : moins 1460 habitants.

Néanmoins, entre la fin des années quatre vingt dix et la première moitié des années deux mille, les emplois dans les services se sont développés[3]: implantation de services de santé (scanner, extension d'un hôpital de jour), création d'une nouvelle zone commerciale sur une friche militaire (zone de la "Belle Idée"). La commune, en lien avec la Région, le Département, les offices HLM et l'ANRU a entrepris un vaste projet de restructuration urbaine destiné à améliorer le "Nouveau Romilly". Ce projet se structurait autour de la naissance d'un centre culturel, des démolitions d'immeubles vétustes,de constructions de nouveaux pavillons. Ce dynamisme a aussi reposé sur l'amélioration de qualité des services de proximité : cinéma Eden, piscine Jean-Moulin, hôpital public et clinique du pays de Seine, lycée Joliot-Curie et lycée professionnel Denis-Diderot qui en font le deuxième pôle du département. [4]. La ville a aussi une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Troyes et de l'Aube.Ce dynamisme retrouvé s'est concrétisé par une évolution démographique nettement plus positive que celle de la Champagne Ardenne.

Depuis 2008, la nouvelle équipe municipale (UMP) a décidé de modifier en profondeur cette évolution en supprimant la piscine, diminuant fortement son soutien à la culture, revoyant sa politique de subventions aux associations. La rénovation du "Nouveau Romilly" quartier populaire, lieu de relégation, n'apparaît plus comme une priorité du mandat. Parallèlement la création récente d'une police municipale,la volonté de mettre en place un réseau de vidéo surveillance à l' échelle de la ville s'inscrivent dans une nouvelle approche de l' espace urbain.



natatatanka
   Posté le 30-09-2009 à 21:09:15   

18-

Vendeuvre-sur-Barse est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne. Ville fleurie, Vendeuvre-sur-Barse est un chef-lieu de canton d'environ 3000 habitants. Elle est située au cœur du Parc Naturel Régional de la Forêt d'Orient à 8 km des grands lacs, réservoirs Aube et réservoir Seine. Vendeuvre fait aussi face au croissant d'or, vignoble d'appellation "Champagne" de la côte des Bar, à égale distance de Bar-sur-Aube et de Bar-sur-Seine. Le parc d’attraction Nigloland à Dolancourt, (3ème de France pour la fréquentation) est à 10 km en direction de Bar-sur-Aube.

Vendeuvre est traversée par la RN 19 qui la relie à Troyes (30 mn) et à Chaumont. Un réseau secondaire étoilé y converge et relie de nombreux villages des alentours. Vendeuvre est située à 7 km au nord de l’échangeur de l’A5 (Paris – Lyon). Elle est desservie par la voie ferrée Paris – Bâle avec 5 arrêts le matin vers Paris et 3 le soir dans l’autre sens.

Construite au fil de l’eau, Vendeuvre est parcourue par une dizaine de rivières, rues, sources ou fontaines, dont la Barse qui prend sa source sous le château. Tous ces cours d’eau sont enjambés par une quinzaine de ponts ou passerelles, faisant de Vendeuvre la véritable Venise de l’Aube. De ce fait, il est naturel que Vendeuvre ait possédé un nombre important de lavoirs. Il n’en reste plus que deux : celui du Dailly et celui du Claquot. Le lavoir du Dailly se situe en bas à droite de la Grande Rue, face à l’usine. Il était en plein air. Reste comme lavoir fermé celui du Claquot, dans les voies de Vienne (rue de la Libération – RN 19 sur la droite vers Troyes). Il appartient à la municipalité et est entretenu par ses services. Il est alimenté par la source du Claquot dont le débit ne baisse jamais, même par manque d'eau. Cette source avait été envisagée comme captage d'eau potable ; hélas la moindre pluie la charge de boue.

Vendeuvre possède surtout une très belle église du 16e siècle et les précieux restes d'une célèbre "statuaire" appelée la Sainterie. L’histoire de Vendeuvre est disponible dans l’ouvrage «Témoins d’hier et d’aujourd’hui au Pays de Vendeuvre » (Ed. : Club 65, Vendeuvre, 2001).

Vendeuvre connaît une activité industrielle, agricole, commerciale et de services. Elle dispose d'infrastructures qui permettent d'y habiter, d'y vivre, de se scolariser et d'y trouver de très nombreuses possibilités de sports (tennis, cyclisme, football), de loisirs (radio, danse, son et lumière, festival). Des associations de services sont à l’écoute de ceux qui ont besoin (don du sang, handicapés, social en général ou scolaire).

Vendeuvre-sur-Barse est un bourg de la Champagne humide située sur le cours de la Barse, un petit affluent de la Seine. Le château a été construit au dessus des sources de la Barse. La commune fait partie du Parc naturel régional de la Forêt d'Orient.

Un certain Chrodoaldus (seigneur local) qui habitait le château primitif de Vendeuvre-sur-Barse (le château actuel est construit sur ses ruines) au sixième siècle frappait monnaie dans ce village alors appelé Vindovera.




natatatanka
   Posté le 30-09-2009 à 21:15:49   

19-

Village situé en bordure de la forêt d'Othe, à 11 kilomètres de Troyes et à 56.9 kilomètres d'Auxerre, il est desservi par l'autoroute A5 de Torvilliers à 5 km.

Grâce à la volonté de ses habitants, ce village fait partie des rares communes de l'Aube à avoir 2 points au palmarès du concours du fleurissement national [1], et bénéficie de la création de nombreuses aide d'organismes sociaux.

Les bâtiments (maisons d'habitation, granges et hangars) sont principalement construits en craie, en torchis, et en briques

Le village dispose d'un terrain sportif permettant aux habitants de pratiques de la pétanque, du basket-ball, volley-ball, badminton et tennis de table.

Le village de Prugny fut créé en 753 et s'appelait à l'époque Prunidus dans "le dictionnaire de la Champagne Méridionale". La commune a tout d'abord fait partie du canton d'Estissac, puis a rejoint le canton de Fontvannes jusqu'en l'An IX de la république. Aujourd'hui, le village est revenu au canton d'Estissac.

Parmi les évènements qui ont marqués le village, on note la plantation d'un arbre de la Liberté en 1790, qui fût arraché en 1848 par le maire M. Carré après vote de ses habitants à Vauchassis.

A l'emplacement de l'arbre de la Liberté, s'est érigée la croix St Alexis donné par Aimable Guillemot le 12 mai 1868, puis le Monument aux Morts en 1920

L'époque de 1870 et de la seconde guerre mondiale marque l'invasion allemande et les réquisitions.


natatatanka
   Posté le 06-10-2009 à 09:12:59   

20-

L’Aube est une rivière française. C’est un des quatre plus gros affluents de la Seine, dont le cours suit une direction assez proche.

L’Aube prend sa source en Haute-Marne à proximité de Praslay à 380 m d'altitude. La rivière remonte vers le nord-ouest jusqu'à Montigny/Aube, s'oriente ensuite vers le Nord jusqu'à Bar-sur-Aube, la plus grande ville qu'elle traverse. Le cours s'oriente à nouveau au nord-ouest, puis nord-nord-ouest et enfin ouest avant de confluer avec la Seine à l'amont de Marcilly-sur-Seine.

Les crues de l'Aube sont régulées par le lac Amance et le lac du Temple via un canal d'amenée qui débute à l'aval de Trannes au barrage de Beaulieu. L'eau détournée atteint le lac Amance en communication avec le lac du Temple par un canal de jonction. Les débits régulés par les lacs sont renvoyés dans le lit naturel de l'Aube à Mathaux via un canal de restitution (lac du Temple) et/ou via la rivière Amance (lac Amance). Les lacs ont également une fonction de soutien d'étiage en période estivale. Leur remplissage se fait de la fin de l'automne à fin juin et leur vidange pendant l'été et l'automne.

Elle a donné son nom au département de l’Aube.



natatatanka
   Posté le 06-10-2009 à 09:31:17   

21-

Pont-canal enjambant la Seine - Barberey-Saint-Sulpice - XIXe siècle
Pont sur la Seine - Fouchères
Pont sur l'Ource - Loches-sur-Ource - XVIIIe siècle
Ponts de l'ancienne route royale Paris-Bâle (R.N. 19 et R.D. 919) - Le Mériot - XVIIIe siècle
Pont de Ricey-Haut - Les Riceys - XVIIIe siècle
Pont d'une arche dit Henri IV - Soulaines-Dhuys - XVIIe siècle
Pont romain sur le Landion - Spoy - Gallo-romain
Pont enjambant la Vanne - Villemaur-sur-Vanne - XVIIe siècle


Pont-canal enjambant la Seine

Pont sur la Seine

Pont sur l'Ource

Ponts de l'ancienne route royale Paris-Bâle (R.N. 19 et R.D. 919)

Pont de Ricey-Haut

Pont d'une arche dit Henri IV

Pont romain sur le Landion

Pont enjambant la Vanne
natatatanka
   Posté le 09-10-2009 à 18:35:37   

22-

Le lac de la forêt d'Orient est un lac artificiel situé dans le bassin de la haute Seine, dans le département de l'Aube et dans le parc naturel régional de la forêt d'Orient.

Mis en service en 1966, ce lac-réservoir, en dérivation par rapport au cours de la Seine, fait partie d'un ensemble de quatre ouvrages destiné à maîtriser le débit du fleuve en limitant les crues et en assurant un étiage minimum. Les trois autres sont le lac du Der-Chantecoq, en dérivation de la Marne, les lacs Amance et du Temple, en dérivation de l'Aube, le lac de Pannecière sur l'Yonne , Il est géré par un établissement public administratif, l'« Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » (IIBRBS)

Son nom vient du fait que l'endroit où il est localisé appartenait aux templiers.

Offrant un plan d'eau de 2300 hectares, ce lac a une capacité de stockage de 205 millions de mètres cubes. Il est fermé par plusieurs digues en terre compactée, dont la plus haute, la digue de la Morge, atteint 25 mètres de haut. Il est alimenté par un canal prélevant l'eau de la Seine en amont de Troyes. La gestion du lac se fait selon un règlement d'eau défini par arrêté préfectoral.

Sa profondeur maximale est de 18.7m (relevé sous le ponton de plongée), l'eau y est douce et le plus souvent trouble. Ce lac a la particularité de se remplir entre novembre et juin (fonction d'écrêtement des crus) et de se vider entre juin et novembre (fonction de soutien du niveau des cours d'eau aval). Tous les 10 ans une vidange globale est réalisée pour la vérification des ouvrages d'art. À cette occasion il est possible de voir les constructions immergées lors de la mise en eau : anciennes digues d'étangs, ruines des briquèteries, etc.

L'étanchéité de ce lac est assurée par une couche d'argile de l'albien naturellement affleurante dans la région.

La création du lac a permis de développer des activités touristiques et de loisirs, baignade, voile, plongée et pêche notamment. Il accueille également une réserve ornithologique.



natatatanka
   Posté le 09-10-2009 à 18:38:12   

23-
Le Parc naturel régional de la Forêt d'Orient est un Parc naturel régional français situé dans le département de l'Aube. Créé en 1970, il est l'un des cinq premiers Parcs naturels régionaux créés en France.

Frontière entre les peuples gaulois Lingons et Tricasses, le territoire du Parc reçut une importante colonisation romaine à partir du village de Brienne-la-Vieille, port sur la rivière Aube traversé par la grande voie stratégique romaine de Milan à Boulogne dite voie Marc Agrippa (à voir : colonne de Taranis dans l'église de Brienne-la-Vieille).

A partir du IXe siècle, de grands établissements religieux s'installent dans le Parc, défrichent la forêt et créent les premiers étangs.

Un des berceaux des croisades, le territoire voit naître le chroniqueur Geoffroy de Villehardouin. À leur retour de Terre sainte, les chevaliers Templiers (d'où la Forêt du Temple tire son nom), Hospitaliers et Teutoniques s'installent sur le territoire, entre autres.

Ravagé par la guerre de Cent Ans puis par la guerre entre le Duc de Bourgogne et Louis XI, le territoire renaît au début de la Renaissance, les églises restaurées ou reconstruites se couvrent des célèbres vitraux et statues de l'école troyenne (à voir : intérieur de l'église de Géraudot).

Des cadets de Luxembourg en exil sur le territoire du Parc créent un duché virtuel de Luxembourg à Piney, dont l'étendue se confond presque avec le territoire du Parc actuel. Le dernier Duc fuit à la Révolution après avoir fondé l'Obédience maçonnique française du Grand Orient de France, dont le nom de forêt du Grand Orient, apparu au XIXe siècle, est probablement inspiré.

Le XIXe siècle voit l'extension de l'industrie liée à la terre, entre autres, les célèbres statues religieuses saint-sulpiciennes, de Vendeuvre, répandues dans toutes les églises de France.

Enfin la seconde moitié du XXe siècle voit la création des grands lacs réservoirs (1967-1990), bientôt suivie du classement du territoire en Parc naturel régional (1970). Le Parc naturel régional de la forêt d'Orient a fêté ses trente ans le 16 octobre 2000.



natatatanka
   Posté le 09-10-2009 à 21:16:36   

24-
Montgueux est une commune française, située dans le département de l'Aube et la région Champagne-Ardenne.

Le village est situé sur une colline culminant à 270m environ, c'est à dire une centaine de mètres au dessus de la plaine de Troyes. La colline est essentiellement constituée de calcaire, avec des poches d'argile rouge et de nombreux silex. La présence de pentes inclinées au sud et au sous-sol calcaire étant propice à la culture de la vigne, environ 200 hectares de parcelles sont classées par l'INAO en appellation champagne.

A Montgueux : - 15 Terroirs - 74 Exploitants - 198,2 Hectares de Vigne -




natatatanka
   Posté le 10-10-2009 à 12:12:50   

25-

Le vin de Champagne, également appelé champagne, est un vin effervescent bu dans le monde entier et aujourd'hui associé au luxe et aux fêtes. Il tire son nom de la Champagne, une région du nord-est de la France.

Cette ancienne province historique produit également des vins tranquilles (non effervescents) qui portent des appellations différentes, Coteaux Champenois (rouges, blancs ou rosés) dont les plus célèbres sont produits sur les communes de Bouzy, Vertus, Damery et Rosé des Riceys produit exclusivement sur la commune des Riceys.

Néanmoins, la Champagne produit en grande majorité des vins blancs effervescents que l'on appelle tout simplement champagne, sans plus de précisions. Ils sont produits essentiellement à base de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier, mais d'autres cépages très marginaux sont également autorisés dans l'élaboration du champagne : l'arbane, le petit meslier, le pinot blanc et le Pinot gris vrai[1].

Les champagnes sont des vins souvent synonymes de fête ou de célébration, bénéficiant d'un prestige reconnu de par le monde.

La culture de la vigne en Champagne remonte à l'époque gallo-romaine quand les Romains plantent les premiers ceps dans la région.

Le vignoble est par la suite conservé grâce à l'intérêt que lui porte le clergé, en particulier celui de Reims et celui de Châlons-en-Champagne. C'est en effet l'abbaye de Saint Pierre au Mont, à Châlons-en-Champagne, qui planta de nombreuses vignes dans les domaines qu'elle possédait en Champagne.

En l'an 1114, l'évêque de Châlons-en-Champagne, Guillaume de Champeaux, fit rédiger la grande charte champenoise qui confirma cette abbaye dans toutes ses possessions agricoles et vinicoles. Cette charte, dont l'original est perdu mais dont une copie est conservée aux Archives de la Marne, est considérée comme l'acte fondateur du vignoble de Champagne : par cette confirmation, toutes les conditions sont réunies pour que le vignoble se développe en paix et puisse prospérer. Dès lors les moines n'ont pas cessé de cultiver la vigne et de produire du vin de plus en plus élaboré.

Durant l'époque féodale, les vins de Champagne sont classés parmi les « vins de France » considérés comme produits dans le bassin parisien.

Durant le règne d'Henri IV, il acquiert le nom de vin de Champagne sur Paris (mais cette dénomination s'impose plus difficilement dans la région, le terme champagne désignant des terres non fertiles, qui ne peuvent servir que de pâturages aux moutons).

Au cours du XVIIe siècle, les vins de Champagne séduisent de plus en plus d'amateurs dans les cours royales de France et d'Angleterre sous l'impulsion de certaines familles parisiennes qui possèdent des terres en Champagne. Ce siècle marque aussi une évolution des « vins de Champagne » correspondant au désir des consommateurs de vins gris, très faiblement colorés mais qui, selon les vignerons, vieillissent très mal en fûts.

Le champagne est donc rapidement mis en bouteille (vers 1660) afin d'assurer une meilleure conservation des arômes (avec un tirage avant la fin de la première fermentation) mais devient en contrepartie naturellement pétillant (surtout pour les champagnes ayant peu d’alcool, étant peu colorés et dont le tirage est fait à l'équinoxe de printemps). Ce caractère effervescent cause beaucoup de soucis aux vignerons, à tel point qu’il est surnommé « vin du diable » ou « saute-bouchon » à cause des bouteilles qui explosent ou des bouchons qui sautent sous la pression. Pour ces raisons, si les Anglais n’avaient pas été conquis par ce vin pétillant, le champagne ne serait peut-être pas ce qu'il est aujourd’hui, car à cette époque, les Anglais achetaient aux Champenois des tonneaux de vin effervescent en vrac qu'ils se chargeaient de mettre eux-mêmes en bouteilles. Ils avaient aussi observé que la meilleure époque pour provoquer la prise de mousse est le printemps. En 1676, un poète londonien chantait « le champagne effervescent qui ranime rapidement les pauvres amants languissants. »


Dom PérignonEn 1670, dom Pérignon (1638-1715), un moine cellérier de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers, va être le premier à pratiquer l'assemblage du raisin qui améliore la qualité du vin et en fait disparaître certains défauts. C’est aussi dom Pérignon qui introduit l'emploi du bouchon de liège maintenu à la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. De plus, il fait renforcer la bouteille en adoptant un verre plus épais pour éviter que la bouteille n'explose, mais malgré les efforts du moine, l'effervescence du vin reste empirique jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation, au XIXe siècle. Les crayères près de son abbaye étaient utilisées pour conserver le champagne à température et humidité constante. Par la suite, d'autres caves furent creusées en pleine craie.

Selon le chanoine Jean Godinot qui écrivit en 1718 que « depuis plus de vingt ans le goût des Français s'est déterminé au vin mousseux », le champagne effervescent aurait été donc commercialisé dans des bouteilles spécifiques pour la première fois en France vers 1695. D'autres archives attestent que, en l'an 1729, à Épernay, Nicolas Irénée Ruinart fonde à Reims, le premier négoce en vin de Champagne effervescent, la maison Ruinart. En 1730 est fondée la maison Chanoine Frères à Épernay.

Durant le XVIIIe siècle, le champagne commence à acquérir son rayonnement international, grâce aux propriétaires de célèbres maisons de champagne qui en assurent la promotion comme Florens-Louis Heidsieck ou Claude Moët, puis au XIXe siècle grâce à Pierre-Nicolas-Marie Perrier-Jouët et à la famille Bollinger. De même, certaines femmes après la mort de leur mari continuent le travail de celui-ci, entre autres Mme Pommery, Mme Perrier et Mme Clicquot (surnommée la « Grande Dame de Champagne » qui contribuent elles aussi à la notoriété du champagne. Le champagne fut même décrit comme étant le « vin de la civilisation » par Talleyrand. et le symbole de l'amitié par Honoré de Balzac.


Avant qu'on apprenne à champagniser les vins blancs, ceux-ci étaient parfois (certaines années) naturellement pétillants. On retrouve une production de vins pétillants naturels aux quatre coins de l'ancienne Champagne, aussi bien dans l'Aube (du côté de Bar-sur-Aube) qu'en Haute-Marne, où le vin de Soyers (région de Bourbonne-les-Bains), vin de cépage produit à partir du meslier doré avait une typicité reconnue, avant l'invasion du phylloxéra en Europe et dans le monde.
En 1860, le savant champenois Jules Salleron invente les premiers bouchons en aggloméré, puis en 1882 invente le densimètre pour mesurer le degré alcoolique du vin afin d’éviter les excès de sucre ou de levure dans le processus de 2ème fermentation. En 1928, l'appellation champagne concernait seulement huit mille hectares et les expéditions se montaient à vingt-quatre millions de bouteilles.

Le champagne est produit dans la zone viticole délimitée par la loi du 22 juillet 1927. Cette zone n'est pas d'un seul tenant :

Il existe 4 zones de production de raisins qui regroupent les 17 terroirs de champagne.

La montagne de Reims (département de la Marne) : majoritairement exposés au sud, les coteaux sont implantés sur des sols dont la craie est profondément enfouie. Le cépage dominant y est le pinot noir. Dans les caves de la montagne de Reims reposent des champagnes réputés pour leur puissance, leur charpente et leur noblesse.
Vallée de la Marne (Marne, Aisne et Seine-et-Marne) : les coteaux sont implantés sur des sols à dominante argilo-calcaire, à tendance marneuse. Le cépage dominant y est le pinot meunier. Les champagnes de la vallée de la Marne, grâce à leur grande diversité, possèdent un séduisant bouquet, du fruité et une grande souplesse.
Côte des blancs (Marne) : ici, un cépage unique règne en maître : le chardonnay. La craie affleurante y est partout, véritable réservoir d'eau et de chaleur des sous-sols. La Côte des blancs donne naissance à des champagnes prisés, empreints de vivacité et d'esprit, aux arômes légers et délicats, symboles de finesse et d'élégance.
Vignoble de l'Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine (Aube et Haute-Marne) : les sous-sols à tendance marneuse y sont principalement plantés de pinot noir. Les champagnes de la Côte des Bar sont des vins de caractère, à la belle rondeur et aux arômes complexes.
Sur un peu plus de trente mille hectares de vigne au total, c'est le vignoble le plus septentrional de France avec 60 à 80 jours de gel par an. Il doit sa richesse à son morcellement, chaque village constituant un cru c'est-à-dire le produit d'un terroir et d'un climat, il existe 302 crus. Les plus grandes caves de Champagne se trouvent à Épernay et à Reims.

Quelques parcelles de l'appellation Champagne (20 ha) se trouvent en Île-de-France dans les communes de Citry, Nanteuil-sur-Marne et Saâcy-sur-Marne (Seine-et-Marne). Le département de la Haute-Marne, peut lui aussi revendiquer l’existence de quelques dizaines d’hectares de vignes.

En 2008 un dossier visant à inscrire les paysages du Champagne sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO sera soumis aux autorités françaises.


Juste avant le début de la révolution française, le vignoble champenois s'étendait sur quelques 50 000 hectares. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le vignoble connaît avec 65 000 hectares son expansion maximale comprenant aussi 2 500 hectares dans le département des Ardennes. Après les fléau du phylloxéra et de la Grande guerre, le vignoble s'est réduit à 12 000 hectares. Aujourd'hui, en 2007, le vignoble champenois s'étend sur 32 341 hectares.

Depuis 2003, une procédure visant à l'extension de la délimitation de l'appellation a été lancée, cette nouvelle aire devrait être établie d'ici environ 10 ans[3].

Cette procédure, dont le but est d'intégrer dans l'aire de production du vin de champagne quelques parcelles dûment certifiées d'une quarantaine de nouveaux villages, fait appel aux expertises des historiens pour rechercher des pratiques viticoles anciennes et à celles des géologues pour rechercher les parcelles concernées soit par les marnes du kimméridgien, les craies blanches du campanien ou les sédiments du paléocène toutes terres qui doivent fonder le sous-sol des terres champenoises dignes de porter la vigne noble.

La désignation des parcelles devrait se faire à partir de 2009 avec le décret du Conseil d'État entérinant la nouvelle géographie des parcelles supplémentaires. La profession espère ainsi créer 2 à 3 000 nouveaux hectares en vignobles champenois. À 800 000 euros l'hectare, ce chantier devrait ouvrir une période de recours et de chicanes judiciaires — certaines parcelles se sont vendues dernièrement à près de 1,1 million d'euros. De ce fait ni les habitants, ni les autorités locales n'auront connaissance des localisations des parcelles ni de leur étendue, avant la validation par l'Institut national des appellation d'origine. Selon le CIVC : « Transformer des hectares de blé en hectare de vigne, c'est multiplier par 350 la valeur d'une parcelle cultivable ». Dans les villages, il se murmure qu'à ces prix là, si le cimetière est installé sur une parcelle intéressante, il ne faut pas hésiter à le déplacer[4].

Parmi les villages potentiels Courcy, Courdemanges, Fismes, Montmirail dans la département de la Marne, Bouilly, Fontvannes, Javernant, Montgueux dans le département de l'Aube, Marchais-en-Brie dans le département de l'Aisne et Champcourt, Harricourt dans le département de la Haute-Marne. Les premières vignes des nouvelles parcelles devraient être plantées vers 2015, pour une première petite récolte deux ans après. De plus certains villages déjà aujourd'hui sous appellation pourront voir leurs surfaces s'agrandir.

Les terroirs champenois sont classés en trois catégories, terroirs non classés, terroirs « premier cru » et les autres qui donnent des champagnes « grand cru ».

Ce classement permet de déterminer le prix à payer au propriétaire de vignes pour son raisin. 100% correspond au « grand cru » et l'acheteur paye 100% du prix de référence. De 80 à 89%, les terroirs sont non classés. De 90 à 99% il s'agit de premier cru et le prix payé est en conséquence et va de 90 à 99% du prix de référence du raisin. Autrefois, le classement allait jusqu'à 60%.

Sur les 324 Crus qui composent la champagne, seuls 17 ont droit à l'appellation Grand Cru et 43 à celle de premier Cru.

En 2006, l'hectare s'est échangé en moyenne à 627 000 euros.

Le champagne présente plusieurs originalités parmi les grands vins français :

La vendange ou cueillette est manuelle. La machine à vendanger est interdite car ce type de machine peut abîmer le raisin et ne peut, ni nettoyer les grappes, ni sélectionner uniquement les raisins mûrs. Il est essentiel que les grains de raisin parviennent en parfait état au lieu de pressurage. Le champagne est en effet un vin blanc issu en majeure partie d'un raisin noir - le pinot - et il convient pour cela que le jus incolore ne soit pas taché au contact de l'extérieur de la peau. De plus, les grappes doivent être débarassées des petites pourritures éventuelles, et il peut arriver que certaines grappes ne soient pas à maturité au moment de la vendange. Le vendangeur doit se conformer aux instructions données par le vigneron et seules les grappes à maturité et saines peuvent être ceuillies : une machine ne peut pas faire ce genre de travail. Les dates des vendanges sont fixées par le CIVC grâce notamment à des prélèvements effectués dans les semaines précédents la récolte afin de déterminer la maturité du raisin[3]. Les vendanges se clôturent par une fête appelée cochelet ou parfois chien.
Le pressurage, effectué sur des pressoirs traditionnel ou pneumatiques, doit respecter l'extraction de 25,50 hl de jus débourbé pour 4 000 kg de raisin pressurés. Les premiers jus (20,50 hl), appelés « cuvée » sont le plus souvent vinifiés à part et donnent des vins de qualité supérieure aux seconds jus ou « tailles » (5 hl). Les jus suivants ou « rebêches » (entre 1% et 4% du volume), ne peuvent prétendre à l'appellation et doivent être expédiés en distillerie.
L'assemblage entre cépages (types de raisins), crus (vins de diverses communes champenoises) et de millésimes différents (dans l'appellation) y est presque la règle, le but étant d'assurer une continuité dans les qualités œnologiques et organoleptiques. L'indication du millésime est possible (mais non obligatoire) quand seuls des vins de la même année sont assemblés. C'est généralement le signe d'une grande qualité.
C'est un vin pétillant maintenu sous pression dans sa bouteille par un bouchon ayant l'allure d'un champignon (contrairement aux bouchons cylindriques), tenu par une capsule et un muselet de fil de fer. À l'ouverture, le bouchon a tendance à sauter et le champagne jaillit et mousse, ce qui rend le service un peu délicat. Les bulles peuvent se former sur les aspérités du verre (de préférence une flûte à champagne), mais naissent le plus souvent au contact des fibres de cellulose ou des cristaux du vin. Les peptides résultant de la décomposition des levures de fermentation, attirent les molécules de CO2 et contribuent à la délicatesse de l'effervescence, avec d'élégantes colonnes de petites bulles naissant en différents points du vin.
La marque (non obligatoire) est un élément essentiel de l'identification et les champagnes les plus prisés sont des champagnes de marque.
C’est le seul vin rosé français qui peut être fabriqué en assemblant du vin rouge (de Champagne) avec du blanc. Le Champagne rosé peut aussi être obtenu en laissant la peau des raisins noirs colorer le jus après pressurage.

Plusieurs cépages de la famille des pinots sont autorisés, dont trois principaux utilisés :

Chardonnay (raisin blanc, 26 % de la surface plantée, qui donne un vin frais et délicat). Un champagne exclusivement élaboré à partir de ce cépage, que l'on retrouve dans la région des Côtes des Blancs, est appelé « Blanc de Blancs ».
Pinot noir (raisin noir à pulpe incolore, 37 % de la surface plantée, donnant toutefois un jus blanc car les peaux n'ont pas le temps de teinter le jus lors du pressage et qui donne un vin charpenté et au bouquet fin),
Pinot meunier (raisin noir à pulpe incolore lui aussi, un peu plus tardif que le pinot noir, 37 % de la surface plantée, qui donne un vin proche du pinot noir mais plus fruité et une aptitude de garde plus réduite),
et des cépages traditionnels (surfaces très limitées, quelques hectares) :

Arbane,
Petit meslier,
Pinot de juillet,
Pinot gris vrai (appelé dans l'histoire du vin de Champagne fromenteau),
Pinot blanc vrai.
Reste le cas du gamay qui n'est pas un pinot. Son utilisation est très controversée par les producteurs et fait l'objet jusqu'à nos jours d'une autorisation temporaire dans le seul département de l'Aube.

Rendement : 160 kilogrammes de raisin produisent 102 litres de moût, qui après les pertes en vinification (1,5 %) et au dégorgement (0,5 %), donneront 100 litres de vin commercialisable, soit 133 bouteilles de 75 cl.

Ainsi donc, le plus célèbre des vins blancs est majoritairement issu de raisins noirs.

Le vin de Champagne est produit selon la méthode traditionnelle, jadis appelée méthode champenoise, qui consiste principalement à opérer une double fermentation du moût, la première en cuves, la seconde dans les bouteilles mêmes, en cave, avec remuage régulier. La croyance populaire veut que cette méthode soit l'invention de Dom Pérignon, moine de l'abbaye d'Hautvillers, près d'Épernay. Aujourd'hui, les historiens s'accordent plutôt pour dire qu'il est à l'origine de la technique de l'assemblage.

La première fermentation, appelée fermentation alcoolique est identique à celle que subissent les vins tranquilles (c'est-à-dire non effervescents). Elle peut être suivie, mais ce n'est pas toujours le cas, d'une fermentation malolactique. Les maisons Lanson, à Reims et, Senez, à Fontette, sont réputées pour ne pas pratiquer cette fermentation malolactique, pour garder au vin sa vivacité. Le vin de base est le plus souvent vinifié en cuve. Certains préfèrent néanmoins travailler à l'ancienne et vinifier en fût de chêne ; c'est le cas des maisons Krug et Bollinger.

En début d'année (qui suit la récolte), les vins sont suffisamment clairs pour être goûtés et procéder à l'étape de l'assemblage qui mélange en proportions variant à chaque année des vins de cépages, terroirs et millésimes différents (aucune autre A.O.C. en France ne permet ce type de mélange de vin de différents millésimes).

Quoi qu'il en soit, au moment d'embouteiller le vin de base ainsi obtenu, on lui ajoute la liqueur de tirage, composée de levures et de sucre. Cela enclenchera la dernière fermentation, dite prise de mousse. C'est cette deuxième fermentation qui va donner naissance aux bulles de dioxyde de carbone.La bouteille est alors bouchée avec une capsule métallique analogue à celle des bouteilles de bière.

Cependant, cette deuxième fermentation produit des lies abondantes dont on devra débarrasser le vin par la suite.

Suit alors la période de vieillissement du vin en bouteilles d'une année environ pour les non millésimés à trois ans et plus pour les bouteilles millésimées.

Après ce vieillissement, on rangeait autrefois les bouteilles sur des étagères appelées « pupitres » où elles étaient penchées le goulot vers le bas. Chaque jour, les bouteilles étaient remuées, c'est-à-dire tournées d'un quart de tour, d'un mouvement sec, afin de décoller les lies de la paroi de la bouteille et de les faire descendre vers le goulot. Cette technique est devenue anecdotique chez les négociants mais se pratique encore chez les petits vignerons qui ne sont pas équipés de moyens d'automatisation. Au bout de quelque temps, toutes les lies sont rassemblées dans le col, contre la capsule. Pour chasser le dépôt, on gèle alors le col dans un bain de saumure à -25°C et on ôte la capsule ; le dépôt est expulsé par le gaz sous pression, c'est l'étape du dégorgement. Le volume de champagne ainsi perdu est remplacé par un mélange de vieux vin et de sucre, appelé liqueur d'expédition : c'est l'étape du dosage. La quantité de sucre présente dans la liqueur va déterminer si le champagne sera brut, sec ou demi-sec.

Il existe aussi des champagnes non dosés : après le dégorgement, on complète le niveau de la bouteille avec du vin au lieu de la liqueur d'expédition. Ce sont des champagnes très « nature ». On en trouvera par exemple auprès des maisons Drappier à Urville, Georges Vesselle à Bouzy, Laurent-Perrier à Tours-sur-Marne, Paul Goerg à Vertus, Piper-Heidsieck à Reims ou Ayala à Aÿ.

Une fois le dégorgement effectué, dosée ou non, la bouteille de champagne sera bouchée avec son célèbre bouchon de liège maintenu par son muselet avant d'effectuer en cave un ultime vieillissement (maturation) avant commercialisation.On prélève sur ce stock, au fur et à mesure des besoins les bouteilles qui sont alors étiquettées et mises en caisses pour expédition.

Le vin de Champagne est le fruit d'une subtile élaboration effectuée tout au long de sa vinification et qui va donner ses caractéristiques au produit prêt à être consommé. Les choix faits par chaque Maison lors de ce processus détermineront, outre le type de vin, la marque gustative de celle-ci vis-à-vis du public. Les bruts représentent entre 80% et 85% de la production, mais il existe une douzaine d'autres variétés de Champagne, dont certains confidentiels.

La typicité d'un champagne peut être déterminée :

lors du pressurage
Le champagne rosé est parfois élaboré par « saignée ». Dans ce cas, la coloration est obtenue par fermentation momentanée avec les pulpes, suivie d'un pressurage, ce qui permet l'extraction des tanins et colorants de la peau. Une autre méthode, plus utilisée, est l'assemblage de vin blanc et de vin rouge.
Les rosés pour lesquels la demande est plus forte depuis quelques années représentent moins de 5% de la production.
Au XIXe siècle un champagne rouge avait aussi été élaboré, voir #Le champagne rouge.
Lors de la fermentation
Le maître de chai permettra la fermentation malolactique s'il désire un champagne structuré ; il l'évitera — et arrêtera donc la fermentation au terme de la fermentation alcoolique — s'il souhaite un vin plus vif.
Lors de l'assemblage
Assemblage traditionnel
Comme son nom l'indique, c'est celui qui est le plus pratiqué. Il est un mélange de cépages, de crus et de millésimes, chacun des dosages étant un choix des Maisons remis en question chaque année afin de préserver au fil des ans le style du vin de la Maison.
C'est aussi durant cette étape qu'est le plus fréquemment réalisé le champagne rosé par assemblage d'une cuvée de vin blanc avec une cuvée de vins rouges de Champagne.
Millésimé : soumis à aucune réglementation, le choix de ne sélectionner qu'une année unique dans l'élaboration de ces vins produit des champagnes atypiques, au caractère marqué et qui ne sont pas forcément dans la lignée habituelle des Maisons mais dont la grande qualité honore celles-ci. Ils représentent autour de 5% de la production.
Cuvée de prestige : Ces cuvées spéciales de grande qualité sont encore plus liées au choix des Maisons (certaines en font plusieurs) mais le marché est dominé par quelques stars. Elles sont la catégorie la plus huppée de la production et en représentent à peu près 5%.
Assemblage non traditionnel
Blanc de blancs : c'est un vin issu du seul cépage blanc, le chardonnay, qui donne un champagne au goût frais et délicat.
Blanc de noirs : élaboré à partir de raisins noirs, pinot noir ou meunier et caractérisé par la force du premier et/ou le fruité du second. Parmi les « blancs de noirs » mono-cépages, il est bien plus fréquent de trouver un 100% pinot noir qu'un 100 % meunier. Ces vins peinent à trouver leur public, c'est encore plus vrai avec le 100% meunier, cépage qui fût longtemps majoritaire en Champagne ; il n'y a guère que la maison Krug pour témoigner de l'intérêt qu'elle lui porte.
lors du dosage
C'est la teneur en sucres de la liqueur d'expédition utilisée à cette étape qui détermine la qualité du vin : brut nature, brut, demi-sec, etc.
Brut nature aussi appelé non dosé, pas dosé ou dosage zéro : Cette catégorie a été défini par le législateur en 1996, elle implique qu'aucune addition de sucre ne doit être apportée au vin après la prise de mousse et la teneur en sucre résiduel doit demeurer inférieure à 3 grammes par litre. Dans ce type de vin, le producteur ne peut maquiller un manque de qualité de son vin. Il existe un intérêt croissant de cette catégorie par simple effet de mode mais aussi par son côté allégé en sucre[réf. nécessaire].
Extra brut : de 0 à 6 g/l : Laurent-Perrier est la première maison a avoir mis sur le marché en 1981 un champagne extra-brut en se servant d'une base de vin de 1976. À l'époque, le fromager Androuet avait déclaré que « pour la première fois il avait trouvé un vin qui mettait en valeur son fromage préféré, le vacherin » et Jacques Puisais, une sommité du monde de la gourmandise, a dit avoir « trouvé le seul vin capable d'accompagner un havane ».
Brut : moins de 15 g/l : Alors qu'au XVIIIe siècle la qualité demi-sec était très prisée, en 1876 fut élaboré le champagne brut pour satisfaire les désirs des Britanniques amateurs de vins secs, ce qui n'était pas le cas des Français à l'époque.
Extra sec : entre 12 et 20 g/l
Sec : entre 17 et 35 g/l
Demi sec : entre 33 et 50 g/l
Doux : plus de 50 g/l
Lors de la maturation
Outre le type de cépage utilisé qui détermine l'aptitude de garde du vin, quelques Maisons font le choix de ne commercialiser certaines cuvées qu'au terme de plusieurs années de maturation, laissant ainsi le vin développer son arôme qui marquera d'autant plus son caractère par rapport au reste de la ligne.
Par ailleurs, le terroir a son importance : d'où les Vins de Champagne Grand-Cru. Il y en a 17. Leur origine géographique est considérée comme des meilleures, d'où ce classement.
Enfin, on fabrique en Champagne des vins... autrement typiques :

Le Crémant-de-Champagne pétillant dont la pression n'est que de 3 atmosphères.
Les Coteaux champenois, des vins rouges ainsi que des vins blancs tranquilles qui font aussi partie de l'appellation Champagne.
Le Rosé des Riceys.
Le raisin de Champagne est également utilisé pour élaborer un apéritif, le ratafia et des digestifs : le marc de champagne et la fine de Champagne.

La bouteille de champagne classique a une contenance de 75 cl ; elle est plus épaisse et résistante que les bouteilles de vin courantes afin de résister à une pression des gaz de six atmosphères. Le fond du flacon est aussi fortement creusé pour la même raison, ce qui permet au remueur de bouteilles de pouvoir y glisser son pouce. Cependant une seule marque propose une bouteille à fond plat transparente, il s'agit de la célèbre cuvée « Cristal de Roederer ». Le tsar Alexandre II de Russie qui craignait pour sa vie, avait exigé ce type de bouteilles afin de vérifier facilement qu'aucune bombe ne soit dissimulée dans le renforcement de la bouteille.

Les négociants champenois ont créé au XIXe siècle une série de bouteilles de différentes contenances — À noter que pour les vins de Bordeaux, certains noms de bouteilles correspondent à des contenances différentes —, seuls la demi-bouteille, la bouteille et le magnum sont couramment utilisés pour l'élevage du vin, les autres formats sont généralement remplis avec du vin déjà fermenté :

le huitième : 9,4 cl (inusité ;
le quart : 18,75 ou 20 cl (utilisé par les compagnies aériennes et parfois dans les boîtes de nuit) ;
la demie : 37,5 cl (vendue en restaurant) ;
le médium : 60 cl (inusité ;
la bouteille : 75 cl (la plus vendue) ;
le Magnum : 1,5 l soit 2 bouteilles. L'expérience montre que le vin de Champagne se conserve le mieux dans un magnum, il y vieillit plus lentement, assurant au nectar une excellente longévité. Un magnum de champagne déçoit rarement et il est recommandé au-delà de quatre convives ;
le jéroboam : 3 l soit 4 bouteilles, est le plus demandé des grands flacons.
Les contenances supérieures au jéroboam sont très rares, bien que leur dimension et leur esthétisme accentuent le caractère festif des événements, les flacons, fragiles et très chers à produire, deviennent rapidement peu pratiques à manipuler. Toutes les bouteilles de contenance supérieure au jéroboam portent des noms bibliques, à l'exception du souverain (26,25 litres) et du primat (27 litres).

Les flacons subissent un test de résistance à la pression avant de recevoir le vin. La valeur de référence est de 6 bars, soit 30 à 40% de plus que la valeur réellement obtenue dans le vin. Le test[6] ne concerne qu'un échantillon pour petits formats (jusqu'au magnum), mais est appliqué à l'ensemble des flacons pour les autres formats.

Le choix de noms bibliques restent pour le moment inexpliqué. Certains ont voulu y voir l'empreinte des familles protestantes qui sont venues s'installer en Champagne. En fait, il semble que la source de cet usage soit beaucoup plus ancienne car dès les années 1370 on trouve la trace du « jéroboam », appelé « roboam » et du « balthazar » dans l'œuvre poétique d'Eustache Deschamps [7].

le réhoboam : 4,5 l soit 6 bouteilles, qui n'est plus commercialisé depuis 1983. ;
le mathusalem : 6 l soit 8 bouteilles ;
le salmanazar : 9 l soit 12 bouteilles ;
le balthazar : 12 l soit 16 bouteilles ;
le nabuchodonosor : 15 l soit 20 bouteilles, soit entre 120 et 140 flûtes..
Certains négociants ont récemment introduit des flacons aux contenances encore plus extravagantes.

le salomon : 18 litres soit 24 bouteilles, créé par la Maison Drappier ;
le Souverain : 26,25 litres soit 35 bouteilles ;
le primat : 27 litres soit 36 bouteilles, créé par la Maison Drappier, fait référence au Primat des Gaules ;
le melchizédec : 30 litres soit 40 bouteilles. Ce flacon de 54 kilogrammes, inventé par Michel Drappier, doit son nom à un ancien roi de Salem (aussi orthographié Melchisédec), empli de brut « Carte d'or », a été tiré initialement à dix exemplaires et vendu au prix de 2 925 euros. Fabriqué par un verrier italien, son prix de revient vide est de 750 euros. Chaque année dix exemplaires sont commercialisés.
Un moyen mnémotechnique rend les principales tailles de bouteilles dans l'ordre croissant de contenance : « Car de bon matin je remarquais sa banalité » (Quart / Demi / Bouteille / Magnum / Jéroboam / Réhoboam / Mathusalem / Salmanazar / Balthazar / Nabuchodonosor).

Le bouchon de liège des bouteilles de champagne est célèbre pour sa forme en champignon bien plus complexe que celle cylindrique des bouchons utilisés pour les autres vins. En fait, cette forme lui est conférée par le goulot de la bouteille dans lequel il n'est que partiellement inséré.

Il est, au moment de l'embouteillage, cylindrique et de fort diamètre (31mm). Pour que le bouchon puisse entrer, il est nécessaire de le mettre en place par compression (réduction forte du diamètre à 17mm) dans le col de la bouteille sur la moitié de sa longueur, puis de l'écraser en forme de champignon pour recevoir le muselet. Ce bouchage « en force » permet de s'assurer que le bouchon ne sautera pas tout seul, sous la pression du gaz contenu dans le vin. Avec le temps, le bouchon perd son élasticité naturelle. La partie du bouchon située au niveau du goulot est déformé lors de l'écrasement nécessaire à la mise en place du muselet et se desséchera plus vite que celle en contact avec le vin. D'où la forme au moment de l'ouverture de la bouteille, plus étroite au niveau du col. Cela est de plus favorisé par la différence de qualité des lièges (de plus en plus chers) constituant le bouchon. En laissant tremper un bouchon usagé, il reprend en partie sa forme originelle.

On distingue nettement, sur un bouchon, de par la différence d'aspect des lièges:

La tête, parfois appelée manche et partiellement engagée dans le goulot, est constituée d'un aggloméré de liège. Cette méthode de fabrication autorise des tailles de bouchons bien supérieures à ce qu'il est possible de récolter aujourd'hui sur les arbres. De moindre qualité (pour le vin), cette partie n'est pas en contact avec le vin.
Le corps, constitué de deux rondelles de liège massif aux plis croisés, est collé à la base de la tête. En contact avec le vin, cette partie assure l'étanchéité du flacon.
Une fois assemblés, meulés et poncés, les bouchons font l'objet d'une sélection individuelle et sont généralement traités en surface (paraffine solide), pour garantir leur étanchéité et favoriser leur introduction dans la bouteille.


Capsule de bouchon de champagne.Au-dessus du bouchon, une plaque en fer-blanc est maintenue, avec le bouchon, par du fil de fer préformé, appelé muselet. Cette plaque empêche le fil de fer de s'enfoncer dans le bouchon. Le muselet est repris sur la collerette du goulot, et maintient le bouchon qui ne peut alors plus être éjecté par la pression dans la bouteille. Les plaques de muselet (également appelées « capsules » dans le langage courant) sont devenues l'objet d'une collection, la placomusophilie.

Il existe un chocolat du nom de « bouchon de champagne » ayant la même forme que le bouchon et aromatisé au marc de champagne.

Le vieux centre de la ville de Troyes est en forme de bouchon de champagne.

En 2009, un nouveau type de bouchon de champagne fait son apparition. Nommé Maestro, il permet d'ouvrir la bouteille avec facilité, tout en conservant le bruit caractéristique des anciens bouchons[

L'appellation « champagne » est une AOC, mais l'indication « Appellation d'origine contrôlée » ne figure que très rarement sur les étiquettes des bouteilles de champagne. C'est la seule appellation, avec celle de cognac, qui est dispensée de cette mention, car c'est le seul vignoble qui n'a pas de vin déclassé (tous les autres vignobles vendent AOC et vin déclassé).

C'est une loi de 1927 qui définit, aujourd'hui encore, les critères d'attribution de l'AOC champagne. Mais depuis le 13 mars 2008, quarante communes, désignées par un comité d'experts, prétendent elles aussi à la prestigieuse appellation.

Le mot « champagne » lui-même est également protégé avec une grande vigilance.

Ainsi la commune de Champagne, 660 habitants, située dans le canton de Vaud en Suisse a dû renoncer à mentionner le nom de Champagne sur les vins (non pétillants) produits dans son terroir de 28 hectares, dans le cadre d'un accord international intervenu entre la Suisse et l'Union européenne en décembre 1998.

Pour cette même raison, la firme Yves Saint-Laurent a dû interrompre le lancement d'un parfum qu'elle avait nommé Champagne. Le nom du parfum a finalement été changé, il est actuellement commercialisé sous le nom Yvresse.

Aux États-Unis, même si l'appellation « champagne » est considérée comme « semi-générique » par la loi américaine et est autorisée si elle est suivi de la mention du lieu de production (mais uniquement pour la commercialisation intérieure), de nombreux producteurs américains de méthode traditionnelle — notamment ceux qui ont fait leur preuve sur le marché américain — leur préfèrent désormais les appellations « méthode champenoise » ou plus généralement la désignation de « sparkling wine » (« vin pétillant »). Paradoxalement, seuls certains producteurs américains visant le marché bas et milieu de gamme utilisent encore la désignation « champagne », notamment Korbel, Tott ou Cook's.

L'art champenois consiste à assembler des crus non pas à composer des millésimes. Les cuvées millésimées ne dépassent jamais plus de 5% des ventes de champagne. Elles sont surtout un extraordinaire vecteur de communication pour doper les ventes et faire parler des marques. Les marques rivalisent d'idées et organisent des événements autour de leurs millésimés pour faire parler d'elles.

Selon le Comité interprofessionnel des vins de Champagne, le millésime « est un outil de valorisation. La demande est toujours forte mais le vignoble champenois n'est pas extensible, la croissance ne peut donc se faire que dans le haut de gamme ». Une cuvée millésimée se vend en moyenne 30% à 40% plus cher que le brut et beaucoup plus dans le cas des cuvées de prestige. La tentation est donc forte de millésimer même quand l'année ne le mérite pas vraiment. Entre 1945 et 2004, la Champagne a millésimé 46 fois.

Or, millésimer n'est pas une démarche sans risque, car selon Olivier Krug, « un millésime est une figure libre par rapport à un brut. Il reflète le climat d'une année, c'est une personnalité, un caractère ». Pour Benoît Gouez de chez Moët & Chandon, « élaborer un millésime, c'est bousculer les codes d'une maison ».

On peut lire sur une étiquette de champagne la marque, le nom de l'élaborateur, le dosage (brut, sec, zéro dosage, etc.), le millésime — ou en son absence, la commune d'origine des raisins, et parfois la cotation qualitative des raisins : « grand cru » pour les dix-sept communes qui ont le droit à ce titre ou « premier cru » pour les quarante et une autres. Le statut professionnel du producteur est obligatoire et se traduit par les caractères suivants :

NM : Négociant manipulant. Maisons de champagne qui élaborent et commercialisent leur vin. La majorité possède des vignobles, mais achète aussi le raisin de producteurs locaux ;
RM : Récoltant manipulant. Regroupe l'ensemble des vignerons — à peu près 5 000 et un tiers de la production — qui élaborent et commercialisent leurs propres cuvées à partir de leur seul raisin ; ce sont les seuls « petits producteurs ». Ils doivent uniquement vinifier le produit de leurs parcelles pour qu'ils aient droit à la dénomination « champagne de vigneron » dans la limite de 15 500 kilos /hectare.
CM : Coopérative de manipulation. Ce sont des vins élaborés et vendus par une union de producteurs ;
RC : Récoltant coopérateur. Le viticulteur confie ses raisins à sa coopérative pour qu'elle élabore le vin, puis récupère tout ou partie des bouteilles terminées pour les commercialiser ;
SR : Société de récoltants. Assez rare, le plus souvent familiale, elle élabore et commercialise en commun ;
ND : Négociant distributeur. C'est un négociant qui achète des bouteilles terminées à d'autres opérateurs, et les commercialise sous sa propre marque.
MA : Marque d'acheteur. Un commercialisateur a demandé à un négociant d'apposer sa propre marque sur des bouteilles qu'il a achetées. Produit le plus souvent ordinaire.

L'aspect visuel des bulles: Dans les meilleurs champagnes, les bulles sont petites et montent en colonnes ininterrompues depuis le fond du verre. Lorsque les bulles sont grosses et apparaissent de manière aléatoire, c'est un indice de faible qualité. Si vous ne voyez pas de bulles, soit le verre est parfaitement lisse et propre (plutôt rare), soit le vin est défectueux.
Le goût des bulles dans la bouche: Plus le champagne est fin moins les bulles vont sembler agressives en bouche. il ne faut pas que les bulles vous rappellent une boisson gazeuse.
La texture: Les champagnes produits selon la méthode traditionnelle devraient offrir une certaines épaisseur par suite de leur longue maturation sur lies.






natatatanka
   Posté le 10-10-2009 à 12:16:53   

[clignote] FIN DE RANDO [/clignote] le dégustation a durée un peu plus longtemps que prévue


Wolf-Samantha
   Posté le 10-10-2009 à 13:36:08   

Natatatanka très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation de superbes belles photos avec beaucoup de recherches beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut alors le champagne était bon je suis fière de toi