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Wolf-Samantha
loup blanc
Salut wolf super sujet très intérèssant merci pour les vidéos A plus
Wolf-Samantha





Vidéo


Route du Rhum Terminée

Wolf-Samantha


Classement général final







Wolf-Samantha


Commentaires audio des skippers


Pierre-Yves Guennec (Jeunes Dirigeants - Lorans)



Charlie Capelle (Acapella-Getraline/Sidaction)



Patrice Bougard (Kogane)



Jean-Paul Froc (Eurosanit)



Marc Behaghel (Ville de Saint-Grégoire)



Willy Bissainte (Tradition Guadeloupe)



Bonne écoute


Temps de course : +24j 05:19:29



Wolf-Samantha


Commentaires du 22ème jour


- Souvenir du cap Fréhel :
"C'était bien sympa cette bagarre finale avec François (Angoulvant). Pour moi, la course a été dure par manque de vent. La route Sud a été très compliquée, on navigué sous l'anticyclone et il nous rattrapait. Ca m'est arrivé trois fois. La dernière semaine, je n'ai pas eu de vent du tout, j'ai beaucoup souffert du manque de pression. Sur cette course, tout le monde a sa bagarre, c'est une bonne façon de faire de la compétition. Je me souviendrai longtemps du passage au cap Fréhel avec cette foule sous la côte, ça n'arrive qu'en France cet engouement pour la voile, il y a une vraie passion pour la course au large."

- Le prix du gasoil...
"La veille du départ, déjà j'étais tendu : j'ai eu pas mal de déboires, du mal à préparer mon bateau, j'ai trouvé mon sponsor une semaine avant… La veille de l'arrivée, tu te dis que tu va boire un ty punch… Et ben, non ! J'ai dû faire une pénalité de12 heures du fait que j'ai eu des gros soucis de gasoil. J'ai un vieux bateaux qui a beaucoup tourné, fait plusieurs Jacques Vabre, plusieurs Route du Rhum, des tours du mondes et il est équipé de plusieurs circuits de gasoil parallèles, c'est un peu le bazar. Et un moment le moteur s'est désamorcé, j'ai eu très peur : ça voulait dire plus de pilote, plus d'électronique… Déjà que ce n'était pas très drôle à ce moment là. Lors d'un contact VHF avec un cargo, il m'a proposé de m'approvisionner et m'a donné 3 bidons. Je les paye cher ! Pour m'acquitter de cette pénalité, j'ai été hier au mauvais endroit : un mètre de creux, zéro vent, et je voyais Pierre-Yves (Gennec) revenir, j'étais fou ! Sur cette Route du Rhum, je ne voyais pas les difficultés là où elles sont tombées. Je n'ai pas eu de souci d'endurance, de gestion du sommeil et de l'alimentation…. j'ai même eu un peu honte par moments : je mangeais à heures fixes, je dormais 8 heures par jour. En revanche, comme j'ai très peu navigué avec le bateau avant la course, quand les deux premiers ont plongé au Sud, je n'arrivais pas à le régler pour faire du près. Là, ça a commencé à me miner le moral, je me suis fait décrocher et je suis parti au Nord. Mais, après un départ en dernier, j'ai fait une belle remontée la première semaine, et ça a commencé à devenir plus dur : la fatigue, la pression qui retombe comme le projet s'est fait en dix jours… Mais, il y a cette arrivée sur le podium et cette dernière journée de navigation aujourd'hui : ça lave tous les mauvais moments ! "

- Atterrissage tropical :
Pierre-Yves, le steward des mers, n’en est pas à son coup d’essai, il sillonne les océans depuis plus de 20 ans entre convoyages et courses aux larges. Déjà, en 2002, l'année marquée par la violence des conditions, il s'alignait à la Route du Rhum à la barre du plus petit trimaran de la flotte. En 2006, il remet ça avec son bateau construit avec le soutien de jeunes dirigeants et de nombreux partenaires. Cette année, il s'alignait de nouveau à la barre de son plan Fauroux de 16,50 mètres en aluminium. "J'ai un bateau lourd, je suis parti par la route Nord. Je n'avais pas le choix même si ça tapait dur J'ai d'abord perdu la girouette, une antenne VHF… Aux Açores, j'ai tapé un cachalot, je faisais 150 litres d'eau tous les jours. Je voulais que ce bateau que je fais avec des copains arrive au bout. Je vidais 15-20 sceaux par jour. En 2002, la course avait été plus dure. Je félicite Charlie Capelle et Jean-Paul Froc qui sont engagés à la barre d'un petit trimaran. Dès que y'ab un grain, y'a le risque de se mettre sur le toit. L'histoire de la Route du Rhum, c'est l'histoire de ces petits trimarans de 40 pieds. je suis content d'arriver, je commençais à sentir l'odeur de la terre même si suis toujours bien en mer. Je suis accueilli par les les jeunes du lycée Blanchet. La Route du Rhum sans eux, ne se ferait pas. "

- Content d'être arrivé !
Ca a mal commencé car j’ai eu un problème de moteur à Ouessant et je me suis dit dés le début que je devais m’arrêter, je ne voulais pas partir dans l’Atlantique avec un moteur cassé. Et puis après j’ai rattrapé mon retard, mais avec une très très mauvaise option dans l’Atlantique, c’était dur ! J’ai choisi la route du sud pour éviter au Nord le près pendant 5 jours … et puis après je devais m’arrêter donc je suis passé au sud. Ensuite ma connerie a été de passer sous l’Anticyclone. Et puis je suis en vacances ! Maintenant je suis enfin arrivé, c’est bronzette et surtout plus de bateau ! Je me sens quand même fatigué et je me suis pris en photo ; ça m’a fait peur. Mais pendant la course je me suis donné un rythme nuit/jour, en revanche cette nuit j’ai dormi 10 minutes !



Wolf-Samantha


Commentaires audio des skippers


Conrad Colman (40 Degrees)



Bertrand Guillonneau (Ville de Douarnenez)



Pierre-Marie Bazin (Les 3 Caps - Respectons la terre)



François Angoulvant (Fermiers de Loué - Sarthe)



Gonzalo Botin Sanz De Sautuola (TALES "Villa Esperanza" )



Bonne écoute


Temps de course : +22j 05:13:13


Wolf-Samantha


Commentaires du 21ème jour


- Rhumissimo !
"Cette Route du Rhum, c'est vraiment différent de la Transat Anglaise. Mais c'était très intéressant, notamment à cause des conditions très variables. J'ai vraiment aimé la course : le départ, aller jusqu'aux Açores, puis aller dans le Sud, j'ai beaucoup aimé. La fin a été difficile, il a fallu beaucoup travaillé sur le pont. Après les Açores, j'ai raté passage de l'anticyclone. J'ai fait un mauvais chois, je l'ai payé cher, mais je n'ai pas de regret. C'était ma première traversée à la barre d'un Class40 : quand tout marche bien, ça va plus vite, quand y'a des soucis, tout devient beaucoup plus difficile. Je suis vraiment satisfait d'avoir disputé la même course que des stars comme Michel Desjoyeaux ou même Thomas Ruyant, dans les yeux duquel je voyais déjà, à Saint-Malo, qu'il avait énormément de potentiel. C'était génial !"

- Au vent de la patience...
"C'était très dur, surtout à la fin avec une grande chasse avec trois bateaux. La météo a été très dure d'autant que je n'ai pas eu de chance, j'ai cassé la grand spi et le petit gennak, c'était des vieilles voiles. Sur cette course, j'ai appris à avoir de la patience. J'ai pas mal échangé de mails avec Pete Goss qui était sur la route Sud. Pour lui, c'était tranquille alors que pour nous, au Nord, ça tapait tout le temps. C'était mieux pour disputer une course au contact des autres bateaux, mais les conditions ont vraiment étaient difficiles."

- Et vogue la poésie...
"Très jolie course, très agréable. J'ai eu problèmes techniques qui ne m'ont peut-être pas permis d'aller aussi vite que voulu. La deuxième partie a été plutôt gaie et rapide Je suis très content et j'ai eu beaucoup de plaisir d'autant que cette course s'inscrit dans un projet global pour associer poésie et mer. Cette course, c'est la cadeau. Le bateau s'appelle Poèmes Bleus, ce n'est pas un nom de pizza, d'une société commerciale... Il porte ce nom pour défendre avec la ville de Douarnenez un poète français (Georges Perros, ndlr). Il n'y a que de la poésie en mer, comme partout d'ailleurs. Je vais rencontrer des enfants du Gosier et de France métropolitaine. Le premier Rhum, j'avais 18 ans, j'ai vécu en direct le 98 secondes, la disparition d'Alain Colas… C'est une course qui permet d'agréger beaucoup d'énergies. C'est un vrai succès."

- Fâché avec Eole !
"J'en ai bavé, mais grave ! J'y suis allé pour la compétition sportive, mais si tu prends le départ de la Route du Rhum, c'est une aventure, tu n'y échappes pas. Avec mon copain Eole, on est fâché ! Je me suis perdu en route. J'avais pas mal de problèmes techniques : plus d'aérien, plus de spis, plus rien… J'ai donc navigué un peu à l'ancienne. J'ai failli m'arrêter aux Açores, mais ma femme m'a dit qu'il fallait continuer, que je ne pouvais pas m'arrêter là, que j'allais toucher des alizés… Mais ensuite, c'était horrible ! Je suis content, mais sportivement je suis hyper déçu pour être honnête. 30è, ce n'est pas terrible, mais l'accueil ici est extraordinaire. Je reviendrai, les alizés je veux savoir ce que c'est ! "

- Enfin du vent !
" Enfin… Enfin... Enfin ! J’ai enfin touché du vent ! Après des jours (10, pour ne rien vous cacher) à jouer à cache-cache avec le vent, le bateau repart enfin ! Les 10 jours les plus longs de ma vie, 10 jours à une moyenne de 3 noeuds... J’ai eu du temps pour refaire ma course, 100 fois j’ai analysé mes erreurs... Je suis passé par différents états, avec des hauts et des bas et c’est là que le soutien des uns et des autres est important pour ne pas flancher... Un petit mot de ma femme et mes enfants, une vacation avec des élèves de Baie-Mahault, des encouragements de mon père, les petits mots laissés sur mon site que Claire me transmet régulièrement, un coup de fil de Damien, de Philippe, de Jimmy... Ces tout petits rien qui font tout. J’ai fait trois erreurs : ne pas avoir entré mes fichiers météo entièrement, avoir été parfois trop prudent (par exemple, balancer le solent au lieu gennaker), n’avoir pas écouter les avertissements de Philippe... Et puis, peut-être manquais-je un peu d’entraînement pour faire encore plus corps avec le bateau ? Enfin pas de regret, j’aurais appris et c’est ça le plus important. Alors, kay ka fèt en péyi la ? Philipe est arrivé aujourd’hui, j’ai vu des images sur Internet... C’était la folie !!! Bravo, Philippe pour ta course, nous aurons tant de choses à partager." Willy Bissainte (Tradition Guadeloupe)

- Histoire de visibilité et de portes fermées :
« La fin de course, c’était plutôt sympa avec Gonzalo (Botin, ndlr) pas loin derrière, histoire de me maintenir réveillé. Le dernière semaine a néanmoins été difficile dans la tête : ce n’est pas drôle de voir que face à tous les schémas météo mis en place, les portes se ferment. Mais globalement, au regard de mon statut d’amateur, de l’histoire du bateau, je suis assez content de la course que j’ai faite et du choix de la Route Sud : cela a favorisé le suspense, ça a permis d’imaginer les choses. Quand je prends cette option, j’ai la conviction que ça doit passer à la Corogne sans que je me prenne dans la dorsale. Qui plus est la visibilité au-delà des 6-7 jours est plus claire dans le Sud que dans l’Ouest En faisant le tour de paramètres, je vois une suite plus favorable sans galérer au près, sans les risques de casse associés. J’ai pris vraiment du plaisir. Il faudrait être difficile de ne pas être content, c’est la deuxième fois que je termine la Route du Rhum et c’est toujours une vraie satisfaction. »



Wolf-Samantha


Commentaires audio des skippers


Eric Galmard (Avis Immobilier)



Régis Guillemot (Regis Guillemot Charter)



Olivier Singelin (Gonser Group - Cambio)



Luc Coquelin (Pour le Rire Médecin)



David Augeix (EDF Energies Nouvelles - VESTAS)



Eric Defert (Drekan Energie - Groupe Terrallia)



Olivier Grassi (Grassi Bateaux)



Christophe Coatnoan (Partouche)



Philippe Fiston (Territoires Attitude)



Arnaud Daval (Techneau)



Bonne écoute


Temps de course : +21j 05:42:51


Wolf-Samantha
 
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