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 NATATATANKA

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 29-05-2008 à 19:40:38   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE NATATATANKA


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   Posté le 04-06-2008 à 09:08:23   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

1-Saint-Malo (Saent-Malo en gallo et Sant-Maloù en breton) est une commune de France métropolitaine, située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine .

Station balnéaire connue pour sa ville close et son rapport à la mer, la ville attire de nombreux touristes, en particulier l'été où elle voit sa population multipliée. Fruit d'une riche histoire maritime, elle demeure un port important (plaisance, pêche, commerce et voyageurs) et un centre économique.



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   Posté le 04-06-2008 à 09:10:45   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

2-L'histoire de Saint-Malo remonte à l'antiquité, où cette région correspond à l'ancien centre maritime du peuple gaulois des Coriosolites, installés à la cité d'Aleth (actuel Saint-Servan). Sous l'influence des Romains, la ville de Corseul, dans les terres, se développe aux dépens de la cité d'Aleth. Aleth reste un port important et à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Aleth, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.

Lors du retrait de l'armée Romaine vers 420, Alet subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Maclow, venant de la région de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de St Malo en 541[1].
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   Posté le 04-06-2008 à 09:29:57   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

3-C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin , puis un peu plus tard Surcouf .


Jacques Cartier (né vers la fin de l'année 1491 à Saint-Malo en Bretagne, mort au même endroit le 1er septembre 1557), est navigateur et explorateur français. Auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe et du fleuve Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier par ses Relations décrit pour la première fois ces eaux et le territoire visité qu'il nomme Canada.
Le premier voyage (1534)

Réplique, à la Tour Solidor (Saint-Malo), de la croix érigée par Jacques Cartier à Gaspé le 24 juillet 1534.Après seulement vingt jours de traversée, (20 avril - 10 mai), Cartier atteint Terre-Neuve, avec ses deux navires et un équipage de 61 hommes. Il explore minutieusement le golfe du Saint-Laurent.

Le 12 juin lors de la reconnaissance de nouveaux lieux et la dénomination de nouvelles rivières, Jacques Cartier et ses marins aperçurent, un peu à l'écart de la rivière qu'ils venaient de nommer Saint-Jacques, un grand navire originaire de La Rochelle, dont l'équipage, après une longue campagne de pêche à la morue, avait perdu son chemin au milieu des nombreuses îles du golfe du Saint-Laurent. Ils allèrent à bord de ce navire pour le conduire vers un lieu, plus commode pour s'orienter, qu'ils appellèrent havre Jacques-Cartier.

Le lundi 6 juillet, Jacques Cartier et son équipage entrent en contact avec les premiers Amérindiens de la Nation Micmac, au large de la Baie des Chaleurs. Les jours suivants, la confiance s'installe entre les marins et les autochtones, avec échanges de colifichets, couteaux, tissus et autres bimbeloteries contre des peaux d'animaux.

Le vendredi 24 juillet, met pied à terre à Gaspé, y plante une croix de trente pieds, revendiquant la région pour le roi de France. La troupe des Français y rencontre des Iroquoiens du Saint-Laurent, venus pour la pêche, qui les accueillent sans trop de plaisir. Le chef amérindien, Donnacona, après protestations, finit par permettre à Cartier d'amener deux de ses fils en France. La rentrée à Saint-Malo se fait le 5 septembre après une autre courte traversée de 21 jours.
Le deuxième voyage (1535–1536)

Commémoration du départ de Jacques Cartier sur le sol de la cathédrale Saint-Vincent à Saint-Malo.Le deuxième voyage a lieu en 1535–1536. Cette expédition compte trois navires, la Petite Hermine (60 tonneaux), l’Émérillon (40 tonneaux) et la nef qui transporte Cartier, la Grande Hermine (120 tonneaux). Quinze mois de vivres ont été prévus. Ramenés de France par Cartier, les deux fils du chef Donnacona, Taignoagny et Domagaya, parlent maintenant français. Recourant à leurs connaissances, Cartier remonte alors le cours du Saint-Laurent, découvrant qu'il navigue sur un fleuve lorsque l'eau devient douce. À l'île d'Orléans, le 7 septembre, devant Stadaconé, on retrouve Donnacona.

Ce chef essaie de dissuader les Français de remonter le fleuve : il veut s'assurer du monopole du commerce. Cartier refuse et donne congé aux deux fils. Il ira donc en amont sans interprète. Une partie des hommes restent et construisent un fortin, préparant le premier hivernage connu de Français au Canada. Cartier continue à remonter le fleuve sur l’Émérillon, mais bientôt son tirant d'eau lui interdit de poursuivre au-delà du lac Saint-Pierre : il y ancre l’Émérillon et l'équipage poursuit en barques.

Le troisième voyage (1541—1542)

Donnacona qui a compris ce que cherchent les Français, de l'or, des gemmes, des épices, leur fait la description qu'ils veulent entendre, celle du riche royaume de Saguenay, et François Ier, bien qu'occupé par les menaces de Charles Quint, se laisse convaincre de lancer une troisième expédition avec pour instructions d'implanter une colonie.

L'organisation de l'expédition est confiée à Jean-François de La Rocque de Roberval, un homme de cour, ce que Cartier n'est pas. Il ne sera cette fois que le second de Roberval. La colonisation et la propagation de la foi catholique deviennent les deux objectifs. Donnacona meurt vers 1539, comme d'autres Iroquoiens du Saint-Laurent, les autres se sont mariés, aucun ne reviendra. On prépare l'expédition, arme cinq navires, embarque du bétail, libère des prisonniers pour en faire des colons. Roberval prend du retard dans l'organisation et Cartier s'impatiente puis décide de s'engager sur l'océan sans l'attendre. Après une traversée calamiteuse, il arrive enfin sur le site de Stadaconé en août 1541 après trois ans d'absence. Les retrouvailles sont chaleureuses malgré l'annonce du décès de Donnacona, puis les rapports se dégradent et Cartier décide de s'installer ailleurs.

Il fait édifier le fort de Charlesbourg-Royal au confluent du Saint-Laurent et la rivière du Cap Rouge pour préparer la colonisation. Bientôt, l'hiver arrive et Roberval est toujours invisible avec le reste de l'expédition. En attendant, il accumule l'or et les diamants qu'il négocie avec les Iroquoiens du Saint-Laurent qui disent les avoir ramassés près du camp. En 1542, il lève le camp, rencontre Roberval à Terre-Neuve. Malgré l'ordre que ce dernier lui donne de rebrousser chemin et de retourner sur le Saint-Laurent, Cartier met le cap vers la France.

Aussitôt arrivé, il fait expertiser le minerai et apprend qu'il ne rapporte que de la pyrite et du quartz sans valeur. Sa mésaventure sera à l'origine de l'expression « faux comme des diamants du Canada ».







René Trouin du Gué, dit Duguay-Trouin (10 juin 1673 à Saint-Malo - 27 septembre 1736 à Paris) est né dans une famille d'armateurs bretons. En 1689, il débute sa carrière de corsaire français et dès 1691, reçoit le commandement d'un navire. Son courage, le respect qu'il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Néerlandais au cours des guerres lancées par le Roi Louis XIV l'ont fait rapidement progresser dans la hiérarchie.
En 1694, il tomba, près des Sorlingues, au milieu de 6 vaisseaux anglais, soutint pendant quatre heures un combat inégal, et ne se rendit qu'après avoir tout épuisé et reçu une blessure. Emmené captif à Plymouth, il dut la liberté à l'amour d'une jeune Anglaise. Ses nouveaux exploits après son retour en France attirèrent l'attention de Louis XIV, qui le fit entrer dans la marine royale. Tantôt sous les ordres de Nesmond, tantôt seul, il continua de capturer les navires ennemis.

En 1696, il vainquit et fit prisonnier l'amiral hollandais Wassenaer. Pendant la guerre de la succession d'Espagne, il désola les côtes d'Espagne, de Hollande et d'Angleterre.

En 1704 il prit sur les côtes d'Angleterre un vaisseau de guerre de cinquante-quatre canons ainsi que douze vaisseaux marchands. Capitaine de vaisseau en 1706, il attaqua une flotte brésilienne avec 3 vaisseaux, à la hauteur de Lisbonne, flotte du Brésil, qui était chargée de vivres et de munitions pour l'Archiduc et qu'escortaient dix vaisseaux de guerre : le combat dura deux jours.

Duguay-Trouin ne montra plus d'intrépidité, mais des circonstances malheureuses firent échouer ses projets. En 1707, il répara cet échec en s'emparant d'un convoi de 200 voiles, escorté par 6 gros vaisseaux de guerre, succès qui acheva de ruiner en Espagne les affaires de l'archiduc. En 1709, on raconte qu'il a capturé 300 navires marchands et 20 vaisseaux de guerre ou corsaires. Pour le récompenser de ses services, Louis XIV décide de l'anoblir.

De toutes les expéditions de Duguay-Trouin, la plus célèbre est la prise de Rio de Janeiro en 1711. Les fortifications de cette place paraissaient inexpugnables. En onze jours elles furent toutes enlevées. Il forcera la ville à payer de lourdes rançons et à libérer 1000 prisonniers français.

En 1715, il fut nommé chef d'escadre, membre du conseil des Indes en 1723, et en 1728 lieutenant général. En 1731, il reçut de Louis XV le commandement d'une escadre destinée à soutenir les intérêts du commerce, menacés par les Barbaresques et réprima les corsaires de Tunis. Ce fut là son dernier fait d'armes. Ses infirmités l'obligèrent bientôt à se retirer.


Robert Charles Surcouf (12 décembre 1773 à Saint-Malo - 8 juillet 1827) est un corsaire français. Marin intrépide, il harcela les marines marchandes et militaires anglaises, non seulement dans les mers de l'Europe, mais aussi dans celles de l'Inde. Il acquit de fait réputation et fortune en faisant la course. Il était franc-maçon.
Nommé capitaine à l'âge de vingt ans, il commanda successivement les corsaires la Clarisse, la Confiance et le Revenant.

Surcouf naviguait encore dans la marine marchande, lorsqu'il se fit aimer d'une jeune personne dont il voulut obtenir la main.

Surcouf alla tenter la fortune en Inde en 1796. Un mauvais petit bâtiment le porta jusqu'à l'Île de France. La course enrichissait dans ces parages ceux qui s'y livraient avec résolution. Surcouf le fit.

Quelques jeunes gens de l'île de France armèrent un petit corsaire pour Surcouf, qui fit voile pour les côtes de l'Inde, avec un équipage de Lascars (marins indiens). À l'embouchure du Bengale, où il se dirigea d'abord, il rencontra un petit convoi escorté par un bateau-pilote, armé en guerre ; il aborda le bateau-pilote et le prit ; il s'empara ensuite des bâtiments marchands anglais, se débarrassa de ses prises, de son propre navire, et passa sur le schooner avec dix-neuf hommes seulement.

Mais Robert Surcouf, le plus célèbre des armateurs malouins, entre dans la légende à vingt-trois ans, en 1796 quand, avec un équipage de 190 hommes, il prend à l'abordage un grand vaisseau britannique, trois fois plus important et plus armé que le sien.


La Confiance (18 canons et 190 hommes) prend le Kent (40 canons et 437 hommes). Par Ambroise-Louis Garneray, alors sous les ordres de Surcouf.Ce premier succès enhardit Surcouf, qui va tenir la mer, courant après tous les bâtiments qu'il apercevra, en corsaire non autorisé, car il est parti de l'île de France sans ces lettres-patentes, qu'on appelle lettres de marque, qui donnaient au vol sur mer une légalité officielle.

Peu après, avec son bateau, n'ayant que deux canons, Robert Surcouf met le cap sur un gros trois-mâts : c'était un vaisseau de la compagnie des Indes, monté par 150 Européens et armé de 26 canons de 12 ; il se nommait le Triton. Il dut son succès à ce stratagème. En effet, comment prêter le flanc à un si fort ennemi ? Car le bateau-pilote avait deux canons seulement. Surcouf fait cacher tout son équipage ; l'idée lui était venue de se faire passer un instant pour un des pilotes du Gange. « Je cours sur ce gros Anglais, dit-il à ses gens, je l'accoste : à un signal que je vous ferai, vous reparaîtrez sur le pont ; nous ferons une décharge de mousqueterie pour effrayer l'équipage, nous sauterons à bord et nous prendrons le bâtiment. » Les choses se passèrent comme il l'avait dit. Le combat qui s'engage sur le pont du Triton est terrible ; le capitaine anglais et dix de ses hommes sont tués, cinquante autres sont blessés, et Surcouf reste maître du vaisseau, n'ayant eu que deux blessés et un mort parmi les siens. Il fait signer un cartel d'échange à ses prisonniers, les envoie à Madras sur son petit schooner qu'il dépouille de toutes ses armes et mène son importante capture à l'île de France.

Il remet à la mer le plus tôt qu'il peut, pour profiter de la chance qui paraît lui sourire, et cette fois c'est avec un corsaire un peu plus grand.

Chassé par trois vaisseaux de la Compagnie , il parvient au moyen d'une manœuvre habile à les isoler ; puis, les attaquant séparément, il en enlève deux, et contraint le troisième à prendre la fuite.

En 1799 la frégate la Preneuse, commandée par l'intrépide Lhermite, venait de se perdre à l'île de France. L'équipage attendait une occasion de retour ou d'embarquement. Le bruit se répand que la Confiance va faire la course.

Deux mois s'étaient passés ; six bâtiments avaient été pris et dirigés sur la colonie

La fortune de Surcouf commençait à grandir. Après plusieurs courses aventureuses, Robert Surcouf fut sur le point d'être dépouillé du fruit de ses dangers parce qu'il avait écumé la mer sans lettres de marque. Il avait armé en course sans autorisation à sa première croisière ; aussi quand il avait attéri avec le Triton, on avait confisqué sa prise.

Cependant les autorités de l'ile de France consultèrent le Directoire qui, voulant récompenser la bravoure du jeune corsaire, proposa au Corps législatif de lui décerner, à titre de don national, la valeur de ses prises qu'on avait vendues au profit de la colonie ; il reçut 700.000 francs.
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   Posté le 04-06-2008 à 13:53:46   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

4-Le port de Saint-Malo est un port de commerce actif, il est classé d'intérêt national, au 2e rang breton pour les marchandises, au 1er rang pour les passagers. Au niveau national (hors Outremer), il se situait en 2004 au 15e rang, à égalité à l'époque avec Brest, derrière Lorient 13e.

Il est la propriété de la Région Bretagne depuis le 1er janvier 2007. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Pays de Saint-Malo.

C'est aussi la 9e criée régionale et en même temps un port de plaisance.

Il bénéficie par ailleurs d'équipements de réparation navale avec deux formes de radoub.

C'est aussi la neuvième criée régionale et un port de plaisance.

Bien situé régionalement, il lui manque néanmoins quelques atouts, sa situation en centre-ville le limite dans la réception de matières dangereuses et le fort trafic touristique perturbe l'approche de ses installations. Son accès est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées.

Le port ferry (terminal du Naye) reçoit les navires Brittany Ferries, Condor Ferries et hd ferries.Depuis toujours, un différend opposait les communes de Saint-Malo et Saint-Servan. Pour cette raison, trop longtemps Saint-Malo resta un port d'échouage. Les querelles apaisées, l'ouverture en 1932 des deux écluses de la Naye permit la mise en eau profonde des bassins. Malheureusement, le 7 août, 1944 lors des violents combats des derniers jours de l'occupation, les hommes du colonel Von Aulock dynamitèrent les écluses. Une seule sera reconstruite, l'emplacement de l'autre servira de forme de radoub.

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   Posté le 04-06-2008 à 21:24:35   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

5-
Pendant la protohistoire celtique, le territoire est occupé par cinq peuples principaux:

les Coriosolites dont le territoire se situait dans l'est de l'actuel département des Côtes-d'Armor (avec pour port principal Alet), dans l'ouest de l'Ille-et-Vilaine et le nord-est du Morbihan et qui ont donné leur nom à la ville de Corseul ;
les Namnètes résidaient dans l'actuel département de Loire-Atlantique, en rive droite de la Loire (la rive gauche étant occupée par les Pictons). Ils ont donné leur nom à la ville de Nantes (Naoned en breton) ;
les Osismes étaient localisés dans l'actuel département du Finistère et la partie ouest des Côtes-d'Armor et du Morbihan ;
les Redones résidaient dans l'est de l’actuel département de l’Ille-et-Vilaine. Ils ont donné leur nom à la ville de Rennes ;
les Vénètes se situaient dans l’actuel Morbihan, apparentés au peuple homonyme de Vénétie, ils ont donné leur nom à la ville de Vannes (Gwened en breton).
Ces peuples avaient de fortes relations économiques avec les Celtes de l'île de Bretagne, notamment pour le commerce de l'étain.
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   Posté le 04-06-2008 à 21:30:01   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

6-

Avec ses 2 730 km de côtes, la Bretagne offre une variété remarquable de paysages littoraux. La pointe du Raz, le Mont Saint-Michel, le golfe du Morbihan, l'Aber Wrac'h, Ouessant, etc, sont autant de noms associés à un milieu naturel différent : escarpements rocheux ou baies envasées, plages sableuses ou cordons de galets, îles, marais salants, rias, etc. Ces milieux modifiés à chaque moment par le phénomène de marée, sont source de vie et d'une exceptionnelle diversité biologique.


Le climat dominant de la Bretagne est le climat océanique caractérisé par des étés doux et des hivers pluvieux et doux. Les écarts de températures sont faibles et les jours de gel en hiver sont rares. Les précipitations sont assez fréquentes et sont réparties toute l'année, ce qui donne une fausse réputation de « mauvais temps » en Bretagne.

Il est loin d'être uniforme : « Les frileux, même quand ils ne sont pas des intégristes du culte solaire, éviteront Brest. Et Saint-Brieuc aux vents particulièrement primesautiers. Ils se réfugieront à Vannes, à qui le golfe du Morbihan vaut une lumière quasi-insulaire. Mais les amateurs de grand large et de nuées bousculées par le vent choisiront Saint-Malo pour les plus beaux couchers de soleil de Bretagne. Quant à Nantes, elle participe déjà de la douceur angevine.

Le sud est plus ensoleillé que le nord. La moyenne annuelle des températures donne un léger avantage à Vannes sur Saint-Brieuc (2 degrés environ). Inversement, la température de l'eau est en moyenne plus élevée en Manche (19 à 20 °C en moyenne l'été que sur l'Atlantique (17 à 19 °C) par l'effet conjugué du Gulf Stream et de la faible profondeur de la mer.

De nombreux sites sont censés être régis par un micro-climat ; cela se conçoit pour Ouessant vue sa position excentrée et dans l'autre sens pour l'île de Bréhat, nordique mais au climat agréable, le golfe du Morbihan à plus grande échelle, mais c'est moins indubitable pour des stations-balnéaires telle que le Val-André...
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   Posté le 04-06-2008 à 21:36:46   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

7-

Faucon émerillon




Faucon pèlerin



Faucon hobereau



Faucon crécerelle
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   Posté le 04-06-2008 à 21:42:23   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

8-
a)
Des secteurs économiques variés

Notons que la Bretagne est la première région agricole française, la première pour la pêche, la première au niveau des taux de réussite au baccalauréat, deuxième pour le niveau de formation et de qualification des jeunes et un des principaux pôles français dans le secteur du tourisme, des télécommunications, de l’automobile et de la construction navale.
L'activité des chantiers navals n'est plus ce qu'elle était. Dans la Bretagne d'aujourd'hui, ressource essentielle, l’agriculture englobe 14 % des actifs et se tourne de plus en plus vers l’export.
Les cultures céréalières couvrent un tiers des surfaces cultivées mais la culture du maïs et des protéagineux (colza) gagne du terrain. Il faut toutefois mettre un bémol à ce succès des statistiques car la question de l'équilibre écologique en Bretagne est aujourd'hui posée.

-b)
Première région française pour la pêche et 51 % de la production nationale.
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   Posté le 04-06-2008 à 21:52:37   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

9-Le chouchen (ou chouchenn) est une boisson alcoolisée obtenue à partir de la fermentation du miel dans de l'eau (ou parfois du vin). Boisson traditionnelle de Bretagne, le chouchenn est une boisson liquoreuse alcoolisée (14° environ) comparable à l'hydromel. Cet alcool se consomme bien frais, généralement en apéritif. On trouve en Bretagne différents types de chouchens, dont certains sont réalisés avec un mélange d'eau et d'eau de mer, sans oublier le miel. Les effets du chouchenn étaient autrefois très violents car le miel utilisé était impur : des abeilles étaient présentes dans la mixture de miel, si bien que le venin de leur dard était encore présent dans la boisson. Le chouchenn pouvait alors avoir un effet assommant. Cela n'est plus le cas aujourd'hui. Ce que l'on apelle chouchen aujourd'hui est en fait de l'hydromel c'est à dire du miel et de l'eau .Traditionellement le chouchen était fait à base de cidre et de miel mais en 1911 un gros apiculteur, pour éliminer la concurence, a fait déposer la marque "chouchen" en disant que cela voulait dire hydromel en breton or c'est faux. On trouve encore du vrai chouchenn dans le fin fond de la bretagne mais c'est assez rare . Il se fait appeler chufere. A noter qu'aujourd'hui le chouchen est une boisson typique mais relativement peu consommée de façon régulière.

Depuis 1996 la toute puissante OMC a autorisé l'appellation "Saint Jacques" pour tous les pectens ce qui provoque une confusion entre les véritables coquilles "Saint Jacques" et les pétoncles. Les anglo-saxons n'ont qu'un mot pour parler de coquille : scallop. Et pour cause, ils ne connaissent pas les vraies coquilles Saint Jacques. "confondre la pétoncle et la coquille Saint-Jacques dans une même appellation revient à autoriser la dénomination caviar pour les oeufs de lump" C'est ce que disait en 1996 un sénateur, après que l'OMC ait dénoncé la réglementation de 1993 sur les dénominations commerciales pour favoriser les exportations du Canada, du Pérou et du Chili.


En Bretagne, c'est en toute circonstance que l'on sert les crêpes et les galettes. Cuites sur le « Billig », cette plaque chauffante de 40 cm de diamètre, elles sont ensuite étalées avec le "Rozell" puis retournées avec la palkenn. La galette se confectionne avec de la farine de blé noir. Elle doit être souple et mince. La crêpe au froment, est faite au lait et aux œufs, elle est sucrée et on la parfume parfois au rhum ou à l'eau de vie. La galette est toujours au sarrasin et les crêpes sont toujours au froment. Ces deux traditions n'ont rien de spécifiquement breton à l'origine, et se retrouve dans de nombreuses autres régions de France. En effet, on consommait des galettes un peu partout en Europe, et elles pouvaient se faire avec de nombreuses céréales ; une galette n'étant entre autre que de la bouillie étalée en fine couche et « desséchée ». Avant l'installation de la panification, on en faisait une large consommation. ans l'antiquité c'était le flan ou la galette qui étaient de consommation courante, et non pas le pain; et le plus souvent quand il est question de pain à cette époque, c'est de galettes qu'il s'agit . On trouve la première recette de crêpes en France vers 1390 dans "Manager de paris". L'auteur de cet ouvrage, explique comment faire des "crêpes" avec de la farine de froment, des œufs, des eaux, du sel et du vin. Ces crêpes sont cuites dans un mélange de saindoux et de beurre, et saupoudrées de sucre avant d'être servies. On ne pouvait pas faire de galettes de sarrasin à la même époque, car ce plant est arrivé en Europe que vers le 15éme siècle, et ne pénétrèrent en Bretagne que le siècle suivant.











- A Douarnenez, on nommait cette galette typique indifféremment kouign amann ou gâteau beurré, c'est d'ailleurs sous son appellation française qu'il a été commercialisé ou vendu pendant plusieurs années.
Le mot kouign se retrouve dans le pays bigouden avec une orthographe différente : kuign " yekel " de Loctudy, kuign chidouarn (chaudron) de Plogastel Saint-Germain et des environs, encore consommé au moment des Gras. A Groix, on trouve le kouign pod (pot) de Mme Jégo. Toutes ces réalisations ont pour base une pâte à pain fermentée sur laquelle on étale du beurre et du sucre. On replie l'ensemble comme pour la pâte feuilletée. Dans le pays bigouden, pas de beurre, mais du lait et du sucre et même des œufs comme à Groix, pas de feuilletage comme à Douarnenez. A Douarnenez, on nommait cette galette typique indifféremment kouign amann ou gâteau beurré, c'est d'ailleurs sous son appellation française qu'il a été commercialisé ou vendu pendant plusieurs années. Le mot kouign se retrouve dans le pays bigouden avec une orthographe différente : kuign " yekel " de Loctudy, kuign chidouarn (chaudron) de Plogastel Saint-Germain et des environs, encore consommé au moment des Gras. A Groix, on trouve le kouign pod (pot) de Mme Jégo. Toutes ces réalisations ont pour base une pâte à pain fermentée sur laquelle on étale du beurre et du sucre. On replie l'ensemble comme pour la pâte feuilletée. Dans le pays bigouden, pas de beurre, mais du lait et du sucre et même des œufs comme à Groix, pas de feuilletage comme à Douarnenez.

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   Posté le 04-06-2008 à 22:43:59   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

10-Le Gwenn ha du, nom donné au drapeau breton et signifiant "Blanc et Noir" est un drapeau récent dans l'histoire de la Bretagne. Il fut créé en 1923. Il s'agit d'une synthèse subtile des emblèmes que les Bretons utilisent depuis des siècles. Il est aujourd'hui utilisé et reconnu par tous les Bretons comme l'emblème fort de la Bretagne. Apolitique et esthétique, il apparaît aujourd'hui sur le fronton de nos mairies et de nos institutions et représente la Bretagne et les Bretons à travers le monde.

La symbolique du drapeau breton :

Par sa forme et ses couleurs, le Gwenn ha du est d'une conception simple pouvant être expliquée de la manière suivante :

• Les mouchetures d'hermine représentent la Bretagne ducale. Elles sont au nombre de onze. Une version ancienne préconisait qu'elles soient innombrables (ou dit à tord héraldiquement exact). Cette dernière solution est à éviter. En effet, en héraldique bretonne les mouchetures d'hermine ne sont jamais coupées. Aujourd'hui les drapeaux produits en Bretagne comportent systématiquement onze mouchetures d'hermine. A priori sans signification, ce nombre se retrouve toutefois sur de nombreuses illustrations anciennes montrant des drapeaux à 11 mouchetures d'hermine.



Gwenn ha du géant devant l'Hôtel de Ville de Rennes
• Les neuf bandes égales représentent les 9 pays historiques de Bretagne. Les 4 blanches représentent ceux de Basse-Bretagne : Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais. Les 5 noires ceux de Haute-Bretagne, Pays Nantais, Rennais, de Saint-Brieuc, de Saint-Malo et de Dol. On entend souvent parler des évêchés, ceux-ci s'étant établis sur la base des pays, même si aucun des évêchés ne calque à 100 % les frontières des pays.

Voici l'explication donnée par Morvan Marchal lui-même : "Au coin gauche du drapeau, un quartier d'hermines innombrables. 9 bandes égales alternativement noires et blanches, couleurs traditionnelles, lesquelles représentent : les blanches, les pays bretonnants, Léon, Trégor, Cornouaille, Vannetais et les noires les pays gallos, Rennes, Nantes, Dol, St Malo et Penthièvre. Ce drapeau qui, je le répète, n'a jamais voulu être un drapeau politique, mais un emblème moderne de la Bretagne, me paraît constituer une synthèse , parfaitement acceptable de la tradition du drapeau d'hermines pleines et d'une figuration de la diversité bretonne".

natatatanka
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   Posté le 04-06-2008 à 22:51:20   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

11-
karomp hon gwir Vro !
Brudet eo an Arvor dre ar Bed tro-dro !
Dispont e kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad
A skuilhas eviti o gwad.

Diskañ
O Breizh ! Ma Bro ! Me 'gar ma Bro ;
Tra ma vo 'r mor 'vel mur 'n he zro,
Ra vezo digabestr ma Bro !

Breizh, douar a Sent kozh, douar ar Varzhed ;
N'eus Bro-all a garan kement 'barzh ar Bed ;
Pep menez, pep traonienn d'am c'halon 'zo ker ;
Enno 'kousk meur a Vreizhad ter !

Ar Vretoned a zo tud kalet ha kreñv ;
N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv ;
Gwerz trist, son didius a ziwan eno ;
O ! Pegen kaer ez out, ma bro !

Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioù bras,
He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh,
He c'halon a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz,
Dihunet out bremañ, ma Breizh !
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   Posté le 04-06-2008 à 22:57:41   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

12-

Température la plus basse : -14 °C le 28 janvier 1947
Température la plus élevée : 35,2 °C le 12 juillet 1949



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   Posté le 04-06-2008 à 23:06:37   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

13-
En 1593, Henri IV donne à Brest le titre de ville et en 1631, Richelieu fait de Brest un port militaire. Il crée alors le port et les arsenaux, sur les rives de la Penfeld. Ces constructions nécessitèrent une main-d’œuvre abondante qu’il fallut loger.


natatatanka
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   Posté le 04-06-2008 à 23:23:28   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

14-


Le château médiéval de Brest abrite le Musée de la Marine et témoigne de la vie martime de Brest et de la région. C'est un passionnant voyage dans le temps et dans l'histoire de la Bretagne, la mer, la construction navale.

Réouvert depuis mai 200 - 3 Pavillons à découvrir, tempéré, polaire et tropical. 42 aquariums de 50 à 1 000 000 litres pour un total de 3,7 millions de litres d'eau. 8000 m2 d'espaces de visite. 1000 espèces animales, 10 000 individus. Des spectacles, des animations, 50 films originaux, dont un film en relief.

Trois heures de visite sont au minimum nécessaires pour visiter les trois pavillons d'Océanopolis.
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   Posté le 04-06-2008 à 23:37:15   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

15-

La devise de la ville est :
Dalc'h mad, qui signifie Tiens bon.




fin de la randonnée
Wolf-Samantha
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   Posté le 05-06-2008 à 12:10:46   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Natatatanka randonnée réussie bonne documentation et belles photos bravo bon repos à l'auberge Wolf

mais la question N°5 n'est pas complète sur les Citez les cinq peuples Celtes qui peuplaient la Bretagne à complétez


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natatatanka
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   Posté le 05-06-2008 à 18:51:19   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

C'est fait wolf la question n° 5 a été complétée

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Wolf-Samantha
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   Posté le 05-06-2008 à 19:04:41   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Natatatanka bravo réponse à la question 5 compléte félicitation Wolf

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