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 NATATATANKA

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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REPONSES DE NATATATANKA


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   Posté le 19-04-2010 à 09:45:15   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

1-

La gare de Bayonne est une gare ferroviaire située sur la commune française de Bayonne (département des Pyrénées-Atlantiques), sur la ligne Bordeaux - Irun, la ligne Toulouse - Bayonne et la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.

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2-

Quartiers

La ville historique se divise en trois quartiers :

* Saint-Esprit sur la rive droite de l'Adour, surplombée par la citadelle.
* le grand Bayonne sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive, qui renferme le Château-Vieux et la cathédrale Sainte-Marie,
* le petit Bayonne entre l'Adour et la Nive.

Le quartier Saint-Esprit
Le quartier Saint-Esprit
L'église Saint-Esprit

Ce quartier, créé au XIIe siècle, est le quartier populaire de la ville qui accueillait les étrangers et immigrants. Le quartier constituait autrefois une commune autonome, appelée Saint-Esprit-lès-Bayonne, rattachée à l'arrondissement de Dax, dans les Landes. La commune fut intégrée à Bayonne en 1857.

Les premiers occupants du quartier furent les moines de l'ordre hospitalier du Saint-Esprit qui ouvrirent un hospice sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle d'où le nom du quartier. Cet hospice était une étape importante avant l'ascension des Pyrénées. C'est aussi le quartier où s'installèrent les juifs séfarades portugais ou marranes qui fuyaient l'Inquisition au XVIe siècle apportant avec eux l'art de faire le chocolat. En 1615, la France découvre le chocolat à Bayonne à l'occasion du mariage de l'infante espagnole Anne d'Autriche avec Louis XIII. Bayonne est ainsi une ville connue aujourd'hui encore pour son chocolat de qualité.
Ces familles d'origine portugaise seront considérées comme citoyennes après la Révolution. Beaucoup de leurs membres sont des apothicaires, des armateurs ou des négociants qui s'intègrent à la population bayonnaise.

On trouve dans ce quartier :

* l'église Saint-Esprit, édifiée sur les bases d'un prieuré roman dont quelques éléments subsistent dans l'édifice actuel. Cette église est élevée au rang de collégiale par Louis XI à la fin du XVe siècle. Les très belles voutes gothiques du choeur ornées d'entrelacs et de médaillons propres au style flamboyant datent de cetté époque. L'église contient des reliques de Sainte-Irène.
* la place de la République et de l'église Saint-Esprit.
* la gare de Bayonne.
* la citadelle édifiée par Vauban datant du XVIIe siècle.
* la synagogue de Bayonne datant de 1837 due à l'architecte Capdeville.

C'est à Saint-Esprit-lès-Bayonne, alors commune autonome des Landes, qu'a lieu le 21 août 1853, la première course espagnole en France[30], valant aujourd'hui à Bayonne le titre de « Plus vieille place taurine de France »
Quartier du Grand Bayonne
Le Grand Bayonne

Ce quartier renferme les origines de la ville de Bayonne puisqu'il est le lieu où le castrum romain fut implanté. C'est le centre-ville et le quartier commerçant de la ville. La place de la Liberté est la plus ancienne de la ville et le dallage reproduit les blasons d'Aquitaine, du Labourd et de Gascogne. La ville était jusqu'au XVIIe siècle couverte de voies d'eau qui servaient au commerce. La rue du Port-Neuf était un ancien canal d'où son nom. Les maisons à arcades encadrant cette rue sont construites sur pilotis et sont les plus belles de la ville. Leurs pans de bois et leurs volets à persiennes sont peints en rouge, marron, vert ou bleu. Les quais de la Nive étaient autrefois le lieu de débarquement du poisson après la pêche. Au bout du quai, on retrouve deux tours de l'enceinte romaine dans la rue Tour-de-Sault. La rue d'Espagne est typique avec ses maisons hautes et étroites disposant de deux fenêtres avec des balcons en fer forgé, de colombages et de heurtoirs aux portes.

On retrouve tout autour du quartier les anciens fossés et fortifications successives de la ville. La rue Orbe, la rue de la Salie et le boulevard du rempart Lachepaillet ont pris la place de l'ancien fossé asséché de la ville qui a disparu au XIIe siècle. Par endroit, on retrouve aussi les fortifications de François Ier puis celles de Vauban comme dans la rue des Augustins ou encore dans le boulevard du rempart Lachepaillet.
Quartier du Petit Bayonne
Petit Bayonne

C'est le quartier le plus vivant de la ville et aussi populaire. Ce quartier fut concédé aux évêques en 1152 comme zone franche. Vauban l'engloba dans ses fortifications. Là aussi, le quartier disposait de nombreux canaux qui servaient de voies de communication. Les maisons sont typiques de la ville de Bayonne. On en retrouve aux quais des corsaires et Galuperie. Ce quartier fut le refuge de nombreux Basques espagnols chassés par la montée du franquisme. Enfin, on y retrouve les remparts de Vauban avec la porte de Mousserolles.

On y trouve également le Musée basque, le Musée Bonnat, le Château-Neuf et l'un des plus anciens trinquets du Pays basque.

Le port de Bayonne
Le port de Bayonne est un port de commerce français de l'océan Atlantique. Son emprise concerne les communes de Bayonne, Anglet et Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques et Tarnos dans les Landes. Il se classe au 9e rang des ports de commerce français. Il abrite aussi une base navale comportant quelques patrouilleurs légers.

Depuis 1997, son trafic annuel dépasse 4 millions de tonnes. En effet, le port de Bayonne est situé à l'estuaire de l'Adour, il bénéficie d'un excellent emplacement logistique.

Il exporte les produits des bassins industriels et agro-alimentaires des Landes et des Pyrénées-Atlantiques :

* le soufre (recueilli après épuration du gaz de Lacq),
* le pétrole brut extrait à Lacq,
* le maïs,
* les engrais,
* le bois.

Il abrite une aciérie électrique associée à un train continu à billettes, mais sans laminoir, les Aciéries de l'Atlantique SA. Cette usine, créée en 1995 par le groupe espagnol Marcial UCIN basé à Bilbao, appartient aujourd'hui à un autre espagnol, Siderurgica ANON installé à La Corogne.

Ford et General Motors ont choisi Bayonne pour distribuer vers toute l'Europe les voitures fabriquées en Espagne et au Portugal. Terminal de stockage de produits chimiques Sotrasol (produits chimiques liquides).

Oléoduc entre le port de Bayonne et Lacq.



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   Posté le 20-04-2010 à 07:55:57   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

3-

* Le musée de la Mer est un bâtiment de style Art déco, accolé à la falaise du plateau de l'Atalaye, dont la construction remonte à 1933. Il abrite une importante collection d'animaux marins et d'oiseaux. L'emblème du musée de la mer est un poulpe blanc sur fond bleu.
* Musée du chocolat
* Asiatica, musée d'art oriental, regroupe des objets d'art d'Inde, du Tibet, du Népal et de la Chine sur 800 m².
* Le musée historique de Biarritz, situé dans une ancienne église anglicane, l'église Saint-Andrew's, rachetée par la ville au début des années quatre-vingt.

Il est est construit sur quatre niveaux :

* Au sous-sol, les aquariums présentent la vie marine du golfe de Gascogne : poissons, plantes, mollusques et crustacés.
* Le premier niveau informe sur les techniques de pêche, les cétacés, la chasse à la baleine et la vie des marins.
* Le second niveau présente la grotte des squales de 120 m³ (requins, gros poissons et une tortue) et la vision sous-marine de quatre phoques (prénommés Charlie, Titounette, Sylvestrine, Okera, Naia et Noëlla) s'ébattant dans leur bassin du 3e niveau. Leur repas, servi chaque jour à 10h30 et 17h, est publique et constitue une attraction très appréciée des visiteurs.
* La terrasse contient une boutique, le bassin extérieur des phoques et une galerie ornithologique référençant un grand nombre d'espèces d'oiseaux. Elle présente un panorama intéressant sur la côte basque.

Le 16 décembre 2005, un bébé phoque est né au musée de la mer suite à l'accouplement d'Okera et de Charlie. Le blanchon fut prénommé Naïa (qui veut dire désirée en basque). C'est l'une des rares naissances de phoque gris en captivité.





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   Posté le 30-04-2010 à 21:13:31   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

4-

* Le phare[10] du port, construit par André Pavlovsky, est classé monument historique ;
* Le fort du Socoa[11] date du XVIIe siècle ;
* Une fontaine monumentale[12] du XVIIe siècle est classée aux monuments historiques depuis 1925 ;
* La maison Neria[13], rue du docteur Micé, date du XVIIe siècle. Elle servit d'hôpital aux troupes de Wellington en 1813 et 1814 ;
* La maison natale de Maurice Ravel[14], quai Ravel, date du XVIIe siècle ;
* La villa Lehen-Tokia[15], chemin Axotareta, construite entre 1924 et 1926, est inscrite aux monuments historiques ;
* La villa Leïhorra[16], rue du docteur Micé, est inscrite aux monuments historiques ;
* Le thonier sardinier Marinéla[17], dans le port de Socoa, fait partie de l'inventaire du ministère de la Culture ;
* Au bord de la Nivelle, le quartier Zubiburu, inauguré en 2008 [18], rassemble des hôtels et des immeubles résidentiels de type néobasque.

* L'ancienne église Notre-Dame de Bordagain[19], dite tour de Bordagain, est classée aux monuments historiques depuis 1987 ;
* Le couvent des Récollets[20] est inscrit aux monuments historiques depuis 1925. Il accueillait dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle une école de navigation[21] ;
* La croix blanche[22], sur l'ancien chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, date de 1616 ;
* Une croix monumentale sculptée[23], proche de l'ancienne église Notre-Dame de Bordagain, est classée aux monuments historiques ;
* L'église Saint-Vincent[24] date des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles ; Elle recèle divers mobiliers[25] inventoriés par le ministère de la Culture dont une statue d'un Christ gisant[26]. C'est en 1555 que Ciboure obtint son autonomie religieuse et se détacha de l'église d'Urrugne. L'église fut achevée en 1575[27].

Ciboure a été récompensée d'une fleur au concours des villes et villages fleuris 2006.



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   Posté le 30-04-2010 à 21:18:25   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

5-


Économie :
L'activité autrefois essentiellement tournée vers la pêche à la baleine, au thon puis à la sardine, est aujourd'hui principalement soutenue par le statut de station climatique et balnéaire de la commune.

Patrimoine environnemental :
Le sentier du littoral (Biarritz/Hendaye) inauguré en 2005, traverse Guéthary. Son départ se situe pratiquement à la fin de la jetée, aux marches de la plage des Alcyons.
La colline de Cénitz fait partie des sites du Conservatoire du littoral.


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   Posté le 18-05-2010 à 16:35:13   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

6

L'économie locale a longtemps été tournée vers l'exploitation de la pêche de haute mer. La criée et les activités de maréyage restent importantes, le volume des prises a diminué et l'industrie de transformation et conservation des poissons, jadis prospère, a quasiment disparu de nos jours. La gestion du port est assurée par la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Le port de pêche est partagé avec la commune de Ciboure. La plaisance prend une place de plus en plus visible (mouillages de Port-Nivelle, et, en dehors de la commune, Socoa).

Idéalement placée au cœur de la Côte basque, Saint-Jean-de-Luz est une destination balnéaire favorisée par la présence d'une grande plage de sable abritée au fond d'une baie semi-fermée, accessible à pied depuis le centre ville. Le tourisme joue un rôle très important dans la prospérité locale (hôtels, restaurants, thalassothérapie, golfs, etc...).
La jetée de Saint-Jean-de-Luz

Saint-Jean-de-Luz est aussi l'un des centres les plus dynamiques de la « Glissicon Valley » qui, depuis Hendaye au sud jusqu'à Hossegor au nord concentre de nombreuses industries spécialisées dans la conception et la commercialisation de matériels de sports de glisse et aquatiques (surf, plongée,etc...). La société Na Pali (marques Roxy et Quiksilver) est, en particulier, présente dans la commune, qui profite en outre de l'intensification des flux transfrontaliers et devient une plateforme logistique importante (groupe Olano notamment).

La commune de Saint-Jean-de-Luz, fait partie du syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet aux côtés de la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, de la Communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz (CABAB), du département des Pyrénées-Atlantiques et du département des Landes. Ce syndicat mixte gère l'aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne.

Le port de Saint-Jean-de-Luz est un port de pêche situé sur les communes de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, à l'embouchure de la Nivelle dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Il est spécialisé dans la pêche à l'anchois et au merlu. De grands transporteurs tels que le groupe Olano mais aussi Express marée pour ne citer qu'eux transportent tous les matins du poisson vers Rungis et les grands marchés français.

Au XVe siècle, les pêcheurs basques explorèrent les premiers les bancs de Terre-Neuve et la pêche à la morue, jointe à celle de la baleine, accrut encore la renommée et la prospérité de Saint-Jean-de-Luz, leur port d'attache. Du XVIe au XVIIIe siècle, la ville devint un nid de corsaires qui combattaient pour le compte du roi de France. L'enrichissement du port et l'afflux de population furent tels qu'il en résulta l'urbanisation de Ciboure (en basque : Zubiburu), quartier détaché d'Urrugne et finalement érigé en commune indépendante, situé au delà du pont qui le reliait jadis à Saint-Jean-de-Luz (le couvent des Récollets fut implanté sur son tracé pour apaiser les relations entre les deux communautés, souvent rivales).

En 1713, le traité d'Utrecht, abandonnant Terre-Neuve à la Grande-Bretagne, portait un coup funeste à Saint-Jean-de-Luz. À la fin du siècle, la baleine ayant disparu du golfe de Gascogne et l'Océan ayant rompu les barres de Socoa et de Sainte-Barbe, qui protégeaient la baie, le port et une partie de la ville se trouvaient ruinés. Ce fut la décadence ; les pêcheurs et gens de mer émigrèrent en masse, la ville perdit l'essentiel de ses habitants. L'année 1789 fut marquée, en particulier, par une terrible tempête qui détruisit tout un quartier de la ville (« La Barre » et submergea le couvent des Ursulines.

Au début du XXe siècle, Saint-Jean-de-Luz devint une ville moderne et pour partie ouvrière. La généralisation de la chaudière à vapeur modifia sensiblement, dans un premier temps, les conditions de pêche, et raccourcit les distances. De nombreuses usines furent alors construites pour traiter le poisson dans le quartier du Fargeot, l'essentiel de la main d'œuvre étant alors importée (d'Espagne, mais aussi de Bretagne). Des majorités républicaines furent élues et administrèrent la municipalité, qui donnèrent le nom de Gambetta à la grande rue (Karrika handia) et percèrent les boulevards Thiers et Victor Hugo.

L'économie locale a longtemps été tournée vers l'exploitation de la pêche de haute mer. Le port accueille encore des chalutiers à destination de l'ouest de l'Afrique et des côtes atlantiques de l'Amérique du Nord mais, si la criée et les activités de mareyage restent importantes, le volume des prises a diminué et l'industrie de transformation et conservation des poissons, jadis prospère, a quasiment disparu de nos jours. La gestion du port est assurée par la Chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque. Le port de pêche est partagé avec la commune de Ciboure. La plaisance prend une place de plus en plus visible (mouillages de Port-Nivelle, et, en dehors de la commune, Socoa).




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   Posté le 18-05-2010 à 16:43:44   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

7

La ville se divise en cinq parties :

* la station balnéaire d'Hendaye-Plage au bord de l'Océan, où se trouvent le complexe de thalassothérapie Serge Blanco, le port de plaisance (le 3e d'Aquitaine : 853 anneaux) et la majeure partie des restaurants de la ville. Le GR 10 et la Haute randonnée pyrénéenne qui traversent les Pyrénées jusqu'à Banyuls-sur-Mer et la Méditerranée, débutent de l'ancien casino, situé au centre de la plage d'Hendaye.
* le village d'Hendaye-ville sur la baie de Chingoudy, où se trouve la maison de Pierre Loti.
* le quartier d'Hendaye-gare où se trouve la gare internationale, et tout ce qui est lié au passage de la frontière (pont international Saint-Jacques).
* le quartier des joncaux et sa zone industrielle
* les hauts quartiers qui vont de lissardy jusqu'au boulevard de l'empereur en passant par orio. On y trouve la majeure partie des zones résidentielles .
* le bas quartier ou belcenia ( orthographié parfois beltzenea) qui doit son nom à son ancienne ferme, où se situent quelques unes des plus vielles maisons de la ville.




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   Posté le 18-05-2010 à 16:47:29   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

8

es grottes de Sare sont un site spéléologique ayant été occupé durant la Préhistoire et situées sur le territoire de la commune de Sare dans les Pyrénées-Atlantiques en Aquitaine.

Autrefois les grottes de Sare étaient occupées par des ours des cavernes lors des périodes d'hibernation. Actuellement treize espèces de chauves-souris peuplent les grottes de Sare et sont protégées par le Conservatoire Régional d'Espaces Naturels d'Aquitaine et le Groupe Chiroptères d'Aquitaine depuis 1999; en effet elles sont menacées par le dérangement, la modification de leur environnement et la pollution aux pesticides entraînant une raréfaction de leurs ressources alimentaires.

Les témoins d'occupation les plus anciens sont des racloirs et des éclats âgés d'au moins 45 000 ans (Moustérien). Puis viennent en plus grand nombre des outils (burins et pointes) d'environ 25 000 ans (Gravettien) et des lamelles et grattoirs d'environ 13 000 ans (Magdalénien). Les hommes chassaient alors au Pays basque le cerf et le bouquetin, qu'ils cuisaient sur des foyers à même le sol. Végétaux, baies sauvages et peut-être coquillages de l'Atlantique tout proche, complétaient leur menu.

Au Néolithique puis à l'Âge du Bronze, Lezea (l'une des grottes de Sare) fut occupée par des agriculteurs-éleveurs, comme en témoignent de nombreux fragments de céramiques et des ossements de bétail.



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   Posté le 20-05-2010 à 08:45:02   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

9-

La citadelle

La citadelle[11],[12],[13],[14]
Munie de quatre bastions, elle fut édifiée en 1625-1627 par Pierre de Conty de La Mothe d'Argencourt, puis reprise en 1640-1648 par Nicolas Desjardins. Son mur ouest comprend des casemates d’artillerie construites dans les années 1540 ou 1550, afin de s’assurer de la fidélité de la ville. De 1686 à 1700, l’ingénieur François Ferry y effectue des travaux supplémentaires : constructions de casernements et quelques défenses supplémentaires, sur les instructions de Vauban. Quelques améliorations mineures, dans la continuité du projet initial, furent apportées jusqu’en 1728. Le XIXe ne modifie pratiquement pas cette citadelle, qui est un exemple bien conservé et exceptionnel de l’architecture militaire telle qu’on l’entendait en France, dans la première moitié du XVIIe siècle[8].
Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, le panorama s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Récemment restaurée, la citadelle fournit un bel exemple du système défensif des places fortes bastionnées, fossés, remparts flanqués de bastions, caponnières, bouches à feu, ponts dormants, ponts-levis et herses, et dotées des aménagements spécifiques d’une place de montagne sur un emplacement exigu.
La forteresse, occupée par un collège, ne peut être visitée. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construit au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les poudrières et le puits.

La ville
On pénètre dans la cité par la porte Saint-Jacques, ouverte dans les remparts du XVe siècle, améliorés en 1680 sous Vauban par le chevalier Deville qui bâtit la citadelle sommitale.
Du pont Neuf, on peut admirer tout à loisir les maisons anciennes baignant dans la Nive, avec leurs balcons de bois, le vieux pont Notre-Dame et les contreforts de l'église se détachant sur le rideau des arbres qui couvre la colline escarpée de la citadelle.

* La porte Notre-Dame

Curieusement ouverte dans le clocher de l'église, elle donne d'un côté sur la rue de la Citadelle, de l'autre sur le pont Notre-Dame. Sa herse et ses impressionnants vantaux de bois sont bien conservés.
Au-dessus de la porte est nichée une copie de la Vierge à l'Enfant qui, lors des guerres de Religion, trouva refuge en Haute Navarre et ne fut jamais restituée.

* Le pont Notre-Dame

Également appelé pont Sainte-Marie, cet ouvrage fut construit sur le gué qui menait à l'église, dit "romain", en réalité médiéval et restauré en 1634.

* Rue de la Citadelle

La pente raide de la rue de la Citadelle, bordée de façades en grès rose, parfois alternées de grès gris. Les pierres dessinent encore les encadrements des anciennes échoppes, serrées les unes contre les autres et abritées sous les auvents protecteurs. Les linteaux de porte ciselés arborent, entre des motifs décoratifs, le nom de la maison, la date de sa construction, le nom des premiers propriétaires et parfois même leur profession. Le promeneur attentif peut y lire l'histoire de certaines familles de la ville.
Au n° 3[15], se dresse une maison de maître datant de 1866.
Au n° 8[16], se trouve une maison dont la restauration date de 1741.
Au n° 31[17], la maison date de 1633.
Au n° 32, la maison Arcanzola[18], datée de 1510, se signale par son étage à pans de bois et à remplage de brique en arêtes de poisson.
Plus loin, au n° 33 se trouve la maison natale de Charles Floquet.
Au n° 39, la maison à encorbellement connue sous le nom de « maison des Évêques », ou maison Laborde[19] laisse apparaître un moellon portant en relief la date de 1584, indiquant une reconstruction puisque le dernier des trois évêques schismatiques de Saint-Jean-Pied-de-Port rejoignit Bayonne en 1418. Le jardin de cette maison communique avec la prison des Évêques[20].
La rue s'achève à la porte Saint-Jacques, que les pèlerins venant d'Ostabat empruntaient pour entrer en ville.

* La maison Mansart[21]

Situé sur la place du Marché, ce vaste hôtel de style Louis XIV, à la façade classique et symétrique, abrite l’Hôtel de Ville. Majestueux, il est construit en pierre de taille et percé à l'étage par six grandes fenêtres à croisées de pierre. De belles lucarnes s'ouvrent dans le grand toit d'ardoises. Face à lui se dresse un pan de la muraille qui enserre la vieille ville. La partie inférieure, du XIIIe siècle, en pierres bien appareillées, a été surélevée tardivement par une maçonnerie plus grossière sur laquelle apparaissent des meurtrières ainsi que d'élégantes échauguettes et bretèches.

* La rue d’Espagne par où repartaient les pèlerins

Ses auvents, larges et richement sculptés, annoncent déjà l'Espagne toute proche ; des linteaux portent des inscriptions originales et parfois même des enseignes de métiers ciselées dans la pierre (maisons de serrurier au n° 30 et de barbier au n° 45).
Au n° 9[22], des têtes et des virgules ornent les poutres et une inscription indique sur le linteau «1789 Le Froment Ft a 15l» : le froment fut à 15 livres (sous-entendu la conque).
La maison des États de Navarre, maison de maître, aussi appelée Mendiri, au n° 23[23], possède deux portes en plein cintre et un écusson martelé, elle date de 1610. C'est ici qu'eut lieu la dernière session des États de Navarre du 19 au 22 septembre 1789.

* La maison de maître Etxehandia, au 8 avenue Renaud, date de 1645.

Patrimoine religieux

* La commune se trouve sur la via Podiensis, l'un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay et se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle. Saint-Jean-Pied-de-Port est également située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à regagner le Camino Navarrais avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Arrivés, au nord, par la chapelle de la Madeleine, les pèlerins pénétraient dans la ville haute par la porte Saint-Jacques, puis suivaient la rue d'Espagne jusqu'au pont enjambant la Nive. Là, deux itinéraires s'offraient à eux pour gagner Roncevaux : celui du port de Cize, qui suit le tracé de l'antique via Traiana reliant Bordeaux à Astorga, ou celui, plus facile, qui rejoint Ibañeta par Valcarlos, la vallée où Charlemagne établit jadis son camp, avant de voler au secours de Roland, à Roncevaux.
Au Moyen Âge, la route du col de Cize était la plus fréquentée, même si l'ascension de ce « mont remarquable », aux dires d'Aimery Picaud, n'était pas de tout repos : « Pour le franchir, il y a huit mille à monter et autant à descendre. [...] Celui qui en fait l'ascension croit pouvoir, de sa propre main, toucher le ciel. »
Dans son guide du Pèlerin, Aimery Picaud donne ces précisions sur la région : « Les Navarrais et les Basques se ressemblent et ont les mêmes caractéristiques dans leur façon de se nourrir et de se vêtir, et dans leur langage. » »
Il nous parle aussi des percepteurs du péage : « Dans ce territoire, c'est-à-dire, à la proximité du port de Cize, dans les localités d'Ostabat et de Saint-Jean-Pied-de-Port, ils sont franchement à envoyer au diable. En effet, ils vont au-devant des pèlerins avec deux ou trois bâtons pour extorquer par la force un injuste tribut et si quelque voyageur refuse de céder à leur demande et de donner de l'argent, ils le frappent à coups de bâton et lui arrachent la taxe en l'injuriant et en le fouillant jusque dans les culottes. »

* L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont et actuellement église de l'Assomption-de-la-Vierge[25].

La porte de Navarre conduit au parvis de l'église. Sur la gauche, un escalier mène au chemin de ronde que l'on peut emprunter sur la quasi-totalité du rempart de la rive droite de la Nive et d'où l'on découvre une vue magnifique sur le bassin du pays de Cize. Près du pont, la maison qui jouxte le clocher a abrité durant des siècles l'hôpital Sainte-Marie des Pèlerins de Compostelle.
En face se dresse le mur-pignon triangulaire de Notre-Dame du Bout du Pont avec son oculus. Le tympan a été martelé pendant les guerres de Religion ou pendant la Révolution. La partie supérieure du portail a été maladroitement restaurée.
Bâtie en style gothique rayonnant sur des bases romanes, l'église présente une nef à deux bas-côtés, deux étages de tribunes, des piliers élancés, sans autre décor que la recherche de la ligne et un chœur polygonal. Elle possède un portail et des chevets ogivaux, une abside à cinq pans.
L'église possède également un orgue datant de la moitié du XIXe siècle et dont le facteur fut Vincent Cavaillé-Coll. Il est composé de deux claviers (grand orgue et récit) et d'un pédalier. Il fut l'objet d'une restauration de 2002 à 2004 et, à cette occasion, il fut surmonté de la statue de Saint François-Xavier, patron de la Navarre.

Le Munhoa, 1021 m, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Jean-Pied-de-Port.



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10-

Gaztelu zahar /gas̪telu s̪ahar/ (du latin castellum[1]) est le nom donné dans le Pays basque aux places fortes protohistoriques. Ce nom signifie simplement « ancien château fort ».

Fréquents sur les points culminants de l'ordre de 300 à 600 m de haut, ils permettaient le contrôle militaire des voies de communication entre vallées.


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11-

La pelote basque regroupe plusieurs jeux traditionnels issus du jeu de paume. En Europe, elle se pratique principalement dans le sud-ouest de la France, au Pays basque, dans les Landes, en Béarn, en Bigorre, en Gironde ou encore à la Réunion, ainsi qu'en Espagne, dans les provinces basques autonomes d'Euzkadi (Alava, Biscaye et Guipuzcoa) et de Navarre. Elle est également pratiquée dans un grand nombre de pays d'Amérique ayant vécu une forte immigration basque. En France, on rencontre des aires de jeux dans des villes aussi éloignées du Pays Basque que Paris, Marseille, Grasse ou à Santa Maria Poghju (Corse).

Les jeux de pelote basque se répartissent en 7 grandes spécialités :

* le rebot
* le pasaka
* la main nue
* le xare
* le chistera : joko garbi, grand chistera, remonte et cesta punta
* la pala pelote de cuir : pala larga, pala corta, grosse pala et paleta cuir
* la paleta gomme : paleta gomme espagnole (pelote pleine) et paleta gomme argentine (baline, pelote creuse)


Il faut ajouter une dernière spécialité plus récente, le « frontenis », jeu national mexicain, qui se joue en fronton mur à gauche court de 30 mètres. Son nom évoque le tennis dont il utilise la raquette, renforcée car la frappe y est plus violente et la balle plus dure, et le fronton où il se joue.

Ces jeux se disputent sur trois aires de jeu :

* le fronton « place libre » : main nue, rebot, joko-garbi, grand chistera, grosse pala, paleta cuir, paleta gomme espagnole
* le trinquet : main nue, pasaka, paleta cuir, paleta gomme espagnole « pleine », paleta gomme argentine « baline » creuse, xare
* le fronton « mur à gauche » :
o court (36 m) : main nue, pala corta, paleta cuir, paleta gomme argentine, paleta gomme espagnole, joko garbi, frontenis
o long « jaï-alaï » (54 à 60 m de long) : cesta-punta, remonte, pala larga

L'aire de jeu ou cancha, correspondant à la surface de jeu, est délimitée au sol par des lignes blanches. Les dimensions du terrain, longueur, largeur et hauteur, varient selon la discipline. La longueur peut atteindre 100 m en place libre pour une largeur de 16 m. Un mur de face de taille variable, le fronton ou frontis, est placé à l'extrémité du terrain.

La place libre est une zone non couverte composée d'un mur de face, le fronton, ou de deux (un à chaque extrémité), sur laquelle se jouent les spécialités suivantes : main nue, rebot, joko-garbi, grand chistera, grosse pala, paleta cuir, paleta gomme espagnole. Le fronton mesure environ 10 mètres de large et de 6 à 10 mètres de haut. La surface au sol appelée cancha varie de 35 mètres à 100 mètres selon les spécialités. Le terrain est dessiné en forme de bouteille au sol et la forme particulière en goulot à l'approche du mur resserre l'aire de jeu sur les côtés. Le jeu de rebot se joue sur une surface de 100 mètres de long et généralement le sol est en terre battue mais peut être également en ciment ou en enrobé[1]. Au Pays basque, on en trouve quasiment un dans chaque village où il fait souvent office de place centrale principale. En basque, on appelle cet endroit plaza.

Règles[2] :

* Les limites ou raies latérales sont hors du jeu (falta). Une pelote heurtant une de ces limites en saillie et renvoyée à l'intérieur du jeu est fausse.
* Dans une place dont la limite latérale ou partie de celle-ci est constituée par un mur, toute pelote touchant de volée ce mur sera jugée « fausse ». De même si ce même mur a été touché par la pelote après le rebond, celle-ci n'est pas jouable.
* La pelote touchant, après le rebond sur le terrain de jeu, un grillage, une toile ou des gradins limitant le fond ou les côtés de la place, ne peut être reprise et le point est perdu pour le camp du joueur qui avait à la rattraper.
* Le pelote touchant de volée un grillage, une toile ou des gradins limitant le fond de la place est fausse pour le camp du joueur qui vient de la frapper.
* Quand, au cours d'échanges et dans sa trajectoire vers le mur ou au retour du mur, elle touche de volée le feuillage des arbres. la pelote est fausse pour le camp du joueur qui vient de la frapper
* Pour tous les jeux de blaid (jeux indirects), toute la surface du mur de jeu est bonne au-dessus de la raie horizontale, même l'arête du mur. Au sol, le terrain du jeu est limité sur les côtés par deux lignes parallèles resserrées au pied du mur de jeu.
* Pour les jeux directs, mêmes limites que ci-dessus, excepté la raie horizontale inexistante et le carré du rebot qui ne sert de limite que pour le but. Celui-ci joué, toute la surface du terrain de jeu est valable.

Les frontons mur à gauche [modifier]
Le fronton court [modifier]
Fronton court, mur à gauche.


Communément dénommé « mur à gauche », ce terrain de jeu comprend :

* la cancha (surface jouable au sol de 30 ou 36 m de long pour 10,5 m de large) ;
* le frontis (mur de face de 10,5 m de large pour 9,25 m de haut) ;
* le mur à gauche (30-36 m de long pour 9,25 m de haut) ;
* le mur de fond (10,5 m de large, 9,25 m de haut.

Sur ce fronton se jouent les spécialités suivantes : main nue, pala corta, paleta cuir, paleta gomme argentine, paleta gomme espagnole, joko-garbi. Le frontenis se joue sur un mur à gauche de 30 mètres.




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12-

Le pays basque sud (Hegoalde), c'est-à-dire sa partie située en Espagne est formé de deux communautés autonomes :

* La Communauté autonome basque (País Vasco en espagnol, Euskadi en basque) (7,234 km²)[35]. Elle est composée de trois provinces, qui portent l'appellation spécifique de « territoires historiques » :
o l'Alava (Álava en espagnol, Araba en basque), dont la capitale est Vitoria-Gasteiz. Vitoria est aussi capitale de la communauté autonome basque.
o la Biscaye (Vizcaya en espagnol, Bizkaia en basque), dont la capitale est Bilbao.
o le Guipuscoa (Guipúzcoa en espagnol, Gipuzkoa en basque), dont la capitale est Saint-Sébastien.

L'Alava (en espagnol : Álava ; en basque : Araba) est l'une des trois provinces de la communauté autonome du Pays basque, dans le nord de l'Espagne. Sa capitale est la ville de Vitoria-Gasteiz


La Biscaye (en espagnol : Vizcaya, et en basque Bizkaia) est une province du nord de l'Espagne. Elle forme la partie nord-ouest de la Communauté autonome du Pays basque.

Elle est bordée par les provinces de Cantabrie (ouest), de Burgos (sud-ouest), d'Alava (sud), du Guipuscoa (est), et par la mer Cantabrique (golfe de Gascogne) (nord). La commune de Orduña forme une exclave de Biscaye, clouée entre les provinces d'Alava et de Burgos.

Des 1 152 658 habitants (en 2009) de la province de Biscaye, environ 30 % habitent la capitale Bilbao (basque Bilbo).

Guernica, une ville considérée comme le centre spirituel du Pays basque, est située dans cette province.

Les autres villes importantes sont Barakaldo, Portugalete, Durango, et Balmaseda.

Le nom Bizkaia signifie montueux (voir Labets-Biscay).


Guipuscoa (en espagnol : Guipúzcoa ; en basque : Gipuzkoa) est l'une des trois provinces de la Communauté autonome basque, dans le nord de l'Espagne. Sa capitale est la ville de Saint-Sébastien.
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13-

Le Pays basque ou Euskal Herria (parfois eskual herria) en basque est un territoire qui s'étend de part et d'autre des Pyrénées occidentales sur plusieurs régions administratives dont le statut politique et juridique de chacune des provinces historiques varie en France et en Espagne, et couvre un peu plus de 20 500 km²[1] où habitent environ 3 millions de personnes.[2]

Si par convention, on peut faire correspondre les 7 provinces traditionnelles (Zazpiak Bat), il est difficile d'en préciser avec exactitude les contours car les frontières administratives ne coïncident pas toujours avec les frontières ethniques et culturelles[3].

Le Pays basque se divise en trois entités : deux communautés autonomes d'Espagne, la Communauté autonome du Pays basque (également dénotée « País Vasco » en Espagne), composée des trois territoires historiques d'Alava, de Guipuscoa et de Biscaye, qui constitue plus de 70% de la population totale, et la Navarre qui représente plus de 50% du territoire, et le Pays basque français (administrativement une portion du département des Pyrénées-Atlantiques), pour moins de 10% de la population et 15 % du territoire.

C'est à l'unité linguistique d'une grande partie de ses habitants que l'ensemble doit son nom[4]. En basque, le nom du pays est aussi étroitement lié à celui de sa langue. Pays basque se traduit par Euskal Herria (Pays basque) = Euskararen Herria (le pays de la langue basque), et Basque par euskaldun = Euskara dun (celui qui possède la langue basque)[5]. Très peu de peuples se désignent et désignent leurs pays par la connaissance de leurs langues[5]. Quant au mot Euzkadi, inventé par le père du nationalisme basque, Sabino Arana, au XIXe siècle, il désigne la patrie basque. Les deux termes ont donc une portée différente. "Euskal Herria" est une notion plus géographique et culturelle, alors que "Euzkadi" est une notion politique : elle désigne la nation basque.

À l'heure actuelle, Euskadi est le nom basque de la Communauté autonome du Pays basque formée les provinces de l'Alava, la Biscaye et le Guipuscoa.

L'expression « Terre des Basques » apparaît très précocement dans les textes en français, ainsi la lit-on déjà dans les « Chroniques » de Jean Froissart écrites dans la deuxième moitié du XIVe siècle[6]. Jusqu'au XVIIIe siècle, l'expression « Pays des Basques » est utilisée pour désigner des espaces d'étendue variable peuplés de Basques.

En basque, la formule Euskal Herria est attestée à partir du XVIe siècle (chez Joanes Leizarraga en 1571). Comme pour les formes françaises, on désigne ainsi les régions peuplées de Basques. En 1643 le traité de religion Gero de Pedro de Axular, en langue basque, est le premier document connu qui décrit territorialement ce « Pays Basque » en fournissant l'énumération des sept provinces qui le composent.

Une telle description géographique demeure isolée. On note une nouvelle énumération des sept provinces (désignées comme « pays particuliers » constituant un Pays basque, cette fois en français sous la plume du Chevalier de Béla dans son Histoire des Basques rédigée entre 1761 et 1766.

Au XIXe siècle, l'expression « Pays Basque » est désormais d'usage courant en français, encore que son sens varie selon le contexte : région de langue basque, territoire des sept provinces ou territoire des trois provinces basques de France. Pendant cette même période País Vasco reste rare en espagnol : les terres peuplées de Basques sont désignées comme País Vasco-navarro ou País euskaro ou par l'expression basque Euskal Herria intégrée à la langue espagnole (sous des orthographes variées : Euskal-Erria, escualherria, ...).

Ainsi dans la deuxième moitié du XIXe siècle, sous des appellations assez variées, le territoire composé des sept « provinces » traditionnelles est devenu un cadre conceptuel d'usage courant, bien au-delà des cercles nationalistes selon l'Académie de la langue basque. À titre d'exemple, on peut mentionner la carte des dialectes basques dressée en 1869 par Louis Lucien Bonaparte qui est intitulée : « Carte des sept provinces basques ».



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   Posté le 01-06-2010 à 11:03:46   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

14-

Grâce à sa pêche traditionnelle on trouve sur les marchés du Pays basque une très grande variété de produits de la mer (anchois, daurades, louvines, crabes, araignées de mer…). Avec une agriculture traditionnelle faite de petites exploitations, un climat et une géographie exceptionnels, le Pays basque dispose d’un large éventail de produits du terroir (fromages, agneau, piments, vins…) Cependant, des influences gasconnes se font sentir du côté de la France tandis qu'au sud on retrouve des influences espagnoles avec l'huile d'olive, la tomate et les poivrons, la cuisine ne connaissant pas les frontières administratives.

Dans la culture basque les sociétés gastronomiques ont toujours joué un rôle primordial. Lieux de rencontre, les sociétés gastronomiques sont des associations de village, de quartier, ou socioprofessionnelles qui allient les différentes structures de la culture basque (la langue basque, les danses et les chants basques, les sports basques, et bien sûr la gastronomie basque). La réputation légendaire des Basques pour les défis et les concours fit le reste. Toutes les fêtes et rassemblements populaires sont prétextes à des concours de cuisine, entre quartiers, villages, villes, sociétés gastronomiques ou entre amis. C’est ainsi que les tapas et pintxos (véritables plats traditionnels en miniatures) se sont développés. Dans les bars de Donostia (Saint-Sébastien) comme dans tout le Pays basque on rivalise d’ingéniosité pour créer les meilleures tapas et gagner les différents concours.

La cuisine basque utilise des produits de la mer comme le thon rouge (marmitako) frit généralement servi avec une sauce basquaise (une compote de tomates, de poivrons ou idéalement de piments doux, d'ail et d'oignons). La morue est cuisinée à la Biscaye avec des tomates et des poivrons. D'autres spécialités à base de poissons sont cuisinées dans le Pays basque : le merlu koxkera, la daurade d'Oihartzun, le ttoro (soupe de poisson spécialité de Saint-Jean-de-Luz), les chipirons (sorte d'encornets cuisinés avec leur encre) et le txanguro qui est un crabe farci.

Le porc et l'agneau sont les viandes les plus consommées du Pays basque. Dans le Pays basque du sud, l'agneau est servi avec de la sauce basquaise et à Espelette on cuisine l'axoa qui est un plat à base de viande de veau avec du piment d'Espelette. La viande de porc est du cochon-pie qui a été élevé en semi-liberté et nourri de glands. Le poulet est consommé à la basquaise c'est-à-dire avec une sauce à base de tomates. Contrairement à l'erreur commise par bien des personnes, il ne faut pas confondre la sauce basquaise avec la piperade (sauce basquaise additionnée d'oeufs)

Le fromage basque est un fromage de brebis frais au lait cru. Trois appellations contrôlées distinguent les fromages basques : l'Ossau-Iraty, le roncal et le Idiazabal. Le jambon dit "de Bayonne" est en réalité basco-béarnais et fabriqué à partir de porcs du Pays Basque Nord et des vallées d'Ossau et d'Aspe. Ce jambon était historiquement salé grâce au sel de Salies-de-Béarn puis exporté via l'Adour depuis le port de Bayonne d'où l'appellation jambon de Bayonne qui perdure aujourd'hui. Le porc, et en particulier le porc noir, a été réintroduit dans le Pays basque dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole. Le foehn, vent sec de cette région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l'intérieur du jambon. Enfin, moins connus, les chichons, sorte de rillons et la ventrèche (xingar ou chingar), poitrine séchée et pimentée sont aussi des spécialités locales.

Côté alcool, quatre appellations existent dans le Pays basque : le vin d'Irouléguy appellation du Pays basque nord, le vin blanc de txakoli, les vins de la Rioja et les vins rouges de la région de Tudela, Tafalla et Estella. L'izarra et le patxaran sont des liqueurs basques.


Araignée de mer

Ossau-Iraty

Bouteille de Patxaran "maison".
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   Posté le 01-06-2010 à 11:08:08   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

15-
L'Adour est un fleuve du bassin aquitain dans le sud-ouest de la France. D'une longueur de 335 km[1], il prend sa source dans le massif pyrénéen du Pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet, (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche.

Adour, en basque Aturri, en latin Aturrus, est un nom de rivière pré-latin apparenté aux mots basque iturri 'source' et languedocien théron 'fontaine'. On lui doit les noms de rivières Eure (Atura), Aar (Arura), Arroux (Aturauos), Arve (Aturaua), Orne (Otorna), Ourcq (Aturicos) ou de ville espagnoles : Tarazona (< Turiasso; Aragon), Tossa de Mar (< Turissa; Catalogne), Túria (Aragon, Valence), etc. sans oublier Aire-sur-l'Adour (Atura, du nom au fleuve).

En gascon, adour (terme ancien) signifie 'source', 'cours d'eau' et adourgà ou adorgar signifie 'irriguer'. Le mot adur s'est spécialisé en basque dans le sens de 'destin', 'onde magique' (sens présumé de 'humeur').

Au XIVe siècle, le chroniqueur Jean Froissart mentionnait l'Adour en ces termes « la belle rivière de Lisse qui court tout au milieu de Tarbes » .



Le pic d'Orhy (ou Orhi en basque) est un sommet frontalier des Pyrénées en Pays basque.

Orhy proviendrait du basque orre qui signifie « génévrier ».

Le pic d'Orhy est situé à la frontière franco-espagnole, entre la Soule pour les Pyrénées-Atlantiques et la communauté Forale de Navarre.

C'est le point culminant de la Soule à 2 017 m d'altitude. Il est le premier "2000" des Pyrénées, en venant de l’océan Atlantique, et ses dimensions imposantes en font le géant des Pyrénées basques. De son sommet on aperçoit le golfe de Gascogne, le pic d'Anie et côté Béarn à l'est, les plus hauts sommets des Pyrénées.



Edité le 01-06-2010 à 11:09:28 par natatatanka


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   Posté le 01-06-2010 à 11:12:53   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

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Fin de la rando au pays Basque


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Wolf-Samantha
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   Posté le 01-06-2010 à 17:36:16   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Natatatanka très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation de superbes belles photos avec beaucoup de recherches très beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut je suis fière de toi

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