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 NATATATANKA

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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REPONSES DE NATATATANKA


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1-





Edité le 13-12-2009 à 11:21:17 par natatatanka


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2-

La Corse est une terre de contrastes, véritable « montagne dans la mer » — le Monte Cinto culmine à 2 710 mètres — l’île (8 722 km2 avec plus de 1 000 km de côtes) forme un château d’eau douce dans la Méditerranée ; elle est située à 200 km environ au sud-est de la Côte d'Azur. à l'ouest de la Toscane dont elle est proche et au nord de la Sardaigne. Plutôt boisée et montagnarde, la côte sud est formée de hautes falaises (Bonifacio).

La distance la plus courte entre la France continentale et l'ile, de Cap Martin à la pointe de la Revellata (voir La presqu'île de la Revellata), est de 160 km, et l'île est située à moins de 90 km de l'Italie continentale.

La Corse se situe avec la Sardaigne sur une microplaque continentale séparée de celle de la France ou de l'Italie appelée bloc corso-sarde.
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3-

-565 : les Phocéens fondent Alalia, la cité du sel (actuelle Aléria)



Les origines du drapeau corse


Beaucoup de choses ont été écrites au sujet de l'étendard à tête de maure, de nombreuses légendes ont été inventées ou colportées en occultant l'aspect historique. Si des incertitudes demeurent, une chose est sûre, le drapeau corse à tête de maure est officialisé lors de l'indépendance du XVIIIe siècle, ce qui en fait l'un des plus anciens d'Europe !

De nombreuses légendes sont nées autour du drapeau corse, la plus célèbre faisant état d'une habitude qu'auraient eu les Corses de couper la tête des guerriers sarrasins pour la mettre au sommet de pics qu'ils brandissaient à l'arrivée de nouveaux conquérants. Mais, nous ne devons pas accorder d'importance à ces légendes, l'origine du drapeau corse est à rechercher ailleurs. Il apparaît évident aujourd'hui que la tête de maure est d'origine aragonaise.

L'Aragon était un royaume du Moyen Age qui correspondrait à peu près à la Catalogne actuelle, en plus grand. En 1467, l'alliance des Royaumes de Castille et d'Aragon donnera naissance à l'Espagne. Le Roi d'Aragon avait dans son emblème quatre têtes de maure avec le diadème sur les yeux.

En 1297, ce Roi reçoit la gestion de la Sardaigne et de la Corse du pape Boniface VIII. Cependant, le roi d'Aragon ne s'implantera qu'en Sardaigne, délaissant la Corse. On retrouve d'ailleurs dans les armes de la ville de Cagliari les quatre têtes de maure, et depuis 1952, c'est officiellement le drapeau de la Sardaigne.

En héraldique, lorsque l'on bat un ennemi, on peut lui prendre son drapeau ou une partie. C'est ainsi que l'on pense que les têtes de maure du drapeau aragonais correspondent à la participation de ce dernier aux croisades victorieuses contre les " infidèles " pour libérer la terre sainte et créer les états latins d'Orient. De même on peut également penser à la participation des Aragonais à la Reconquista. Le Maure symbolisant le guerrier sarrasin battu. La tête de maure apparaît pour la première fois dans les armes du roi d'Aragon en 1281 : le roi Pierre III le Grand utilisait un sceau composé d'une croix et quatre têtes de maure.

Il est à noter qu'à la fin du XIVe siècle et au début du XVe siècle, plusieurs seigneurs corses (comme Della Rocca et Vincentello) qui luttent contre Gênes et qui tentent de favoriser le parti aragonais en Corse auraient adopté dans leurs armoiries la tête de maure.

Au XVe siècle, des régiments composés de soldats corses et sardes au service de différentes puissances italiennes sont représentés avec des drapeaux à tête de maure. Ce qui n'est pas surprenant, puisque à l'époque la Corse n'a pas encore de drapeau, on peut penser que c'est la Sardaigne, déjà représentée par les têtes de maure, qui prend le dessus.

Finalement, c'est au XVIe siècle que la tête de maure est attestée pour la première fois comme le drapeau de la Corse. Le géographe italien Mainaldi Galerati établit en 1573 un atlas des possessions de Philippe II roi d'Espagne, avec des armoiries pour chaque province. La République de Gênes qui administre la Corse étant alliée de l'Espagne et le roi d'Espagne portant dans son titre " Roi de Corse " (et c'est encore le cas actuellement) depuis que le pape en avait confié la gestion au Roi d'Aragon, M. Galerati décide de faire figurer la Corse dans cet atlas, et comme il n'en connaît pas les armes, il décide d'y mettre une tête de maure, sans doute pour différencier la Corse de la Sardaigne pour laquelle on en mettait quatre. Le Hollandais Joan Blaeu en fera de même en 1662. Un autre atlas que l'on doit à l'Allemand Seutter en 1731 attestera une nouvelle fois la tête de maure.

En 1735, les chefs révolutionnaires corses déclarent l'indépendance et placent la Corse sous la protection de la Sainte Vierge. L'immaculée conception devient jour de la fête nationale (le 8 décembre), et le drapeau corse est une image de l'immaculée conception sur fond blanc. Gênes réplique à cette déclaration en envoyant des troupes alliées en Corse pour réprimer la révolution. En 1736, la Corse toujours en quête d'indépendance se dote d'un monarque, Théodore de Neuhoff.

Ce baron d'origine allemande corsise ses armes en y ajoutant une tête de maure, qu'il a dû prendre sur l'atlas de son compatriote Seutter. La tête de maure porterait alors pour la première fois le bandeau sur le front et non sur les yeux (Cette théorie est controversée et certains pensent que c'est Paoli qui aurait relevé le bandeau sur le front en déclarant " Désormais le bandeau royal est bien placé comme il faut et comme il convient à notre dignité et non pour notre honte, comme le voulaient nos ennemis). On peut affirmer que c'est bien au XVIIIe siècle que le bandeau est relevé sur le front et cela a été interprété par les historiens comme une manière pour la Corse d'ouvrir les yeux après plusieurs siècles d'obscurantisme et de domination génoise. Le royaume de Théodore 1er ne dure que 6 mois, mais les révoltes corses continuent.

En 1745, Ghjuvan Petru Gaffori est nommé général en chef de la nation corse, et lors d'un assaut de la citadelle de Corti, il brandit le drapeau à tête de maure. Pasquale de' Paoli sera nommé également général unique des Corses en 1755, deux ans après l'assassinat de Gaffori. C'est Pasquale de' Paoli, u babbu di a Patria qui officialise définitivement le drapeau blanc à tête de maure. Paoli propose d'enlever les boucles d'oreille et le collier qui figuraient sur les anciennes versions de la tête de maure, sans doute pour exprimer le fait que la Corse sort de l'esclavage pour devenir libre.

La cunsulta de Corti décide le 24 novembre 1762 de faire de la tête de maure le drapeau de la Corse. Cette tête de maure figurera désormais sur la monnaie corse. On la retrouve dans tous les actes administratifs. Le pavillon à tête de maure est également hissé sur les bateaux de la marine nationale corse. La tête de maure sur fond blanc (qui rappelle l'immaculée conception) est depuis l'emblème officiel de la Corse. Il sera confirmé en 1794, lors de l'époque de la seconde indépendance, lorsque les Corses se séparent de la France pour créer le royaume anglo-corse.

Aujourd'hui la tête de maure est reconnue de partout en Europe comme le symbole de la Corse et c'est d'ailleurs l'un des drapeaux européens les plus anciens.
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4-

En Haute-Corse (Corsica suprana) :
le Monte Cinto (2706 m), point culminant de l'île de Corse
le Monte Rotondo (2625 m)
le Monte d'Oro (2389 m)
En Corse du Sud (Corsica suttana) :
le Monte Renoso (2359 m)
l'Incudine (2135 m)





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5-

Le Sud de la Corse est très riche de par sa flore.
Pour les spécialistes, pour l'amateur, ou pour le simple randonneur, arbres, arbustes, et fleurs s'épanouissent et s'offrent à votre admiration. Ainsi selon la région ou l'altitude, plusieurs variétés se développent et couvrent le sol afin de former forêt et maquis, plaine et prairie.

L'arbousier, et ses beaux fruits rouges orangés est surtout présent dans le maquis. On en fait de la liqueur.
Qui n'a pas goûté la figue de barbarie, passe à côté d'un fruit succulent. Le figuier de barbarie est un cactus pouvant atteindre jusqu'a 5 mètres de haut. L'olivier et le figuier sont des arbres fruitiers très cultivés, mais on peut également en voir à l'état sauvage, ou à l'abandon dans les vieux domaines restés sans succession.

La myrte, un arbuste qui peut mesurer jusqu'à 5 mètres est souvent utilisé pour faire des liqueurs ou pour parfumer certains pâtés.
Le roi du maquis reste le lentisque, il peut avoir pour voisin le ciste qui est un arbrisseau dont les feuilles sont odorantes.

A leur pied, le serapias est une orchidées qui fleurit au printemps.
Sur le bord des routes ou des chemins, vous découvrirez sûrement des queues de lièvre ainsi nommées à cause de leur forme, ou des euphorbes (grande tige dressées en forme de bouquet) que l'on voit souvent sur le littoral.

Le pin peuple souvent les forêts. Certains peuvent avoir plus de 1000 ans. Le châtaignier ainsi que le chêne sont des arbres souvent regroupés en forêt. Le chêne liège est souvent cultivé pour son écorce.
Le cyclamen étalé et l'ail à trois angles sont aussi des plantes à fleurs qui appartiennent à la flore de la Corse du Sud.



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6-


La faune en corse est des plus riche et varié. Alors à vos chaussures, en marche et surtout n'oubliez pas vos jumelles.

Disparu depuis les années 60, le cerf de Corse est aujourd'hui réintroduit au coeur du parc naturel régional. Ce cerf est originaire de Sardaigne près de la ville de Quenza.

Le mammifère seigneur des montagne reste le mouflon de Corse. Protégé, il a été longtemps la cible des braconniers. Les principales populations de mouflons sont implantées aux aiguilles de Bavella et au Monte Cinto.

Obelix s'est trompé : ce n'est pas un sanglier, c'est un cochon sauvage. Mais c'est vrai que parfois il n'hésite pas à se croiser avec le sanglier, qui peuple la Corse et qui fait la joie des chasseurs.

Non ce n'est pas une vipère, il n'y en n'a pas en Corse, c'est une couleuvre, n'ayez pas peur, car elle a sûrement plus peur que vous, et prendra très vite la poudre d'escampette.

Monsieur Jean De La Fontaine a dû sûrement voyager en Corse avant d'écrire sa fable "Le lièvre et la tortue". Et effet ces deux espèce peuplent les plaines et le maquis. Mais en ce qui concerne la tortue, celle de rivière tient compagnie aux anguilles et aux truites qui nagent en toute innocence.

L'animal le plus pittoresque de la Corse reste après le cochon, le fameux âne Corse. N'a t-on pas en tête cette image d'Epinal du vieux Corse en costume de velours noir et coiffé de son feutre chevauchant sa monture?

Allez, à quatre pattes! Regardez les insectes ne manquent pas. Plusieurs espèce de fourmis creusent leurs galeries. Sauterelles, grillons et cigales ne se laisseront pas attraper facilement. Et là sur un rocher, c'est un lézard qui prend le soleil.

Pour les ornithologues amateurs ou professionnels, la région est un vrai paradis. De nombreuses espèces d'oiseaux ont élu résidence dans le maquis, dans la plaine ou la montagne ; d'autres préfèrent simplement faire un halte dans leur migration. En effet, la Corse de par sa géographie et son riche biotope est un havre de paix.

Le plongeur trouvera dans le Sud Corse un monde sous-marin à la hauteur de ses souhaits. Les poissons et autre crustacés ne sont pas oubliés dans la faune qui peuple l'île. Ainsi la murène garde les fonds rocheux, et guette sa proie. La rascasse, le mulet, la dorade préfèreront la passivité du naturaliste au pêcheur. Mais attention baigneurs, car les rochets au fond de l'eau abritent parfois les paisibles oursins.


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7-

à partir de -10000, fréquentation humaine de l'île
vers -6500, présence humaine sur l'île qui a laissée des traces, notamment près de Bonifacio

L'île est sans doute connue des Phéniciens, auxquels elle devrait son nom de Korsai. Les Phéniciens propagent dans leur sillage l'agriculture : la vigne et le vin, l'olivier et l'huile, le blé et le pain ; leur organisation de la cité et l'écriture. Ils exploitent et commercent dans le monde antique les mines de cuivre, de plomb, d'étain, d'argent et de fer.

Les Phéniciens sont considérés comme parmi les meilleurs navigateurs du monde antique de cette époque. Ce sont avant tout des commerçants, non des colons, ils ne s’installent qu’entre terre et mer, sur des îlots, dans des criques protégées, dans l’arrière-pays desquelles ils cultivent ce qui est nécessaire à l’alimentation de leurs comptoirs et au remplissage de leurs entrepôts pour le ravitaillement de leur navires. Malte, les îles Pélages, Utique et Motya en Sicile, Tharros et Nora dans le sud-est de la Sardaigne sont autant d’étapes sur leur route. Il n'est guère possible qu’ils n’aient abordé les rivages corses, même s'il ne subsiste aucune trace de leur passage sur l’île. Les cités côtières étrusques et ses ports, comme Pyrgi ou Populonia, sont autant de comptoirs pour eux et, pour conserver de bons rapports avec le pays des Tyrréniens, sans doute jugent-ils préférable de leur laisser la prérogative du commerce avec l’île d’Elbe et la Corse dont ils trouvent les produits sur les marchés d’Étrurie.

Les Étrusques entreprennent réellement l'exploitation de la Corse. Ils se sont en effet tacitement partagé la domination de la Méditerranée occidentale avec les Carthaginois (voir Carthage) pour en contrôler le commerce. Aux Carthaginois reviennent la Sardaigne, l'Afrique du Nord et le sud de l'Espagne, aux Étrusques la Corse et le littoral gaulois.

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8-

1768 : 15 mai, par le traité de Versailles Gênes cède la Corse à la France.

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Les guerres d'indépendance corses

Émeutes de 1729
Les émeutes spontanées de 1729 éclatent suite à l'incident de Bustanico, à savoir le prélèvement des impôts par le gouverneur en dépit de la décision de Gênes d'arrêter leur levée. Elles se cristallisent sur le refus de l'impôt, mais les causes profondes sont multiples : la pression fiscale en général, taille et gabelle jugées excessives pour le contexte économique de crise ; mais aussi, les abus des percepteurs génois envers les Corses ; et enfin, l'insécurité exacerbée par la disette, due à des bandits isolés ou à des bandes audacieuses. Cette troisième raison entraîne la demande de rétablissement du port d'armes, dans un souci traditionnel en Corse d'assurer soi-même sa propre sécurité et de se faire sa propre justice. Gênes interprète cette revendication comme un refus de payer l'impôt de deux seini.

Les premières émeutes démarrent en novembre 1729, dans la région du Bozio. La rébellion s'étend par la suite à la Castagniccia, la Casinca, puis le Niolo. Saint-Florent et Algajola sont alors attaquées, Bastia mise à sac en février 1730, et en décembre de cette même année, lors de la consulte de Saint-Pancrate, la Corse élit ses généraux : Luigi Giafferi, Andrea Ceccaldi et l'abbé Raffaelli. Gênes fait alors appel aux troupes de l'empereur Charles VI. Cette intervention impériale de 1731 est repoussée une première fois mais quelques semaines plus tard, de puissants renforts viennent à bout des rebelles. En juin 1733, Gênes accorde au peuple corse certaines concessions garanties par l'Empereur, mais jugées insuffisantes dans l'île. La rébellion reprend quelques mois plus tard, sous le commandement cette fois de Hyacinthe Paoli, le père de Pascal.

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10-

Pascal Paoli (en corse et en italien, Pasquale Paoli[n 1]) (Morosaglia, 6 avril 1725 - Londres, 5 février 1807) est un homme politique et général corse.

La Corse des Révolutions (1729-1754) et la République de Corse constitutionnelle (1755-1769) fondent une large partie de l'identité corse d'aujourd'hui. Pascal Paoli est la figure emblématique de cette période. Contraint à l'exil à l'âge de 15 ans, il part pour Naples avec ses parents (1740). De retour en Corse en 1755, il perd l'ultime bataille qui l'oppose à l'armée royale française en 1769. Il aura vécu en Corse moins de trente ans, pour 15 ans à Naples, et 40 ans en Grande-Bretagne. Mais sa personnalité et son action intéressent bien au-delà des seuls Corses ou des historiens. Avec un fort attachement à son île natale et à sa culture, Pascal Paoli est une figure inscrite dans son temps, un homme des Lumières qui a tissé des relations d'amitiés ou épistolaires à travers toute l'Europe.

Ainsi, Pascal Paoli fut à la fois chef d'État de la Corse indépendante, démocrate et patriote, homme des Lumières et général corse.

Lors de la consulte qui se réunit au couvent Saint François de Castifao, à Caccia, le 20 avril 1755, il est appelé par les principaux chefs corses révoltés contre Gênes.

La guerre que la République de Gênes continuait de mener contre la Corse était à son apogée, et les représentants de la nation allaient délibérer sur les chefs qu'ils devaient nommer pour guider le pays dans cette lutte vitale. Paoli se rendit à l'Assemblée comme député de Morosaglia pour prendre la tête de l'insurrection pour l'indépendance de la Corse. Il y fut élu ce même 20 avril 1755 général en chef de la nation corse.

Mariu Emmanuele Matra s'y oppose et propose sa candidature.

Au cours d'une consulte qui se tient au Couvent Saint-Antoine de la Casabianca les 13, 14 et 15 juillet suivant, l'élection de Paoli est confirmée le 14. Le lendemain de son élection, il est proclamé général en chef de la nation et général du « Royaume de Corse ».

Paoli reçoit la nouvelle chez lui à Morosalia, où il avait préféré demeurer, s'abstenant de participer à la consulte pour laisser aux députés la liberté de parlementer hors de sa présence.

Durant les premiers mois du généralat, Matra est élu à son tour général de la nation[précision nécessaire]. Avec un corps de partisans, il s'oppose et marche contre Paoli, mais la lutte se termine deux ans plus tard par la mort de ce général au siège du couvent de Bozio.

En même temps, Pasquale Paoli met en œuvre un plan réfléchi de modernisation de l'île en lui donnant une constitution (constitution corse)[n 2], adoptée en 1755 au couvent de Caccia et retouchée à plusieurs reprises par la suite. Synthèse de traditions institutionnelles locales et des différents statuts que Gênes a appliqués à la Corse, l'acte constitutionnel y affirme la souveraineté populaire dans le préambule et reconnaît le droit de vote aux personnes de plus de 25 ans[1], dont les femmes (veuves ou célibataires)[2], chargées d'élire, au niveau des Consultes communales, les délégués de la Diète, qui détient le pouvoir législatif et élit elle-même un conseil d'État, présidé par le général en chef, et un Sindaco chargé de veiller au bon fonctionnement de l'administration et de contrôler les magistrats[1].

Il s'agit d'une « démocratie de notables » pour Pierre Antonetti, d'une « dictature de salut public tempérée par l'influence des notables » pour Fernand Ettori, de l'œuvre « d'un homme d'action plus que d'un législateur » pour Francis Pomponi: le vote est en fait réservé aux seuls chefs de famille dans les communautés villageoises; le suffrage universel est remplacé en 1764 par le suffrage indirect; la souveraineté populaire est contrebalancée par les prérogatives de Paoli, qui peut convoquer aux séances de la Diète des personnes non élues et réunir des Consultes particuliers; l'institution du généralat à vie restreint le système démocratique; la Diète n'est réunie qu'une à deux fois par an pour des durées très courtes (deux à trois jours); au sein de cette Diète siègent, à côté des élus, des membres de droit: ecclésiastiques, anciens magistrats, frères et fils de ceux qui sont « morts pour la patrie » et « patriotes zélés et éclairés »; un doit de veto suspensif est reconnu en 1764 au conseil d'État sur les décisions de la Diète; les principali dominent la vie publique et concentrent la réalité du pouvoir (podestats, pères du commun, conseillers d'État, juges, etc.). Par ailleurs, en raison des importants pouvoirs détenus par le Conseil d'État et Paoli en matière de justice, la séparation entre exécutif et judiciaire laisse la place à une confusion[1].

Toutefois, la Corse apparaît alors, aux yeux des philosophes, notamment Rousseau et Voltaire[n 3], comme le premier État démocratique de l'Europe des lumières et, Paoli comme un « despote éclairé ».

Sur le plan économique, Paoli introduit en Corse la pomme de terre dès 1756, fonde L'Île-Rousse (1758-1765) dans le but de concurrencer les présides génois d’Algajola et de Calvi, et fait battre monnaie à l’effigie de la nation corse à Murato (1762).

Une « imprimerie nationale » est créée à Campoloro où sont publiés les Ragguagli dell’Isola di Corsica, sorte de journal officiel. Il crée une marine de guerre et fait de Corte la capitale de la Nation corse où siège le gouvernement. Il bat une monnaie saine, et interdit la vendetta.

La France, désirant, pour des raisons stratégiques, se positionner en Méditerranée, trouve l’opportunité politique de s’implanter en Corse lorsque la République de Gênes, chassée de Corse et criblée de dettes, vient demander l’aide de Louis XV.

Aux termes du traité de Versailles, signé le 15 mai 1768, la France prête deux millions de livres à Gênes, qui donne en garantie la Corse, qu’elle ne possède plus.

Ayant eu connaissance du traité de Versailles, Paoli réunit une consulte le 22 mai à Corte, où il déclare : « Jamais peuple n'a essuyé un outrage plus sanglant […] On ne sait pas trop qui l'on doit détester le plus de celui qui nous vend ou de celui qui nous achète […] Confondons les dans notre haine puisqu'ils nous traitent avec un égal mépris. »

Bien décidés à défendre leur indépendance, les forces paolistes remportent plusieurs victoires face aux troupes françaises, la plus célèbre étant celle de Borgu, le 5 octobre 1768, où les armées de France doivent battre en retraite devant les régiments corses. Mais, fortes de quelque 20 000 soldats, les troupes de Louis XV remportent une victoire décisive le 9 mai 1769 à Ponte Novu.

Les troupes corses mises en déroute, Paoli, contraint à l’exil, quitte la Corse. Il est successivement reçu par le grand-duc de Toscane, par l'Empereur, le stathouder des Pays Bas, avant d'être reçu et accueilli par le roi de Grande-Bretagne le 13 juin 1769. La Corse perd du même coup son indépendance et voit les citoyens de sa démocratie passer au rang de sujets de Louis XV.

La victoire militaire des Français et l’exil de Paoli ne signifient pas pour autant que la Corse soit conquise. Les nombreuses insurrections qui éclatent dans l’île sont réprimées.

Paoli part en exil avec 500 ou 600 de ses partisans. Embarqué à destination de la Grande-Bretagne, il se fait acclamer à son passage par ses admirateurs d'Italie et de Grande-Bretagne, en passant par l'Autriche ou encore les Pays-Bas. Son combat est en effet devenu célèbre à travers l'Europe grâce au récit de voyage du Britannique James Boswell, An account of Corsica: the journal of a tour to that island and memoirs of Pascal Paoli (1768).

Après un exil de vingt ans, il se rallie à la Révolution française. Rappelé en 1790 dans sa patrie, son voyage de Paris en Corse est une véritable marche triomphale; il est accueilli en particulier par Lafayette. Il est reçu le 22 avril 1790 par l'Assemblée nationale puis, le 26, par le club des Jacobins, alors présidé par Robespierre, qui l'admet à l'unanimité en son sein[3]. Louis XVI le nomme alors lieutenant-général et commandant de l'île. Il débarque le 14 juillet 1790 à Macinaggio pour son retour en Corse, où il est accueilli triomphalement par la population.

Cependant, les relations entre Paoli et la Convention se ternissent, notamment suite à l'échec de l'expédition de Sardaigne et les manigances de Pozzo di Borgo, homme lige de Paoli[4]. Il contrôle de plus en plus le directoire de Corse et met des hommes qui lui sont proches. Suite à la défection de Dumouriez, la Convention ordonne le 2 avril 1793 l'arrestation de Paoli, dont le pouvoir était contesté et les tractations avec l'Angleterre suspectées, et le déclare « traître à la République française ».

En réponse, Paoli enclenche une épuration des opposants à son autorité (notamment la famille Bonaparte) et prend le contrôle d'une grande partie de l'île. Une Consulte générale se réunit à Corte le 10 juin 1794. Entièrement entre ses mains, celle-ci l'élève au rang de Babbu di a Patria (« Père de la Patrie »), et ses repésentants jurent fidélité au roi de Grande-Bretagne et à la constitution que ce prince a offerte, qui établit un Parlement et un vice-roi. Le rapprochement avec la Grande-Bretagne s'accélère pour chasser les Français de Corse et fonder un royaume anglo-corse. Paoli s'adresse officiellement à la Grande-Bretagne, dont le gouvernement, saisissant avec empressement une semblable occasion d'augmenter ses possessions, envoie aussitôt dans la Méditerranée une flotte sous le commandement de l'amiral Hood, avec ordre de s'emparer de la Corse. Les forces françaises qui se trouvent dans l'île sont en trop petit nombre et désorganisées par les purges révolutionnaires pour pouvoir résister longtemps. Les villes maritimes ont beaucoup à souffrir. Calvi surtout se fait remarquer par sa résistance à l'occupation anglaise et est entièrement ruinée. Paoli use de tout son pouvoir pour imposer le passage de l'île sous domination britannique.

Écarté par les Britanniques du titre de vice-roi, Paoli, mécontent de la conduite que tiennent les Britanniques, se retire à Monticello. Toutefois, ses ennemis jugeant plus prudent de se débarrasser d'homme dont l'influence est encore assez grande pour faire perdre aux Britanniques tout ce qu'il leur a donné, le vice-roi, sir Guillaume Elliot, demande à son gouvernement de le rappeler en Grande-Bretagne.

Il quitte la Corse avec regret, mais résigné, et retourne à Londres pour un exil définitif, où il meurt le 5 février 1807, à l'âge de 81 ans.

Cet homme dont la vie privée est mal connue laisse, par son testament, une somme importante pour fonder à Corte une université, et à Morosaglia une École primaire supérieure.

Le mythe de Pasquale Paoli, « babbu di a Patria » (« père de la Patrie » est encore très vivant et présent dans l'île. Ses cendres reposent aujourd'hui dans son village natal de Morosaglia. Son cénotaphe se trouve à l'abbaye de Westminster à Londres.

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11-

En 1801, Napoléon suspend la Constitution en Corse. Il y envoie Miot de Melito comme administrateur général. Celui-ci mettra en place des concessions fiscales, les Arrêtés Miot. Ensuite, le général Morand gouverne l'île avec une dureté extrême. Le Décret impérial mis en place en 1810 permet de nouveaux dégrèvements fiscaux. Puis l'île est réunie en un seul département, avec Ajaccio pour le chef-lieu. Le général Morand est alors remplacé par le général César Berthier, frère du futur maréchal Louis-Alexandre Berthier.

L'exil de Napoléon à l'île d'Elbe provoquera des réjouissances à Ajaccio. Bastia accueillera alors des troupes britanniques commandées par le général Montrésor. En mars et avril 1815, des agents de Napoléon envoyés de l'île d'Elbe réussissent à s'imposer en Corse. Durant les Cent-Jours, l'île est administrée jusqu'à Waterloo par le Duc de Padoue. En février 1816, a lieu un dernier soulèvement bonapartiste, la guerre du Fiumorbo, mené par le Commandant Poli. Malgré leur importance et leur résolution, et après une farouche résistance, les partisans de Napoléon, pourtant invaincus, mais assurés de l'amnistie générale, quittent la Corse.

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12-

L'économie de la Corse a été longtemps dominée par l'agriculture et l'élevage mais maintenant, elle se compose surtout de commerces et d'industrie touristique (hôtels, loisirs). La Corse est l'une des régions françaises les plus pauvres. Après la crise des années 1990, la Corse se porte clairement mieux et est en progression sur tous les plans mais sa situation reste néanmoins fragile. En 2003, son PIB par habitant était toujours inférieur de 11,5% à la moyenne des régions françaises[2]. La Corse a une économie très typée : peu d'industrie, une agriculture faible et un poids important du tourisme, de l'administration et de la construction.

Les statisques en Corse sont lacunaires et parfois vieilles de plus de 10 ans. De ce fait, elles ne peuvent guère prétendre illustrer fidèlement la situation de l'île. Des chiffres clefs sont inexplicablement inaccessibles bien que certaines administration en bénéficient. Il en va de même pour un nombre de rapports qui ne sont pas mis à la disposition du public. Par exemple, alors que pour la Sardaigne chacun peut consulter jusqu'au prix d'une botte de carottes, il est impossible d'avoir des données précises sur l'inflation en Corse. Ce manque de transparence est malheureux et particulièrement dommageable dans le contexte tendu que vit l'île.

Le tourisme, une des premières activités de l'île, a été multiplié par quatre en vingt ans. La population double au mois d'août et 60 % des touristes viennent visiter l'île en période estivale.
Les touristes visitant la Corse sont en grande majorité Français. En 2007, 2,062 millions de touristes français se sont rendu en Corse, soit 72,5% du nombre total de touristes [4].

Le tourisme employait en 2005, 14 700 travailleurs en Corse (18% des postes salariés du secteur privé). La restauration est le second employeur lié au tourisme après l'hôtellerie et plus de la moitié (58%) des emplois du secteur sont générés par l'afflux de vacanciers.


Les emplois touristiques en Corses selon le secteur (2005)Certaines régions corses dépendent du tourisme plus que d'autres[5][6]. En particulier, dans le Vicolais (Vico, Cargèse, Piana) où les 1000 emplois liés au tourisme représentent plus de 70% de l'emploi salarié du secteur privé.

L'activité touristique en Corse, principalement tournée vers les activités balnéaires (80% des hôtels et restaurants se trouvent le long du littoral), est dite « hyper saisonnière ». Les hôtels réalisent 93% de leurs nuitées entre avril et octobre et le flux de passagers est multiplié par huit aux ports et aux aéroports entre janvier et août[8].

Principales activités touristiques:

La nature, les réserve naturelle (plongée, randonnée).
Les loisirs (bateaux, visites).

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13-

Le secteur du transport en Corse est composé de divers moyens : transport par bateaux (avec d'autres îles et le Continent), transport automobile (véhicules individuels et car), transport ferroviaire, et transport aérien.

Transport aérien
Le transport aérien en Corse n'est plus assuré que par deux compagnies régulières. Des compagnies charters et low-costs complètent l'offre, surtout lors de la période estivale.

Air France.
La compagnie propose des vols directs de Paris vers Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari en collaboration avec CCM.
En moyenne on compte 2 à 3 vols par jour hors saison et 4 à 5 pendant les mois d'été (jusqu'à 8 le week end).

Avion Corsair, Photo P.NoretCorsairfly
Des vols sur la compagnie aérienne de Nouvelles Frontières, Corsair, au départ de Paris et des villes de province.
CCM Airlines.
Créée le 6 janvier 1989, la Compagnie Corse Méditerranée (devenue CCM Airlines) est une compagnie régionale.
Avec la CCM, la Corse est à seulement 45 ou 50 min de Nice et de Marseille, et entre 1 h 30 et 3 heures de vol des grandes capitales européennes.
Elle est le premier opérateur aérien sur l' île avec, chaque année plus de 15 000 vols entre la Corse et le continent.
Liaisons allant jusqu'à 6 vols par jour entre Ajaccio, Bastia, Calvi ou Figari et le continent, principalement Paris-Orly, Nice et Marseille.
Au départ de Marseille, Nice, Genève.
Kyrnair.
Au départ de Toulon, Clermont-Ferrand et Chambéry

Les Chemins de fer de Corse (CFC) exploitent un réseau secondaire français à voie métrique qui relie entre elles plusieurs des grandes villes de l'Île de Beauté. Géré par la SNCF depuis 1983, il a une activité essentiellement voyageurs, à forte dominante touristique.

Les Corses l'ont surnommé u Trinighellu (« le petit train »).

Long de 232 km, le réseau actuel est composé de deux lignes à voie unique et à écartement métrique :

l'axe principal : Bastia - Corte - Ajaccio (158 km)
Article détaillé : ligne Bastia - Ajaccio.
une ligne en antenne : Ponte-Leccia - L'Île-Rousse - Calvi (74 km).
Article détaillé : ligne Ponte-Leccia - Calvi.
L'infrastructure est assez tourmentée à cause du relief de l'île.

La ligne centrale compte 32 tunnels et 51 ponts et viaducs.

La ligne passe en tunnel sous une partie de la ville de Bastia.

Le plus long tunnel des CFC, qui mesure environ 3,9 km, se situe à l'entrée sud de la gare de Vizzavona. Ce tunnel, qui se trouve à 906 mètres au-dessus du niveau de la mer, est aussi le point culminant du réseau.

Un autre élément remarquable de la ligne est le « Pont du Vecchio », pont-viaduc métallique attribué à Eiffel par lequel la ligne franchit à la fois la rivière Vecchio et à deux reprises l'ancien tracé de la route nationale 193 (dont le tracé a été rectifié depuis).

Une troisième ligne, s'embranchant à Casamozza sur la ligne principale, desservait dès 1888 la plaine orientale jusqu'à Ghisonaccia ; elle fut prolongée en 1930 jusqu'à Solenzara, et atteignit Porto-Vecchio en 1935, portant sa longueur à 130 kilomètres. Ayant subi de nombreuses destructions pendant la Seconde Guerre mondiale, elle ne fut jamais remise en service[1]. Une réouverture partielle (de Casamozza à Folelli) est cependant à l'étude.

Transport maritime

Trois compagnies principales :

Compagnie méridionale de navigation
Société nationale maritime Corse Méditerranée (SNCM)
Corsica Ferries





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14-

Le parc naturel régional de Corse (Parcu di Corsica) est une zone protégée de France qui couvre une superficie de 350 510 hectares, soit près de 40 % de l'île.

Il héberge 26 700 habitants sur 145 communes adhérentes.[1

C'est l'Office de l'environnement de la Corse qui a en charge la gestion du Parc.

Ses principaux partenaires institutionnels sont :

Le Conseil général de Haute-Corse[2]
Le Conseil général de la Corse-du-Sud[3]
L'Université de Corse
La Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports
La Chambre de Commerce d'Ajaccio et de la Corse du Sud

Et aussi :

l'Association des Amis du PNR a pour mission de soutenir et faire connaître les actions du PNRC et œuvre pour la conservation du patrimoine naturel et culturel de la Corse. Elle regroupe le Conservatoire des Sites de Corse (affilié au réseau des Conservatoires d'espaces naturels) et le groupe ornithologique de Corse.
La Fédération des Parcs naturels régionaux de France
La Fédération Europarc.

La Réserve de Biosphère de la Vallée du Fangu
La vallée du fleuve Fangu, d'une surface de plus de 23 000 ha, se jette dans le Golfe de Galéria. La réserve de Biosphère[10] a été créée en 1977 pour la conservation de sa biodiversité et la promotion du développement économique et social , dans le cadre du Programme Man and Biosphere (l'homme et la biosphère) au sein de l'UNESCO en 1971.

site internet de la réserve de biosphère de la vallée du Fango

Scandola La Réserve naturelle de Scandola
Article détaillé : réserve naturelle de Scandola.

Village des Tortues Le Village des Tortues de Moltifau
Le village des Tortues (U Paese di e Cuppulate en langue corse) est situé sur la commune de Moltifao au lieu-dit Tizzarella, à l'entrée des Gorges de l'Asco.


Voir l'article détaillé Village des tortues


Vestiges de Cucuruzzu Les sites archéologiques de Cucuruzzu et Capula
Cucuruzzu et Capula sont deux vestiges de casteddi (forteresses) voisins sur la commune de Livia. Ils sont accessibles depuis le sentier GR Mare a Mare.
Ces deux Casteddi (ou castelli) sont des habitats fortifiés de l'Âge du Bronze. Divers objets découverts lors de fouilles sont conservés au musée de l'Alta Rocca à Lévie. Au pied de la forteresse de Capula, une statue-menhir de l'Âge du Bronze.
Monuments historiques, ils sont la propriété de la Collectivité Territoriale de Corse depuis leur transfert par l'Etat (décret du 18 novembre 2003).
Présence d'une maison d'accueil du Pianu di Livia. Sensibilisation du public à la protection des vestiges, visites guidées de deux heures.

Casa Marina à Galéria
Casa di a natura à Vizzavona
Casa Paoletti à Nucariu dans la Castagniccia
Information du public. Présence de maisons d'information à Aiacciu, Bastia, Calinzana, Corti et Evisa.




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   Posté le 13-12-2009 à 16:11:15   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

15-

Ajaccio


Population:52 880 habitants
Superficie:82 km²
Densité de population:645 hab./km²
Département:Corse-du-Sud
Titre:Chef-lieu de Corse-du-Sud et de la Corse
Maire:Simon Renucci depuis 2001
Classement en pop.(département):1ère
Classement en pop.(région):1ère
Connue pour:avoir été le lieu de naissance de l'empereur des français Napoléon Ier

Bastia


Population:37 884 habitants
Superficie:19 km²
Densité de population:1955 hab./km²
Département:Haute-Corse
Titre:Chef-lieu de Haute-Corse
Maire:Emile Zuccarelli depuis 2001
Classement en pop.(département):1ère
Classement en pop.(région):2ème
Connue pour:son port de plaisance

Porto-Vecchio


Population:10 326 habitants
Superficie:169 km²
Densité de population:61 hab./km²
Département:Corse-du-Sud
Titre:Chef-lieu d'arrondissement
Maire:George Mela depuis 2005
Classement en pop.(département):2ème
Classement en pop.(région):3ème
Connue pour:ses plages très réputées dans la région

Corte


Population:6 339 habitants
Superficie:150 km²
Densité de population:42 hab./km²
Département:Haute-Corse
Titre:Chef-lieu d'arrondissement
Maire:Sindali Antoine depuis 2001
Classement en pop.(département):2ème
Classement en pop.(région):4ème


Calvi


Population:5 177 habitants
Superficie:31 km²
Densité de population:165 hab./km²
Département:Haute-Corse
Titre:Chef-lieu d'arrondissement
Maire:Ange Santini depuis 2001
Connue pour:sa citadelle construite sous l'occupation génoise
Classement en pop.(département):3ème
Classement en pop.(région):5ème

Biguglia


Population:5 022 habitants
Superficie:22 km²
Densité de population:225 hab./km²
Département:Haute-Corse
Titre:commune
Maire:Sauveur Goindoli Scheit depuis 2001
Connue pour:avoir été la capitale de la corse sous l'occupation pisane puis génoise
Classement en pop.(département):4ème
Classement en pop.(région):6ème

Borgo


Population:4 997 habitants
Superficie:38 km²
Densité de population:132 hab./km²
Département:Haute-Corse
Titre:Chef-lieu de canton
Maire:Anne-Marie Natali depuis 2001
Connue pour:la célébre bataille qui y a eu lieu en octobre 1768 entre les troupes corses commandées par Pasquale Paoli et les troupes françaises envoyées par le roi de France Louis XV cette bataille fut remportée par les corses qui retarderont encore prés d'un an la conquête de la Corse par les français.
Classement en pop.(département):5ème
Classement en pop.(région):7ème

Furiani

Population:3 912 habitants
Superficie:19 km²
Densité de population:261 hab./km²
Département:Haute-Corse
Titre:Chef-lieu de canton
Maire:François Vandasi depuis 2001
Classement en pop.(département):6ème
Classement en pop.(région):8ème
Connue pour:le stade Armand-Cesari qui est le principal stade de Corse et pour l'accident qui y a eu lieu en 1992 lors de la demi-finale de la coupe de France et qui a fait 18 morts et quelques milliers de blessés

Lucciana

Population:3 721 habitants
Superficie:29 km²
Densité de pop.:130 hab./km²
Département:Haute-Corse
Maire:José Galletti depuis 2001
Titre:simple commune
Classement en pop.(département):7ème
Classement en pop.(région):9ème
Connue pour:l'aéroport qui se situe sur la commune

Sarténe

Département:Corse-du-Sud
Population:3 403 habitants
Superficie:200 km²
Densité de pop.:17 hab./km²
Titre:chef-lieu d'arrondissement de Corse-du-Sud
Maire:Pierre Gori depuis 2001
Connue pour:ses vignobles
Classement en pop.(département):3ème
Classement en pop.(région):10ème

AJACCIO

BASTIA

CORTE

CALVI
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   Posté le 13-12-2009 à 16:17:13   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

16-

les Canistrelli



Voici le gâteau sec corse le plus traditionnel. Vous en trouverez partout dans le commerce, mais tous ne seront pas très bons. Les fabricants d´excellents canistrelli sont assez rares. On se communique leurs adresses, comme celles des bons charcutiers.

Il y a diverses recettes de canistrelli : aux oeufs, au vin, principalement. En voici une qui, je pense, ne vous décevra pas.

Pour une livre de farine, il faut 200g de sucre cristallisé, 100g d´huile, 1 bon verre de vin blanc, 1 paquet de levure chimique, 1 petit verre à liqueur de pastis ou le contenu du même verre d´anis en grain.

Commencez par bien mélanger la farine, le sucre et la levure. Creusez un trou au centre de la farine et versez-y l´huile, le vin blanc, le pastis. Mélangez le tout avec les doigts, pour amalgamer les divers éléments, mais ne pétrissez pas. Etalez la pâte sur une planche farinée avec la paume de la main, de manière à faire une galette de 2 à 3 centimètres d´épaisseur, et découpez dans cette galette, à la roulette à la pâtisserie, des morceaux de pâte de formes diverses, pas trop gros.

Chauffez bien le four, réglez le thermostat à 6, et enfournez vos morceaux de pâte sur une plaque légèrement huilée, ménageant un petit espace entre les différents morceaux. La cuisson dure 40 à 45 minutes. Ôtez les canistrelli quand ils sont bien dorés. Très important : réglez bien le thermostat. Les canistrelli ne doivent pas cuire à four plus chaud. Ils brûleraient en dessous.

le Brocciu




C'est un fromage de lactosérum de forme tronconique dont le poids, après conditionnement, doit être supérieur ou égal à 250 g et inférieur ou égal à 3 kg selon les quatre types de moules autorisés.

Le Brocciu corse ou Brocciu est un fromage soit "frais", soit "passu".

ll contient au minimum 40 g de matière grasse pour 100 g de fromage après complète dessiccation et son poids total de matière sèche ne doit pas être inférieur à 20 g pour le fromage d'appellation de type frais et 35 g pour le fromage de type "passu".



La production du lait et du lactosérum, la fabrication et l'affinage du fromage de lactosérum doivent être effectués dans les départements de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud.

La Corse possède, depuis les temps les plus reculés, une solide tradition d'élevage et de fabrication fromagère.
Il reste peu de traces écrites d'une tradition qui, en Corse, est essentiellement orale. Cependant, à la fin du XIXe siècle, des écrits témoignent des qualités du Brocciu considéré comme mets national.

En 1998 il obtient l'appellation d'origine à une époque où ce produit n'était pas considéré du point de vue réglementaire comme un fromage, mais seulement comme un produit laitier.

Le Brocciu est fabriqué exclusivement avec du lactosérum frais de brebis et/ou de chèvre, additionné de lait entier de brebis et/ou de chèvre mis en oeuvre à l'état cru, et de sel.

Le lait de brebis ou de chèvre doit provenir d'un troupeau d'ovins, de race corse ou sarde et de leurs croisements ou de caprins de race corse.
L'alimentation provenant des parcours est prépondérante.
Un complément de fourrage et de concentrés à base de céréales produits dans la zone est autorisé.
Les fourrages fermentés sont interdits.

Traditionnellement, la fabrication du Brocciu fait suite à la fabrication de caillés frais de brebis et/ou de chèvres à caractère "présure", permettant de disposer de lactosérum.
La coagulation du lait est obtenue au moyen de présure traditionnelle.
Le lactosérum frais est additionné à 25% au plus de lait entier de brebis et/ou de chèvre, puis chauffé entre 80 à 90°C.
Le produit obtenu est alors placé dans des moules tronconiques pour égouttage permettant d'obtenir des fromages de 250 g, 500 g, 1 kg ou 3 kg. Il est commercialisé soit frais, soit "passu".
Le Brocciu "passu" subit un salage sec, suivi d'un affinage dans l'aire de production, d'au moins 21 jours.

Le Brocciu est blanc et crémeux à l'état frais. Il peut être également affiné.
Lorsqu'il sèche, sa pâte se couvre d'une fine pellicule de couleur blanc cassé à crème.
Pour 85% de sa production, le Brocciu est vendu sur les marchés dans des paniers d'osier et à l'état frais.
Doux, il peut être accompagné de confiture, de sel et de poivre ou bien arrosé de marc.

le Figatellu



Le figatellu (pluriel figatelli), produit célèbre entre tous de la charcuterie corse, se confectionne avec la viande de porc la plus imprégnée de sang, le foie du porc, et du gras de porc très consistant.

PRÉPARATION :

Commencez par hacher, pas trop finement ces trois éléments. Salez, poivrez (24 g de sel et 7 g de poivre par kilo de chair), ajoutez quelques clous de girofle moulus (4 ou 5 par kilo), pétrissez bien, et laissez reposer quelques heures ou une nuit dans un endroit frais. Ce temps écoulé, pilez dans un mortier 2 ou 3 gousses d'ail par kilo de viande et mettez le produit obtenu dans une passoire, à travers laquelle vous verserez du vin rouge ou rosé de bonne qualité, pour qu'il prenne un peu le parfum de l'ail avant de tomber sur votre hachis. Pétrissez de nouveau. Il faut que le mélange soit bien humidifié, mais pas trop mou. Enfin, introduisez le mélange dans des boyaux de porc fins, et fumez vos figatelli quelques jours. Placez-les enfin dans la cave. Le figatellu doit se consommer assez vite (entre le 5e et le 25e jour suivant sa fabrication). On peut le manger frit dans une poêle, mais on le déguste traditionnellement grillé lentement sur la braise, entre deux tranches de pain ou de polenta de farine de châtaigne imprégnées de jus. Le mélange sucré-salé polenta-figatellu est d'une qualité rare. Mais un autre mélange est presque aussi délicieux figatellu- oeuf frit. Ne pas oublier que dans le mot figatellu, il y a le mot foie - fegatu - et que le figatellu sans foie ne vaut même pas la peine qu'on se donne à le griller. L'adjonction de vin et d'ail dans les figatelli est une affaire de goût. Le vin, en particulier, est responsable d'une moins longue conservation. A vous de choisir.
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17-

A Filetta




Jean-Claude Acquaviva, Jean Sicurani, membres fondateurs, José Filippi, qui rejoint le groupe en 1983, Paul Giansily en 1984, Maxime Vuillamier en 1989, Jean-Luc Geronimi, arrivé en 1997 et enfin François Acquaviva (neveu de Jean-Claude). Auxquels il faut ajouter l'omniprésente Valérie Salducci et citer également Pierre Bertoni, Jean-Marc Pellegri, François Croce et Jean Antonelli, qui participent ou ont participé de façon plus irrégulière aux activités du groupe.


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Fin de la rando Corsica


Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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   Posté le 13-12-2009 à 19:13:15   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Natatatanka très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation de superbes belles photos avec beaucoup de recherches beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut alors tu as pu bien visité cette fabuleuse île je suis fière de toi

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