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natatatanka
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natatatanka
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   Posté le 10-10-2009 à 12:12:50   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

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Le vin de Champagne, également appelé champagne, est un vin effervescent bu dans le monde entier et aujourd'hui associé au luxe et aux fêtes. Il tire son nom de la Champagne, une région du nord-est de la France.

Cette ancienne province historique produit également des vins tranquilles (non effervescents) qui portent des appellations différentes, Coteaux Champenois (rouges, blancs ou rosés) dont les plus célèbres sont produits sur les communes de Bouzy, Vertus, Damery et Rosé des Riceys produit exclusivement sur la commune des Riceys.

Néanmoins, la Champagne produit en grande majorité des vins blancs effervescents que l'on appelle tout simplement champagne, sans plus de précisions. Ils sont produits essentiellement à base de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier, mais d'autres cépages très marginaux sont également autorisés dans l'élaboration du champagne : l'arbane, le petit meslier, le pinot blanc et le Pinot gris vrai[1].

Les champagnes sont des vins souvent synonymes de fête ou de célébration, bénéficiant d'un prestige reconnu de par le monde.

La culture de la vigne en Champagne remonte à l'époque gallo-romaine quand les Romains plantent les premiers ceps dans la région.

Le vignoble est par la suite conservé grâce à l'intérêt que lui porte le clergé, en particulier celui de Reims et celui de Châlons-en-Champagne. C'est en effet l'abbaye de Saint Pierre au Mont, à Châlons-en-Champagne, qui planta de nombreuses vignes dans les domaines qu'elle possédait en Champagne.

En l'an 1114, l'évêque de Châlons-en-Champagne, Guillaume de Champeaux, fit rédiger la grande charte champenoise qui confirma cette abbaye dans toutes ses possessions agricoles et vinicoles. Cette charte, dont l'original est perdu mais dont une copie est conservée aux Archives de la Marne, est considérée comme l'acte fondateur du vignoble de Champagne : par cette confirmation, toutes les conditions sont réunies pour que le vignoble se développe en paix et puisse prospérer. Dès lors les moines n'ont pas cessé de cultiver la vigne et de produire du vin de plus en plus élaboré.

Durant l'époque féodale, les vins de Champagne sont classés parmi les « vins de France » considérés comme produits dans le bassin parisien.

Durant le règne d'Henri IV, il acquiert le nom de vin de Champagne sur Paris (mais cette dénomination s'impose plus difficilement dans la région, le terme champagne désignant des terres non fertiles, qui ne peuvent servir que de pâturages aux moutons).

Au cours du XVIIe siècle, les vins de Champagne séduisent de plus en plus d'amateurs dans les cours royales de France et d'Angleterre sous l'impulsion de certaines familles parisiennes qui possèdent des terres en Champagne. Ce siècle marque aussi une évolution des « vins de Champagne » correspondant au désir des consommateurs de vins gris, très faiblement colorés mais qui, selon les vignerons, vieillissent très mal en fûts.

Le champagne est donc rapidement mis en bouteille (vers 1660) afin d'assurer une meilleure conservation des arômes (avec un tirage avant la fin de la première fermentation) mais devient en contrepartie naturellement pétillant (surtout pour les champagnes ayant peu d’alcool, étant peu colorés et dont le tirage est fait à l'équinoxe de printemps). Ce caractère effervescent cause beaucoup de soucis aux vignerons, à tel point qu’il est surnommé « vin du diable » ou « saute-bouchon » à cause des bouteilles qui explosent ou des bouchons qui sautent sous la pression. Pour ces raisons, si les Anglais n’avaient pas été conquis par ce vin pétillant, le champagne ne serait peut-être pas ce qu'il est aujourd’hui, car à cette époque, les Anglais achetaient aux Champenois des tonneaux de vin effervescent en vrac qu'ils se chargeaient de mettre eux-mêmes en bouteilles. Ils avaient aussi observé que la meilleure époque pour provoquer la prise de mousse est le printemps. En 1676, un poète londonien chantait « le champagne effervescent qui ranime rapidement les pauvres amants languissants. »


Dom PérignonEn 1670, dom Pérignon (1638-1715), un moine cellérier de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers, va être le premier à pratiquer l'assemblage du raisin qui améliore la qualité du vin et en fait disparaître certains défauts. C’est aussi dom Pérignon qui introduit l'emploi du bouchon de liège maintenu à la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse. De plus, il fait renforcer la bouteille en adoptant un verre plus épais pour éviter que la bouteille n'explose, mais malgré les efforts du moine, l'effervescence du vin reste empirique jusqu'aux recherches de Louis Pasteur sur la fermentation, au XIXe siècle. Les crayères près de son abbaye étaient utilisées pour conserver le champagne à température et humidité constante. Par la suite, d'autres caves furent creusées en pleine craie.

Selon le chanoine Jean Godinot qui écrivit en 1718 que « depuis plus de vingt ans le goût des Français s'est déterminé au vin mousseux », le champagne effervescent aurait été donc commercialisé dans des bouteilles spécifiques pour la première fois en France vers 1695. D'autres archives attestent que, en l'an 1729, à Épernay, Nicolas Irénée Ruinart fonde à Reims, le premier négoce en vin de Champagne effervescent, la maison Ruinart. En 1730 est fondée la maison Chanoine Frères à Épernay.

Durant le XVIIIe siècle, le champagne commence à acquérir son rayonnement international, grâce aux propriétaires de célèbres maisons de champagne qui en assurent la promotion comme Florens-Louis Heidsieck ou Claude Moët, puis au XIXe siècle grâce à Pierre-Nicolas-Marie Perrier-Jouët et à la famille Bollinger. De même, certaines femmes après la mort de leur mari continuent le travail de celui-ci, entre autres Mme Pommery, Mme Perrier et Mme Clicquot (surnommée la « Grande Dame de Champagne » qui contribuent elles aussi à la notoriété du champagne. Le champagne fut même décrit comme étant le « vin de la civilisation » par Talleyrand. et le symbole de l'amitié par Honoré de Balzac.


Avant qu'on apprenne à champagniser les vins blancs, ceux-ci étaient parfois (certaines années) naturellement pétillants. On retrouve une production de vins pétillants naturels aux quatre coins de l'ancienne Champagne, aussi bien dans l'Aube (du côté de Bar-sur-Aube) qu'en Haute-Marne, où le vin de Soyers (région de Bourbonne-les-Bains), vin de cépage produit à partir du meslier doré avait une typicité reconnue, avant l'invasion du phylloxéra en Europe et dans le monde.
En 1860, le savant champenois Jules Salleron invente les premiers bouchons en aggloméré, puis en 1882 invente le densimètre pour mesurer le degré alcoolique du vin afin d’éviter les excès de sucre ou de levure dans le processus de 2ème fermentation. En 1928, l'appellation champagne concernait seulement huit mille hectares et les expéditions se montaient à vingt-quatre millions de bouteilles.

Le champagne est produit dans la zone viticole délimitée par la loi du 22 juillet 1927. Cette zone n'est pas d'un seul tenant :

Il existe 4 zones de production de raisins qui regroupent les 17 terroirs de champagne.

La montagne de Reims (département de la Marne) : majoritairement exposés au sud, les coteaux sont implantés sur des sols dont la craie est profondément enfouie. Le cépage dominant y est le pinot noir. Dans les caves de la montagne de Reims reposent des champagnes réputés pour leur puissance, leur charpente et leur noblesse.
Vallée de la Marne (Marne, Aisne et Seine-et-Marne) : les coteaux sont implantés sur des sols à dominante argilo-calcaire, à tendance marneuse. Le cépage dominant y est le pinot meunier. Les champagnes de la vallée de la Marne, grâce à leur grande diversité, possèdent un séduisant bouquet, du fruité et une grande souplesse.
Côte des blancs (Marne) : ici, un cépage unique règne en maître : le chardonnay. La craie affleurante y est partout, véritable réservoir d'eau et de chaleur des sous-sols. La Côte des blancs donne naissance à des champagnes prisés, empreints de vivacité et d'esprit, aux arômes légers et délicats, symboles de finesse et d'élégance.
Vignoble de l'Aube, Bar-sur-Aube, Bar-sur-Seine (Aube et Haute-Marne) : les sous-sols à tendance marneuse y sont principalement plantés de pinot noir. Les champagnes de la Côte des Bar sont des vins de caractère, à la belle rondeur et aux arômes complexes.
Sur un peu plus de trente mille hectares de vigne au total, c'est le vignoble le plus septentrional de France avec 60 à 80 jours de gel par an. Il doit sa richesse à son morcellement, chaque village constituant un cru c'est-à-dire le produit d'un terroir et d'un climat, il existe 302 crus. Les plus grandes caves de Champagne se trouvent à Épernay et à Reims.

Quelques parcelles de l'appellation Champagne (20 ha) se trouvent en Île-de-France dans les communes de Citry, Nanteuil-sur-Marne et Saâcy-sur-Marne (Seine-et-Marne). Le département de la Haute-Marne, peut lui aussi revendiquer l’existence de quelques dizaines d’hectares de vignes.

En 2008 un dossier visant à inscrire les paysages du Champagne sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO sera soumis aux autorités françaises.


Juste avant le début de la révolution française, le vignoble champenois s'étendait sur quelques 50 000 hectares. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le vignoble connaît avec 65 000 hectares son expansion maximale comprenant aussi 2 500 hectares dans le département des Ardennes. Après les fléau du phylloxéra et de la Grande guerre, le vignoble s'est réduit à 12 000 hectares. Aujourd'hui, en 2007, le vignoble champenois s'étend sur 32 341 hectares.

Depuis 2003, une procédure visant à l'extension de la délimitation de l'appellation a été lancée, cette nouvelle aire devrait être établie d'ici environ 10 ans[3].

Cette procédure, dont le but est d'intégrer dans l'aire de production du vin de champagne quelques parcelles dûment certifiées d'une quarantaine de nouveaux villages, fait appel aux expertises des historiens pour rechercher des pratiques viticoles anciennes et à celles des géologues pour rechercher les parcelles concernées soit par les marnes du kimméridgien, les craies blanches du campanien ou les sédiments du paléocène toutes terres qui doivent fonder le sous-sol des terres champenoises dignes de porter la vigne noble.

La désignation des parcelles devrait se faire à partir de 2009 avec le décret du Conseil d'État entérinant la nouvelle géographie des parcelles supplémentaires. La profession espère ainsi créer 2 à 3 000 nouveaux hectares en vignobles champenois. À 800 000 euros l'hectare, ce chantier devrait ouvrir une période de recours et de chicanes judiciaires — certaines parcelles se sont vendues dernièrement à près de 1,1 million d'euros. De ce fait ni les habitants, ni les autorités locales n'auront connaissance des localisations des parcelles ni de leur étendue, avant la validation par l'Institut national des appellation d'origine. Selon le CIVC : « Transformer des hectares de blé en hectare de vigne, c'est multiplier par 350 la valeur d'une parcelle cultivable ». Dans les villages, il se murmure qu'à ces prix là, si le cimetière est installé sur une parcelle intéressante, il ne faut pas hésiter à le déplacer[4].

Parmi les villages potentiels Courcy, Courdemanges, Fismes, Montmirail dans la département de la Marne, Bouilly, Fontvannes, Javernant, Montgueux dans le département de l'Aube, Marchais-en-Brie dans le département de l'Aisne et Champcourt, Harricourt dans le département de la Haute-Marne. Les premières vignes des nouvelles parcelles devraient être plantées vers 2015, pour une première petite récolte deux ans après. De plus certains villages déjà aujourd'hui sous appellation pourront voir leurs surfaces s'agrandir.

Les terroirs champenois sont classés en trois catégories, terroirs non classés, terroirs « premier cru » et les autres qui donnent des champagnes « grand cru ».

Ce classement permet de déterminer le prix à payer au propriétaire de vignes pour son raisin. 100% correspond au « grand cru » et l'acheteur paye 100% du prix de référence. De 80 à 89%, les terroirs sont non classés. De 90 à 99% il s'agit de premier cru et le prix payé est en conséquence et va de 90 à 99% du prix de référence du raisin. Autrefois, le classement allait jusqu'à 60%.

Sur les 324 Crus qui composent la champagne, seuls 17 ont droit à l'appellation Grand Cru et 43 à celle de premier Cru.

En 2006, l'hectare s'est échangé en moyenne à 627 000 euros.

Le champagne présente plusieurs originalités parmi les grands vins français :

La vendange ou cueillette est manuelle. La machine à vendanger est interdite car ce type de machine peut abîmer le raisin et ne peut, ni nettoyer les grappes, ni sélectionner uniquement les raisins mûrs. Il est essentiel que les grains de raisin parviennent en parfait état au lieu de pressurage. Le champagne est en effet un vin blanc issu en majeure partie d'un raisin noir - le pinot - et il convient pour cela que le jus incolore ne soit pas taché au contact de l'extérieur de la peau. De plus, les grappes doivent être débarassées des petites pourritures éventuelles, et il peut arriver que certaines grappes ne soient pas à maturité au moment de la vendange. Le vendangeur doit se conformer aux instructions données par le vigneron et seules les grappes à maturité et saines peuvent être ceuillies : une machine ne peut pas faire ce genre de travail. Les dates des vendanges sont fixées par le CIVC grâce notamment à des prélèvements effectués dans les semaines précédents la récolte afin de déterminer la maturité du raisin[3]. Les vendanges se clôturent par une fête appelée cochelet ou parfois chien.
Le pressurage, effectué sur des pressoirs traditionnel ou pneumatiques, doit respecter l'extraction de 25,50 hl de jus débourbé pour 4 000 kg de raisin pressurés. Les premiers jus (20,50 hl), appelés « cuvée » sont le plus souvent vinifiés à part et donnent des vins de qualité supérieure aux seconds jus ou « tailles » (5 hl). Les jus suivants ou « rebêches » (entre 1% et 4% du volume), ne peuvent prétendre à l'appellation et doivent être expédiés en distillerie.
L'assemblage entre cépages (types de raisins), crus (vins de diverses communes champenoises) et de millésimes différents (dans l'appellation) y est presque la règle, le but étant d'assurer une continuité dans les qualités œnologiques et organoleptiques. L'indication du millésime est possible (mais non obligatoire) quand seuls des vins de la même année sont assemblés. C'est généralement le signe d'une grande qualité.
C'est un vin pétillant maintenu sous pression dans sa bouteille par un bouchon ayant l'allure d'un champignon (contrairement aux bouchons cylindriques), tenu par une capsule et un muselet de fil de fer. À l'ouverture, le bouchon a tendance à sauter et le champagne jaillit et mousse, ce qui rend le service un peu délicat. Les bulles peuvent se former sur les aspérités du verre (de préférence une flûte à champagne), mais naissent le plus souvent au contact des fibres de cellulose ou des cristaux du vin. Les peptides résultant de la décomposition des levures de fermentation, attirent les molécules de CO2 et contribuent à la délicatesse de l'effervescence, avec d'élégantes colonnes de petites bulles naissant en différents points du vin.
La marque (non obligatoire) est un élément essentiel de l'identification et les champagnes les plus prisés sont des champagnes de marque.
C’est le seul vin rosé français qui peut être fabriqué en assemblant du vin rouge (de Champagne) avec du blanc. Le Champagne rosé peut aussi être obtenu en laissant la peau des raisins noirs colorer le jus après pressurage.

Plusieurs cépages de la famille des pinots sont autorisés, dont trois principaux utilisés :

Chardonnay (raisin blanc, 26 % de la surface plantée, qui donne un vin frais et délicat). Un champagne exclusivement élaboré à partir de ce cépage, que l'on retrouve dans la région des Côtes des Blancs, est appelé « Blanc de Blancs ».
Pinot noir (raisin noir à pulpe incolore, 37 % de la surface plantée, donnant toutefois un jus blanc car les peaux n'ont pas le temps de teinter le jus lors du pressage et qui donne un vin charpenté et au bouquet fin),
Pinot meunier (raisin noir à pulpe incolore lui aussi, un peu plus tardif que le pinot noir, 37 % de la surface plantée, qui donne un vin proche du pinot noir mais plus fruité et une aptitude de garde plus réduite),
et des cépages traditionnels (surfaces très limitées, quelques hectares) :

Arbane,
Petit meslier,
Pinot de juillet,
Pinot gris vrai (appelé dans l'histoire du vin de Champagne fromenteau),
Pinot blanc vrai.
Reste le cas du gamay qui n'est pas un pinot. Son utilisation est très controversée par les producteurs et fait l'objet jusqu'à nos jours d'une autorisation temporaire dans le seul département de l'Aube.

Rendement : 160 kilogrammes de raisin produisent 102 litres de moût, qui après les pertes en vinification (1,5 %) et au dégorgement (0,5 %), donneront 100 litres de vin commercialisable, soit 133 bouteilles de 75 cl.

Ainsi donc, le plus célèbre des vins blancs est majoritairement issu de raisins noirs.

Le vin de Champagne est produit selon la méthode traditionnelle, jadis appelée méthode champenoise, qui consiste principalement à opérer une double fermentation du moût, la première en cuves, la seconde dans les bouteilles mêmes, en cave, avec remuage régulier. La croyance populaire veut que cette méthode soit l'invention de Dom Pérignon, moine de l'abbaye d'Hautvillers, près d'Épernay. Aujourd'hui, les historiens s'accordent plutôt pour dire qu'il est à l'origine de la technique de l'assemblage.

La première fermentation, appelée fermentation alcoolique est identique à celle que subissent les vins tranquilles (c'est-à-dire non effervescents). Elle peut être suivie, mais ce n'est pas toujours le cas, d'une fermentation malolactique. Les maisons Lanson, à Reims et, Senez, à Fontette, sont réputées pour ne pas pratiquer cette fermentation malolactique, pour garder au vin sa vivacité. Le vin de base est le plus souvent vinifié en cuve. Certains préfèrent néanmoins travailler à l'ancienne et vinifier en fût de chêne ; c'est le cas des maisons Krug et Bollinger.

En début d'année (qui suit la récolte), les vins sont suffisamment clairs pour être goûtés et procéder à l'étape de l'assemblage qui mélange en proportions variant à chaque année des vins de cépages, terroirs et millésimes différents (aucune autre A.O.C. en France ne permet ce type de mélange de vin de différents millésimes).

Quoi qu'il en soit, au moment d'embouteiller le vin de base ainsi obtenu, on lui ajoute la liqueur de tirage, composée de levures et de sucre. Cela enclenchera la dernière fermentation, dite prise de mousse. C'est cette deuxième fermentation qui va donner naissance aux bulles de dioxyde de carbone.La bouteille est alors bouchée avec une capsule métallique analogue à celle des bouteilles de bière.

Cependant, cette deuxième fermentation produit des lies abondantes dont on devra débarrasser le vin par la suite.

Suit alors la période de vieillissement du vin en bouteilles d'une année environ pour les non millésimés à trois ans et plus pour les bouteilles millésimées.

Après ce vieillissement, on rangeait autrefois les bouteilles sur des étagères appelées « pupitres » où elles étaient penchées le goulot vers le bas. Chaque jour, les bouteilles étaient remuées, c'est-à-dire tournées d'un quart de tour, d'un mouvement sec, afin de décoller les lies de la paroi de la bouteille et de les faire descendre vers le goulot. Cette technique est devenue anecdotique chez les négociants mais se pratique encore chez les petits vignerons qui ne sont pas équipés de moyens d'automatisation. Au bout de quelque temps, toutes les lies sont rassemblées dans le col, contre la capsule. Pour chasser le dépôt, on gèle alors le col dans un bain de saumure à -25°C et on ôte la capsule ; le dépôt est expulsé par le gaz sous pression, c'est l'étape du dégorgement. Le volume de champagne ainsi perdu est remplacé par un mélange de vieux vin et de sucre, appelé liqueur d'expédition : c'est l'étape du dosage. La quantité de sucre présente dans la liqueur va déterminer si le champagne sera brut, sec ou demi-sec.

Il existe aussi des champagnes non dosés : après le dégorgement, on complète le niveau de la bouteille avec du vin au lieu de la liqueur d'expédition. Ce sont des champagnes très « nature ». On en trouvera par exemple auprès des maisons Drappier à Urville, Georges Vesselle à Bouzy, Laurent-Perrier à Tours-sur-Marne, Paul Goerg à Vertus, Piper-Heidsieck à Reims ou Ayala à Aÿ.

Une fois le dégorgement effectué, dosée ou non, la bouteille de champagne sera bouchée avec son célèbre bouchon de liège maintenu par son muselet avant d'effectuer en cave un ultime vieillissement (maturation) avant commercialisation.On prélève sur ce stock, au fur et à mesure des besoins les bouteilles qui sont alors étiquettées et mises en caisses pour expédition.

Le vin de Champagne est le fruit d'une subtile élaboration effectuée tout au long de sa vinification et qui va donner ses caractéristiques au produit prêt à être consommé. Les choix faits par chaque Maison lors de ce processus détermineront, outre le type de vin, la marque gustative de celle-ci vis-à-vis du public. Les bruts représentent entre 80% et 85% de la production, mais il existe une douzaine d'autres variétés de Champagne, dont certains confidentiels.

La typicité d'un champagne peut être déterminée :

lors du pressurage
Le champagne rosé est parfois élaboré par « saignée ». Dans ce cas, la coloration est obtenue par fermentation momentanée avec les pulpes, suivie d'un pressurage, ce qui permet l'extraction des tanins et colorants de la peau. Une autre méthode, plus utilisée, est l'assemblage de vin blanc et de vin rouge.
Les rosés pour lesquels la demande est plus forte depuis quelques années représentent moins de 5% de la production.
Au XIXe siècle un champagne rouge avait aussi été élaboré, voir #Le champagne rouge.
Lors de la fermentation
Le maître de chai permettra la fermentation malolactique s'il désire un champagne structuré ; il l'évitera — et arrêtera donc la fermentation au terme de la fermentation alcoolique — s'il souhaite un vin plus vif.
Lors de l'assemblage
Assemblage traditionnel
Comme son nom l'indique, c'est celui qui est le plus pratiqué. Il est un mélange de cépages, de crus et de millésimes, chacun des dosages étant un choix des Maisons remis en question chaque année afin de préserver au fil des ans le style du vin de la Maison.
C'est aussi durant cette étape qu'est le plus fréquemment réalisé le champagne rosé par assemblage d'une cuvée de vin blanc avec une cuvée de vins rouges de Champagne.
Millésimé : soumis à aucune réglementation, le choix de ne sélectionner qu'une année unique dans l'élaboration de ces vins produit des champagnes atypiques, au caractère marqué et qui ne sont pas forcément dans la lignée habituelle des Maisons mais dont la grande qualité honore celles-ci. Ils représentent autour de 5% de la production.
Cuvée de prestige : Ces cuvées spéciales de grande qualité sont encore plus liées au choix des Maisons (certaines en font plusieurs) mais le marché est dominé par quelques stars. Elles sont la catégorie la plus huppée de la production et en représentent à peu près 5%.
Assemblage non traditionnel
Blanc de blancs : c'est un vin issu du seul cépage blanc, le chardonnay, qui donne un champagne au goût frais et délicat.
Blanc de noirs : élaboré à partir de raisins noirs, pinot noir ou meunier et caractérisé par la force du premier et/ou le fruité du second. Parmi les « blancs de noirs » mono-cépages, il est bien plus fréquent de trouver un 100% pinot noir qu'un 100 % meunier. Ces vins peinent à trouver leur public, c'est encore plus vrai avec le 100% meunier, cépage qui fût longtemps majoritaire en Champagne ; il n'y a guère que la maison Krug pour témoigner de l'intérêt qu'elle lui porte.
lors du dosage
C'est la teneur en sucres de la liqueur d'expédition utilisée à cette étape qui détermine la qualité du vin : brut nature, brut, demi-sec, etc.
Brut nature aussi appelé non dosé, pas dosé ou dosage zéro : Cette catégorie a été défini par le législateur en 1996, elle implique qu'aucune addition de sucre ne doit être apportée au vin après la prise de mousse et la teneur en sucre résiduel doit demeurer inférieure à 3 grammes par litre. Dans ce type de vin, le producteur ne peut maquiller un manque de qualité de son vin. Il existe un intérêt croissant de cette catégorie par simple effet de mode mais aussi par son côté allégé en sucre[réf. nécessaire].
Extra brut : de 0 à 6 g/l : Laurent-Perrier est la première maison a avoir mis sur le marché en 1981 un champagne extra-brut en se servant d'une base de vin de 1976. À l'époque, le fromager Androuet avait déclaré que « pour la première fois il avait trouvé un vin qui mettait en valeur son fromage préféré, le vacherin » et Jacques Puisais, une sommité du monde de la gourmandise, a dit avoir « trouvé le seul vin capable d'accompagner un havane ».
Brut : moins de 15 g/l : Alors qu'au XVIIIe siècle la qualité demi-sec était très prisée, en 1876 fut élaboré le champagne brut pour satisfaire les désirs des Britanniques amateurs de vins secs, ce qui n'était pas le cas des Français à l'époque.
Extra sec : entre 12 et 20 g/l
Sec : entre 17 et 35 g/l
Demi sec : entre 33 et 50 g/l
Doux : plus de 50 g/l
Lors de la maturation
Outre le type de cépage utilisé qui détermine l'aptitude de garde du vin, quelques Maisons font le choix de ne commercialiser certaines cuvées qu'au terme de plusieurs années de maturation, laissant ainsi le vin développer son arôme qui marquera d'autant plus son caractère par rapport au reste de la ligne.
Par ailleurs, le terroir a son importance : d'où les Vins de Champagne Grand-Cru. Il y en a 17. Leur origine géographique est considérée comme des meilleures, d'où ce classement.
Enfin, on fabrique en Champagne des vins... autrement typiques :

Le Crémant-de-Champagne pétillant dont la pression n'est que de 3 atmosphères.
Les Coteaux champenois, des vins rouges ainsi que des vins blancs tranquilles qui font aussi partie de l'appellation Champagne.
Le Rosé des Riceys.
Le raisin de Champagne est également utilisé pour élaborer un apéritif, le ratafia et des digestifs : le marc de champagne et la fine de Champagne.

La bouteille de champagne classique a une contenance de 75 cl ; elle est plus épaisse et résistante que les bouteilles de vin courantes afin de résister à une pression des gaz de six atmosphères. Le fond du flacon est aussi fortement creusé pour la même raison, ce qui permet au remueur de bouteilles de pouvoir y glisser son pouce. Cependant une seule marque propose une bouteille à fond plat transparente, il s'agit de la célèbre cuvée « Cristal de Roederer ». Le tsar Alexandre II de Russie qui craignait pour sa vie, avait exigé ce type de bouteilles afin de vérifier facilement qu'aucune bombe ne soit dissimulée dans le renforcement de la bouteille.

Les négociants champenois ont créé au XIXe siècle une série de bouteilles de différentes contenances — À noter que pour les vins de Bordeaux, certains noms de bouteilles correspondent à des contenances différentes —, seuls la demi-bouteille, la bouteille et le magnum sont couramment utilisés pour l'élevage du vin, les autres formats sont généralement remplis avec du vin déjà fermenté :

le huitième : 9,4 cl (inusité ;
le quart : 18,75 ou 20 cl (utilisé par les compagnies aériennes et parfois dans les boîtes de nuit) ;
la demie : 37,5 cl (vendue en restaurant) ;
le médium : 60 cl (inusité ;
la bouteille : 75 cl (la plus vendue) ;
le Magnum : 1,5 l soit 2 bouteilles. L'expérience montre que le vin de Champagne se conserve le mieux dans un magnum, il y vieillit plus lentement, assurant au nectar une excellente longévité. Un magnum de champagne déçoit rarement et il est recommandé au-delà de quatre convives ;
le jéroboam : 3 l soit 4 bouteilles, est le plus demandé des grands flacons.
Les contenances supérieures au jéroboam sont très rares, bien que leur dimension et leur esthétisme accentuent le caractère festif des événements, les flacons, fragiles et très chers à produire, deviennent rapidement peu pratiques à manipuler. Toutes les bouteilles de contenance supérieure au jéroboam portent des noms bibliques, à l'exception du souverain (26,25 litres) et du primat (27 litres).

Les flacons subissent un test de résistance à la pression avant de recevoir le vin. La valeur de référence est de 6 bars, soit 30 à 40% de plus que la valeur réellement obtenue dans le vin. Le test[6] ne concerne qu'un échantillon pour petits formats (jusqu'au magnum), mais est appliqué à l'ensemble des flacons pour les autres formats.

Le choix de noms bibliques restent pour le moment inexpliqué. Certains ont voulu y voir l'empreinte des familles protestantes qui sont venues s'installer en Champagne. En fait, il semble que la source de cet usage soit beaucoup plus ancienne car dès les années 1370 on trouve la trace du « jéroboam », appelé « roboam » et du « balthazar » dans l'œuvre poétique d'Eustache Deschamps [7].

le réhoboam : 4,5 l soit 6 bouteilles, qui n'est plus commercialisé depuis 1983. ;
le mathusalem : 6 l soit 8 bouteilles ;
le salmanazar : 9 l soit 12 bouteilles ;
le balthazar : 12 l soit 16 bouteilles ;
le nabuchodonosor : 15 l soit 20 bouteilles, soit entre 120 et 140 flûtes..
Certains négociants ont récemment introduit des flacons aux contenances encore plus extravagantes.

le salomon : 18 litres soit 24 bouteilles, créé par la Maison Drappier ;
le Souverain : 26,25 litres soit 35 bouteilles ;
le primat : 27 litres soit 36 bouteilles, créé par la Maison Drappier, fait référence au Primat des Gaules ;
le melchizédec : 30 litres soit 40 bouteilles. Ce flacon de 54 kilogrammes, inventé par Michel Drappier, doit son nom à un ancien roi de Salem (aussi orthographié Melchisédec), empli de brut « Carte d'or », a été tiré initialement à dix exemplaires et vendu au prix de 2 925 euros. Fabriqué par un verrier italien, son prix de revient vide est de 750 euros. Chaque année dix exemplaires sont commercialisés.
Un moyen mnémotechnique rend les principales tailles de bouteilles dans l'ordre croissant de contenance : « Car de bon matin je remarquais sa banalité » (Quart / Demi / Bouteille / Magnum / Jéroboam / Réhoboam / Mathusalem / Salmanazar / Balthazar / Nabuchodonosor).

Le bouchon de liège des bouteilles de champagne est célèbre pour sa forme en champignon bien plus complexe que celle cylindrique des bouchons utilisés pour les autres vins. En fait, cette forme lui est conférée par le goulot de la bouteille dans lequel il n'est que partiellement inséré.

Il est, au moment de l'embouteillage, cylindrique et de fort diamètre (31mm). Pour que le bouchon puisse entrer, il est nécessaire de le mettre en place par compression (réduction forte du diamètre à 17mm) dans le col de la bouteille sur la moitié de sa longueur, puis de l'écraser en forme de champignon pour recevoir le muselet. Ce bouchage « en force » permet de s'assurer que le bouchon ne sautera pas tout seul, sous la pression du gaz contenu dans le vin. Avec le temps, le bouchon perd son élasticité naturelle. La partie du bouchon située au niveau du goulot est déformé lors de l'écrasement nécessaire à la mise en place du muselet et se desséchera plus vite que celle en contact avec le vin. D'où la forme au moment de l'ouverture de la bouteille, plus étroite au niveau du col. Cela est de plus favorisé par la différence de qualité des lièges (de plus en plus chers) constituant le bouchon. En laissant tremper un bouchon usagé, il reprend en partie sa forme originelle.

On distingue nettement, sur un bouchon, de par la différence d'aspect des lièges:

La tête, parfois appelée manche et partiellement engagée dans le goulot, est constituée d'un aggloméré de liège. Cette méthode de fabrication autorise des tailles de bouchons bien supérieures à ce qu'il est possible de récolter aujourd'hui sur les arbres. De moindre qualité (pour le vin), cette partie n'est pas en contact avec le vin.
Le corps, constitué de deux rondelles de liège massif aux plis croisés, est collé à la base de la tête. En contact avec le vin, cette partie assure l'étanchéité du flacon.
Une fois assemblés, meulés et poncés, les bouchons font l'objet d'une sélection individuelle et sont généralement traités en surface (paraffine solide), pour garantir leur étanchéité et favoriser leur introduction dans la bouteille.


Capsule de bouchon de champagne.Au-dessus du bouchon, une plaque en fer-blanc est maintenue, avec le bouchon, par du fil de fer préformé, appelé muselet. Cette plaque empêche le fil de fer de s'enfoncer dans le bouchon. Le muselet est repris sur la collerette du goulot, et maintient le bouchon qui ne peut alors plus être éjecté par la pression dans la bouteille. Les plaques de muselet (également appelées « capsules » dans le langage courant) sont devenues l'objet d'une collection, la placomusophilie.

Il existe un chocolat du nom de « bouchon de champagne » ayant la même forme que le bouchon et aromatisé au marc de champagne.

Le vieux centre de la ville de Troyes est en forme de bouchon de champagne.

En 2009, un nouveau type de bouchon de champagne fait son apparition. Nommé Maestro, il permet d'ouvrir la bouteille avec facilité, tout en conservant le bruit caractéristique des anciens bouchons[

L'appellation « champagne » est une AOC, mais l'indication « Appellation d'origine contrôlée » ne figure que très rarement sur les étiquettes des bouteilles de champagne. C'est la seule appellation, avec celle de cognac, qui est dispensée de cette mention, car c'est le seul vignoble qui n'a pas de vin déclassé (tous les autres vignobles vendent AOC et vin déclassé).

C'est une loi de 1927 qui définit, aujourd'hui encore, les critères d'attribution de l'AOC champagne. Mais depuis le 13 mars 2008, quarante communes, désignées par un comité d'experts, prétendent elles aussi à la prestigieuse appellation.

Le mot « champagne » lui-même est également protégé avec une grande vigilance.

Ainsi la commune de Champagne, 660 habitants, située dans le canton de Vaud en Suisse a dû renoncer à mentionner le nom de Champagne sur les vins (non pétillants) produits dans son terroir de 28 hectares, dans le cadre d'un accord international intervenu entre la Suisse et l'Union européenne en décembre 1998.

Pour cette même raison, la firme Yves Saint-Laurent a dû interrompre le lancement d'un parfum qu'elle avait nommé Champagne. Le nom du parfum a finalement été changé, il est actuellement commercialisé sous le nom Yvresse.

Aux États-Unis, même si l'appellation « champagne » est considérée comme « semi-générique » par la loi américaine et est autorisée si elle est suivi de la mention du lieu de production (mais uniquement pour la commercialisation intérieure), de nombreux producteurs américains de méthode traditionnelle — notamment ceux qui ont fait leur preuve sur le marché américain — leur préfèrent désormais les appellations « méthode champenoise » ou plus généralement la désignation de « sparkling wine » (« vin pétillant »). Paradoxalement, seuls certains producteurs américains visant le marché bas et milieu de gamme utilisent encore la désignation « champagne », notamment Korbel, Tott ou Cook's.

L'art champenois consiste à assembler des crus non pas à composer des millésimes. Les cuvées millésimées ne dépassent jamais plus de 5% des ventes de champagne. Elles sont surtout un extraordinaire vecteur de communication pour doper les ventes et faire parler des marques. Les marques rivalisent d'idées et organisent des événements autour de leurs millésimés pour faire parler d'elles.

Selon le Comité interprofessionnel des vins de Champagne, le millésime « est un outil de valorisation. La demande est toujours forte mais le vignoble champenois n'est pas extensible, la croissance ne peut donc se faire que dans le haut de gamme ». Une cuvée millésimée se vend en moyenne 30% à 40% plus cher que le brut et beaucoup plus dans le cas des cuvées de prestige. La tentation est donc forte de millésimer même quand l'année ne le mérite pas vraiment. Entre 1945 et 2004, la Champagne a millésimé 46 fois.

Or, millésimer n'est pas une démarche sans risque, car selon Olivier Krug, « un millésime est une figure libre par rapport à un brut. Il reflète le climat d'une année, c'est une personnalité, un caractère ». Pour Benoît Gouez de chez Moët & Chandon, « élaborer un millésime, c'est bousculer les codes d'une maison ».

On peut lire sur une étiquette de champagne la marque, le nom de l'élaborateur, le dosage (brut, sec, zéro dosage, etc.), le millésime — ou en son absence, la commune d'origine des raisins, et parfois la cotation qualitative des raisins : « grand cru » pour les dix-sept communes qui ont le droit à ce titre ou « premier cru » pour les quarante et une autres. Le statut professionnel du producteur est obligatoire et se traduit par les caractères suivants :

NM : Négociant manipulant. Maisons de champagne qui élaborent et commercialisent leur vin. La majorité possède des vignobles, mais achète aussi le raisin de producteurs locaux ;
RM : Récoltant manipulant. Regroupe l'ensemble des vignerons — à peu près 5 000 et un tiers de la production — qui élaborent et commercialisent leurs propres cuvées à partir de leur seul raisin ; ce sont les seuls « petits producteurs ». Ils doivent uniquement vinifier le produit de leurs parcelles pour qu'ils aient droit à la dénomination « champagne de vigneron » dans la limite de 15 500 kilos /hectare.
CM : Coopérative de manipulation. Ce sont des vins élaborés et vendus par une union de producteurs ;
RC : Récoltant coopérateur. Le viticulteur confie ses raisins à sa coopérative pour qu'elle élabore le vin, puis récupère tout ou partie des bouteilles terminées pour les commercialiser ;
SR : Société de récoltants. Assez rare, le plus souvent familiale, elle élabore et commercialise en commun ;
ND : Négociant distributeur. C'est un négociant qui achète des bouteilles terminées à d'autres opérateurs, et les commercialise sous sa propre marque.
MA : Marque d'acheteur. Un commercialisateur a demandé à un négociant d'apposer sa propre marque sur des bouteilles qu'il a achetées. Produit le plus souvent ordinaire.

L'aspect visuel des bulles: Dans les meilleurs champagnes, les bulles sont petites et montent en colonnes ininterrompues depuis le fond du verre. Lorsque les bulles sont grosses et apparaissent de manière aléatoire, c'est un indice de faible qualité. Si vous ne voyez pas de bulles, soit le verre est parfaitement lisse et propre (plutôt rare), soit le vin est défectueux.
Le goût des bulles dans la bouche: Plus le champagne est fin moins les bulles vont sembler agressives en bouche. il ne faut pas que les bulles vous rappellent une boisson gazeuse.
La texture: Les champagnes produits selon la méthode traditionnelle devraient offrir une certaines épaisseur par suite de leur longue maturation sur lies.






natatatanka
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natatatanka
3532 messages postés
   Posté le 10-10-2009 à 12:16:53   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

FIN DE RANDO le dégustation a durée un peu plus longtemps que prévue


Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
6299 messages postés
   Posté le 10-10-2009 à 13:36:08   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Natatatanka très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation de superbes belles photos avec beaucoup de recherches beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut alors le champagne était bon je suis fière de toi

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