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 NATATATANKA

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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REPONSES DE NATATATANKA


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1-
La gare d'Arles est une gare ferroviaire située sur la commune française d'Arles (Bouches-du-Rhône), sur la ligne classique Paris - Marseille.

La gare d'Arles, située au nord de la ville dans le quartier du Trébon, a pour origine une intervention de l'écrivain-député Lamartine.

Elle est bâtie en 1848 lors de la création de la ligne Avignon - Marseille devenue ensuite la ligne Paris - Marseille, lors de constitution du Paris-Lyon-Marseille ou PLM.

La gare est totalement détruite en 1944 par les bombardements alliés mais reconstruite peu après.

Le trafic ferroviaire, autrefois important, a fortement chuté depuis que la création de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée Valence - Marseille qui, passant par Aix, ne dessert plus la ville.

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2-
Arles (en occitan provençal : Arle [ˈaʀle] selon la norme classique ou la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, située sur un axe Nîmes (à 27 km à l'ouest) - Marseille (à 80 km à l'est).
Le nom d’Arles dérive d’Arelate, mot d’origine celte signifiant lieu situé près de l'étang[1], par référence aux terrains marécageux qui entourent la cité. Vers 50 av. J.-C., Jules César appelle encore la cité Arelate dans le Bellum Civile (I, 36, 4) :


Naves longas Arelate numero XII facere instituit
(Il fit construire à Arles douze vaisseaux de guerre)
Cette ville, dont les habitants sont appelés Arlésiens, a en effet plus de 2500 ans. Avec ce passé toujours présent, la cité est classée ville d'Art et d'Histoire et ses monuments romains et romans sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981. Aujourd'hui encore malgré plusieurs déductions successives, la commune d'Arles présente la particularité d'avoir la plus grande superficie de France métropolitaine.

Arles est le lieu où commence le delta du Rhône et qui constitue la porte de la Camargue. On l'appelle la capitale camarguaise. La ville initiale construite au VIe siècle av. J.-C. sur un rocher dominant la rive gauche du Grand Rhône (coordonnées géographiques : 43°40′41″N 4°37′46″E / 43.67806, 4.62944) s'est développée ensuite à l'ouest, sur la rive droite (quartier de Trinquetaille) puis au Sud (quartiers du Vieux-Bourg, de la Roquette et de Barriol) et au Nord (quartiers Montplaisir et du Trébon). La présence de marais à l'Est a limité son développement dans cette direction. La ville d'Arles est fortement marquée par la présence du Rhône qui coupe la ville en deux et qui reste encore même de nos jours, une menace lors des crues comme celle de 2003.

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3-
L'Hauture

Quartier de l'Hauture - Une ruelleredirection Modèle:Article détaillé
Le quartier de l’Hauture (ou Auture) est situé sur la plus haute proéminence de la ville surplombant la plaine deltaïque environnante. Au sud-est du centre historique, il est limité au nord par les quartiers Portagnel/Cavalerie, à l’ouest par la Cité, à l’est par le Mouleyres et au sud par le boulevard des Lices. Il s’agit du plus vieux quartier d’Arles. Occupé dès le VIe siècle av. J.-C. par des indigènes qui commercent avec la colonie grecque de Marseille, il s’organise au IVe siècle av. J.-C. en une proto-cité salyenne. Aujourd’hui l’Hauture, comme l’ensemble du centre ville figure dans le périmètre du secteur sauvegardé. La richesse de son passé, son agrément et la tranquillité de ses petites rues en font un quartier très prisé des touristes.



Le quartier de l'Hôtel de ville

Quartier de la Cité - La place du Forumredirection Modèle:Article détaillé
L’ancien quartier de la Cité est situé au centre de la ville, entre les quartiers du Méjan et de la Roquette à l’ouest, de l’Hauture à l'est et de Portagnel et de la Cavalerie au nord-est. Au nord, il s’étend jusqu’au Rhône et au sud il est limité par le boulevard des Lices. Le quartier de la Cité est le centre politique et religieux de la cité depuis l’Antiquité. Cette dénomination, d’origine médiévale, est désormais rarement utilisée; on l'appelle maintenant quartier de l'hôtel de ville en référence à l’un de ses édifices les plus connus. Aujourd’hui, c’est un quartier qui se distingue à la fois par sa richesse architecturale et par son animation notamment lors de la Féria, ce qui explique qu'il soit aussi prisé des Arlésiens que des visiteurs. Comme l’ensemble du centre ville, il fait partie du secteur sauvegardé.


Le Méjan

Quartier du Méjan - Le Méjan et ses quais, vus du Rhôneredirection Modèle:Article détaillé
Le quartier du Méjan (« du milieu » situé entre les quartiers de la Cité à l’est et au sud, de la Roquette à l’ouest et du Rhône au nord occupe une surface modeste du centre de la ville; son habitat qui se distingue peu des quartiers voisins en gomme son identité historique. Son histoire remonte à la renaissance médiévale de la ville. Aujourd’hui, avec l’arrivée des éditions Actes Sud, le quartier a pris une orientation culturelle. Le quartier du Méjan s’inscrit également dans le périmètre du secteur sauvegardé.

La Roquette

Le quartier de la Roquette, appelé autrefois, Bourg des Porcelet ou Vieux-Bourg correspond à la partie sud-ouest de la ville médiévale. Il se situe de nos jours entre le Rhône, le boulevard Clemenceau et la rue Gambetta. Le nom de Bourg des Porcelet remonte au XIe siècle quand ce quartier était tenu en fief par ces seigneurs arlésiens. Le terme de Vieux-Bourg lui est attribué par opposition au quartier du nord d’Arles créé peu après et appelé le Bourg-Neuf. Le toponyme de la Roquette pourrait quant à lui faire écho soit aux ruines du cirque dont les substructions se retrouvent à l'extrême sud de ce quartier, soit à une plante poussant sur les murs[91]. Après avoir été un quartier de pêcheurs et de métiers liés au fleuve jusqu’à l’arrivée du chemin de fer [92], le quartier de la Roquette perd de sa vitalité et devient une zone d’accueil pour les nombreux arrivants. Aujourd'hui, tout en conservant son identité avec ses maisons étroites et ses hôtels particuliers, ce quartier de quelque 2 500 habitants présente un caractère particulièrement hétérogène et des allures de village ; il connaît également un renouveau spectaculaire avec ses restaurations et l’implantation de nombreuses boutiques et commerces[93].


La Cavalerie/Portagnel

Quartier de la Cavalerie - Faisant face à la place Lamartine, la Maison Jaune où résida van Gogh en 1888-1889. Ce bâtiment a été détruit lors des bombardements de 1944 - Aquarelle de Paul Signac, 1933redirection Modèle:Article détaillé
Le quartier de la Cavalerie/Portagnel, appelé autrefois le Bourg-Neuf, se situe au nord du centre ville, le long du Rhône, en prolongement des quartiers de la Cité et de l’Hauture. Au nord et à l'est, la place Lamartine et les voies de chemin de fer en marquent la frontière avec le quartier du Trébon / Montplaisir. Enfin, le Rhône le limite à l'ouest. Ce quartier date du XIe siècle, lorsque la ville a commencé à se développer hors de son enceinte du Haut Moyen Âge. Deuxième extension urbaine après le Vieux-Bourg, il a pris bien naturellement le nom de Bourg-Neuf. Le nom de Cavalerie, plus tardif, évoque la présence des Templiers qui s'installent au nord de la ville vers 1140, et celui de Portagnel le nom d'une ancienne porte de la ville, la Porte Agnel. À la suite des bombardements de 1944[94], le quartier de la Cavalerie/Portagnel présente un double visage. Dans la partie sud, on retrouve les ruelles bordées de maisons étroites du centre ancien et dans la partie nord on observe le bâti moderne hérité des reconstructions de l'après-guerre.





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   Posté le 11-08-2008 à 10:48:08   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

4-
Le forum et les cryptoportiques

Le forum d’Arles est la première grande réalisation urbaine vers 30-20 av. J.-C. de la colonie romaine fondée en 46 av. J.-C. pour remercier Arelate de son soutien à César. Ses substructions, construites à la même époque, constituent les cryptoportiques qui servaient probablement au stockage des blés arlésiens dans le cadre du service de l'annone.
http://www.imagehotel.net/vignette.jpg.php?savefile=images/3vf5rr1pvm.jpg

Le théâtre antique


Le théâtre antique d'Arles est construit à la fin du Ier siècle av. J.-C., juste après la fondation de la colonie romaine. Commencé vers 40/30 av. J.-C., il est achevé vers l’an 12 av. J.-C.; le théâtre s'inscrit dans le quadrillage romain, sur le decumanus et fait partie du plan d'urbanisme Augustéen. Des premières fouilles en 1651 surgira la fameuse "Vénus d'Arles" (statue en marbre, actuellement au Louvre)


Les arènes

Les arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80/90, peu après le Colisée de Rome dont elles reprennent les principales caractéristiques. Elles comprennent un système d'évacuation par de nombreux couloirs d'accès, une scène centrale de forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, le tout pour une longueur totale de 136 mètres. Cet édifice accueille aujourd'hui des manifestations essentiellement taurines.


Le cirque

Le cirque romain d'Arles est le plus vaste édifice romain de la cité; il est édifié à partir de 149, sous les Antonins pour les courses de chars. Aujourd’hui seuls demeurent visibles en contrebas du musée, des restes de la substruction de la cavea (gradins) et de l’extérieur de la sphendonè, extrémité arrondie du cirque. Son ornement le plus illustre, l’obélisque de la spina, est installé au XVIIe siècle sur la place Royale de la cité (l'actuelle place de la République).

Les Alyscamps

Initialement, de l'époque romaine au Moyen Âge, les Alyscamps ont été une nécropole païenne puis chrétienne située à l'entrée sud-est de la cité d'Arles sur la voie Aurélia, c'est-à-dire en dehors de la cité comme la plupart des nécropoles romaines. Ils comprenaient de très nombreux sarcophages dont il ne subsiste hélas aujourd'hui, à la suite de pillages et de travaux, que peu de choses.
http://www.imagehotel.net/vignette.jpg.php?savefile=images/2ut9te4tw8.jpg

Les thermes de Constantin

Ils sont construits au début du IVe siècle sur les bords du Rhône, lorsque Constantin Ier résidait à Arles; ils ont été longtemps interprétés à tort comme les ruines d'un palais romain.
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   Posté le 19-08-2008 à 11:12:02   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

5-
Musée departemental de l'Arles antique

Musée de l'Arles et de la Provence antiques Article détaillé : Musée de l'Arles et de la Provence antiques.
Le musée de l'Arles et de la Provence antiques est un musée construit en 1995, dans un bâtiment moderne conçu par l'architecte Henri Ciriani, sur la presqu'île où se trouvait l'ancien cirque romain pour abriter les collections archéologiques particulièrement riches de la ville. Il contient de nombreux sarcophages, en particulier la deuxième collection de sarcophages paléochrétiens après celle des musées du Vatican.

Musée Arlaten

Le Museon Arlaten se trouve au centre de la cité (29, rue de la République) et contient des collections représentatives des arts, de l'ethnologie et de l'histoire du pays d'Arles. Il a été fondé par Frédéric Mistral, après qu'il eut reçu le prix Nobel de littérature en 1904.


Musée Réattu


Musée situé sur les quais du Rhône (10, rue du grand Prieuré et passé en 1868 dans le patrimoine municipal, il est essentiellement consacré à l'œuvre du peintre arlésien Jacques Réattu, grand prix de Rome, à la photographie et à l'architecture. Ce musée abrite également une collection de dessins de Picasso. Il a été précurseur en France en s'ouvrant à la photographie dès 1965 grâce à l'initiative de Jean-Maurice Rouquette et de Lucien Clergue. Il l'est à nouveau en 2007, en créant le premier fonds d'art sonore dans un musée des beaux-arts, en collaboration avec l'association Phonurgia Nova.


Musée de la Camargue

Situé au Mas du Pont de Rousty, à environ 10 km d’Arles sur la route en direction des Saintes-Maries-de-la-Mer, ce musée retrace l’évolution géologique et les activités humaines du delta. Un chemin pédestre permet de découvrir de nombreuses facettes de la Camargue actuelle.

Fondation Vincent van Gogh

Située au 24 bis, rond-point des Arènes, cette fondation-musée comprend une exposition permanente des artistes contemporains rendant hommage à van Gogh.




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   Posté le 19-08-2008 à 11:21:13   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

6-
C’est un espace terrestre de 145.300 ha au sud de la France, situé géographiquement entre les deux bras principaux du delta du Rhône et de la mer Méditerranée. On peut l'étendre à l'Est jusqu'à la plaine de la Crau, à l'ouest jusqu'à Aigues-Mortes et au nord jusqu'à Beaucaire. Elle s'étend donc sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard.

On distingue ainsi 3 parties :

la Petite Camargue à l'ouest du Petit-Rhône,
la Grande Camargue, entre les deux bras du Rhône,
le Plan du Bourg, à l'est du Grand-Rhône.

Etang du Vaccarès en CamargueEn son centre se trouve l'étang du Vaccarès, la partie située le long de la mer est bordée d'étangs salés.

La Camargue se trouve essentiellement dans le territoire des communes d'Arles, qui est de ce fait la plus vaste commune de France métropolitaine, des Saintes-Maries-de-la-Mer et de Port Saint Louis du Rhône.

Cette région est composée de deux parties : le nord avec des terres agricoles et le sud composé de marais et de plans d'eau salée qui forment un écosystème particulier.


Cet écosystème présente une végétation principalement composée de salicornes et de plantes halophiles (c'est-à-dire des plantes qui supportent l'eau salée) comme la saladelle.

C'est également un domaine d'élevage de chevaux et de taureaux, de culture du riz et d'exploitation du sel (marais salant).


Cette faune et flore particulières ont entrainé la création d'une réserve naturelle nationale sur 13 117 hectares (1927) et d'un parc naturel régional sur 30 000 hectares (1970).
L'évaporation annuelle est plus importante que l'apport pluvieux, le fleuve apporte la différence évitant ainsi à la région d'être brûlée par le sel.

Le Parc naturel régional de Camargue a été créé en 1970.

Les gardians veulent promouvoir le camargue (cheval) mais aussi l'AOC Taureau de Camargue, fruit de la mise en valeur de deux races bovines la Camargue (race bovine) et la Brave.



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   Posté le 19-08-2008 à 11:50:17   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

7-
Le Parc naturel régional de Camargue a été créé en 1970.

Les gardians veulent promouvoir le camargue (cheval) mais aussi l'AOC Taureau de Camargue, fruit de la mise en valeur de deux races bovines la Camargue (race bovine) et la Brave.


Son avenir

Les côtes de Camargue subissent une transformation intense et contrastée, avec des zones d'érosion maritime autour des Saintes-Maries-de-la-mer et en face de Faraman, et des zones d'engraissement principalement vers l'embouchure du Grand Rhône, Beauduc et le phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi). Il faut également rajouter que tout le delta avec ses basses terres commence à subir les effets du réchauffement climatique : remontée du sel liée à la hausse du niveau marin, etc.
La Camargue est aussi un enjeu de nombreux intérêts politiques et économiques relevant de multiples interlocuteurs : parc naturel de Camargue, ministères, promoteurs immobiliers, aménageurs du territoire, Salins du Midi, éleveurs, agriculteurs, chasseurs, professionnels du tourisme, organismes de protection contre le Rhône, municipalités d'Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, pouvoir régional, ... .


Ainsi, si l'avenir de la Camargue dépend à moyen-terme des impacts liés au réchauffement, à court-terme son destin est dans les mains d'acteurs qui n'ont pas tous la sauvegarde de cet espace comme objectif.

Riziculteurs et saliniers imposent une hydrologie du delta inverse au régime naturel, qui ne favorise pas la conservation des espèces les plus originales. Mais une chose est sûre: quelles que soient les activités -préservation du milieu, chasse, coupe du roseau, croissance du riz-, et leurs besoins en eau, celle-ci est désormais au centre de toutes les convoitises.

La radioactivité des plages de Camargue signalé par le CRIIRAD est d'origine naturelle.



Réserve naturelle et plus vaste étang de la Camargue, dans le Delta du Rhône, au sud de la France, il s'étend sur 6.500 ha. Son nom aurait pour origine les très nombreuses vaches sauvages qui paissaient en manades sur ses bords.
Étang septentrional de la Camargue, il constitue l'élément principal du système de contrôle des eaux du delta. Sa profondeur est inférieure à deux mètres.

C'est également un lieu important de repos et d'alimentation pour les oiseaux migrateurs, et un lieu de vie pour les flamants roses.


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   Posté le 29-08-2008 à 22:20:20   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

8-
L'oiseau le plus répandu est le flamand rose,celui qui reste le symbole de la Camargue, est bel et bien le flamant rose. Les pieds palmés, immergés dans une petite quantité d'eau saumâtre de nos grands étangs, il fouille dans la boue et filtre dans la vase, à l'aide de son gros bec courbé, les animalcules dont il se nourrit.
Les flamants vivent en groupe de plusieurs milliers d'individus.
Les couples se forment et au mois d'avril naissent en Camargue quelques 20 000 poussins blancs constituant la nouvelle génération.. Ce n'est qu'à 1'âge de quatre ou cinq ans que le flamant possède ce plumage rose éclatant qui fait sa réputation.
Ils semblent presque immobiles sur leurs pattes graciles, pourtant le moindre bruit provoque leur envol en un majestueux déploiement de couleurs et de cris.
A la fin de l'été, certains d'entre eux émigrent de l'autre côté de la Méditerranée, vers des contrées à 1'hiver plus clément, d'autres restent en Camargue prenant ainsi le risque d'affronter parfois un hiver exceptionnellement rigoureux.



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   Posté le 29-08-2008 à 22:29:10   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

9-
Le Camargue est un petit cheval gris rustique originaire de Camargue, territoire du sud de la France, dont il est le symbole. Monture traditionnelle des gardians, il bénéficie d'une bonne notoriété grâce à sa forte image de tradition et de liberté, mais aussi grâce aux histoires de Crin-Blanc.

Le seul témoignage préhistorique d'un probable ancêtre du cheval camargue, est un squelette d'un Equus caballus découvert à deux kilomètres en amont d'Arles sur la rive droite du fleuve. Les silex en forme de couteaux qui l'entouraient, ont permis sa datation à l'âge de la pierre taillée.


Camargue à AimarguesLa véritable origine du cheval camargue est très imprécise et de nombreuses controverses ont lieu à ce sujet :

Certains le considèrent comme le descendant d'une race autochtone, peuplant la Gaule des temps anciens. À la suite du peuplement de celle-ci, les troupeaux se seraient retirés dans les solitudes camarguaises. D'autres voient en lui l'héritage de la race préhistorique de Solutré, qui aurait longé la vallée du Rhône pour s'installer dans ces étendues considérables de Camargue. Le marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943), éleveur et manadier, défendait lui la thèse d'une ascendance de chevaux mongols, abandonnés par les hordes barbares qui envahirent la Gaule vers 450 après J.C.

Un amalgame de toutes ces thèses est probablement à l'origine de cette race. Dans le temps, une inévitable fusion dut se produire entre tous ces animaux vivant à l'état sauvage et n'ayant pas de frontières, pour engendrer une race bien définie qui élut domicile dans les régions hostiles du delta du Rhône et de ses environs.

La rudesse de la vie depuis de multiples générations a provoqué une sélection naturelle ou seuls les plus forts, les plus résistants ont pu survivre afin de permettre cette descendance extrêmement robuste.

Ces raisons expliquent la raison pour laquelle « l'île de Camargue » et ses habitants ont sauvé cette race chevaline à travers les temps.



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   Posté le 29-08-2008 à 22:30:49   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

10-
L’équitation Camargue tire son origine du travail des gardians, des cavaliers s'occupant de bovin dans la Camargue. Cette équitation se pratique sur des chevaux Camargue ou de type Camargue, avec une technique de monte et un harnachement spécifique. Les bovins de race Camargue sont assez sauvages.

Les racines paysannes ont ont été ancrées faisant de cette équitation une des plus anciennes à ce jour (la confrérie des gardians fêtera ses 500 ans en 2012), donnant lieu a de nombreuses traditions autour du cheval camargue et des taureaux en général.

L’équitation Camargue est une discipline de la Fédération française d'équitation depuis 1995, avec ses propres niveaux de Galop, championnats et épreuves.

Cette discipline équestre est enfin liée à son territoire d’origine. Elle participe aux traditions de la Camargue et possède aussi ses jeux

L'équitation camargue de compétition est née de la volonté de certains éleveurs, désireux de créer un outil de promotion et de valorisation, taillé sur mesure pour le cheval camargue. En 1995, l'équitation camargue est officiellement reconnue par la Fédération française d'équitation, ce qui lui permet en 1998 d'avoir un championnat de France officiel ainsi qu'un règlement élaboré par la Commission d'Equitation Camargue de la FFE validé par la Direction et les Haras nationaux. Les compétitions d'Equitation Camargue sont réparties en huit disciplines.

Les huit épreuves sont :

Courséjado : se pratique à deux et consiste à barruler (tomber) un annouble dans un endroit bien précis.
Jeu de la liberté : est une discipline qui se pratique à deux ou trois et qui consiste à faire passer un cheval en liberté dans un maximum d'obstacles qui sont bien souvent des couloirs ou des petites slaloms.
Maniabilité (chronométré ou à points) : le cavalier enchaîne un certains nombres d'obstacles et qui permet d'évaluer l'agilité du cheval et sa rapidité à l'exercice ainsi que son sang froid.
Parcours de pays : très ressemblant au cross, le parcours de pays est constitué de petits obstacles que le gardian peut être amené à rencontrer dans la nature comme une gaze, un tronc, un fossé, ...
Reprise de travail : c'est une reprise de dressage adaptée au travail dans le bétail où on retrouve les figures nécessaires au tri comme le reculé, les demi-pirouettes ou encore les arrêts à partir du galop.
Slalom parallèle : le principe est d'être plus rapide que le cavalier qui se trouve à coté en enchaînant le plus rapidement possible un slalom côte à côte.
Tri chronométré : se pratique généralement à quatre, où le but est de sortir le plus de bêtes possible (maximum trois) dans un temps imparti.
Tri technique : se pratique également à quatre, un cavalier qui va trier la bête le plus techniquement possible et ses trois aides qui vont l'aider à garder le troupeau ou pousser la bête triée.
Ces épreuves s'échelonnent sur trois niveaux de difficultés appelés Club élite ( équivalent de la série 1 ) Club 1 ( série 2 ) et Club 2 ( Série 3 ) pour les cavaliers, et il existe deux séries pour les jeunes chevaux ou chevaux en première année de compétition appelées Club 1 Préparatoire et Club 2 Préparatoire cheval.

Depuis 2007, certains concours d'équitation camargue sont dit open et son ouvert à d'autre équitation de travail comme la Doma Vaquera ou encore l'équitation portugaise. En fin de saison (début juillet) les cavaliers qualifiés se rencontrent lors du championnat de France qui est un combiné des trois épreuves reines de l'équitation de travail.

Depuis 1996, est organisé chaque année un championnat d'Europe et un championnat du Monde d'équitation de travail, dans lesquels plusieurs pays se rencontrent : la France, l'Espagne, le Portugal,l 'Italie, l'Angleterre et le Mexique chacun dans son équitation traditionnelle. Ces pays se disputent sur trois disciplines qui sont la reprise de travail, la maniabilité et le tri. L'équipe de France a été championne du Monde de tri en 2002 et n'a toujours pas cédé sa place en 2007.
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11-
On appelle gardian (francisation du provençal gardiano, littéralement « gardien » le gardien d'une manade camarguaise ou troupe de taureaux ou de chevaux élevée en semi-liberté et appartenant à un manadier . Pour le Code du travail, le gardian est un ouvrier agricole. Dans le monde rural de la France du XIXe siècle, c'est le bouvier de Camargue.

Avant le XXe siècle, les gardians ont une tenue adaptée à leur travail et à la saison; l'outil des gardians à pied est le bâton, celui des gardians montés est le trident; leur habitation la cabane en roseaux. Ils sont souvent en sabots.

Remarque : le féminin de gardian, « gardiane », désigne une cavalière posant au gardian dans certaines cartes postales anciennes. Le diminutif « gardianette » (francisation du provençal gardianeto) existe également.

Le statut social du gardian
Au XIXe siècle et au tout début du XXe, le gardiano ou bouvier est un ouvrier agricole occupant le bas de l'échelle sociale du monde rural camarguais. Il appartient à la masse des manouvriers qui louent leurs bras dans les campagnes françaises. Il est attaché à un domaine, le mas, et travaille sous les ordres d'un régisseur ou baile-gardiano, sinon du maître lui-même (le pelot ou mèstre). Il n'est propriétaire ni de son cheval (quand on lui en confie un), ni de sa cabane (construite par un artisan sur les instructions du maître). Son rôle principal est de garder les bious ou taureaux lorsqu'ils se sustentent, ce qu'il fait à pied et avec un bâton (le calos) , ou de trier le bétail, ce qu'il fait à cheval et avec un trident (ficheiroun) .


La tenue du gardian « Nous nous vêtirons à la mode gardiane », Elie Rul, Chant de guerre
Si la Confrérie des gardians existe depuis 1513, leur habit est cependant de création très récente. Au début du XXe siècle, « le gardian de Provence n'a(vait) pas de tenue particulière au métier », note Carle Naudot en 1945. Des photos du début du XXe siècle montrent des gardians en sabots qui ressemblent davantage à des ouvriers agricoles qu'à des cowboys de l'Ouest américain.

C'est le Marquis de Baroncelli, promoteur du folklore camarguais dans la première moitié du XXe siècle, qui impose aux gardians amateurs un costume bien précis, afin de donner plus d'unité et d'allure à leur troupe lors des fêtes gardianes. Ce costume comprend une veste de velours noir à soutaches, un pantalon en tissu « peau de taupe » avec liseré noir, une chemise imprimée de couleurs vives, une ceinture (taiolo ou taillole), un grand chapeau de feutre noir (valergo ou valergue), une cravate (régate).

Même le type de monture est spécifié : un cheval de race Camargue uniquement. En croupe, une jeune Arlésienne coiffée.

Cette folklorisation continue de nos jours : le 17 avril 2008, une charte a été signée au parc de Camargue sur la tenue des cavaliers et de leurs chevaux, prévoyant notamment de « privilégier au maximum les chevaux de type Camargue, au détriment de races nettement moins représentatives de Camargue. Les chevaux de couleur n'entrant pas dans le type devront être écartés, tout comme les chevaux ressemblant TROP à des chevaux de trait pour le devant d'abrivado »


Le harnachement du gardian
L'outil de travail du gardian est ficheiroun ou trident de fer, longue gaule de frêne ou de châtaignier armée d'une douille conique en fer terminée par trois pointes. C'est avec cet instrument que le bouvier se fait obéir du taureau, en particulier lors du triage du bétail.

Les étriers du gardian sont en forme de cage de façon à ce que le cavalier, en cas de chute, ne reste pas accroché et se dégage facilement.

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   Posté le 29-08-2008 à 22:44:29   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

12-
La race bovine de Camargue, plus connue sous le nom de Taureau de Camargue ou encore raço de biou est une race bovine française.

Cette race existe depuis des lustres dans la région de la Camargue : elle est mentionnée par des écrits qui datent de l'époque gallo-romaine. Elle a été utilisée lors des croisements pour la reconstitution du pseudo aurochs. Elle est élevée en mode semi-sauvage, sans introduction de sang exogène. On peut donc penser qu'elle est restée telle qu'elle était il y a deux mille ans.

Certains l'apparentent aux bovins qui peuplent l'Asie et l'Europe Méridionale, et pensent qu'il est la dernière ramification de la race asiatique Bos taurus asiaticus. D'autres prétendent que le Camargue est un aurochs ayant vécu au Quaternaire, principalement en Afrique, mais aussi en Espagne et probablement en France, sous le nom de Bos primigenius mauritanicus. La première évocation semble prédominer.
On évoque aussi une race bovine chassée près de Solutré. La Bresse formait autrefois un marécage semblable à la Camargue actuelle. Le vache aurait descendu le Rhône, suivant le retrait de la mer.

L'effectif en 2004 était de 2000 vaches et 100 taureaux en monte naturelle



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   Posté le 30-08-2008 à 18:41:48   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

13-
Une manade (prov. manado) est un troupeau libre de taureaux, de vaches ou de chevaux conduit par un gardian, notamment en Camargue. La manade est dirigée par le manadier , aussi dénommé baile en provençal.

Une ferrade est l'action de marquer au fer rouge les taureaux ou les chevaux, spécialement en Camargue et en Petite Camargue.

Par extension, le mot désigne également la fête donnée à cette occasion.
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   Posté le 30-08-2008 à 18:48:18   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

14-
La course camarguaise est un jeu taurin sans mise à mort, dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs fixés aux cornes d'un taureau. Ce jeu est très populaire de l'Hérault à Arles en passant par le Gard, la Camargue et la Crau.

C'est au XIXe siècle qu'apparaissent les premiers jeux taurins organisés et rapidement assimilés à la course camarguaise. Ils se déroulaient dans des « plans », arènes constituées de charrettes. Au fil du temps, le taureau commence à porter des attributs.

À cette période les manadiers comprennent qu’ils peuvent tirer parti de ces courses, en améliorant la race des taureaux, qui sont déjà très combatifs. Cette course était appelée « course libre ».

Une date importante dans l'histoire de la Course Camarguaise[1] : le 27 février 1966 et le congrès qui se déroula à Paluds-de-Noves (Bouches-du-Rhône). Il adopta la mise en place du projet Vignon : la course à la cocarde avait son premier règlement (La Charte de la course à la cocarde[2]). Avec lui, l’appellation « Course libre », même si elle a continué longtemps d'être utilisée, devient caduque et devient « Course à la cocarde ».

En 1975, la Fédération Française de la Course Camarguaise[3] est créée sous la loi des associations de 1901[4],[5].

Le 10 octobre 1975 la Fédération Française de la Course Camarguaise (F.F.C.C.) est agréée par le Ministère. La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’Etat à la jeunesse et aux sports. La « Course à la cocarde » devient définitivement la « Course camarguaise ».

Une centaine d'arènes fixes proposent un programme sportif dans les départements de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse. Un petit millier de compétitions ont lieu chaque année, tous niveaux confondus.

Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course[6],[7],[8].

La cocarde, contrairement à ce qu'indique son nom, est un ruban rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. La cocarde se trouve attachée sur une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.
Le gland est en fait un pompon de laine blanche. Il y en a deux car accrochés par la ficelle à la base de chaque corne.
La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est en fait enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau.




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   Posté le 30-08-2008 à 18:55:29   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

15-
L'abrivado, mot provençal signifiant « élan, hâte » , noté abrivada (norme classique) ou abrivado (norme mistralienne), est une tradition taurine provençale et languedocienne, consistant à lâcher des taureaux dans les rues fermées d’une ville ou d’un village.

À l’origine (avant l'époque des camions transporteurs de bétail, que l'on appelle encore les chars de taureaux), l’abrivado consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes où les bêtes devaient participer à des courses. Afin de faire ce trajet sans incident, les bioù ou buòus (taureaux en provençal) étaient encadrés par une dizaine de cavaliers. Lors des traversées de villages, il arrivait souvent que les jeunes villageois tentent de faire échapper les bêtes, afin de s’en amuser. Afin de limiter les risques de voir leurs taureaux leur échapper, les gardians leur faisaient donc traverser le village au galop, à la vitesse la plus élevée possible.

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   Posté le 30-08-2008 à 18:58:47   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

16-
Sonnerie de trompette annonçant l’arrivée du taureau dans l’arène.

L’air est joué par une ou plusieurs trompettes.

L’air joué est celui appelé " Le rassemblement " et, dans l’armée, il fait partie des sonneries réglementaires à la trompette de cavalerie en usage depuis 1825 (modifié par les instructions du 18 juin 1912 et 10 juin 1922).

La phrase musicale est jouée ad libitum c’est à dire "à la volonté, au goût" de l’exécutant.
Il y a eu de minimes déformations, non dans les sons mais dans leur durée (changement de rythme).
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   Posté le 30-08-2008 à 19:08:33   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

17-
Un raset se déroule en quatre temps

le tourneur, qui le plus souvent est un ancien raseteur, attire l'attention du cocardier pour le placer dans le bon sens afin que le raseteur soit dans les meilleurs conditions ;
le raseteur s'élance en espérant que le cocardier le suivra ;
si le cocardier l'a suivi, alors les deux se croisent, il s'agit du raset, le raseteur tend son crochet et essaie de retirer un attribut ;
une fois le raset fait, si nécessaire le raseteur saute par-dessus la barrière puis s'accroche au mur de l'enceinte de l'arène.



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   Posté le 31-08-2008 à 18:47:46   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

18-

La bandido est le nom qui désigne le trajet des taureaux, du village à la manade qu'ils vont rejoindre.

En patois camarguais, bandido signifie : lâcher !
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19-
CROCHET : instrument dont se servent les raseteurs pour lever les attributs. Du Provencal "crouchet"

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   Posté le 31-08-2008 à 18:54:38   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

20-

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21-
La tour de Constance, fut érigée en 1242 par Saint Louis sur l’ancien emplacement de la tour Matafère, construite par Charlemagne vers 790, pour abriter la garnison du roi. Les travaux se terminèrent en 1254.

Son diamètre est de 22 mètres, sa hauteur au sommet de la lanterne est de 33 mètres. L’épaisseur des murs à la base est de 6 mètres.

Au rez-de-chaussée, on trouve la salle des gardes avec son accès protégé par une herse. Au centre de la pièce, une ouverture circulaire permet d’accéder aux sous-sols qui servaient de garde-manger, de réserve de munitions et aussi de cachots. Ce lieu s’appelait les « culs de basse fosse ».

Au premier étage, on accède à la salle des chevaliers. Elle ressemble de par sa structure à la salle des gardes. C’est dans cette salle que furent emprisonnées au XVIIIe siècle des protestantes dont la plus connue fut Marie Durand qui grava sur la margelle du puits le mot « résister ». Ce mot est toujours visible de nos jours. Elle fut emprisonnée à l’âge de 15 ans et libérée 38 ans plus tard, avec des prisonniers politiques (Abraham Mazel, chef camisard).

Entre ces deux salles, un étroit chemin de ronde, fut construit dans l'épaisseur du mur pour surveiller la salle basse.

Après la salle des chevaliers, on accède à la terrasse qui offre un large panorama sur la région, représentant ainsi un poste idéal de surveillance. Les prisonnières étaient quelques fois autorisées à venir y respirer l’air pur.

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   Posté le 31-08-2008 à 19:12:06   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

22-
Port-Camargue est un quartier de la commune du Grau-du-Roi.

En 1963 la CCI de Nîmes lance le projet de construction , dans le cadre de la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon, et l'architecte retenu est Jean Balladur (le même que pour La Grande-Motte). Sa construction a débuté en 1969 avec la création des bassins, quais et des jetées. Puis les premières marinas sont construites. En 1974 la capitainerie apparaît. En 1980 la deuxième tranche de marinas est construite et en 1985 se termine le plan de construction initial de la CCI. Depuis sous la pression du marché, l'urbanisme n'a cessé d'évoluer avec la construction de nombreuses marinas supplémentaires (avec un second port), d'appartements et de villas.



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   Posté le 02-09-2008 à 15:23:47   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

23-
Une exploitation du sel (groupe des Salins du Midi) : plus ou moins un million de tonnes de chlorure de sodium par an.

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   Posté le 02-09-2008 à 15:34:52   Voir le profil de natatatanka (Offline)   http://tatanka-et-les-sioux.spaces.live.com/   Envoyer un message privé à natatatanka   

24-
Les Saintes-Maries-de-la-Mer (en occitan provençal: Lei Santas / Lei Santei Marias de la Mar selon la norme classique ou Li Santo / Li Sànti Marìo de la Mar selon la norme mistralienne, en occitan médiéval La Vila de la Mar / Nòstra Dòna de la Mar) sont une ville, un lieu de pèlerinage et une station balnéaire de Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône.
Les habitants des Saintes-Maries-de-la-Mer sont appelés les saintois.

Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont situées au sud de la France, en Camargue, sur la côte méditerranéenne, à environ un kilomètre à l'est de l'embouchure du Petit-Rhône.

La commune, très étendue - la deuxième de France métropolitaine après Arles, sa voisine - comprend essentiellement des terres alluviales et des marais. Les terres agricoles sont situées à l'ouest de la commune, le long du petit-Rhône et les marais à l'est où se trouve l'étang du Vaccarès.

La commune vit essentiellement de l'agriculture, de l'élevage (chevaux, taureaux camarguais) et surtout du tourisme.

Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont reliées à Arles distant de 38 km par la RD570 et à la petite Camargue vers Aigues-Mortes et Montpellier via le bac du Sauvage, le pont de Sylvéréal et le pont de Saint-Gilles. Une piste permet d'accéder au phare de la Gachole puis à ceux de Beauduc et de Faraman.

La ville construite autour de son église des XIe et XIIe siècles et longtemps enserrée dans une enceinte, conserve encore aujourd'hui trace de ce passé historique dans la configuration de ses ruelles souvent étroites.

Même si l'endroit des actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer devait être un lieu d'habitation très ancien, la première mention explicite qui est faite du village date du IVe siècle.

Elle nous vient du poète et géographe Festus Avienus, qui au IVe siècle, signalant plusieurs peuplades dans la région, cite oppidum priscum Ra, que le grand historien des Gaules Camille Jullian place à l'endroit des actuelles Saintes-Maries-de-la-Mer.

« Oppidum » signifiant forteresse et « priscum » ancienne, ce serait donc « l'ancienne forteresse Ra ». Aviennus y voyait le nom égyptien d'une île consacré à Râ, le dieu du Soleil et père de tous les dieux. Mais, à l'ère des grandes influences chrétiennes, Râ se transforma en Ratis, mot qui signifie bateau, radeau ou îlot.





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