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 LOUP BLANC

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 11-11-2008 à 08:46:05   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE LOUP BLANC


loup blanc
Le loup qui hurle
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loup blanc
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   Posté le 21-11-2008 à 18:25:03   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

1ère question a)


L'arrondissement est desservi au sud par la ligne 2 du métro de Paris, qui fait le tour par le nord de la ville ; elle est aérienne vers l'est à partir de Barbès-Rochechouart et franchit les emprises des deux gares SNCF par de longs viaducs. Au nord, une des lignes de bus de la Petite Ceinture parcourt les boulevards des Maréchaux.
Trois lignes du métro de Paris traversent l'arrondissement dans le sens sud-nord :
• la lignes 13 à la limite avec le 17e arrondissement
• la 12 qui serpente de Pigalle à la porte de la Chapelle
• la 4 entre la porte de Clignancourt et le carrefour des Boulevards Barbès et Rochechouart à la limite des 9e et 10e arrondissements
À pied ou à une ou deux stations de métro, l'arrondissement est proche de la Gare Saint-Lazare et de la gare du Nord. Cet arrondissement est par ailleurs traversé dans sa partie orientale par les voies ferrées et les gares de triage qui mènent aux gares du Nord et de l'Est. Ces emprises ferroviaires isolent le quartier de La Chapelle du reste de l'arrondissement.

La ligne 12 du métro de Paris est une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle traverse toute la ville selon une direction globale nord/sud-ouest et relie la station Porte de la Chapelle, au nord de la capitale, à la station Mairie d'Issy, à Issy-les-Moulineaux au sud-ouest.
Ancienne ligne A du réseau de la société Nord-Sud ouverte en 1910, elle est intégrée au réseau concurrent de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), lors de la fusion des deux entreprises en 1930, sous le nom de ligne 12. La ligne conserve de ses origines quelques spécificités dans l'aménagement de ses stations. Elle est une des trois premières lignes à desservir la banlieue parisienne en 1934 et se situe aujourd'hui en onzième position sur le réseau pour son trafic, transportant soixante-douze millions de voyageurs par an.
La longueur totale de la ligne 12 est de 13,888 km.

Le tracé passe au-dessus du tunnel de la ligne 14 et se poursuit vers le nord sous la rue Tronchet, de façon toujours aussi sinueuse. Après un raccordement avec la ligne 13, elle gagne la station Saint-Lazare. Une courbe de seulement 60 mètres de rayon fait obliquer la ligne vers l'est, sous la rue Saint-Lazare, pour amorcer l'ascension de la butte Montmartre par un tracé particulièrement tourmenté, tortueux et en rampe.
Entre les stations Trinité et Notre-Dame-de-Lorette, le tunnel est à trois voies et un tiroir central est raccordé aux deux voies de circulation à la sortie est de la station Trinité ; ce tiroir a longtemps été utilisé pour le retour des trains de la ligne 13 de l'atelier de Vaugirard vers leur ligne d'origine (avant la fusion avec l'ancienne ligne 14, le prolongement vers Châtillon - Montrouge et la création d'un nouvel atelier).
Après la station Notre-Dame-de-Lorette, la ligne bifurque subitement vers le nord par une courbe très serrée de seulement 50 mètres de rayon, suivie d'une seconde courbe identique, qui la place sous la rue Notre-Dame-de-Lorette, où le tunnel est de plus en rampe de 40‰ jusqu'à la station suivante, Saint-Georges, dont les deux voies sont séparées par un piédroit central. La ligne poursuit son ascension, et atteint Pigalle, station établie sous la ligne 2 ainsi qu'un collecteur d'égout.
Entre Abbesses et Lamarck - Caulaincourt, le tunnel franchit la butte Montmartre, à 63 mètres de profondeur maximale, ce qui fait de la ligne 12 la plus profonde du réseau. La station Lamarck - Caulaincourt marque le point culminant de la ligne, qui amorce maintenant une descente de 40‰. Le tracé s'incurve de nouveau vers l'est et atteint la station Jules Joffrin, située sous la rue Ordener, puis Marcadet - Poissonniers, où elle la ligne passe de nouveau sous la ligne 4. Le tunnel passe ensuite sous les voies du réseau Nord, puis brusquement, oblique vers le nord par une courbe de 50 mètres de rayon avant de se placer sous le rue de La Chapelle et d'atteindre la station Marx Dormoy. La ligne se poursuit plein nord, en pente de 26‰ et avec de nouvelles sinuosités, et atteint son terminus Porte de la Chapelle, au nord de Paris. La station comporte trois voies à quai, prolongées par quatre voies de garage.





photos du métro
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Le loup qui hurle
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   Posté le 21-11-2008 à 18:42:12   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

1ère question b)


Abbesses est une station du métro de Paris sur la ligne 12, dans le 18e arrondissement de Paris. C'est la station de métro la plus profonde de Paris : 36 mètres sous le niveau du sol. Deux escaliers ronds et deux ascenseurs relient le haut (salle des billets) et le bas (quais).
Le nom de la station vient de la place des Abbesses, qui fait référence à l'abbaye des Dames-de-Montmartre.
La station est ouverte le 31 octobre 1912. L'édicule Guimard qui orne son accès était à l'origine à la station Hôtel de Ville, et fut déplacée à la Station Abbesses en 1974. Sa présence sur une station de l'ancienne compagnie Nord-Sud constitue un contre-sens historique car cette compagnie n'avait pas fait appel à ce type d'édicule sur ses stations.





station abbesses


La Place des Abbesses est une place du 18e arrondissement de Paris. Elle appartenait à la commune de Montmartre avant d'être intégrée à la ville de Paris en 1863. Elle portait le nom de place de l'Abbaye jusqu'en 1867 date à laquelle elle prit celui de la rue adjacente : la rue des Abbesses.


rue des abbesses


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   Posté le 21-11-2008 à 18:54:43   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

2ème question


Le 18e arrondissement de Paris est un des vingt arrondissements de Paris. Situé sur la rive droite de la Seine, il comprend l'ancienne commune de Montmartre, rattachée à Paris en 1860. Il est le deuxième arrondissement le plus peuplé de la ville, après le 15e.
Lors du recensement de 1999, l'arrondissement était peuplé de 184 586 habitants sur 601 hectares, soit 30 713 hab/km². Au 1er janvier 2005, l'INSEE estimait la population de l'arrondissement à 188 500 habitants.
















photos de paris 18
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   Posté le 21-11-2008 à 19:07:17   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

3ème question


Montmartre est une ancienne commune française du département de la Seine. Elle est annexée en 1860 par Paris. Son territoire depuis, constitue pour l'essentiel le XVIIIe arrondissement de la capitale, une fraction ayant été attribuée à la commune de Saint-Ouen.
La colline sur laquelle est bâtie Montmartre est le point culminant de Paris (130 m); on accède à son sommet par funiculaire ou empruntant un escalier de 222 marches. Cependant, la rue la plus haute de Paris est la rue du Télégraphe dans le XXe arrondissement. La butte Montmartre est située dans le nord de la capitale. C'est l'un des endroits les plus visités par les touristes.
Ce site est desservi par les stations de métro : Anvers, Pigalle, Blanche et Abbesses. Ce site est desservi par les stations de métro : Lamarck - Caulaincourt et Jules Joffrin.

Histoire :
Montmartre fut longtemps un village hors de Paris. Son nom a sans doute pour origine Mons Martis (le mont de Mars), car la butte était l'emplacement d'un temple dédié à Mars, dieu de la guerre, sous la période romaine. Un second temple, dédié à Mercure, s'y trouvait également. On a depuis évoqué une seconde possible origine étymologique : le mont du martyre, car elle fut, selon la légende, un lieu de passage important de saint Denis, premier évêque de Paris, qui aurait survécu à son exécution. Une des rues historiques menant à Montmartre s'appelle rue des Martyrs.
À la formation des communes et des départements en 1790, Montmartre fut une commune de la Seine. Située à l'intérieur de la ligne de fortifications bâtie au XIXe siècle, elle fut annexée à Paris en 1860 (une petite partie de son territoire, hors des fortifications, revenant à Saint-Ouen) et fut intégrée au XVIIIe arrondissement.
Montmartre a été l'un des lieux importants de la Commune de Paris en 1871.
Aux XIXe et XXe siècles, Montmartre a été un lieu phare de la peinture, accueillant des artistes comme Pissarro, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Van Gogh, Modigliani, Picasso... Plus tard, la butte a été supplantée comme quartier de prédilection des peintres par Montparnasse.
Historiquement, Montmartre comprend une partie du XVIIIe arrondissement (ouest), le nord du IX ème et une partie des Batignolles, couvrant ce qui fut le territoire de l'abbaye des Dames de Montmartre durant sept siècles.

Un haut-lieu religieux parisien :
La colline de Montmartre est célèbre pour abriter :
• la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre,
• l'église Saint-Pierre de Montmartre
• l'église Saint-Jean de Montmartre
et quatre communautés religieuses :
• des Carmélites. Elles partagent leurs journées entre les offices, la méditation et les travaux manuels ; ce sont des contemplatives cloîtrées.
• Les Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre. Ce sont aussi des contemplatives, vouées à la prière et à "l'adoration perpétuelle" dans la basilique. Leur maison est cependant plus ouverte que celle des carmélites : elles y accueillent des groupes d'enfants, de jeunes ou d'adultes pour des retraites ou des réunions de prière.
• Les religieuses de Notre-Dame du Cénacle. C'est un ordre missionnaire qui a des communautés dans plusieurs continents. À Montmartre, ces religieuses aident les paroisses.
• Les religieuses de la Sainte-Famille de Bordeaux. Certaines sont vouées à la contemplation, d'autres à des tâches "apostoliques". À Montmartre, ces religieuses aident également la paroisse Saint-Pierre de Montmartre.

À voir également :
• la place du Tertre, où de nombreux peintres peignent pour le plaisir (et l'argent) des touristes,
• l'Espace Dali, musée consacré aux oeuvres de l'artiste surréaliste
• la maison de Dalida rue d'Orchampt,
• la Place Dalida,
• la place Pigalle et le Moulin Rouge au sud,
• le marché Saint-Pierre, quartier des marchands de tissus au sud-est,
• les quartiers "dépaysants" : autour du Boulevard Barbès (immigration originaire du Maghreb) au sud-est, Château Rouge (Afrique noire) à l'est,
• le boulevard de Rochechouart (stations de métro Anvers et Pigalle) pour ses salles de concert (La Cigale, l'Élysée-Montmartre, Le Trianon, la Boule Noire) inspirées des cabarets du XIXe siècle,
• le cimetière de Montmartre,
• la célèbre et très chantée rue Lepic et son café Les Deux Moulins rendu célèbre autour du monde par le film le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain,
• la maison d'Erik Satie
• le Musée de Montmartre
• rue Saint-Vincent la vigne de Montmartre, le plus connu des vignobles de Paris (il y en a d'autres, notamment dans le parc Georges Brassens dans le 15e arrondissement). Son vin est vendu assez cher ; le gain sert à soutenir des institutions sociales. Il est surplombé par de beaux bâtiments années 30,
• les cabarets Le Chat noir, et le Lapin Agile fréquentés par de nombreux artistes français au début du XXe siècle,
• le Moulin de la Galette,
• une des plus belles vues de Paris,
• le funiculaire de Montmartre, qui permet de gravir la butte sans fatigue,
• la place Émile-Goudeau, où le Bateau-Lavoir accueillit de grands peintres.










photos de montmartre
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   Posté le 21-11-2008 à 19:13:39   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

4ème question


Le Funiculaire de Montmartre ou le RATP Montmartrobus permettent de s'y rendre sans effort. Les deux stations de métro les plus proches Abbesses et Anvers présentent en leur sortie respective une différence d'altitude de l'ordre de 50 mètres avec la basilique.
L'accès à l'intérieur de basilique est gratuit et possible tous les jours de l'année de 6h à 23h (dernier accès à 22h15) sauf lors de manifestations particulières.

Le funiculaire de Montmartre, situé dans le 18e arrondissement de Paris, est un funiculaire automatique comprenant deux cabines, permettant de monter au sommet de la butte Montmartre et d'accéder ainsi à la basilique du Sacré-Cœur. Ouvert en juillet 1900, il a été entièrement rénové en 1935 puis en 1991. Long de 108 mètres, le funiculaire gravit les trente-six mètres de dénivelé en moins d'une minute trente. Géré par la RATP, la société de transport public parisienne, il transporte deux millions de voyageurs par an et fait partie intégrante du paysage du quartier montmartrois.
Ouvert sept jours sur sept de 6 heures à 0 h 45, le funiculaire transporte 6 000 personnes par jour, soit environ deux millions de passagers par an, majoritairement des touristes, des pèlerins en route pour le Sacré-Cœur ainsi que des Parisiens ou des amateurs de l'ambiance de la Place du Tertre1.
Implanté entre les places Saint-Pierre et Suzanne-Valadon pour la station basse, et la rue du Cardinal-Dubois pour la station haute, il longe la rue Foyatier qui n'est en fait constituée que d'un escalier de plus de 220 marches.
Construit par Pomagalski, le nouveau funiculaire à traction électrique, mis en service le 1er juin 1991, est équipé de deux cabines indépendantes offrant soixante places ; sa capacité est de 2 000 voyageurs par heure et par sens.
Il gravit, aujourd'hui, les trente-six mètres de dénivelé (pour une longueur de cent-huit mètres) en moins d'une minute trente. Le funiculaire est équipé d'une voie double à l'écartement standard d'1,44 mètre et la rampe atteint 35,2 %.
Les stations à l'architecture transparente sont dues à l'architecte François Deslaugiers, tandis que les cabines nouvelles, qui se caractérisent par l'importance des parties vitrées, ont été dessinées par le stylicien Roger Tallon, qui a également dessiné les rames du TGV Atlantique. Le toit des cabines est en partie vitré, ce qui permet d'admirer au cours du trajet la basilique de Montmartre ou le panorama offert sur Paris.
Le funiculaire a, en fait, une installation dérivée de la technologie des ascenseurs, ce qui permet à chaque cabine, chacune dotée d'un ensemble de treuils et de câbles propres, de fonctionner de manière autonome et indépendante, et ainsi de maintenir le trafic en cas d'immobilisation de l'une d'elles pour la maintenance, ou encore, en cas d'affluence, de faire remonter les deux cabines simultanément (le flux de voyageurs en sens descendant étant généralement plus faible).

1891 : les origines :
La construction du funiculaire de Montmartre est décidée par le Conseil municipal de Paris en 1891, afin de desservir la basilique du Sacré-Cœur, construite au sommet de la butte-témoin de Montmartre et inaugurée le 5 juin 1891. Selon le projet initialement retenu, le funiculaire aurait dû utiliser une traction électrique et son tracé aurait dû être beaucoup plus long, desservant six stations en plus des deux terminus2 ; il sera finalement beaucoup plus modeste avec seulement deux stations-terminus, et utilisera un contrepoids d'eau pour se déplacer.
La mise en service du funiculaire a lieu le 123 ou le 13 juillet 1900 selon les sources, et son exploitation est confiée aux établissements Decauville par une concession qui prend fin en 1931. Cependant, n'ayant pu obtenir l'autorisation préfectorale nécessaire pour circuler, le funiculaire est fermé du 24 novembre 19004 au 22 mars 19015.
Le funiculaire possède deux voies à écartement standard munies d'une crémaillère Strub employée pour le freinage. Les voies sont supportées par des longrines en cornières métalliques entretoisées, appuyées sur des socles de béton6.
Le système est actionné par deux cuves étanches d'une capacité de 5 m3 d'eau situées sous le plancher de chacune des cabines. La cuve d'une cabine est remplie à la station haute ce qui permet sa descente par effet de gravité avec le poids cumulé des voyageurs et de l'eau, entraînant dans la montée la cabine opposée. Une machinerie à vapeur située à la station basse actionne des pompes refoulant l'eau à la station supérieure. Les cabines ont une capacité de quarante-huit passagers répartis en quatre compartiments fermés disposés en escalier, les deux plates-formes d'extrémité étant réservées au conducteur (serre-freins). Elles sont retenues par un système de freinage établi sur la crémaillère. Ce système transporte un million de voyageurs par an durant une trentaine d'années.

1935 : première rénovation :
À l'échéance de la concession, la ville de Paris et le département de la Seine chargent la société des transports en commun de la région parisienne (STCRP)7 d'exploiter et de moderniser les infrastructures. Le système de freinage sur crémaillère est jugé trop dangereux et le système initial est alors abandonné ; l'exploitation cesse le 1er novembre 1931. Le système de funiculaire à eau est remplacé par deux cabines fonctionnant à l'électricité et l'exploitation reprend le 2 février 1935 après plus de trois ans d'interruption. La traction est assurée par un treuil actionné par un moteur électrique de 50 CV, qui permet aux cabines d'une capacité de cinquante personnes d'effectuer le parcours en soixante-dix secondes soit une vitesse de deux mètres par seconde. Celles-ci ne sont plus disposées en escalier mais composées d'un unique compartiment à plancher horizontal. En 1955, la ligne est en service de 7 à 21 heures en hiver et jusqu'à 23 heures en été, la perception du billet se fait à l'entrée en station par l'oblitération d'un ticket d'autobus8. En 1962, le funiculaire transporte 1 600 000 voyageurs et l'exploitation cesse durant quelques semaines pour une nouvelle rénovation. La réouverture a lieu en présence des poulbots et du Président de la République de Montmartre, Émile Kérembrun.
1991 : seconde rénovation :
Usé par cinquante-cinq années d'exploitation, et transportant deux millions de voyageurs annuels, le funiculaire doit être profondément rénové. Une idée originale est négociée par la RATP et la mairie de Paris : son prolongement via un tunnel jusqu'à la station de métro Anvers. Mais vu le coût élevé de la solution, cette idée est abandonnée.
La RATP le reconstruit donc entièrement en 1990 et 1991 sur le même modèle. Le trafic cesse totalement le 1er octobre 1990 ; il est remplacé momentanément par un renforcement du service de minibus, le Montmartrobus, entre la place Pigalle et le haut de la butte, en attendant la mise en service du nouveau funiculaire, le 5 octobre 1991. Les anciennes stations sont détruites et reconstruites sur les dessins de l'architecte François Deslaugiers en faisant largement appel au verre et à la transparence. Les travaux sont réalisés par Schindler, une société d'ascenseurs, et se montent à 43,1 millions de francs10.
Depuis cette dernière rénovation, le funiculaire utilise la technologie d'un ascenseur incliné à traction électrique et n'est donc plus un véritable funiculaire au sens propre : il ne fonctionne plus selon le traditionnel mouvement alternatif des funiculaires. La machinerie est restée à la station supérieure ; elle est composée de deux treuils AKROS totalement indépendants entraînés par des moteurs de 130 kW. La masse d'une cabine est de six tonnes à vide et de dix tonnes à pleine charge. Elles disposent d'un frein de service, un de voie et un d'urgence. Les chariots et les châssis ont été conçus par Skirail, l'entraînement et les armoires électriques fabriquées par Poma.
L'exploitation est totalement automatisée : la présence et le nombre de voyageurs sont détectés par un système composé de balances électroniques situé dans le plancher des cabines et de radars dans les stations. Un ordinateur détermine alors le départ des cabines, indiqué aux voyageurs par un affichage en cabine. Selon la densité du flux de voyageurs, le choix est réalisé entre les deux vitesses possibles de circulation, de 2 ou 3,5 mètres/seconde. Des portes palières s’ouvrent uniquement en présence de la cabine afin d'accroître la sécurité, ressemblant en cela à la ligne 14 du métro11.
Le 7 décembre 2006 à 17 h 50, une nacelle s'écrase en bas du plan incliné lors d'un test de freinage en charge effectué par la RATP12,13 : le culot du câble de traction s'est rompu. L'interruption de service dès lors pose des problèmes croissants aux habitants et commerçants de la butte, les premiers perdant du temps à cause de la fréquence insuffisante du bus de remplacement et de sa surcharge, les seconds voyant leur chiffre d'affaire baisser sensiblement (20 à 30 % en moins par rapport au même mois de l'année 2006), les touristes devenant moins nombreux. Une des deux cabines a été remise en service le 30 juin 200714, l'autre le 2 août 2008.

Le funiculaire pratique :
Le funiculaire est considéré comme faisant partie du réseau de métro16, et possède donc une tarification similaire. Les stations inférieures et supérieures possèdent toutes les deux des portillons dotés de lecteurs de tickets magnétiques et de passes Navigo. Elle permettent ainsi l'accès à tous les tarifs de la RATP, du ticket unitaire T+ à l'abonnement longue durée Intégrale, en passant par les cartes Orange, Imagine'R, etc.
Il n'existe aucune correspondance directe, sauf avec le Montmartrobus qui circule à faible distance et offre une correspondance à la gare supérieure. Néanmoins, deux stations de métro sont situées à peu de distance à pied par la voie publique de la station inférieure du funiculaire : Anvers, sur la ligne 2, à environ deux cents mètres au sud et Abbesses, sur la ligne 12, à approximativement trois cent cinquante mètres à l'ouest.
Le funiculaire étant considéré comme une ligne spéciale ne correspondant pas aux règles tarifaires de correspondance du ticket T+17, le voyageur venant du métro avec un ticket T+ déjà validé doit utiliser un 2e ticket T+ pour emprunter le funiculaire de Montmartre s'il veut s’épargner l’effort de gravir les escaliers du jardin du Sacré-Cœur. Inversement, un ticket T+ validé sur le funiculaire ne peut pas être réutilisé dans le métro.





photos du funiculaire
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   Posté le 21-11-2008 à 19:19:24   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

5ème question


La basilique du Sacré-Cœur est un édifice religieux parisien majeur situé sur la butte Montmartre. Avec plus de 10 millions de pèlerins et visiteurs par an (2006), c'est le second monument de France le plus visité après la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Origine de la construction :
Depuis toujours Montmartre a été un lieu de culte : les Druides gaulois, les Romains avec les temples dédiés à Mars et Mercure, l'Église Saint-Pierre, la plus ancienne de Paris, construite pour l’Abbaye Royale de Montmartre, au XII' siècle par le roi Louis VI et sa femme Adélaïde de Savoie. Enfin le Sacré-Cœur érigé à la fin du XIXe siècle. La Basilique du Sacré-Cœur, dite du Vœu national, située au sommet de la butte Montmartre, surplombant la ville de Paris, est une basilique dont la construction fut décrétée par une loi votée par l'Assemblée nationale le 23 juillet 1873 après la défaite de 1871 pour « expier les crimes des communards », ainsi que pour rendre hommage à la mémoire des nombreux citoyens français qui ont perdu la vie durant la guerre franco-prussienne. C'est l'architecte Paul Abadie (mort en 1884) qui gagne le concours pour sa construction.
La première pierre a été posée le 16 juin 1875, et l'église a été construite avec la participation directe du gouvernement de la Troisième République pour célébrer le départ d'un nouveau régime, dont les lois constitutionnelles ont été votées la même année. La Basilique a été majoritairement financée par de très nombreux Français dans le cadre d'une souscription nationale.
Toutefois elle n'a été achevée qu'en 1914 et consacrée qu'en 1919, après la fin de la Première Guerre mondiale.
Très controversé (les parisiens l'appellent "la grosse meringue"), ce monument est pourtant l'un des plus visités de Paris. La basilique est en forme de croix grecque, ornée de quatre coupoles ; son dôme central, haut de 83 m, est surmonté d'un lanterneau, formée d'une colonnade. Le style éclectique architectural de la basilique, s'inspirant de l'architecture romane, de l'architecture byzantine, et particulièrement de la cathédrale Saint-Front de Périgueux, a influencé plusieurs autres édifices religieux du XXe siècle (basilique Sainte-Thérèse de Lisieux par exemple).
À l'intérieur, le plafond de l'abside est décoré de la plus grande mosaïque du monde, couvrant une surface de 475 m2. Conçue par Luc-Olivier Merson et exécutée de 1900 à 1922 par les ateliers Guilbert-Martin, elle représente le Sacré-Cœur de Jésus glorifié par l’église catholique et la France. À sa base on peut lire une phrase en latin signifiant : « Au Cœur très saint de Jésus, la France fervente, pénitente et reconnaissante. »
Une immense tour carrée servant de clocher renferme, entre autres cloches, la plus grosse cloche de France. Baptisée la Savoyarde, elle a été fondue à Annecy en 1895 par les frères Paccard. Elle mesure 3 mètres de diamètre et pèse 18 835 kg. Quant à son support, il pèse 7 380 kg. Le marteau qui la frappe pèse quant à lui 1 200 kg. Elle fut offerte à la basilique par les quatre diocèses de la Savoie, et arriva sur la butte le 16 octobre 1895, ce qui fut un événement parisien.
La crypte qui a la même disposition que l'église, est une des curiosités de la basilique.
Depuis plus d'un siècle, les fidèles y assurent jour et nuit le relais ininterrompu de l'adoration perpétuelle.
Depuis 1995, la congrégation des bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre assure, à la demande du cardinal Lustiger, archevêque de Paris, l'animation spirituelle et matérielle de la basilique.
Les grandes orgues de la Basilique du Sacré-Cœur ont été construites, par le célèbre facteur d'orgue Aristide Cavaillé-Coll en 1898 pour le château du baron de L'Espée, grand amateur d'orgue. Cet orgue était alors l'un des fleurons de Cavaillé-Coll, puisque doté des meilleures technologies de l'époque (4 claviers manuels (61 notes)et pédalier (32 marches), 70 jeux, traction mécanique des claviers et des jeux).
À la mort du baron, à la vente de sa demeure et après avoir passé plus de dix années dans les entrepôts Cavaillé-Coll-Mutin, l'orgue fut transféré à la basilique où il fut inauguré le 16 octobre 1919 par Charles-Marie Widor, Marcel Dupré et Abel Decaux.







photos du sacré coeur
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   Posté le 21-11-2008 à 19:29:58   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

6ème question


Le Moulin Rouge est un cabaret parisien construit en 1889 par Joseph Oller qui possédait déjà l'Olympia. Il est situé dans le quartier de Pigalle, sur le boulevard de Clichy dans le XVIIIe arrondissement, non loin de Montmartre.
Son style et son nom ont été imités et empruntés par d'autres cabarets du monde entier.
Ce site est desservi par la station de métro : Blanche.

Histoire :
Les dix premières années du Moulin Rouge s'enchaînent dans un tourbillon de soirées plus extravagantes les unes que les autres : inspirées du cirque, on retrouve les attractions - dont celles du Pétomane, restées célèbres. Il est surnommé « le premier palais des femmes » par ses propriétaires Joseph Oller et Charles Zidler.
Autour du cancan, on monte les premières revues - celle des Circassiens et Circassiennes en 1890. On y organise des concerts bals tous les jours à 22 heures. On y fait scandale avec le bal des Quat'z'Arts et son défilé de Cléopâtre nue portée par quatre mâles, entourés de jeunes filles tout aussi dénudées et alanguies sur des lits de fleurs...
Un début en fanfare, qui à l'orée du siècle suivant, va perdre de sa splendeur. Le 29 décembre 1902, l'heure du dernier bal a sonné dans l'indifférence générale. Le quadrille n'est plus à la mode, le bal du Moulin Rouge se transforme en théâtre-concert sous la houlette de son nouveau directeur Paul-Louis Flers. Un revuiste bien connu sur la place de Paris et qui souhaite faire un lieu beaucoup plus prestigieux. Il restera à la tête du célèbre établissement... 9 mois. De nombreux directeurs lui succèderont ce qui n'empêchera pas Le Moulin Rouge de trouver sa vitesse de croisière.
Sous des pseudonymes particulièrement imagés et plutôt canailles, les plus illustres danseuses de l'époque rivalisent, chacune avec son tempérament, sur la scène du Moulin Rouge. La figure de proue incontestée du French Cancan reste la célèbre Goulue et sa gouaille inimitable. Mais elle n'est pas la seule à s'illustrer dans l'art du cancan : on retrouve régulièrement sur scène Jane Avril surnommée Jeanne la Folle, la Môme Fromage appelée ainsi en raison de son jeune âge, « Grille d'égoût » connue pour son goût du chahut, Nini Pattes en l'Air qui ouvrira une école de Cancan ou encore Yvette Guilbert, grande diseuse nationale et imitatrice de Sarah Bernhardt... Seule figure masculine marquante dans cet aréopage de femmes : Valentin Le Désossé autrement appelé l'Homme du Quadrille et qui n'aura jamais son pareil pour faire danser les filles...
Toulouse-Lautrec, fidèle parmi les fidèles, est le grand témoin de cette période faste. Parmi l'ensemble de ses œuvres, dix-sept d'entre elles, dont certaines célèbres dans le monde entier, sont directement inspirées du Moulin Rouge. Il en est un des personnages emblématiques. Toulouse-Lautrec ne serait sans doute pas ce qu'il est sans Le Moulin Rouge et la Goulue. De même, le Music-Hall serait-il aujourd'hui ce qu'il est sans le talent du peintre ?
Le 9 mai 1893, un acte scandaleux se produit sur la scène du Moulin Rouge. Jean-Yves Rettelus, célèbre danseur (il dansa notamment aux côtés d'Anna Pavlova et Carlotta Brianza dans les Ballets Russes) laisse entrevoir une partie de son abondant appareil génital lors de sa représentation de la danse des damnés, à cause d'une soudaine déchirure de son costume sanglé.
L'établissement est racheté en 1904 par Paul Flers. Celui-ci confie à l'architecte Édouard Niermans1 le soin de le transformer en music-hall. On construit une grande scène digne d'un opéra, ouvrant sur une salle de 2200 places, équipée d'un balcon, de baignoires, et de loges d'avant-scènes. Une salle de restaurant à l'étage permet de dîner tout en regardant le spectacle.
• Le Moulin rouge est le plus grand client de vin de champagne au monde, avec environ 350 000 bouteilles par an (une bouteille de champagne sur mille est consommée au Moulin Rouge).
• Laurent Ruquier y enregistre son émission On n'est pas couché diffusée le samedi soir en seconde partie de soirée sur France 2.









photos du moulin rouge
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7ème question


La Goulue, de son vrai nom Louise Weber (née à Clichy-la-garenne le 13 juillet 1866 et décédée le 29 janvier 1929), est une danseuse de cancan populaire.
Louise fut prise en main par Charles Zidler et Joseph Oller qui ouvraient leur bal du Moulin Rouge, place Blanche, dès 1889. Louise fit la connaissance de Jules Étienne Edme Renaudin (1843-1907), une ex-célébrité de la danse devenu marchand de vins. Il dansait encore à ses moments libres sous le nom de scène de Valentin le Désossé. Ils dansaient le « chahut ». Les deux devinrent instantanément un "couple de danse" apprécié, mais c'est la Goulue qui vola la vedette avec sa conduite outrageusement captivante. En permanence en haut de l'affiche, elle fut synonyme de cancan et de Moulin Rouge. En 1893, elle fut la première vedette à inaugurer la scène de l'Olympia, fondé par Joseph Oller. Elle est en quelque sorte la marraine de spectacle de toutes les stars qui mettront par la suite leurs pas dans les siens.
Au Jardin de Paris, elle apostropha le Prince de Galles, futur Edouard VII : « Hé, Galles ! Tu paies l'champagne ! C'est toi qui régales, ou c'est ta mère qui invite ? » Lorsqu'elle loua un somptueux hôtel particulier, avenue des Champs-Élysées, elle était la star la mieux payée de son époque. Certains colportèrent qu'elle n'avait pas fait que lever la jambe au Moulin-Rouge. Elle devint l'un des sujets favoris de Toulouse-Lautrec, qui l'immortalisa dans ses portraits et ses affiches pour le Moulin Rouge, au côté de Valentin le Désossé.





photos de la goulue
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8ème question


La place du Tertre est située dans le 18e arrondissement de Paris, en France, dans le quartier de Montmartre et à quelques mètres de Saint-Pierre de Montmartre et de la basilique du Sacré-Cœur . À une hauteur de 130 m d'altitude, elle accueille de nombreux peintres ou caricaturistes. Elle est un des lieux les plus visités par les touristes.
On y trouve le restaurant À la Mère Catherine, fondé en 1793.




photos de la place du tertre


À la Mère Catherine est un restaurant parisien situé sur la Place du Tertre.
Fondé en 1793, il est l'un des plus anciens restaurants de la place. Une plaque située à l'entrée du restaurant donne l'étymologie du mot bistro selon laquelle les cosaques de passage lors de l'occupation alliée après la défaite de Napoléon 1er en 1815, s'arrêtaient à la Mère Catherine et auraient donné naissance au premier bistro de Paris1 en commandant à boire « bystro ! »2 c'est à dire en russe « vite ! ».3
Le restaurant est fréquenté en majorité par des touristes.





photos du resto de la mère catherine
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9ème question


Place Dalida :
Dalida aimait beaucoup le quartier de la butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, où elle habitait. Pour lui rendre hommage, Paris lui a consacré une place, la place Dalida, au bout de la rue Saint-Vincent, à quelques pas de sa maison, rue d'Orchampt. Un buste en bronze d'Aslan l'honore de sa présence sur cette place inaugurée fin avril 1997, à l'occasion du 10ème anniversaire de sa mort.
Cette place est un lieu de commémoration et de recueillement pour ses très nombreux admirateurs.
Yolanda Gigliotti dite Dalida, née le 17 janvier 1933 au Caire en Égypte et décédée dans la nuit du 2 mai au 3 mai 1987 à Paris, inhumée au cimetière de Montmartre (division 18), était une chanteuse et une actrice d'origine italienne, plus tard naturalisée française, d'expression française mais aussi italienne et arabe. Son père était premier violon à l’Opéra du Caire. Elle est la seule fille issue d'une famille de trois enfants.
Iolanda (francisé en Yolanda) naît le 17 janvier 1933 à Choubrah (faubourg aux portes du Caire), en Égypte, de parents calabrais originaires de Serrastretta, dans la province de Catanzaro.
Après avoir remporté en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourné dans plusieurs films de série B, Dalida gagne Paris à l’âge de vingt-et-un ans dans l’espoir de faire carrière dans le cinéma. Elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français, et s’oriente vers la chanson : elle débute à la Villa d'Este, dans un répertoire à l’exotisme latin.




photos de dalida
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10ème question


Espace Dalí :
Proche de la célèbre Place du Tertre, à Montmartre, l'ESPACE DALí expose des œuvres uniques de Salvador Dalí, en particulier des sculptures et gravures. Le musée compte plus de 300 œuvres originales, représentant le monde fantasmagorique de l'un des artistes majeurs du XXe siècle.
Il s'agit en réalité de la plus importante collection en France de sculptures de Dalí, qui représentent un aspect significatif de la création artistique de Dalí. La collection met en lumière les réalisations en trois dimensions des images surréalistes les plus célèbres de l'artiste.
Ses célèbres sculptures originales telles que l'Éléphant Spatial ou Alice au Pays des Merveilles sont évidemment présentées mais le visiteur découvre aussi d'autres aspects du génie dalinien, avec par exemple des œuvres sur papier telles que Moïse et le Monothéisme, Mémoire du Surréalisme, Don Quichotte, etc.
Salvador Dalí a illustré les principaux thèmes de la littérature, de la mythologie, de l'histoire et de la religion. Il exprime à travers cette œuvre considérable sa propre vision des thèmes poétiques et littéraires universels.
Une musique fantasmagorique guide le visiteur d'une œuvre à l'autre, tandis que des ateliers créatifs pour enfants permettent aux plus jeunes de se familiariser avec l'œuvre de Salvador Dalí. Une galerie d'art est attenante au musée.
D'une certaine manière, l'Espace Dalí ressemble à l'artiste : théâtral, fantasmagorique, coloré, autrement dit : surréaliste.


photo de l'espace dali
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11ème question


La vigne de Montmartre, dont le nom officiel est le Clos-Montmartre, est une vigne parisienne plantée sur la Butte Montmartre.
Au XVIe siècle les habitants de Montmartre, localité située alors hors Paris, sont principalement laboureurs-vignerons. Les vignes sont cultivées du sommet de la Butte jusqu'aux plaines environnantes.
Au XVIIe siècle le vin de Montmartre est un petit vin réservé à la consommation locale.
Un dicton populaire de l'époque se moque de sa qualité qui semble être ici exclusivement diurétique :
« C'est du vin de Montmartre
Qui en boit pinte en pisse quarte. »
Il est bon de rappeler ici qu'une pinte équivaut à 93 centilitres et une quarte à 67 litres...
Au début du XVIIe siècle, à l'emplacement actuel du Clos-Montmartre, s'élève une guinguette champêtre. Son nom : « Le Parc de la Belle Gabrielle », vient du voisinage d'une maison sensée avoir appartenu à Gabrielle d'Estrées, maîtresse du roi Henri IV.
Plus tard le lieu se transforme en terrain vague, asile pour les clochards et terrain de jeux pour les enfants du voisinage.
En 1929, le célèbre dessinateur montmartrois Francisque Poulbot fait aménager le terrain vague qui devient « square de la Liberté ».
Enfin, en 1933, la ville de Paris, répondant aux vœux de la société « Le Vieux Montmartre », crée le Clos-Montmartre en plantant 2000 pieds de vigne.
Cette vigne aujourd'hui « comprend les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles. » L'ensemble est embelli par des plantations décoratives.
L'accès du public n'est pas autorisé, sauf pour des occasions exceptionnelles, comme la « Fête des Jardins », organisée chaque automne depuis 1997 par la mairie de Paris.
La cueillette du raisin ne donne pas lieu à une manifestation publique particulière. Il est pressé dans les caves de la mairie du XVIIIe arrondissement.
Chaque année, au mois d'octobre est organisée à Montmartre une « Fête des Vendanges », avec un défilé réunissant les associations montmartroises et des confréries vinicoles de provinces invitées.
Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfice revient aux œuvres sociales de la Butte.









photos de la vigne de montmartre et bouteilles du clos
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   Posté le 22-11-2008 à 19:19:44   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

12ème question


Le Bateau-Lavoir est un immeuble situé dans le quartier Montmartre dans le 18e arrondissement de Paris. Il est principalement connu pour avoir été, au début du XXe siècle, le lieu de résidence et de réunion de nombreux artistes peintres, mais aussi de gens de lettres. Un incendie l’ayant gravement endommagé en mai 1970 (il n’en restait que la façade), il a été entièrement reconstruit pour accueillir des artistes étrangers. Initialement surnommé la « Maison du trappeur », il aurait été rebaptisé par le poète Max Jacob, lors de l’arrivée de Pablo Picasso et de ses collègues en 1904, en référence aux bateaux-lavoirs en activité sur la Seine.
Situé au numéro 13 de la place Émile-Goudeau, autrefois place Ravignan, c’était jusqu’en 1860 une guinguette à l’enseigne du « Poirier-sans-Pareil ». Le premier artiste à s’y installer en 1892 est le peintre Maxime Maufra, de retour d’un séjour en Bretagne. L’endroit devient rapidement un lieu de rencontre, où l’on remarque notamment la présence de Paul Gauguin. Entre 1900 et 1904, l’endroit est occupé par deux groupes d’artistes, des Italiens dont le plus célèbre est Ardengo Soffici et des Espagnols regroupés autour de Paco Durrio. Picasso arrive en 1904 (il y demeure jusqu’en 1909 et y garde un atelier jusqu’en 1912), sa période bleue étant terminée, il entame les tableaux de la période rose. À cette époque les habitants se nomment Kees Van Dongen, Juan Gris, Constantin Brancusi, Modigliani, Pierre Mac Orlan, Max Jacob. En 1907, la toile Les Demoiselles d'Avignon y est dévoilée. En 1908 le Douanier Rousseau y est accueilli par un mémorable banquet. Le Bateau-Lavoir perd de son animation à partir de la Première Guerre mondiale au profit du quartier de Montparnasse et de La Ruche, son équivalent de la rive gauche. La maison fut aussi surnommée la « Villa Médicis de la peinture moderne ».
Inscription aux monuments historiques le 31 mai 1965.
Parmi les nombreuses personnes ayant fréquenté l’endroit, on peut citer : Henri Matisse, Georges Braque, Fernand Léger, André Derain, Raoul Dufy, Maurice Utrillo, Jean Metzinger, Louis Marcoussis, Guillaume Apollinaire, Edmond-Marie Poullain, Alfred Jarry, Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Gertrude Stein, Charles Dullin, Harry Baur, Ambroise Vollard, Jacques Gaston Emile Vaillant, Robert Tatin, Maurice Denis,


photo du bateau lavoir
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13ème question


Le Chat noir fut un célèbre cabaret de Montmartre, fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis.
Situé au pied de la butte Montmartre, le cabaret du Chat noir fut l'un des grands lieux de rencontre du Tout-Paris et le symbole de la Bohème à la fin du XIXe siècle.
Fils d'un limonadier de Châtellerault, Rodolphe Salis (1851-1897), arrivé à Paris en 1872, gagna d'abord médiocrement sa vie comme artiste en fabriquant des objets de piété, avant de concevoir l'idée d'associer art et débit de boisson.
Il imagina de créer un café « du plus pur style Louis XIII… avec un lustre en fer forgé de l'époque byzantine et où les gentilshommes, les bourgeois et manants seraient dorénavant invités à boire l'absinthe habituelle de Victor Hugo (celle que préférait Garibaldi) et de l'hypocras dans des coupes d'or ».
En réalité, le Chat noir, ouvert en novembre 1881, commença par servir du mauvais vin dans un décor sommaire, mais déjà, à la porte, les clients étaient accueillis par un Suisse splendidement chamarré, couvert d'or des pieds à la tête, chargé de faire entrer les peintres et les poètes tout en laissant dehors les « infâmes curés et les militaires ». Le premier Chat noir était situé dans deux petites pièces boulevard de Rochechouart. Il dut son nom à un chat noir perdu sur le trottoir que Salis trouva pendant les travaux. Progressivement, le décor fut amélioré pour donner un aspect pseudo-historique évocateur de l'époque de Rabelais.
Salis avait rencontré, quelque temps auparavant, Émile Goudeau qu'il avait convaincu de transférer ses Hydropathes, qui se réunissaient sur la rive gauche, dans son établissement. Très rapidement, les poètes et les chansonniers qui se produisaient au Chat noir attirèrent la meilleure clientèle de Paris. On venait avant tout pour les réparties spirituelles qui fusaient souvent aux dépens des clients, interpellés d'un « Tiens, t'es finalement sorti de prison ? » ou d'un « Qu'est-ce que t'as fait de ta poule d'hier ? » à un nouveau client visiblement accompagné de sa femme. Un soir, le futur roi Édouard VII y fut apostrophé en ces termes : « Eh bien regardez-moi celui-là : on dirait le Prince de Galles tout pissé ! »
On trouvait au Chat noir le peintre Willette, les chansonniers Aristide Bruant, Jules Jouy, Jean Goudezki et son ami l'humoriste Alphonse Allais et les poètes Charles Cros, Albert Samain, Maurice Rollinat, Maurice Mac-Nab, Jean Richepin, etc. Léon Bloy fut un habitué. Il publia dans la revue du Chat noir de nombreux articles de critique littéraire repris pour la plupart dans ses Propos d'un entrepreneur de démolitions. Rodolphe Salis eut l'idée d'installer un piano, ce qui était une première dans un cabaret, de sorte que la chanson de cabaret vit véritablement le jour au Chat noir.
Le succès aidant, Salis transféra le cabaret dans un immeuble de trois étages situé à proximité rue de Laval (aujourd'hui rue Victor-Massé). Dans les différentes salles, il fit réaliser des décors pseudo-historiques, sous l'égide d'illustrateurs tels que Henri Rivière et Caran d'Ache. Il créa également, avec l'aide d'Henri Rivière, un théâtre d'ombres en couleurs sur lequel furent donnés de véritables petits chefs d'œuvres. Il déménagea peu après pour s'installer au 68, boulevard de Clichy.
Le Chat noir fut, selon Laurent Tailhade, « L'Assommoir et La Divine Comédie amalgamés » et, selon Jean Lorrain, « l'olla-podrida de tous les styles et de toutes les extravagances, le “décrochez-moi-ça” de la brocante artiste, de tout un quartier de rapins et de poètes, un musée picaresque et baroque de toutes les élucubrations de bohèmes venues s'échouer toutes là durant vingt ans, de toutes ces épaves : le mauvais goût le plus sûr à côté de trouvailles exquises ; statuettes polychromes et fresques de Willette ; envolées de nudités graciles et perverses, fouettées de roses et nimbées d'or, et hiboux empaillés, fers forgés et chats de faïence ; vitraux allégoriques, étourdissants de couleur et de cruelle modernité, et bas-reliefs enluminés ; musique de Delmet et chansons de Xanrof… Le Chat noir, l'hostellerie artistico-commerciale du gentilhomme Salis, seigneur de Chatnoirville-en-Vexin, où d'une main bénissante un malin compagnon à moustaches de reître débitait des chansons, des sonnets, des pochades, des œufs durs et des bocks assaisonnés de gloire dans le décor le plus miraculeusement truqué. »
De nombreux cabarets de par le monde ont pris ce nom depuis. En son temps, Le Chat noir connut des imitations dont la plus connue fut L'Abbaye de Thélème, place Pigalle, créée par Jules Roques. Le très fameux bal qui ouvre chaque année la saison du Carnaval de Dunkerque porte en l'honneur du cabaret parisien le nom de « Bal du Chat noir ».
L'enseigne du Chat noir, en tôle peinte, est aujourd'hui conservée et exposée au musée Carnavalet à Paris.




photos du chat noir
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14ème question


Le Lapin Agile est un cabaret de Paris situé sur la butte Montmartre au 22 de la rue des Saules dans le XVIIIe arrondissement. Établi dans la seconde moitié du XIXe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco ou Pierre Mac Orlan. Il est encore aujourd'hui en activité.
Le bas de Montmartre, devenu à la fin du XVIIIe siècle, suite à la construction du mur des Fermiers Généraux et à l'instauration de taxes sur les produits entrant dans Paris (notamment sur le vin), « une zone consacrée aux plaisirs », abrite dans les années 1880, outre de nombreux cabarets (Le Chat noir, le Moulin Rouge), une population très mêlée et parfois dangereuse (prostituées avec leurs souteneurs, marginaux de toutes sortes.)
Le haut de Montmartre (la Butte-Montmartre), en revanche, ressemble jusqu'en 1914 à un village, fameux pour son air pur, ses moulins et ses logements à bas prix, qui attirent les artistes, nombreux à venir s'y installer, et dont le nombre à partir de 1890 devient considérable4.
Roland Dorgelès, qui l'a connu, a évoqué dans son roman Le Château des brouillards (1932), « ce coin disparu du vieux Paris » d'avant la Grande Guerre, à qui l'on fait peu honneur en le confondant « avec le Montmartre d'en bas, celui des boîtes de nuit et des coiffeurs pour dames » :
« Chez nous, on se serait cru à la campagne. Pas d'autobus, pas de grands immeubles, pas de trottoirs encombrés. Chaque carrefour avait sa borne fontaine, chaque maison son bout de jardin[...] Pas de magasins non plus : qu'en ferait-on dans un village ? Juste ce qu'il faut de boutiques pour rendre service aux ménagères : une boulangerie et un fruitier. Quand on voulait d'autres provisions, on descendait rue Lepic, où les marchandes poussaient leurs petites voitures, et l'on rentrait du marché avec des filets pleins. »
Dans ce « village » se côtoyaient, sans se mélanger, des individus de conditions sociales très diverses, qui ont chacun leur espace réservé : « les petits bourgeois en bras de chemise » avaient élu domicile rue Lamarck, « les retraités bêchaient leurs petits pois rue de la Bonne », « les marlous imberbes se retranchaient dans les petits bars de la rue des Abbesses », etc.
« Seuls, les artistes étaient partout chez eux, prenant le chocolat avec les pèlerins, l'apéritif avec les arsouilles et déjeunant chez le bistrot avec les peintres en bâtiment. »

Du Cabaret des Assassins au Lapin Agile :
C'est dans la partie haute de Montmartre qu'est construit en 1795 le bâtiment de ce qui abritera le Lapin Agile, qui devient, aux alentours de 1860, une auberge de rouliers baptisée Au Rendez-vous des voleurs.
À partir de 1869, il prend le nom de Cabaret des Assassins, parce que sont accrochées au mur des gravures représentant des assassins célèbres, de Ravaillac à Troppmann.
Entre 1879 et 1880, le propriétaire de l'époque confie au caricaturiste André Gill, familier des lieux, la confection d'une enseigne ; celui-ci peint un lapin vêtu d'une redingote verte et d'une écharpe rouge s'échappant de la marmite qui lui était destinée : le cabaret devient alors connu sous le nom de lapin à Gill, bientôt transformé en lapin Agile. Le lapin de l'enseigne serait en fait un autoportrait transposé du caricaturiste, qui avait participé à la Commune (il faisait partie de la Commission des artistes), mais avait réussi à échapper à la répression qui avait suivi.
Racheté en 1886 par une ancienne danseuse de cancan, Adèle Decerf (surnommée « la mère Adèle »), celle-ci, après s'être débarrassée de la partie la plus douteuse de sa clientèle, en fait un café-restaurant-concert baptisé À ma campagne, que fréquentent pendant la journée les habitués du Chat Noir (Charles Cros, Alphonse Allais, Jehan Rictus, etc.) Le chansonnier Aristide Bruant en est également un habitué, et il y amène Toulouse-Lautrec et Courteline7. Des concerts d'amateurs ont lieu le samedi soir et le dimanche matin « sous la surveillance d'un agent (le type de l'agent botté armé du sabre série Z) », se souvient Pierre Mac Orlan.
Au début du XXe siècle, « la mère Adèle » revend le cabaret à Berthe Sébource, qui s'y installe en compagnie de sa fille, Marguerite Luc (surnommée « Margot », et future épouse de Pierre Mac Orlan.) Elles sont rejointes en 1903 par Frédéric Gérard (1860-1938), dit « le père Frédé », grâce à qui le Lapin Agile va devenir un lieu incontournable de la bohème artistique montmartroise.

Les artistes et les voyous :
Le Lapin Agile, sous l'impulsion de « Frédé », devient rapidement pour le bohème de Montmartre « une véritable institution culturelle. » Le fréquentent Pierre Mac Orlan, qui deux à trois soirs par semaine, aime à chanter des chansons de régiment, Roland Dorgelès, qui chante aussi, mais rarement, ce qui est heureux, car il chante assez mal, Max Jacob, André Salmon, Paul Fort, etc. Gaston Couté ne chante jamais, mais finit parfois par dormir sous une table, vaincu par l'ivresse ; Apollinaire y lit des poèmes d'Alcools ; Picasso peint un portrait de Marguerite Luc (Femme à la corneille, 1904), ainsi qu'un Arlequin buvant au comptoir du cabaret (Au Lapin Agile : Arlequin au verre, 1905.) L'acteur Charles Dullin y fait ses débuts en 1902, avec des récitations hallucinées de poèmes de Baudelaire, Villon, Corbière ou Laforgue. Le tout sous le regard placide d'un énorme Christ en plâtre exécuté par le sculpteur anglais Leon-John Wesley : un Christ peu orthodoxe, devait plus tard écrire André Salmon, se rappelant une statue qui faisait « un peu camarade Jésus selon l'esprit de la Sociale de ce temps-là. »
Mais les artistes ne sont pas seuls à fréquenter le Lapin Agile : ils cotoient des anarchistes du Libertaire, avec lesquels la cohabitation est parfois tendue, et surtout des criminels venus du Bas Montmartre et du quartier de la Goutte d'Or. Francis Carco, débarqué au Lapin Agile durant l'hiver 1910-1911, se souvient ainsi des « petites filles et des rôdeurs qui chérissaient la poésie » fraternisant avec les « clients ordinaires » et leur offrant à boire, mais qui, « d'autres fois, pénétrant au Lapin par surprise [...] avaient décidé de corriger leurs femmes et brandissaient des rasoirs effilés, sem[ant] la terreur autour d'eux. »
La tension devint plus vive encore à partir du moment où Frédéric Gérard, qui « voulait créer une clientèle d'artistes » décida, « pour la paix de ceux-ci », de chasser cette clientèle indésirable : « ces Messieurs dont Frédéric n'aimait pas la présence chez lui, entendaient être de la fête », explique Francis Carco, et certaines nuits, des coups de revolver furent tirées de l'extérieur à travers les carreaux du cabaret. Dans son roman Le Château des brouillards, Roland Dorgelès mentionne ces incidents comme se produisant « de temps en temps », sans surprendre personne (« la police ne se déplaçait même pas3 »), et l'une de ces attaques forme le cœur du roman Le Quai des brumes de Pierre Mac Orlan. La violence devait atteindre son paroxysme en 1910, lorsque l'un des fils de Frédéric Gérard, Victor (« Totor »), fut abattu d'une balle dans la tête derrière le bar.

Parmi les principaux interprètes qui officient au Lapin Agile durant l'entre-deux guerre, on trouve Stello, Jack Mirois, Jean Clément, et chez les interprètes féminines, Rina Ketty et Yvonne Darle, qui deviendra la femme de Paulo. Le Lapin Agile s'enorgueillit également d'avoir comme clients Pierre Brasseur, Georges Simenon, ainsi que des célébrités américaines de passage à Paris, telles que Rudolph Valentino, Vivien Leigh, ou encore Charlie Chaplin.
c'est là qu'en 1947 le guitariste Alexandre Lagoya fait la connaissance de Léo Ferré, et qu'en 1955 Claude Nougaro fait ses premières apparitions sur scène, en tant que poète d'abord, puis comme chanteur.





photos du lapin agile


Le père Frédé :
Frédéric Gérard avait longtemps arpenté les trottoirs montmartrois, en compagnie de son âne (« Lolo » et en qualité de vendeur de produits des quatre saisons, avant de devenir propriétaire d'un cabaret, Le Zut, situé selon les sources rue Norvins ou rue Ravignan, établissement qui, se souvient Mac Orlan qui y assista, « termina sa courte carrière lors d'une bagarre mémorable qui dura toute une nuit. » Lorsqu'il emménage au Lapin Agile, il garde avec lui son singe, son chien, son corbeau, ses souris blanches, ainsi que son âne, avec lequel il vend du poisson dans les rues de Montmartre, afin de compléter ses revenus.
Figure pittoresque de la vie montmartroise, avec « sa tenue qui tenait de Robinson Crusoé, du trappeur de l'Alaska et du bandit calabrais », « Frédé » chantait des romances sentimentales ou des chansons réalistes en s'accompagnant au violoncelle ou à la guitare, dont il jouait avec un talent qui ne faisait pas l'unanimité. Surtout, il n'hésitait pas à offrir des repas et des boissons dans son cabaret aux artistes désargentés, en échange d'une chanson, d'un tableau ou d'un poème.
Aristide Bruant, toujours client régulier du Lapin Agile, se lie d'amitié avec le tenancier, et lorsque le bâtiment est promis à la démolition en 1913, il le rachète et laisse « Frédé » en assurer la gérance



photo du père frédé
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15ème question


La Cigale est une salle de spectacle parisienne.
Située sur le boulevard de Rochechouart, dans le quartier de Pigalle, la salle de café-concert a été construite en 1887 à l'emplacement du Bal de la Boule noire (édifié en 1822). D'une capacité d'environ 1000 places, elle se spécialise immédiatement dans la revue. Elle est agrandie en 1894 par l'architecte Henri Grandpierre, avec un plafond peint par Adolphe Léon Willette. Elle accueille les spectacles de Mistinguett, Maurice Chevalier, Yvonne Printemps, Gaston Ouvrard, Arletty, Raimu ou Max Linder.
Après la Première Guerre mondiale, on y joue des opérettes, des vaudevilles, et les soirées futuristes de Jean Cocteau. Un cabaret s'installe au sous-sol de l'établissement en 1924. Mais le caf'-conc. ferme ses portes en 1927. Il est remplacé temporairement par un petit music-hall baptisé La Fourmi.
Dans les années 1940, La Cigale devient une salle de cinéma, un moment spécialisée dans les films de Kung-fu, puis dans les films classé X.
En 1987, réouverture de La Cigale avec les Rita Mitsouko, grâce à Jacques Renault et Fabrice Coat, deux anciens brocanteurs, et cofondateurs de la boite de nuit « Les Bains Douches ». La salle est modernisée et décorée par Philippe Starck. La direction artistique et commerciale est confiée à Corinne Mimram qui, jusqu’à aujourd’hui, dirige l’établissement. Transformée en salle de spectacle polyvalente, La Cigale devient alors un des lieux de spectacle les plus appréciés de la capitale.
En janvier 2007, la Cigale signe un partenariat avec SFR et s'appellera pour deux ans La Cigale SFR. La salle est en relation avec la Boule noire et le Trabendo.
La salle est classée monument historique depuis 1981.

Artistes accueillis :
Le Festival des Inrockuptibles se déroule depuis 20 ans à la Cigale, de même que le festival Factory. La salle a également accueilli Iggy Pop, Charles Trenet, Johnny Hallyday, Bonnie Tyler, Kim Wilde, Jango Edwards, Kylie Minogue, Noir Désir, Renaud (pour un concert gratuit et privé de 6 heures le 29 septembre 2007), Oasis, Radiohead, Blur, Page & Plant, Claude Nougaro, Jamel, -M-, Louise Attaque, Manu Chao, Muse, Norah Jones, Les Rita Mitsouko, Red Hot Chili Peppers, Superbus, Vitaa.






photos de la cigale et d'artistes
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   Posté le 22-11-2008 à 19:48:23   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

16ème question


Le Trianon, cinéma et théâtre.
Il est situé au 80 Boulevard de Rochechouart dans le XVIIIe arrondissement de Paris, au bas de la butte montmartre.
Bâti en 1894 à l'emplacement du jardin de l'Elysée Montmartre, le «Trianon-Concert», premier nom de cette salle de spectacles, accueillit dès 1895 de célèbres artistes comme par exemple, Mistinguett. Mais alors que la Belle Epoque battait son plein, un incendie détruisit le music-hall et une partie des dépendances de l'Elysée Montmartre en 1900.
On entreprit la reconstruction de l’établissement qui fut inauguré fin 1902 sous le nom de «Trianon-Théâtre». Rebaptisé au cours des modes et des circonstances, la salle de spectacle se nomma successivement «Théâtre Victor-Hugo» (1903), «Trianon Lyrique» et enfin «Le Trianon». En 1908, c'est une succursale de l'Opéra-Comique spécialisée dans l'opérette.
En 1936, le Trianon se consacre au music-hall, avec des artistes tels qu'Yvette Guilbert, Marie Dubas, Fréhel ou Pierre Dac. Un peu avant la seconde guerre mondiale, le cinéma récupéra cette magnifique et immense salle de 1000 places (deux niveaux de balcons, comme au Grand Rex). Cinéma populaire que fréquenta Jacques Brel au début des années 1950 et qui y écrit certains de ses textes.
Dès 1985, le cinéma traversa une crise très importante. Les salles dites «populaires» fermèrent les unes après les autres. Le Trianon, qui propose des films d'aventure et de karaté, devra à son tour fermer ses portes en 1992.
Depuis, le Trianon s’est tourné vers une programmation variée : théâtre, concerts du classique, à la variété avec Carla Bruni, Julie Zenatti ou encore Benabar, mais aussi opéras, opérettes, comédies musicales, show cases, défilés de mode, avant-premières de films et divers spectacles ou festivals.


photo du trianon
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   Posté le 22-11-2008 à 19:58:11   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

17ème question


Marché aux puces :
La ville accueille le marché aux puces de Paris, qui est la plus importante concentration d'antiquaires et de brocanteurs du monde. Ce marché aux puces se tient tous les samedis, dimanche et lundi et du fait de cette fréquence élevée, il n'est plus depuis longtemps constitué que de professionnels louant leur emplacement avec des baux d'une durée minimale de trois ans.
Un marché aux puces est un marché en plein air ne vendant pas d'alimentation. On parle aussi familièrement des Puces.
Le marché aux puces de Saint-Ouen est la plus importante concentration d'antiquaires et de brocanteurs du monde. Il se tient tous les samedi, dimanche et lundi et du fait de cette fréquence élevée, il n'est plus depuis longtemps constitué que de professionnels louant leur emplacement avec des baux d'une durée minimale de trois ans.
Il compte plusieurs marchés, dont le marché Vernaison et le marché Biron.
En marge du marché d'antiquités, de foisonnants commerces de vêtements et d'articles de fantaisie occupent les rues environnantes. On y croise beaucoup de touristes étrangers et même très souvent des célébrités.
Le marché Biron est un marché aux puces installé à Paris.
Menacés d'expulsion par la ville, un groupe de puciers négocie son installation sur un terrain proche du marché Vernaison, sous condition que de véritables boutiques soient construites. Biron est la première tentative d'urbanisme appliquée aux Puces avec des stands répartis le long de deux allées parallèles. Ce marché s'est développé en opposition à son aîné (Vernaison), en proposant une marchandise restaurée. Des écrivains et des poètes surréalistes comme Colette ou André Breton, mais aussi des peintres tels Utrillo, Picasso ou Vlaminck y sont souvent venus à la recherche de nouvelles formes d'antiquités.
Aujourd'hui surnommé le « Faubourg Saint-Honoré des Puces », Biron propose une marchandise haut de gamme : meubles, tapisseries, miroirs, luminaires et art de la table datant des XVIIIe, XIXe et XXe siècles.
Histoire :
A la fin du XIXe siècle, entre 1880 et 1900, à la limite de Paris, après les fortifs et avant la commune de Saint-Ouen, peu à peu, mais rapidement tout de même, naissent les Puces.
Chiffonniers, ferrailleurs, brocanteurs, déballent sur les trottoirs ce qu’ils ont chiné durant la semaine, et bientôt ce rythme hebdomadaire incite curieux et collectionneurs à venir chercher, dans cet espace sans forme ni structure, ce contact avec l’insolite.
En 1885 la ville de Saint-Ouen favorise l’organisation de ce déballage en procédant au pavement des rues, à l’aménagement des trottoirs; l’avenue Michelet, la rue des Rosiers prennent leur essor.
Le marché Biron naît officiellement en 1925 entre l’avenue Michelet et la rue des Rosiers sur un espace organisé en deux allées parallèles abritant deux cents stands. Depuis lors, le Marché Biron s’est fortement développé.
Il s’agissait déjà à l’époque, en proposant une marchandise bien choisie et référencée dans l’histoire de l’art, de se démarquer des deux marchés concurrents, Malik qui vendait principalement des vêtements, et Vernaison, qui se consacrait à la brocante et à l’objet d’occasion. Aujourd’hui encore, cette exigence de qualité anime l’esprit du marché.
Le marché Biron décline à travers ses stands (220 actuellement) les différentes variations de ces périodes: objets d’art et mobiliers du XVIIIe, parisien ou provincial, meubles et fastes du XIXe, tableaux, céramiques, Extrême-Orient, objets scientifiques, art–nouveau et art–déco, désign, photo.










photos du marché aux puces
loup blanc
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   Posté le 24-11-2008 à 10:23:35   Voir le profil de loup blanc (Offline)   Envoyer un message privé à loup blanc   

rando montmartre terminée


Wolf-Samantha
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Wolf-Samantha
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   Posté le 25-11-2008 à 18:06:51   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Loup Blanc très belle rando réussie félicitation, un grand bonne documentation superbes photos avec beaucoup de recherches toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut et que tu t'es bien amusé

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