Sujet :

LOUP BLANC

Wolf-Samantha
   Posté le 11-02-2011 à 17:49:33   



REPONSES DE LOUP BLANC


loup blanc
   Posté le 14-02-2011 à 18:22:52   

1ère question





La Paz (officiellement, Nuestra Señora de La Paz) est le siège du gouvernement bolivien. Elle est pour les Boliviens la capitale administrative du pays, Sucre étant la capitale constitutionnelle. Les trois pouvoirs sont également séparés entre ces deux « capitales » : les pouvoirs exécutifs et législatifs à La Paz ; le pouvoir judiciaire à Sucre. La Paz est également la capitale du département de La Paz. La Paz est située à une altitude de 3 660m. Le sommet du Nevado Illimani, qui culmine à plus de 6 000m de haut, surplombe la ville. En 2006, le recensement établit que la population de La Paz est de 872 480 habitants qui, associée aux villes de El Alto et Viacha, constitue la seconde agglomération la plus peuplée de Bolivie, avec plus de 1,6 million d'habitants, derrière la ville de Santa Cruz.

Fondée le 20 octobre 1548 par le capitaine Alonso de Mendoza sous le nom de Ciudad de Nuestra Señora de La Paz (La Ville de Notre Dame de la Paix), la ville a prospéré grâce à sa situation stratégique sur les routes commerciales coloniales. Suite à la guerre d’indépendance (1809 – 1825) la ville changea de nom pour devenir La Paz de Ayacucho en hommage à la victoire d’Ayacucho. La Paz devient le siège du gouvernement bolivien en 1898.
La ville de La Paz s’est développée dans la vallée de Chuquiago Marka entourée par les montagnes Huayna Potosí (6 088 m) et Nevado Illimani (6 460 m), non loin du lac Titicaca. Elle est située dans le département de La Paz, dans la province de Murillo. Sa topographie atypique en fait la capitale la plus haute du monde. La ville, dont le centre se situe à 3 600 m d’altitude, s’étend sur un dénivelé de plus de 1 000 m entre les quartiers aisés de la zone sud : Florida, la Rinconada, Achumani, ou Aranjuez (3 020 m) et le haut plateau d’El Alto (4 000 m), refuge des classes défavorisées.
Actuellement, l'aire métropolitaine compte environ 2 millions d'habitants. El Alto, anciennement la banlieue de la ville de La Paz, est depuis 1985 une ville à part entière, devenant la troisième ville la plus peuplée du pays. Elle occupe les hauts plateaux surplombant la capitale.
La ville a été, depuis toujours, le siège des bouleversements politiques et sociaux qui ont marqué l'histoire du pays, comme, par exemple, le cri libertaire du 16 juillet 1809 ou bien d'autres, plus récents, comme la révolution nationale en 1952.

Il y fait plutôt froid toute l'année, même si la topographie implique différents climats. Deux saisons sont bien marquées. L'été, les températures atteignent 17–20 °C, au centre-ville. Néanmoins, les précipitations se concentrent durant l'été (l'hiver dans l'hémisphère nord). Ce qui a pour conséquence de rafraîchir passablement l'atmosphère. C'est également pour cela que les quelques précipitations sous forme de neiges ont plus de probabilités de se produire en été. L'hiver est très sec et toujours ensoleillé. L'amplitude thermique y est assez élevée (–5 à 20 °C). Le rayonnement solaire fait beaucoup de dégâts. La douce sensation de chaleur au soleil fait oublier ses risques, surtout à cette altitude.



loup blanc
   Posté le 14-02-2011 à 18:25:43   

2ème question


Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie, et abrite le siège de la Cour suprême.
Elle est également la capitale du département de Chuquisaca et le chef-lieu de la province d'Oropeza. Sa population s'élevait à 256 225 habitants en 2007.

Sucre est également connue sous les noms de Charcas (dénomination originelle jusqu'à 1538), La Plata (période du virreinato du Peru, entre 1538 et 1776), Chuquisaca (période du virreinato du Rio de La Plata entre 1776 et 1825) puis Sucre à partir de 1825 (période républicaine). En 1825, au moment d'être désignée capitale constitutionnelle de la Bolivie, la ville fut nommée "L' Illustre et Héroïque Sucre" (La Ilustre y Heróica Sucre, en espagnol).


loup blanc
   Posté le 14-02-2011 à 18:30:06   

3ème question


La ville est fondée en 1538 par Pedro de Anzures, marquis de Campo Redondo, sous le nom Charcas en référence au peuple Charkas qui vivait dans cette région. Historiquement elle est connue sous le nom de Charcas, Cité Blanche, La Plata ou Chuquisaca. Au XVIIIe siècle, la ville prend le nom de La Plata pour sa localisation dans la « Cuenca del Plata » une des quatre têtes monarchiques de la couronne espagnole en Amérique du Sud, déterminée selon la géographie du bassin du rio de la Plata actuellement en Argentine.
La même année, le Roi Philippe II d'Espagne établit à La Plata la Audiencia de Charcas dont l'autorité s'étend sur une région comprenant ce qui est actuellement le Paraguay, le sud-est du Pérou, le nord du Chili, le nord de l'Argentine et une grande partie de la Bolivie. En 1609 un archevêché est fondé dans la ville. En 1624 est créée l'Université de Saint-François-Xavier qui serait la deuxième université créée en Amérique latine après celle de l'Université pontificale et royale Saint Marc fondée à Lima en 1551.
Jusqu'au XVIIIe siècle, La Plata est le centre judiciaire, religieux et culturel de la région. En 1839, lorsque la ville devient la capitale de la Bolivie, elle est rebaptisée en l'honneur du maréchal Antonio José de Sucre, camarade d'armes du libérateur Simón Bolivar pour l'indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l'Equateur, du Pérou et du Venezuela. Perdant sa principale ressource après le déclin économique de Potosí, elle voit le siège du gouvernement bolivien transféré à La Paz à la suite d'une guerre civile perdue par les « conservateurs » sucrenses face aux « libéraux » paceños.
En 1991, Sucre devient patrimoine de l'Humanité a l'UNESCO. Des milliers de touristes sont attirés chaque année par cette capitale du baroque aux blancs édifices datant des XVIIIe et XIXe siècles .
Sucre est devenue une ville universitaire importante et héberge de nombreux cabinets d'avocats et de notaires, en raison notamment de sa qualité de siège de la Cour Suprême bolivienne.
Elle est aussi le siège d'un évêché catholique et possède une cathédrale


loup blanc
   Posté le 14-02-2011 à 18:33:12   

4ème question


Santa Cruz de la Sierra, ou simplement Santa Cruz, est une ville de Bolivie, capitale du département de Santa Cruz et chef-lieu de la province d'Andrés Ibáñez. Située dans la partie orientale du pays, elle se trouve à une altitude de 416 m. La ville de Santa Cruz est la ville la plus peuplée de Bolivie avec 1 594 823 habitants en 2009

Santa Cruz de la Sierra, « Sainte-Croix de la colline », est fondée la première fois le 26 février 1561 par le conquistador Ñuflo de Chávez qui choisit ce nom en l'honneur de sa ville natale d'Estrémadure en Espagne. Située alors à 220 km à l'est de son emplacement actuel, à proximité de ce qui sera plus tard la Mission de San José de Chiquitos, le bourg de Santa Cruz devait servir, aux yeux de son fondateur, de camp de base pour la découverte et la conquête de la terre riche appelée aussi Candiré ou Mojos dont il supposait l'existence et qui promettait à ceux qui s'en empareraient plus de richesses encore que celles sur lesquelles les conquérants de l'empire inca avaient fait main basse. Ñuflo de Chávez ne pourra cependant pas mettre à exécution ses desseins : il sera assassiné par les indiens Itatines en 1568.
Isolés des colonies espagnoles du Paraguay et du Pérou, partagés par les rivalités de pouvoirs, en proie aux soulèvements des populations indigènes, les habitants de Santa Cruz ne parvinrent pas à voir leur bourg se développer. S'ils cultivèrent longtemps le mythe de l'existence de terres riches à découvrir, ils furent contraints d'abandonner le lieu où ils s'étaient initialement installés et concoururent à créer puis rejoignirent San Lorenzo de la Barranca ou San Lorenzo de la frontera, autre colonie espagnole fondée en 1590 au pied des Andes par le gouverneur de la Province de Santa Cruz Lorenzo Suarez de Figueroa. Pendant longtemps les noms de San Lorenzo et de Santa Cruz seront employés conjointement pour ce bourg et la province dont elle était devenue le chef lieu, mais le nom de la fondation la plus ancienne et de la province finira par s'imposer.
Les vestiges archéologiques de la ville qu'on appelle maintenant Santa Cruz la Vieja (l'ancienne Santa Cruz) au sud de San José de Chiquitos, peuvent toujours être visités.
La ville au sens moderne est récente. Les travaux d'envergure entrepris notamment sous le régime du dictateur Banzer, dans les années 70, ont littéralement ravagé l'économie nationale. La mauvaise qualité des édifices, des routes, de la gestion même du gouvernement ont laissé pour héritage des travaux faits à la va-vite et d'une médiocre qualité. A peine 30 ans après, l'humidité qui n'a pas été prise en considération a ravagé la plupart des installations sanitaires.

Monuments et curiosités :

Jusqu'au début du XXe siècle, la ville était assez isolée. De ce fait ne nombreux témoins de la présence espagnole sont notables dans l'architecture coloniale, au cœur de la ville. Celle-ci influence encore certaines constructions modernes de la ville. Un nouveau courant plus minimaliste fait son émergence. La disponibilité des terrains à bâtir permet l'édification de nombreux bâtiments qui valent le détour. La ville plutôt jeune est encore "en construction." Les diverses places et jardins agrémentent le tout.
La Plaza 24 de septiembre récemment rénovée est un lieu de détente idyllique. C'est au cœur de la ville que l'on prend son pouls...
La Plaza Blacutt (SCZ) un peu plus au sud, invite également au repos. Les nombreux vendeurs ambulants, ou fixes, sauront ravir les plus affamés.
La Plaza del estudiante (SCZ) comme son nom l'indique est souvent occupée par ceux-ci, qui viennent étudier à l'ombre des palmiers. La Bibliothèque municipale reprend le style de la cathédrale, dont sont si fiers les "cruceños."
El Parque urbano (SCZ) est également un grand jardin où se déroulent de nombreuses manifestations, dont le Carnaval en février, si cher au cœur des habitants.
Avenida Monseñor Rivero au nord et Equipetrol au nord-ouest sont les lieux d'attractions nocturne.
Avenida Irala De nombreuses boutiques, cafés, banques et sièges administratifs.
Avenida el Trompillo Cinemas, centre commerciaux, aéroport pour le trafic national.
Aqualand Santa Cruz Presque en face de l'aéroport, le plus grand parc aquatique d'Amérique du Sud est ouvert à ceux qui cherchent à calmer la chaleur accablante.
Complètent d'un point de vue historique La cathédrale datant du XVIe siècle ainsi que de nombreuses églises plus métissées. Elles sont visibles un peu partout dans ce qui est appelé le "casco viejo" (vieille ville.) Les trottoirs sont pour la plupart couverts, pour se protéger du soleil et des pluies tropicales.
El parque Arenal, typiquement années 60, est l'ancien lieu de plaisance des notables de la ville. Le parc a totalement été rénové ainsi que sécurisé. Il est l'un des emblèmes de la ville.
Mercado de los Pozos Un vrai carnaval de couleur et de senteurs...
Mercado 7 calles Vous y trouverez des habits à un prix imbattable dans une ambiance mouvementée sur fond de musique.


loup blanc
   Posté le 14-02-2011 à 18:34:37   

5ème question


Juan Evo Morales Ayma est un leader syndical et homme politique de Bolivie, leader du Mouvement vers le socialisme (MAS). Né le 26 octobre 1959 dans l'Altiplano bolivien dans une famille aymara à Orinoca, une ville de mineurs du département d'Oruro en Bolivie, il a remporté l’élection présidentielle du 18 décembre 2005 (avec plus de 53% des voix). Entré en fonction le 22 janvier 2006, il est considéré comme étant le premier président bolivien d'origine amérindienne pure , la plupart de ses prédécesseurs ayant été soit des créoles, soit des métis.
Réélu le 6 décembre 2009 avec plus de 64% des voix , son parti, le MAS, détient aujourd'hui la majorité absolue dans les deux Chambres .
Sur le plan international, Morales est proche du président vénézuélien Hugo Chávez avec qui il partage certains éléments de sa vision socialiste de l'Amérique latine, tout en demeurant tributaire de ses origines plus ou moins indigénistes.
Il reçoit en l'an 2000 le Prix Kadhafi des droits de l'homme.

Issu d'une modeste famille de paysans amérindiens, il doit rapidement mettre un terme à sa scolarité pour gagner sa vie. Il exerce alors des emplois aussi divers que peintre en bâtiment, maçon, boulanger ou bien encore trompettiste, avant d’effectuer son service militaire obligatoire4. Il prend finalement le chemin du Chapare, la zone de colonisation des migrants andins dans les basses-terres du département de Cochabamba. Face aux injustices dont lui semblent être victimes les habitants locaux, dont les revenus principaux sont générés par la production de coca, il décide de s'engager dans le combat politique et la lutte syndicale. En 1988, le gouvernement décide sous la pression internationale de détruire les récoltes et de les remplacer par d'autres cultures. La politique d'éradication de la coca (en), financée pour une grande part par la Drug Enforcement Agency provoquera sa rancœur vis-à-vis des États-Unis. Elle nuirait selon lui aux petits exploitants sous couvert de lutte contre les narcotraficants.
Il ne parle ni l'aymara de sa région d'origine, ni le quechua de sa région d'adoption . Ainsi à chaque fois que Felipe Quispe (un rival politique et leader indigéniste) l'a mis au défi de débattre avec lui en public et en aymara, il a refusé.
Contrairement à nombre de dirigeants syndicaux dont la rhétorique est la principale arme, Evo Morales est d'un tempérament plus discret et s'est parfois révélé être un piètre orateur.

Le 6 décembre 2009, Evo Morales est triomphalement réélu, en obtenant plus de 63% des voix, contre 27% à son principal adversaire, l'ultra-conservateur Manfred Reyes. Peu de temps après, Manfred Reyes, mis en examen, s'enfuit pour les Etats-Unis, tandis que l'ex-gouverneur de La Paz, José Luis Paredes, s'exile en Argentine pour des raisons similaires ; Branko Marinkovic, ancien président du Comité Pro Santa Cruz qui avait aussi mené la fronde contre Morales, serait aussi en fuite (il est soupçonné d'être lié au complot du boliviano-croate Rozsa Flores, démantelé en avril 2009, et qui aurait visé à assassiner Morales) . Avec la majorité absolue du MAS au Congrès et plusieurs personnalités de droite enfuies sous divers prétextes, la droite est pratiquement inexistante au niveau national, n'étant plus présente qu'au niveau régional.

loup blanc
   Posté le 15-02-2011 à 18:35:46   

6ème question


La Bolivie, en forme longue l'État plurinational de Bolivie ou la République de Bolivie jusqu'en 2009, en espagnol Bolivia, Estado Plurinacional de Bolivia et República de Bolivia, en quechua Bulibiya et Bulibiya Mama llaqta, en aymara Wuliwya et Wuliwya Suyu, en guarani Volívia et Tetã Volívia, est un pays enclavé d'Amérique du Sud entouré par le Brésil, le Paraguay, l'Argentine, le Chili et le Pérou.
Avant la colonisation européenne, le territoire bolivien appartenait à l'Empire Inca, qui était le plus grand État de l'Amérique précolombienne. L'Empire espagnol a conquis la région au XVIe siècle. Pendant la période coloniale espagnole, la région s'appelle « le Haut-Pérou » ou « Charcas ». Après avoir déclaré son indépendance en 1809, 16 années de guerre s'ensuivent avant la mise en place de la République, du nom de Simón Bolívar.
La Bolivie est une république démocratique, divisée en neuf départements. Sa géographie est variée, comprenant des territoires de la Cordillère des Andes, de l'Altiplano, de l'Amazonie et du Gran Chaco. Le taux de pauvreté est d'environ 60 %. Les principales activités économiques sont l'agriculture, la sylviculture et la pêche, les produits manufacturiers, comme le textile, l'habillement, les métaux raffinés, et le pétrole raffiné. La Bolivie est ainsi très riche en métaux comme l'étain, l'argent, ou encore le lithium.
La population bolivienne est multi-ethnique avec des Amérindiens, des Métis, des Européens, des Asiatiques et des Africains. La langue principale est l'espagnol, bien que les langues aymara et quechua soient également fréquentes.

La constitution bolivienne de 2009 reconnaît 37 langues officielles (aymara, araona, baure, bésiro, canichana, cavineña, cayubaba, chácobo, chimán, ese 'ejja, espagnol, guarani, guarasu’we, guarayu, itonama, kallawaya, leco, machineri, maropa, mojeño-trinitario, mojeño-ignaciano, moré, mosetén, movima, pacahuara, puquina, quechua, sirionó, tacana, tapiete, toromona, uru-chipaya, wichi, yaminahua, yuki, yuracaré et zamuco). En raison de cultures différentes, la Bolivie jouit d'une grande diversité dans des domaines comme l'art, la cuisine, la littérature et la musique.



loup blanc
   Posté le 15-02-2011 à 18:38:00   

7ème question


Avant la conquête espagnole, les Andes étaient habitées par de nombreuses cultures, dont la plus importante fut certainement la civilisation de Tiahuanaco (aussi écrit tiwanaku). Au XVe siècle, les Incas intégrèrent une partie de l'actuelle Bolivie dans leur empire.
Les Espagnols découvrirent à leur arrivée au XVIe siècle, une très grande quantité d'argent dans les mines de Potosí. La Bolivie fit d'abord partie de la vice-royauté du Pérou avant de passer sous le contrôle de la vice-royauté du Río de la Plata. Avant l'arrivée des Espagnols, les hauteurs de la Bolivie étaient peuplées de polythéistes (religion Inca). Les Espagnols y imposèrent graduellement le catholicisme.
Les luttes pour l'indépendance débutent en 1809 et celle-ci est acquise en 1825, grâce aux armées de Bolívar, en hommage duquel la Bolivie pris son nom. La Bolivie et le Pérou constituent, sous le nom de Confédération péruano-bolivienne, un seul pays pendant une courte période de temps (1836-1839).
La Bolivie connaît tout au long du XIXe siècle une période d'instabilité politique, marquée par de fréquents coups d'État et l'intervention fréquente de l'armée qui ne totalise alors pas moins des deux tiers des dépenses publiques de l'État central. Dans l'ère des caudillos qui s'étend sur une large partie du XIXe siècle, on distingue traditionnellement la période des caudillos letrados, courant de l'indépendance de 1825 à 1848, de celle des caudillos barbaros (1848 à 1884). Là où les premiers caudillos étaient majoritairement issus de la bourgeoisie créole, parfois instruits à l'école militaire espagnole, à l'image des généraux Sucre et Santa Cruz, les seconds, d'origine plus populaire et indigène, ne devaient leur position qu'à leur ascension dans la hiérarchie militaire ; ils sont restés célèbres pour leur cruauté et leur gestion approximative des affaires publiques.
À l'issue des premiers revers de la guerre du Pacifique (1879-1884) menée contre le Chili, la Bolivie se dote en 1880 d'une 11e constitution depuis son indépendance ; en 1884 a lieu l'élection du président Gregorio Pacheco qui inaugure une nouvelle période politique, caractérisée par l'instauration d'un corps électoral qui reste toutefois restreint. Un parti conservateur et un parti libéral se structurent, en s'appuyant respectivement sur l'oligarchie minière de l'argent et de l'étain qui deviendra au début du XXe siècle la principale source de richesse du pays. Le coup d'État « libéral » de 1899 voit s'imposer durablement cette seconde tendance qui tiendra les rênes du pays jusqu'en 1920. Le soulèvement de 1920, initié par le parti républicain, d'inspiration nationaliste, initie une nouvelle période d'instabilité, renforcée par la crise économique consécutive au krach de 1929 ; elle conduit le président Salamanca à engager son pays dans la très meurtrière guerre du Chaco contre le Paraguay, avec lequel un conflit larvé existait depuis le milieu des années 1920.
La défaite consécutive à la Guerre du Chaco ponctue une rétraction constante du territoire bolivien depuis l'indépendance acquise en 1825. La Bolivie perdit ainsi une grande partie de son territoire et son unique accès à la mer dans la guerre du Pacifique contre le Chili. En 1903, elle vendit par ailleurs la région d'Acre au Brésil par le traité de Petrópolis.
La fin de la guerre du Chaco marque une reprise en main des militaires. Le colonel Toro initie en 1937 la première nationalisation du pétrole en Amérique latine. La période se caractérise surtout par un renouvellement du paysage politique. Le Mouvement nationaliste révolutionnaire (Movimiento Nacionalista Revolucionario), qui sera amené à jouer un rôle pivot dans la vie politique du pays jusque dans les années 1960, est créé en 1941. Malgré l'opposition de l'armée, il accède au pouvoir en avril 1952 après une nouvelle période d'instabilité politique. Il octroie le suffrage universel, entame sous la pression paysanne une réforme agraire en 1953 et nationalise, moyennant de fortes indemnisations, les mines des trois principaux « barons de l'étain » du pays. Sa politique interventionniste s'infléchit progressivement et s'ouvre largement à l'influence des États-Unis dont l'aide représente en 1958 le tiers du budget national.

En 1964, le coup d'État du général Barrientos ouvre une longue période de dictatures militaires qui ne s'achèvera qu'en 1980. Suivant l'intermède de « gauche » du général Torres (1970-1974), la dictature du général Banzer (1971-1978) est marquée par l'adoption de la « doctrine de sécurité nationale » qui se traduit par l'interdiction institutionnalisée de toute activité politique et syndicale. L'accession au pouvoir du narco-trafiquant Luis García Meza conduit à la rupture des relations diplomatiques avec les États-Unis et contraint les militaires à soutenir un processus démocratique qui porte, après vingt-deux ans de dictatures quasiment ininterrompues, Hernán Siles Zuazo au pouvoir.
Les différents présidents qui se succèdent à partir de 1985 - Victor Paz Estenssoro, Jaime Paz Zamora, Gonzalo Sánchez de Lozada, l'ancien ministre de l'économie du premier cité, et l'ancien dictateur Banzer - suivront durant une quinzaine d'années une ligne de conduite conforme à l'orthodoxie des institutions financières internationales : lutte contre l'inflation, réduction du déficit budgétaire, réduction du périmètre du secteur nationalisé seront les contre-parties d'un réaménagement de la dette du pays.



loup blanc
   Posté le 15-02-2011 à 18:40:19   

8ème question


La Bolivie est composée de deux régions géographiques bien distinctes. L'ouest est traversé par deux cordillères d'orientations nord-sud qui bordent un vaste plateau, l'Altiplano, c'est dans cette région que vit la majeure partie des Boliviens. La Cordillère occidentale, aride, abrite quelques sommets majestueux comme le Nevado Sajama qui avec ses 6 542 mètres est le point culminant de la Bolivie. Le haut plateau est bordé au nord-est par la Cordillère royale où l'on peut admirer entre autres le Nevado Illimani et l'Illampu et où s'abrite la ville de La Paz. Les massifs de la Cordillère orientale abritent des vallées humides et possèdent des contreforts recouverts de forêts.
À l'est s'étendent de vastes plaines alluviales qui bénéficient d'un climat tropical. Le nord de ces terres basses appartient au bassin amazonien et est en grande partie recouvert de forêt. Plus au sud, les terres font parties du bassin du Río Paraguay, les terres y sont davantage défrichées.
Parmi les curiosités géographiques du pays, on peut citer le lac Titicaca, situé à cheval entre le Pérou et la Bolivie qui est le plus haut lac navigable du monde. Sa vaste étendue permet un microclimat clément sur ses rives qui furent le berceau de la civilisation Tiwanaku ; le Salar de Uyuni, situé à l'ouest du pays, sur le sud de l'Altiplano dans le département de Potosí, est la plus grande étendue de sel au monde. On peut aussi admirer la cordillère Royale qui abrite de majestueux sommets enneigés, le Parc des volcans, où l'on peut observer le Nevado Sajama et les Bañados de Izozog.
Parmi les grandes villes, on peut citer La Paz, en très haute altitude, très marquée par la culture Aymara, Sucre, surnommée le "Paris des Andes" pour ses richesses architecturales, Santa Cruz de la Sierra, la grande ville de l'orient bolivien, Cochabamba, ville carrefour, surnommée parfois le "Vatican des Andes".

On retrouve en Bolivie les paysages montagneux de la Cordillière des Andes, mais aussi des paysages de plateau d'altitude, avec l'Atliplano. Au Sud, la "banquise de sel" offre un paysage lunaire. On y découvre aussi lagunes, volcans et canyons. Dans la région de l'Oriente, au Nord-Est, un paysage de plaines débouche sur la forêt amazonienne, à la frontière avec le Brésil.



loup blanc
   Posté le 15-02-2011 à 18:43:21   

9ème question


La Bolivie a été longtemps l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine. Elle a réalisé de grandes réformes libérales dans les années 1990. Ainsi, le président Gonzalo Sánchez de Lozada (1993-1997) a notamment signé un traité de libre-échange avec le Mexique, et a adhéré au Mercosur en tant que membre associé. En outre, ce président a privatisé la compagnie aérienne, l'entreprise de téléphonie, les chemins de fer, l'entreprise d'électricité, ainsi que l'entreprise de pétrole.
La croissance du PIB a ralenti en 1999, en partie en raison d'une politique budgétaire d'austérité. Ces restrictions freinèrent la mise en œuvre des programmes de lutte contre la pauvreté. Ce ralentissement s'explique aussi en partie par les retombées de la crise asiatique.Le PIB par secteur est de 11.3% pour l'agriculture, 36.9% pour l'industrie et de 51.8% pour les services: 51.8% (2008) https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/bl.html
L’importation de produits manufacturiers comprend l’importation de fer et acier, de produits chimiques, de machinerie et équipements de transport, de textiles et de vêtements. Les importations proviennent en gros du Brésil, qui représente 40 % des importations. Suivi de la Colombie avec 8.7 %, du Pérou avec 6.3 %, et du Japon avec 4.5 %. Pour ce qui est des exportations, le Brésil est encore dominant avec 33.9 %, les États-Unis suivent avec 12.7 %, la Colombie avec 11.8 %, le Venezuela avec 11.6 %, le Pérou 5.1 %, et pour finir encore une fois avec le Japon avec 4.2 %. http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&codePays=BOL&codeTheme=1&codeStat=SP.URB.TOTL.IN.ZS
En 2000, la croissance du PIB ne fut pas supérieure à 2,5 %. Le PIB n'a pas progressé en 2001 en raison du ralentissement de l'économie mondiale et de la faiblesse de l'activité nationale. Le déficit public s'élevait à 8,6 % en 2002.
L’économie du pays dépend beaucoup de l’aide apportée par les pays étrangers. En particulier, les États-Unis participent en 2005 à 10 % du PIB de la Bolivie, dans le cadre du programme d’éradication de la coca car bien que la production globale ne soit pas connue officiellement, la Bolivie est considérée comme le troisième fournisseur de feuilles de coca après la Colombie et le Pérou.
La Bolivie possède une importante dette extérieure.
Les importations proviennent principalement du Brésil (40 %), des États-Unis (13,9 %), de la Colombie (8,7 %), du Pérou (6,3 %) et du Japon (4,5 %) (données de 2004). Ses exportations vont principalement vers le Brésil (33,9 %), les États-Unis (12,7 %), la Colombie (11,8 %), le Venezuela (11,6 %), le Pérou (5,1 %) le Japon (4,2 %) (données de 2004).
Les principaux produits exportés sont le gaz naturel, le soja et ses dérivés, le pétrole, le zinc et l'étain. La Bolivie détient derrière le Venezuela les secondes réserves de gaz naturel d'Amérique du Sud (740 milliards de mètres cubes, selon la compagnie pétrolière BP). Durant près de trente ans, l'Argentine était l'acheteur quasi-exclusif du gaz bolivien mais les ventes à destination du Brésil sont en croissance rapide depuis 1999. L'un des problèmes principaux que rencontre le pays pour nouer de nouvelles relations commerciales et exercer une totale souveraineté sur ses exportations d'hydrocarbures tient dans son enclavement, consécutif à la guerre du Pacifique (1879-1884) contre le Chili.

Encore inexploitée pour l'instant, le pays recèlerait la moitié des réserves mondiales de lithium, élément privilégié des batteries modernes, notamment dans le désert d'Uyuni.





loup blanc
   Posté le 15-02-2011 à 18:46:31   

10ème question


La culture bolivienne a été fortement influencée par les Quechua, les Aymaras, ainsi que par la culture de l'Amérique Latine dans son ensemble.
Le développement culturel est divisé en trois périodes distinctes : précolombien, colonial et républicain. D'importants vestiges archéologiques, des ornements d'or et d'argent, des monuments de pierre, des céramiques, des tissages encore présents aujourd'hui viennent de plusieurs cultures précolombiennes. On peut citer comme vestiges importants Tiwanaku ou Samaipata. Le pays regorge d'autres sites qui sont difficiles à atteindre et qui ont peu subi d'explorations archéologiques.
Le sport national est le football, le baby-foot étant aussi très populaire.





loup blanc
   Posté le 15-02-2011 à 18:51:21   

11ème question




la rando est terminée



je rentre chez moi
Wolf-Samantha
   Posté le 16-02-2011 à 11:27:47   

Loup Blanc très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation de superbes belles photos avec beaucoup de recherches très beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut je suis fière de toi