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 HISTOIRE DES RAPACES

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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dany
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   Posté le 05-06-2008 à 22:21:42   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   



Les rapaces sont des oiseaux carnivores, au bec crochu et tranchant et possédant des serres. Ils ont généralement une vue remarquable, et pour certaines espèces ont, chose peu commune pour les oiseaux, un bon odorat. Leurs ressemblances sont de bons exemples de convergences évolutives.

Les rapaces diurnes forment l'ordre des Falconiformes et se déclinent en 5 familles :

Falconidae




La famille des falconidés comprend les faucons et espèces apparentées (caracaras, macagua, carnifex, fauconnets, crécerelles), oiseaux de proie de taille petite à moyenne (de 14 à 65 cm).
On les trouve dans toutes les régions du monde, sauf l'Antarctique. Ils occupent tous les milieux, depuis les toundras jusqu'aux déserts et aux forêts tropicales.


Cathartidae




Les cathartidés (ou Cathartidae) forment la famille des vautours du Nouveau Monde (condors, urubus et sarcoramphe), oiseaux de proie diurnes de taille moyenne à très grande (de 56 à 134 cm). Ils ont la tête nue et possèdent un puissant bec crochu ; leurs ailes présentent une grande surface portante, adaptée au vol plané. Ils se nourrissent en majorité de charognes. On les trouve en Amérique du Nord (Canada excepté), Centrale et du Sud. Ils habitent une grande variété de milieux, depuis les plus hautes montagnes jusqu'aux forêts de plaine et aux déserts.

Pandionidae




Cette famille ne comprend qu'une seule espèce, le balbuzard, un grand rapace piscivore (55 à 58 cm). Ses pattes sont particulièrement bien adaptées à saisir et à maintenir des proies glissantes, comme les poissons : le doigt externe est opposable aux autres, et des coussinets rugueux garnissent le dessous des doigts. Cette espèce est cosmopolite et fréquente les eaux peu profondes, aussi bien de l'intérieur que maritimes.

Accipitridae




La famille des accipitridés (ou Accipitridae) rassemble la majorité des rapaces diurnes : bazas, milans, bondrées, élanions, pygargues, palmistes, gypaètes, vautours de l'Ancien Monde, circaètes, bateleurs, serpentaires, busards, gymnogènes, buses, autours, éperviers, busautours, harpies et aigles. Les faucons ne sont pas des accipitridés, mais des falconidés .

Ce sont des oiseaux de proie de taille petite à grande (de 20 à 150 cm), dont le bec crochu est garni à la base d'une cire charnue. Leurs pattes puissantes sont munies de serres acérées, et leurs ailes sont souvent larges. Ils jouissent d'une vue perçante.

On les trouve dans toutes les régions du monde sauf l'Antarctique ; presque toutes les régions accueillent de nombreuses espèces. Ils fréquentent tous les types de milieux, des forêts aux zones humides, des semi-déserts à la toundra, des hautes montagnes aux zones urbaines.



Sagittariidae (Aves)




Le messager sagittaire (Sagittarius serpentarius) est le nom officiel donné par la CINFO à l'oiseau le plus souvent appelé secrétaire ou sous la forme ambiguë de serpentaire. C'est le seul représentant de la famille des Sagittariidae.



dany
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   Posté le 06-06-2008 à 22:56:36   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   






Les aigles sont de grands rapaces planneur diurne avec une Émargination importante ce qui les distingue des Falconidae (faucon, éperviers). Ils sont plus grand que les buses et ont des tarses emplumés.

Comme tous les rapaces, les aigles possèdent de grandes serres pour saisir leur proie, et des pattes puissantes. Ils ont également une vue perçante leur permettant de repérer leur proie à distance. Les aigles ont une vue limpide à une distance de plus de 500 mètres

L'aigle est le symbole de nombreux organismes et nations, il représente les idées de beauté, de force et de prestige. Les Romains l'utilisaient comme emblème pour leurs armées.

L'aigle couronné d'Afrique possède une force surprenante, un adulte est capable de tuer et d'arracher du sol un animal de 40 kg.

Grâce à son bec filtrant, l'aigle est le seul oiseau à pouvoir se nourrir dans les eaux empoisonnées par les sels d'origine volcanique






Bec et patte d'aigle: grand oiseau rapace diurne, pourvu d'un bec crochu et de serres puissantes , vivant dans les hautes montagnes.
Cire: membrane recouvrant la base du bec de l'aigle.
Narine: entrée du système respiratoire de l'aigle.
Mandibule supérieure: partie supérieure du bec de l'aigle.
Langue: organe gustatif de l'aigle.
Mandibule inférieure: partie inférieure du bec de l'aigle.
Menton: partie de la face de l'aigle située sous son bec.
Gorge: partie antérieure du cou de l'aigle.
Oeil: organe visuel de l'aigle.
Plage auriculaire: partie de la tête de l'aigle qui est relative à l'audition.
Doigt médian: appendice articulé central.
Doigt externe: appendice articulé extérieur.
Doigt interne: appendice articulé intérieur.
Ongle: organe dur terminant le doigt.
Doigt postérieur: appendice articulé arrière.
Tarse: partie de la patte de l'aigle située juste au-dessus du pied.

dany
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dany
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   Posté le 20-06-2008 à 22:34:21   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   





Le pygargue (ou pyrargue) est un rapace diurne de la famille des Accipitridae qui se nourrit de poissons. Plusieurs espèces dans deux genres portent ce nom vernaculaire. Celui à tête blanche est l'emblème des États-Unis

Le terme « pygargue » est issu du latin pygargus désignant les mêmes oiseaux. Ce terme du grec ancien, qui signifie littéralement « qui a les fesses blanches ». Le terme est attesté en français dès 1482 sous la forme Pigart

Liste des genres et des espèces

Haliaeetus Savigny, 1809

Le genre Haliaeetus constitue, avec le genre Ichthyophaga, le groupe des pygargues, rapaces diurnes qui se nourrissent de poissons.

Haliaeetus leucogaster — Pygargue blagre



Le pygargue blagre (Haliaeetus leucogaster ) est un rapace de la famille des Accipitridae.

Il vit sur les côtes et le long des plans d'eau dans une zone allant de l'Inde à l'Australie en passant par toute l'Asie du Sud-est. Il est très facilement reconnaissable à a sa tête, sa poitrine et sa queue blanches. La queue est courte et en forme de coin comme chez toutes les espèces d'Haliaeetus.

Haliaeetus sanfordi — Pygargue de Sanford

Le Pygargue de Sanford (Haliaeetus sanfordi) est une espèce de pygargues vivant sur les îles Salomon.

Haliaeetus vocifer — Pygargue vocifère



L'Aigle pêcheur d'afrique (Haliaeetus vocifer) est un rapace de la famille des Accipitridae.

Cette espèce est africaine ; on la trouve dans toute l’Afrique au sud du Sahara et à Madagascar.

Également appelé Pygargue vocifère, cet oiseau de proie vit en couple à proximité des cours d’eau. Son cri retentit très loin et ressemble à celui du goéland. C’est un rapace très vif qui n’hésite pas à plonger totalement dans l’eau pour attraper ses proies.

La femelle pond deux œufs blancs, qu’elle incube environ 35 jours. Les oisillons restent au nid pendant 65 jours.

Ce pygargue ne se nourrit que de poissons.

Haliaeetus vociferoides — Pygargue de Madagascar



Le Pygargue de Madagascar (Haliaeetus vociferoides) est un rapace diurne, un des plus rares du monde.

Cet oiseau mesure 70 à 80 cm pour une envergure de 200 cm.

Sa tête est essentiellement brun beige clair avec les joues blanches.

Cette espèce ne présente pas de dimorphisme sexuel.

Comme son nom l'indique, cette espèce est endémique de Madagascar. Sa population est comprise entre 40 et 70 couples nicheurs car cet oiseau a besoin d'espace et de tranquillité pour sa reproduction.

Haliaeetus leucoryphus — Pygargue de Pallas

Le pygargue de Pallas (Haliaeetus leucoryphus) est un oiseau de proie est asiatique. On le trouve du Kazakhstan au nord-ouest de la Mongolie et au nord de la Birmanie.

Ce rapace possède un appétit gargantuesque. Il est tellement vorace que la faim lui fait pêcher des poissons bien trop gros pour lui. Quand sa victime est trop grosse, il la traîne sur la rive ou doit parfois la relâcher.

C’est un aigle pêcheur qui survole les fleuves et lacs d’Asie centrale et plonge, serres en avant, dès qu’une proie est repérée.

Son menu est varié : tortues d’eau douce, oiseaux, reptiles, batraciens, mammifères, œufs, charognes ….

C’est un opportuniste qui n’hésite pas à voler aux jeunes des autres espèces de rapaces le dîner apporté par les parents dès que ces derniers ont le dos tourné.

Il niche dans les roseaux ou sur un arbre. La femelle pond deux œufs qu’elle incube pendant environ 30 jours.

Cette espèce est en voie d’extinction. Sa population serait comprise entre 2500 et 10000 individus selon l'UICN, qui le classe comme "vulnérable"

Haliaeetus albicilla — Pygargue à queue blanche



Le Pygargue à queue blanche appelé également grand aigle de mer, huard, ou aigle barbu (Haliaeetus albicilla) est un rapace de grande envergure de la famille des accipitridés.

Aigle très corpulent et de grande taille, il a une silhouette massive caractérisée par une large envergure et une queue courte cunéiforme. L'ensemble du plumage est brun foncé sauf la tête et la base du cou légèrement plus clairs. Les oiseaux âgés ont la tête et le cou blancs. Les adultes ont la queue blanche. La moitié de la longueur des pattes est emplumée. La tête est large et le bec très massif. Les pattes et le bec sont jaunes.

Le juvénile est beaucoup plus foncé, gagnant progressivement le plumage adulte en 5 ou 6 ans. La queue et le bec sont foncés, et la queue présente une bande terminale foncée chez les sub-adultes, avant de blanchir.

Le pygargue à queue blanche se fait entendre surtout pendant la nidification, les parades et la défense du territoire. Le mâle émet des cris puissants à la manière rauque des mouettes. La femelle a une voix plus grave. Le cri de contact est une série de « krick-rick-rick-rick », dont la fréquence et la tonalité augmentent. Le cri d'alarme « kli-kli-kli » prévient de l'arrivée d'un intrus sur le territoire.

Haliaeetus leucocephalus — Pygargue à tête blanche

Pygargue à tête blanche : jeune (à gauche) et adulte (à droite)


Le Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) est un rapace qui vit en Amérique du Nord. Malgré son nom anglais de Bald Eagle ( aigle chauve) ou sa dénomination populaire d'« aigle à tête blanche », il ne s'agit pas d'un aigle mais d'un pygargue : il s'en distingue par son régime alimentaire, essentiellement composé de poissons, mais aussi par sa grande taille et son bec massif. Alors que l'aigle vit dans les massifs forestiers et les montagnes, le pygargue préfère les lacs, les rivières et les zones côtières, où il peut trouver sa nourriture. À ce titre, il est parfois nommé « aigle de mer ». Subdivisé en deux sous-espèces, il se rencontre de l'Alaska au nord du Mexique. Choisie comme emblème national par les États-Unis, l'espèce a été un temps menacée dans ce pays au XXe siècle, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Le pygargue à tête blanche est un oiseau de grande taille : son corps mesure entre 71 et 96 centimètres pour un poids de 3 à 6,3 kilogrammes. L'espèce présente un dimorphisme sexuel car les femelles sont 25 % plus grandes que les mâles. Aussi l'envergure maximale de l'oiseau varie de 168 centimètres pour le mâle à 244 pour la femelle. De même, cette dernière pèse environ 5,8 kilogrammes et le mâle 4,1.

La taille varie également en fonction des régions : les plus petits spécimens vivent en Floride, au sud-est des États-Unis, où l'adulte mâle dépasse rarement les 2,3 kilogrammes pour une envergure de 1,8 mètres. Les pygargues à tête blanche les plus imposants se trouvent en Alaska, où les plus grands pèsent plus de 7,5 kilogrammes pour une envergure de plus de 2,4 mètres


Haliaeetus pelagicus — Pygargue de Steller ou Pygargue empereur



Le Pygargue de Steller (Haliaeetus pelagicus) est un rapace asiatique

Ichthyophaga Lesson, 1843

Le genre Ichthyophaga constitue, avec le genre Haliaeetus, le groupe des pygargues, rapaces diurnes qui se nourrissent de poissons.


Ichthyophaga humilis — Pygargue nain

Le Pygargue nain (Ichthyophaga humilis) est une espèce d'aigle piscivore.



Ichthyophaga ichthyaetus — Pygargue à tête grise



Le Pygargue à tête grise (Ichthyophaga ichthyaetus) est un rapace du sud de l'Asie, de l'Inde au Sri Lanka jusqu'à l'Asie du Sud-Est et les Philippines.
dany
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   Posté le 24-06-2008 à 21:26:26   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   





Les condors sont de grands rapaces charognards d'Amérique, caractérisés par des ailes d'une très grande envergure.



Condor de Californie


Le Condor de Californie (Gymnogyps californianus) est un grand oiseau charognard, qui vit sur la côte occidentale des États-Unis et en Arizona.

Avec ses 1,40 mètre de longueur et 2,90 mètres d'envergure, c'est le deuxième oiseau le plus grand du monde. En terme de poids, il rivalise avec le Condor des Andes avec 10 à 13,5 kg. Bien que robuste et ne comptant que peu de prédateurs, cette espèce a failli s’éteindre en 1985 lorque seuls neuf individus survivaient dans la nature uniquement en Californie. Elle a été sauvée in extremis par l’élevage en captivité (incubation artificielle d'œufs et élevage de jeunes, avec mise à disposition de viande pour les jeunes), qui a permis une tentative de réintroduction dans la nature, rendue difficile en raison d'une exposition extrême au saturnisme. Elle s'est néanmoins soldée par un certain succès puisque on en recense 128 en 2006, dont 78 en Californie et 60 en Arizona (2007).

Son espérance de vie est normalement de 50 ans. Devenu adulte, il vit en couple monogame durable. Il atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 5 ou 6 ans. Il dépose un œuf unique à même le sol, sans construire de nid, dans une grotte ou dans une crevasse. L'œuf mesure en moyenne 12 à 13 cm et pèse environ 280 grammes. Le temps d'incubation est de 56 jours et le jeune quitte le nid vers 5/6 mois. La gestation du condor de Californie est exceptionnellement longue : deux ans, de même que les soins accordés aux petits.



Condor des Andes


Le condor des Andes (Vultur gryphus) est un oiseau charognard qui vit dans les Andes. C'est le deuxième oiseau qui possède la plus grande envergure (le premier étant l'Albatros hurleur avec 3,70 mètres)

La taille moyenne du condor des Andes est de 105 cm, pour une masse de 11 kg (mâle) à 13 kg (femelle). Son envergure peut atteindre 3,50 mètres. Le condor peut vivre 90 ans. Il atteint sa maturité sexuelle vers 6-7 ans, et la femelle ne pond qu'un œuf tous les deux ans. En exploitant les courants ascendants, il atteint parfois les 6 000 mètres d'altitude.

Selon la croyance populaire, ses ailes larges et ses serres fortes lui permettent de s'envoler avec une proie d'un poids significatif. On dit qu'il réussit même à prendre son envol avec de jeunes enfants, ou de petits animaux de ferme (comme moutons et chèvres). Les condors sont sociables, et vivent en groupe, sous la conduite d'un mâle dominant, l'apu, qui donne le signal de la curée. Le condor inspire le respect des peuples d'Amérique du Sud et nourrit nombre de légendes.

En réalité, c'est un charognard se nourrissant de cadavres d'espèces diverses, notamment de vigognes, alpagas et lamas, mais il ne rechigne pas à se nourrir de cadavres de bétail (moutons, bœufs, etc.). Sur les côtes, notamment en Patagonie, son alimentation est complétée par des charognes de phoques et de poissons morts, d'œufs d'oiseaux de mer, etc. En effet, son orteil postérieur est situé beaucoup trop haut pour pouvoir se refermer, ce qui l'empêche d'attaquer, de maintenir au sol ou bien encore de déchiqueter une éventuelle proie. Comme la plupart des oiseaux charognards, il ne porte pas de plume sur la tête, pour ne pas se salir. En moyenne, il se nourrit de 900 g de viande par jour.

La chasse au condor est une tradition dans les Andes. La technique de chasse est originale : on amène une vache, un âne ou un cheval en altitude, et on l'abat dans une cuvette géologique assez profonde et pentue. Après plusieurs jours de guet, le condor est attiré par la carcasse, et approche. Il se pose au fond de la cuvette pour son repas. Les chasseurs le laissent se gaver pour l'alourdir, puis sortent de leur position de guet en criant et courant vers le fond de la cuvette. Quand les chasseurs sont assez proches, ils jettent un filet sur le condor et l'emportent comme trophée.

Cette technique exploite le fait que le condor utilise un vol plané plutôt qu'un vol battu. Lorsqu'il est au fond de la cuvette, il doit faire des efforts énormes pour réussir à décoller et monter plus fort que la pente de la cuvette qui l'entoure. Il est obligé de se poser plusieurs fois, ce qui laisse aux chasseurs du temps pour approcher.

Chaque année, au Pérou, le condor, oiseau-roi de la cordillière des Andes, livre contre le taureau un combat rituel. Le taureau, qui incarne l'Espagnol, a toujours le dessous, car la fête du Yawar symbolise la revanche des Indiens sur les conquistadores.


dany
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   Posté le 23-09-2008 à 23:19:04   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   





Les faucons sont des rapaces diurnes de la famille des Falconidae qui forment avec les crécerelles le genre Falco. On les retrouve sur pratiquement toute la planète, à l'exception des régions polaires.

Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est un oiseau de proie. C'est l’un des rapaces les plus communs de France avec les buses. Son petit est le fauconneau.

Caractéristiques morphologiques

* Sa taille est de 32 à 36 cm de long
* Son envergure est de 65 à 80 cm.
* Son poids est de 190 à 240 g pour le mâle et de 220 à 300 g pour la femelle.
* La femelle a une queue rousse. La partie terminale de cette queue est noire.
* Le mâle a la tête et la queue gris ardoise. Sa partie terminale est également noire.

Caractéristiques au vol

Le faucon crécerelle pratique le « vol battu », le « vol plané », et le « vol Saint-Esprit ». Ce n'est pas vraiment un vol stationnaire, car il reste sur place en volant face au vent avec la queue déployée. En action de chasse son vol est caractéristique : on parle de vol en « Saint-Esprit ». Ce mode de chasse le distingue des autres oiseaux « prédateurs ». Le faucon crécerelle est un animal diurne.

Répartition et habitat

On retrouve le faucon crécerelle dans la totalité de l'Europe en Afrique (notamment en Tunisie, en Algérie, au Maroc) et en Asie. Il affectionne les régions cultivées (peu boisées), les landes, les alpages, soit des environnements ouverts. On peut accessoirement le rencontrer en ville. Elles sont souvent remarquées au milieu des champs, posé sur un fil ou sur un poteau. On peut également facilement en voir à la campagne mais aussi en ville perchées sur les arbres, mangeant une proie dans les jardins (parcs ou jardins de maison).



Reproduction

Les parades nuptiales commencent dès le mois de mars. Au cours de la parade nuptiale, les faucons crécerelles s’adonnent à des poursuites aériennes qui peuvent être très bruyantes. Le mâle courtise sa femelle en lui apportant une proie. La femelle pond annuellement 2 à 7 œufs. Ceux-ci sont de couleur blanche à crème marquée de rouge brique. La nidification a lieu d'avril à août. La durée de l'incubation est de 27 à 31 jours. Les jeunes séjournent de 28 à 32 jours au nid. Puis après leur premier envol, les parents assureront leur apprentissage pendant encore environ 28 semaines. Seule la femelle couve régulièrement. Le mâle ravitaille la femelle.



Les faucons crécerelles ne construisent pas leur nid eux-mêmes. Ils nichent dans les vieux nids de pies ou de corneilles, dans les anfractuosités des murs, des arbres ou des rochers. Quelquefois ils nichent dans les tours, les vieux greniers ou les clochers. La cathédrale Notre-Dame de Paris abrite notamment une petite colonie nichant et vivant dans ses clochers. Il y a même des faucons qui nidifient dans les gratte-ciel de la Défense

Des webcam, placées dans des nids de faucons crécerelles, permettent de suivre une portée jusqu'à son envol.



Migration

Les faucons crécerelles sont des migrateurs partiels. Ils peuvent migrer d'août en septembre pour revenir nicher en avril-mai. Ils hivernent fréquemment sur place (surtout pour les faucons crécerelles originaire d'Europe occidentale).



LES FAUCONS A PARIS




Si l'on devait donner à Paris une mascotte, il y a fort à parier qu'on choisirait le pigeon. Erreur.... Un oiseau plus noble plane dans le ciel de Paris et hante les tours de Notre-Dame: le faucon crécerelle.



Pendant trois ans, une cinquantaine d'observateurs du CORIF (Centre Ornithologique d'Ile-de-France), ont passé au crible les principaux monuments de la capitale. Dans le cadre d'une enquête nationale lancée par le Ligue Française de Protection pour les Oiseaux, cette prospection va être étendue à toutes les villes de France. Elle a permis de dénombrer 17 couples nicheur en 1987, 15 en 1988 et 20 en 1989. Il semble que ces petits rapaces aient une prédilection pour certains monuments.
Ainsi Notre-Dame abrite cinq nichées et offre aux spectateurs ébahis la vision de "piafs" peu ordinaire, à qui veut bien se donner la peine de lever les yeux. Notre-Dame n'a pas l'exclusivité de ces habitants exceptionnels : la Tour Eiffel, L'arc de Triomphe, le Sacré-Cœur et d'autres sites élevés ont aussi leurs faucons. A ceux-ci s'ajoutent des bâtiments élevés aux façades sans fenêtres et sans vis-à-vis qui forment autant d'abris tranquilles. Les petits rapaces adoptent aussi le sommet de tours, modernes ou plus anciennes, pour peu qu'ils trouvent des cavités propices. Quelque soit la configuration du lieu, les faucons semblent s'accommoder de toutes les architectures avec peut-être, une légère préférence pour les vieilles pierres...



CITOYENS PARISIENS

Le faucon crécerelle se confond aisément avec nos pigeons. Sa corpulence est un peu inférieure à celle du pigeon biset, plus svelte, il pèse un peu moins lourd que le pigeon de ville qui atteint en moyenne 300g. Seule la couleur le différencie de loin: les femelles sont d'un brun barré de noir et les mâles ont le dos plus roux avec la tête et la queue gris bleuté. Son envergure en vol est un peu plus grande que celle du pigeon et ses ailes pointues lui donnent une silhouette plus élancée. Une des caractéristiques de cet oiseau : son spectaculaire vol sur place appelé vol du Saint-Esprit.
D'après certaines archives, il semble que les faucons sont "citoyens parisiens" depuis plus d'un siècle. Leur présence est étroitement liée à la reproduction. Les faucons choisissent les endroits où ils peuvent se nourrir et s'accoupler, la campagne le plus souvent mais aussi dans les milieux urbains. Ainsi Notre-Dame leur fournit un abri impénétrable et rassurant: de là, ils surplombent les toits et ont un poste d'observation inviolable. De plus, la cathédrale offre des cavités suffisamment grandes pour les nids, avec les statues pour sentinelles. Si les monuments anciens bénéficient de la faveur des rapaces, les bâtiments modernes ne sont pas non plus dédaignés.
Malheureusement, les faucons sont souvent obligés de les quitter à cause de travaux. Et c'est là une des causes principales des échecs de la nidification.



ACROBATES DES AIRS

Il faudrait que les faucons ne soient jamais dérangés pendant les mois de mars et d'avril qui sont ceux de la formation du couple. Ce dernier donne alors un spectacle d'acrobaties, de cris, d'allées et venues incessantes. Une agitation succède une période de silence d'un mois, pendant laquelle la femelle est occupée à couver, ravitaillée par les soins du mâle. Les faucons crécerelle de Paris chassent surtout les campagnols dans les terrains dégagés autour de la capitale (bois de Vincennes par exemple), mais pendant la période de reproduction, pour nourrir les petits, ils capturent également beaucoup de moineaux. Fin mai, de toutes petites boules blanches puis grises font leur apparition.
vingt jours plus tard, on a parfois la chance de les voir se pencher au bord du nid. Après maintes tentatives plus ou moins hasardeuses et maladroites, ces oisillons prendront enfin leur envol et quitteront le nid.

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Circaète Jean-le-Blanc





Les circaètes sont les rapaces du genre Circaetus, spécialisés dans la chasse aux reptiles, et principalement les serpents.

Les Circaètes ont une silhouette comparable à celle d'une Buse variable, avec une envergure plus grande (1,70 à 1,85 m), un poids moyen de 1,5 à 2,2 Kg (la femelle étant souvent un peu plus grande et plus lourde que le mâle).




Habitat

Les Circaètes nichent habituellement dans des grands arbres, conifères ou chênes, suivant la région.

Leurs territoires de chasse sont constitués de tout type de terrain dégagé leur permettant de bien voir le sol : pentes dénudées et rocheuses, garrigues, landes basses, prairies, steppes, maquis ou boisements très clairsemés



Alimentation

Principalement des serpents et des lézards.

Les Circaètes chassent à l'affût, du haut d'un arbre perchoir, face à une zone dégagée, ou bien pratiquent de longues périodes de vol stationnaire, en scrutant le sol.

La capture d'une proie s'effectue soit par une manoeuvre de piqué rapide jusqu'au sol, soit par une premières descente et une pause à mi-hauteur, puis la descente finale.

Lors des phases de piqué le Circaète ne descend pas la tête en avant : le corps est incliné mais la poitrine est saillante, les ailes en M ou presque complètement repliées, les serres sont dirigées vers le bas et projetées au moment de l'impact.

Les Circaètes transportent un serpent en l'avalant, en commençant par la partie antérieure. Si le serpent est très gros ou s'il s'agit d'une capture pour nourrir le partenaire ou le jeune, ils laissent dépasser une partie de la queue.



Nidification

les Circaètes recherchent de préférence de grands arbres dans des endroits peu fréquentés, plutôt en lisière qu'au milieu d'une dense forêt. Le nid est souvent petit comparativement aux autres rapaces de même envergure, il est habituellement situé en retrait du tronc, sur une grosse branche latérale, ou en position sommitale de l'arbre, car du fait de leur envergure les Circaète ont besoin de place pour atterrir au nid.

La ponte est toujours constituée d'un seul œuf, pondu entre fin mars et courant avril, avec parfois une ponte de remplacement en mai en cas d'échec de la première tentative (météo, dérangement, prédation,...).

En secteur montagneux le nid est souvent situé à flanc de falaise ou dans le versant d'une combe (peut-être pour faciliter l'envol de l'aiglon). Dans les régions plus plates (forêts d'Ukraine, Landes de la Gironde, pentes des collines de Judée, etc) l'emplacement du nid semble plutôt dictée par la tranquillité de la zone.

La couvaison dure environ 45 jours. La durée d'élevage est très longue, puisque l'envol de l'aiglon n'a lieu que 2 mois et demi après l'éclosion, soit début août en Europe.



Répartition

Le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) est un oiseau migrateur : visiteur d'été en Europe du Sud, il hiverne en Afrique (région nord tropicale).

Les circaètes d'Asie hivernent en Inde.

Les autres espèces de circaètes sont sédentaires : en Afrique Circaetus beaudouini et Circaetus pectoralis se reproduisent à partir du mois de novembre.



Liste des espèces


Circaète Jean-le-Blanc — Circaetus gallicus
Circaète de Beaudouin — Circaetus (gallicus)
Circaète à poitrine noire — Circaetus pectoralis
Circaète brun — Circaetus cinereus
Circaète barré — Circaetus fasciolatus
Circaète cendré — Circaetus cinerascens




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