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 DANY

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 28-05-2009 à 20:02:22   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE DANY


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   Posté le 09-06-2009 à 00:02:27   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

1ère question a) : Votre safari va commencer. Vous arrivez à l’aéroport international de Nairobi au Kenya, comment s’appelle-t’il ? Prenez des photos de l’aéroport, et Photos de vous à l’aéroport

Aéroport International de Nairobi-Jomo Kenyatta



L'aéroport de Nairobi est le plus grand et le plus chargé de l'Afrique de l'Est. A part pour les visiteurs du Kenya, c'est aussi un aéroport important pour les correspondances aériennes vers les autres pays de cette partie du monde. En 2006, on a entrepris l'amélioration et l'élargissement des services. Ainsi, on prévoit plus de taxiways et le terminal est profondément rénové. Cela était plus que nécessaire car l'aéroport de Nairobi est un aéroport qui était conçu pour 2 millions et demi de passagers par an mais ces dernières années ce nombre se situe au dessus des 4 millions.

Le terminal possède trois départements : Unit 1 et 2 sont réservés pour les vols internationaux, Unit 3 est surtout utilisé pour les vols domestiques.









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   Posté le 09-06-2009 à 00:17:57   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

1ère question b) : Puis allez à votre hôtel, au Safari Park Hotel Nairobi, Implanté dans un parc de 25 hectares superbement entretenu, cet hôtel est à 10 kilomètres du centre-ville et à 15 kilomètres de la gare de Nairobi. L'aéroport est à 30 kilomètres. Les chambres sont modernes, équipées de l'essentiel pour un confort suprême. Le restaurant Chiyo sert de délicieux plats japonais et coréens pour le régal de vos papilles. Le Nyama Choma propose de la cuisine africaine appétissante. Prenez des photos de l’hôtel. Bon appétit et dormez bien.




Arrivé à l'hotel, reçu avec la musique wahouuu ca va me plaire ici








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   Posté le 09-06-2009 à 00:30:49   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

3ème question : Allez au Parc National de Nairobi, décrivez-le, prenez des photos

Le Parc National de Nairobi, distant de 24 km de Nairobi, est le plus petit parc national du Kenya. Il fut fondé en 1948 et couvre une superficie de 114 km². Il est clos sur 3 côtés, la partie sud du parc est laissée volontairement « ouverte » pour permettre la migration des animaux comme les zèbres et les gnous. On y trouve toute la faune d'Afrique à l'exception de l'éléphant. C'est assurément le meilleur endroit (avec le parc national de Nakuru) pour observer le rhinocéros noir. Les pistes sont en excellent état et le parc est ouvert toute l'année. A l'extrémité orientale du parc, un petit sentier permet de se dégourdir les jambes et d'observer des hippopotames, des oiseaux, des tortues, des varans dans une courbe de la rivière Athi. Ce parc est une excellente introduction à la faune et à la flore du Kenya. Le train de Mombasa à Nairobi traverse les plaines de l'Athi du Parc National, juste avant l'arrivée à Nairobi au petit matin. Il permet de voir des animaux gambader dans la savane. Pour le trajet inverse, le train quitte Nairobi dans la soirée ce qui est moins favorable.







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   Posté le 09-06-2009 à 21:59:41   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

2ème question : Décrivez brièvement la ville de Nairobi, prenez des photos de la ville, photo de vous en ville.



La ville est située au sud du centre agricole du pays, à quelques dizaines de kilomètres au sud de l'équateur. Son altitude s'étend de 1600 à 1 850 mètres au-dessus du niveau de la mer. Par ailleurs, l'extension géographique de la ville est de 150 km². Son climat est généralement un climat tropical mais tempéré par l'altitude, avec des matins frais, pouvant devenir froids pendant les saisons des pluies, qui ont lieu entre avril et juin d'une part, et aux mois de novembre et décembre d'autre part.

Son nom vient de Maasai Ewaso Nyirobi signifiant eau fraîche. Nairobi en tant que ville doit son existence à la compagnie de chemin de fer Kenya Uganda Railway, reliant l'Ouganda et le Kenya. La ligne atteignit Nairobi en 1899 et l'ingénieur en chef, Sir George Whitehouse prit la décision de déplacer le siège de la compagnie de Mombasa à Nairobi. Cette décision fit très vite de Nairobi un nœud commercial et d'affaires du protectorat de l'Afrique orientale britannique de l'époque. Elle fut totalement reconstruite au début des années 1900 après l'arrivée de la peste et un grand incendie. Nairobi devint la capitale du protectorat britannique du Kenya en 1907 et du Kenya fraîchement indépendant en 1963. Les langues officielles sont le swahili et l'anglais, mais d'autres langues d'Afrique, notamment le kikuyu et le luo, sont parlées par la population.









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   Posté le 09-06-2009 à 22:09:38   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

4ème question : Décrivez l'histoire coloniale du Kenya, prenez quelques photos du Kenya



L'histoire coloniale du Kenya débuta avec la création d'un protectorat allemand sur des possessions du sultan de Zanzibar, puis l'arrivée de la British East Africa Company en 1888. Les rivalités entre ces deux pays cessèrent lorsque l'Allemagne renonça à ses possessions côtières en faveur du Royaume-Uni en 1890.

Le gouvernement britannique établit en 1895 le British East Africa, et en 1902 permet aux colons blancs d'accéder aux hautes plaines fertiles. Ces colons eurent une influence dans le gouvernement avant même qu'il ne soit officiellement déclaré colonie de la Couronne en 1920, mais les Africains furent exclus de participation politique directe jusqu'en 1944.

D'octobre 1952 à décembre 1959, la rébellion Mau Mau combat la loi coloniale britannique. Les décideurs britanniques firent alors participer de plus en plus des Africains aux processus gouvernementaux, afin de couper les rebelles de leur soutien. Les premières élections directes pour Africains au Conseil législatif eurent lieu en 1957.

Bien que les Britanniques espérèrent transmettre le pouvoir à un groupe modéré, ce fut le Kenya African National Union (KANU) de Jomo Kenyatta, membre de la tribu des Kĩkũyũ et ancien prisonnier sous la loi martiale, qui forma le premier gouvernement peu après l'indépendance du pays le 12 décembre 1963. Un an plus tard Kenyatta devenait le premier Président de la République.

En 1964, le parti minoritaire, le Kenya African Democratic Union (KADU), coalition de petites tribus craignant la domination des plus grandes, s'auto-dissout et rejoint le KANU.

En 1966 est créé le Kenya People's Union (KPU), parti gauchisant petit mais jouant un grand rôle. Il était dirigé par Jaramogi Oginga Odinga, ex vice-président et sage Luo. Après une visite mouvementée de Kenyatta dans la province de Nyanza, le KPU est interdit et son chef emprisonné.

À la mort de Kenyatta le 22 août 1978, le vice-président Daniel Arap Moi devient président par intérim, puis officiellement président le 14 octobre après avoir été élu à la tête du KANU et désigné comme son seul candidat. Il est Kalenjin et non Kikuyu.

En juin 1982, l'Assemblée nationale inscrit dans la Constitution le parti unique, mais cette clause est rejetée par le Parlement en décembre 1991. En décembre 1992, des élections multi-partis donnent au KANU et son chef la majorité des sièges, et Moi est ré-élu pour un mandat de cinq ans, tandis que les partis d'opposition s'emparent de 45 % environ des sièges parlementaires.

Le nombre de partis politiques passa de 11 à 26 suite à une libéralisation en novembre 1997. Après une courte victoire aux élections de décembre 1997, le KANU conserva sa majorité parlementaire, et Moi fut à nouveau élu.

Ne pouvant constitutionnellement se représenter en décembre 2002, Moi tenta sans succès de faire de Uhuru Kenyatta, fils du premier président du Kenya, son successeur. Une coalition disparate de partis d'opposition remporta les élections, et son chef, Mwai Kibaki, ancien vice-président de Moi, fut élu Président à une large majorité.

Allié des États-Unis dans la lutte contre les islamistes de Somalie, dont certains auraient trouvé refuge dans l'est du Kenya début 2007, le pays a connu de graves troubles à la suite de la réélection contestée du président Mwai Kibaki en décembre 2007. Le Kenya touché par la sécheresse et l'augmentation du prix des denrées de base subit actuellement une grave crise alimentaire (cf one.wfp.org/french).







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   Posté le 09-06-2009 à 22:23:50   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

5ème question : Citez les deux plus importants fleuves du Kenya et ces ressources naturelles



Les deux fleuves importants sont la Galana et la Tana.

On observe un phénomène assez fréquent au Kenya : un cours d'eau se perd dans les méandres d'un marais, l'évaporation et les infiltrations suffisent à absorber les crues de ce " delta intérieur ".

Ressources naturelles
Or, calcaire, carbonate de sodium, fluorine, barite de sel, rubis, grenat, énergie hydraulique, faune et flore.
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   Posté le 09-06-2009 à 22:34:05   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

6ème question : Décrivez l’économie du Kenya, prenez quelques photos



Monnaie : Schilling du Kenya (KES) = 100 Cents
Taux de change (avril.2007 ) :


1 euro = 91 KenyaShillings (août 2007)
1 $USA = 78,6 Kenya Shillings
PIB (aux prix courants du marché : 19,04 milliards de $, PIB par habitant : 555,8$, Taux de croissance du PIB : 4,8%, Taux d’inflation : 17,9%, Solde budgétaire : -1,8% du PIB, Balance commerciale : - 2,1 milliards de $, Principaux clients : Ouganda (12,8 %) Royaume-Uni (11,6 %), Pays-Bas (8,3 %), Pakistan (5,1%), Égypte (4,7%), Tanzanie (4,3 %) Principaux fournisseurs : EAU (13,2 %), Arabie Saoudite (9,6%), Afrique du Sud (9,3%), États-Unis (8,0%), Royaume Uni (7,2 %), Chine (6,7%), Japon (5,4 %), Inde (4,9 %)

(OCDE 2005)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB :

agriculture : 31%
industrie : 18%
services : 51%
Exportations de la France vers le Kenya : 104 M€ en 2005 (recul de 2,2% entre 2004 et 2005) Importations françaises du Kenya : 92 M€ en 2005 (croissance de 27,6%) (mission économique)

Consulat (s) de France : Nairobi (ambassade), Mombasa (agence consulaire) Communauté française au Kenya : 893 immatriculés (2005) Communauté kényane en France : 630 résidents (décembre 2005)

Le Kenya est un pays qui a peu ou pas de ressources minérales ; des sources d'énergie limitées à l'exploitation hydroélectrique du bassin de la Tana ; un potentiel agricole borné à un cinquième du territoire et complètement exploité ; un espace physique ne facilitant pas les transports. L’agriculture employait 19% de la population active et représentait 15,8% du PIB.

Le Kenya atteint l'autosuffisance pour l'ensemble des denrées alimentaires de base. La première culture vivrière est le maïs, qui couvre 62% des terres cultivables (2,20 millions de tonnes en 2005). Le sorgho, les pommes de terre, les haricots, les arachides et le tabac sont également cultivés sur les hauts plateaux, principale région agricole. La canne à sucre, le blé, le manioc, l'ananas, le coton et les noix de cajou sont produits sur les plaines côtières.

La principale culture commerciale est le thé (295 000 tonnes en 2005), suivie de loin par le café. Une industrie des fleurs coupées (production, transformation et vente) s'est développée. Elle fait vivre 500 000 Kényans et rapporte à l'économie nationale 200 millions de dollars par an, constituant la troisième source d'entrée de devises du pays, après le thé et le tourisme. Elle représente 15% de ses exportations. Ainsi, le Kenya est devenu le premier fournisseur de roses de l'Union européenne.

L'élevage pour la viande et les produits laitiers est important. En 2005, le Kenya possédait environ 12 millions de têtes de bovins, 10 millions d'ovins et 12 millions de caprins. La pêche, essentiellement pratiquée dans les fleuves et les lacs de l'intérieur, suffit à satisfaire le marché local.

Le secteur minier occupe une place très faible dans l'économie kényane (soude, sel, fluor et minerais). D'importants gisements de plomb et d'argent ont cependant été découverts près de Mombasa. Bien qu'en expansion, le secteur industriel occupe une place modeste au sein de l'économie locale : en 2003, il occupait 20% de la population active et représentait 19,6% PNB. Il concerne essentiellement l'agroalimentaire, dont la production est destinée à la consommation locale.

La production hydroélectrique des barrages de Kiambare et de Turkwell constitue la plus grande richesse industrielle du pays. Le Kenya est lourdement endetté, sa dette extérieure brute représentant près de la moitié de son PNB (47,5% en 2003). Les devises apportées par le tourisme (339 millions de dollars en 1999) ne suffisent pas à équilibrer la balance des paiements.

Le commerce extérieur demeure déficitaire (- 36,4% en 2003). Les principaux clients sont les pays africains, notamment l’Ouganda, suivis de ceux de l’Union européenne, notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les importations proviennent essentiellement du Royaume-Uni, d'Allemagne, des Émirats arabes unis et du Japon (pétrole brut, machines-outils, automobile, fer et acier, produits pharmaceutiques et engrais).

Le secteur des services employait 62% de la population et représentait 64,7% du PIB en 2003.

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   Posté le 09-06-2009 à 22:46:54   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

7ème question : Votre safari-photos commence. Allez au mont Kenya, décrivez-le et quelle est son altitude ? Prenez des photos du mont Kenya et photo de vous en véhicule 4X4.



Le mont Kenya, dont le nom signifie « montagne de l'autruche » chez les Wakamba, une des populations vivant à ses pieds, est le point culminant du Kenya et le deuxième plus haut sommet d'Afrique, derrière le Kilimandjaro. Les plus hautes cimes culminent à 5 199 mètres à la pointe Batian, 5 188 mètres à la pointe Nelion et 4 985 mètres à la pointe Lenana . Il se situe au centre du pays, juste au sud de l'équateur, à approximativement 150 kilomètres au nord-nord-est de la capitale Nairobi.

Le mont Kenya est un volcan rouge né il y a environ 3 millions d'années de l'ouverture du rift est-africain. Il a été recouvert pendant des millénaires par une importante calotte glaciaire qui a fortement érodé ses pentes et lui a donné ce relief particulier, avec de nombreuses vallées qui descendent du sommet. Il reste aujourd'hui une douzaine de petits glaciers en phase de retrait rapide, malgré des températures souvent négatives, avec un climat très variable au cours des millénaires et des siècles, des saisons et des jours. La montagne demeure une source d'eau essentielle pour une grande partie du pays.

Le volcan est découvert par les Européens en 1849 avec Johann Ludwig Krapf. Mais la communauté scientifique reste longtemps circonspecte sur l'existence de neige à ces latitudes et l'existence du mont Kenya n'est confirmée qu'en 1883. La première exploration a lieu en 1887 et le sommet est véritablement vaincu en 1899 par l'équipe d'Halford John Mackinder. Aujourd'hui de nombreux itinéraires et refuges permettent d'effectuer l'ascension vers les principaux pics.

La montagne possède huit étages de végétation entre le bas et le sommet, avec notamment une vaste couronne de forêt. De nombreuses espèces sont endémiques ou très caractéristiques du mont Kenya, comme les lobelias, les séneçons ou les daman du Cap. C'est pourquoi une zone de 715 km2 autour du sommet est protégée par le parc national du mont Kenya, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, et reçoit plus de 15 000 visiteurs par an.



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   Posté le 09-06-2009 à 23:12:36   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

SAFARI











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   Posté le 10-06-2009 à 22:36:51   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

8ème question : Décrivez la faune et la flore du mont Kenya avec toutes les différentes zones et étages, prenez des photos de cette faune et flore

Plaines

Carte de l'étagement de la végétation au mont Kenya. Article détaillé : Savane.
Les lowlands, associées approximativement à des plaines entourant le mont Kenya, font partie du plateau Est-africain et se situent autour de 1 000 mètres d'altitude. Le climat est très chaud et sec, et la végétation est principalement constituée de savane avec des épineux. De nombreuses espèces d'herbes y poussent tandis que les arbres et les arbustes sont utilisés par les populations locales à des fins variées. Le lantanier et des espèces d'euphorbe sont des buissons fréquemment utilisés dans les haies et les palissades. Il existe des foyers d'essences originelles, dominés par des espèces des genres Acacia et Combretum, mais les autres espèces, comme un eucalyptus et les arbres fruitiers, ont été introduites pour des raisons alimentaires et économiques.

Forêt tropicale

Les pentes basses de la montagne, en dessous de 1 800 mètres, ont un fort potentiel agricole et sont intensivement cultivées. Les sols sont humides et très fertiles grâce à l'activité volcanique passée. La majeure partie de la zone aujourd'hui cultivée autour du mont Kenya était à l'origine une forêt. Malgré la déforestation entreprise pour fournir des terres cultivables et des pâturages, des arbres ont été épargnés. Ils donnent une idée des espèces présentes jadis dans les forêts, bien qu'elles ne soient pas représentatives, étant donné que certaines ont été plus volontiers abattues et d'autres conservées pour des raisons spécifiques, telles que leur caractère sacré avec par exemple le ficus, ou simplement utile. Il est possible de faire pousser certaines espèces d'arbres aux côtés de culture vivrières. Beaucoup de ces arbres ont été laissés debout lors de la déforestation ainsi que les espèces fournissant de l'ombre au bétail. Dans le même temps, plusieurs espèces exotiques ont été introduites comme le pin, l'eucalyptus et le cyprès.

Les cultures autour du mont Kenya ont changé depuis l'arrivée des Européens et le développement des échanges. Au XIXe siècle, les habitants faisaient pousser du millet, du sorgho ou de l'igname, uniquement pour leur propre consommation. Désormais ils ont été largement remplacés par des cultures plus rentables. De grandes fermes se sont implantées où le blé et l'orge sont cultivés.

La quantité de précipitations variant selon les versants, les cultures diffèrent autour de la montagne : les pentes méridionales sont plus humides et idéales pour le thé, le café et le riz tandis que les pentes septentrionales sont trop sèches pour ces espèces et préférées pour les pommes de terre, le maïs, les agrumes et les mangues. Un système d'irrigation a été développé pour augmenter la productivité. Pourtant, alors que de nombreuses personnes au Kenya sont dépendantes de l'eau du volcan, la quantité d'eau dans les régions très en aval a diminué et causé des sécheresses.

Avant 1900, de nombreux animaux sauvages étaient présents dans les régions basses du mont Kenya. Les buffles, les rhinocéros, les lions et de nombreuses antilopes étaient communs, tout comme les hippopotames et les crocodiles autour des rivières. Après 1900, la plupart des ces animaux ont été tués ou ont quitté la région bien que certains, comme les hyènes et les porcs-épics, subsistent encore.

Entre 1 800 et 2 500 mètres d'altitude, on trouve une forêt de l'étage collinéen, exploitée par les habitants pour les industries sylvicoles comme la scierie, l'ébénisterie et la construction. Le cheptel est élevé sur les pentes les moins productives du mont Kenya, spécialement pour son lait



Étage montagnard

L'aspect des forêts autour du mont Kenya varie radicalement en fonction de l'altitude. Leur lisière extérieure commence entre 32 à 40 kilomètres du centre de la montagne et des glaciers, et elles ont une épaisseur d'environ 26 kilomètres. Leur limite inférieure se situe entre 2 000 et 2 500 mètres. La forêt de l'étage montagnard requiert au moins 1 300 mm de pluie par an. Dans les zones où ce niveau est inférieur, comme sur le versant septentrional, elle ne peut pas pousser et est remplacée par des landes et des bruyères.

La forêt de montagne a été exploitée par les habitants depuis un certain temps. Pour cette raison, elle a quelque peu changé et a diminué par rapport à son origine. La population locale avait l'habitude de traverser la forêt pour collecter du miel, du bois, de l'ivoire et des peaux d'animaux. Ils prélevaient des plantes, à la fois pour leurs vertus médicinales et prétendument magiques. Les changements les plus radicaux ont lieu depuis l'arrivée des colons européens dans les années 1890. Lorsqu'ils réalisent la fertilité des sols dans les pentes basses du mont Kenya, ils accaparent les terres et des plantes exotiques sont importées. Avant cette époque, l'impact écologique est négligeable grâce à la faible implantation de la population mais lorsque les indigènes sont poussés dans des réserves, la destruction de la forêt s'accélère.

Il existe deux zones distinctes dans la forêt, chacune avec une espèce d'arbre dominante : la forêt humide, au sud et à l'est de la montagne, est dominée par Ocotea usambarensis (une espèce cousine du camphrier), tandis que la zone sèche, au nord et à l'ouest, est constituée principalement de genévriers. Il reste également une petite portion de forêt, au nord-est, s'étalant à travers les plaines en direction de Meru bien qu'elle ait pratiquement été rasée par la déforestation.



La forêt de genévriers est relativement peu perturbée car le climat n'est pas suffisamment humide pour supporter des activités agricoles. Pourtant, les Masaï, qui font paître leur bétail dans les prairies environnantes, brûlent souvent l'herbe pour encourager les nouvelles pousses à grandir après les pluies. Les genévriers ont une essence facilement inflammable et les feux s'étendent fréquemment dans la forêt. Pour cette raison, elle s'étend vers de plus basses altitudes essentiellement dans les vallées arrosées où les feux ne peuvent pas progresser. Sur certaines zones des versants septentrionaux, la forêt est absente, remplacée par les savanes des plaines qui atteignent les landes. L'arbre le plus commun est le genévrier d'Afrique. Il peut atteindre des tailles impressionnantes, jusqu'à trente 30 mètres de hauteur, mais seulement dans des conditions très favorables au centre de la couronne forestière. Il est utilisé comme bois tendre et représente l'espèce la plus précieuse dans cette partie de la forêt. Dans les franges extérieures, on trouve Afrocarpus gracilior qui pousse seulement à faible altitude, souvent dans les langues forestières qui ont survécu le long des rivières. On trouve également Olea europaea subsp. cuspidata, ou olivier brun, un arbre relativement petit. Olea capensis subsp. macrocarpa, un olivier du Kenya, ainsi que Prunus africana, utilisé dans la confection de meubles, sont des arbres fréquents au nord et à l'ouest mais présents aussi occasionnellement dans la forêt au sud. Rapanea rhododendroides, appelée localement Mugaita, espèce de la même famille que le rhododendron et qui produit du très bon bois, et Ekebergia capensis, ou Mununga, dont les habitants font des récipients pour le miel, sont des arbustes importants pour la population locale.


La forêt humide sur le mont Kenya est très dense.La forêt de « camphriers africains » (Ocotea usambarensis) se rencontre sur les versants méridionaux et orientaux. Elle a eu des dimensions beaucoup plus vastes qu'actuellement mais les Kikuyu en ont déboisé une grande partie afin d'utiliser les sols hautement fertiles pour les cultures. Cette déforestation a pris fin quand le Forest Administration Staff a été formé. Les Kikuyu ont alors appris à conserver le milieu afin qu'il survive à l'avenir et qu'il continue à apporter du bois. La végétation des vallées arrosées est dominée par des Cyathea. L'arbre le plus commun de la forêt est Ocotea usambarensis, ou Mazaiti. Il pousse seulement dans les zones humides de la montagne et représente l'espèce la plus précieuse dans cette partie de la forêt. Il fournit un très bon bois dur et sert de refuge pour les abeilles. Des branches sont souvent coupées des arbres et accrochées dans des endroits plus pratiques pour constituer des nids et approvisionner les populations locales en miel. Albizia adianthifolia, ou Mukuruwe, vit dans des climats humides et est donc bien adapté aux forêts du versant méridional où il est relativement commun. Il a un grand tronc lisse et une canopée plate. Les feuillus sont plus répandus que les conifères dans les forêts de l'étage montagnard bien qu'une espèce soit présente au mont Kenya : Podocarpus latifolius, un cousin de l'if qui pousse à haute altitude. Étant donné qu'il n'est pas présent près des pentes cultivées, il n'a pas été affecté à la même échelle que les autres espèces par la déforestation. Le bois fournit par cet arbre est le plus utilisé de tous au mont Kenya.

La forêt sur les hauteurs de Meru, au nord-est du mont Kenya, se prolonge au pied du volcan plus loin qu'ailleurs. Les plantes trouvées ici sont légèrement différentes. Deux espèces de feuillus, un Muringa (Cordia africana) et le Moru (Vitex keniensis), étaient communes sur le versant sud-est mais, à cause de la déforestation, elles sont cantonnées à cette partie de la forêt. On y trouve également des Mtunguru (Lovoa sp.), le Mukoi (Newtonia buchananii), et un Iroko (Milicia excelsa).



Un bongo du mont Kenya.De nombreux mammifères vivent dans les forêts du mont Kenya : des singes, des antilopes, des damans du Cap, des porcs-épics et des animaux plus gros comme l'éléphant et le buffle d'Afrique. Ce dernier se cache et se repose dans la forêt pendant le jour puis émerge dans les plaines adjacentes pour se nourrir pendant la nuit. Le rhinocéros, qui avait le même comportement, a été chassé et éradiqué dans la région. On trouve également des guibs harnachés, des antilopes sing-sing, des taurotragus ainsi que des zèbres là où la végétation se fait plus épaisse. Les espèces les plus rares sont l'hylochère, le suni et le bongo. Les plus gros prédateurs sont la hyène, le léopard et occasionnellement le lion. Sur l'itinéraire Naro Moru, à l'ouest de la montagne, le buffle a été aperçu en train de creuser le sol avec ses cornes et s'en nourrir. Ce comportement est probablement lié à la présence de fer, nécessaire à l'adaptation en altitude. Sur le plan ornithologique, des ibis verts, ou Mesembrinibis cayennensis, et des grives éthiopiennes, ou Zoothera piaggiae, deux espèces très rares, ont été aperçues à la station météorologique.



Zone des bambous

La zone des bambous se trouve entre l'étage montagnard et l'étage subalpin, entre 2 200 et 3 200 mètres d'altitude. On la trouve sur toutes les hautes montagnes d'Afrique de l'Est bien que sur le mont Kenya, elle soit remarquable du fait qu'elle forme une couronne autour de la montagne[56]. Elle est entièrement naturelle et non une conséquence de la déforestation[30]. Le bambou présent, Yushania alpina, est très dépendant des précipitations et demande un relief doux et un sol riche. Pour cette raison, cette zone est très clairsemée au nord et entièrement absente à certains endroits. À l'ouest, les bambous peuvent pousser à plus de neuf mètres de hauteur et sur les pentes sud-est humides, à plus de 15 mètres de hauteur[18].

Ils annihilent toute autre forme de végétation et empêchent les jeunes arbres de pousser. Toutefois, quelques grands arbres se trouvent éparpillés autour de la zone des bambous[19],[13]. Ces arbres ont pu se développer il y a plusieurs décennies lorsque la végétation n'était pas si dense[56]. L'espèce de bambou trouvée au mont Kenya, Yushania alpina, est endémique aux montagnes d'Afrique de l'Est[56] et d'Afrique centrale.

Les bambous étant peu appétissants pour la plupart des animaux, la faune est très pauvre dans cette zone végétale. Cependant, il y a de nombreuses pistes à travers les bambous, pratiquées par de grands animaux comme les buffles ou les éléphants, sur leur chemin entre la forêt et les landes. Parfois, ces derniers mangent quand même les jeunes pousses

Prairies et broussailles de montagnes



La forêt subalpine se trouve généralement entre 3 000 et 3 500 mètres d'altitude bien qu'elle s'étende à des altitudes plus basses sur les pentes les plus sèches. Elle est souvent appelée zone Hagenia-Hypericum, car ces arbres, relativement petits, y sont les plus nombreux. Certaines espèces, Kniphofia, des Lobelia géants et des violettes africaines, sont des plantes communes dans cette zone.

Les Kniphofia sont un genre de plantes à fleurs que l'on trouve à cheval sur l'étage subalpin et la zone des landes.Deux espèces de reptiles sont présentes dans la forêt subalpine : le Mabuya irregularis, un scinque vivant dans les bruyères, et le Chamaeleo bitaeniatus, qui évolue entre un et deux mètres au-dessus du sol.



Zone des landes et des maquis

La zone des landes et des maquis est moins distincte que son équivalent sur le Kilimandjaro et la chaîne du Rwenzori. Elle est plus large sur le versant oriental du mont Kenya qui reçoit plus d'eau. Dans les vallées où ce milieu est présent, le sol est souvent détrempé en raison de la relative planéité et du faible drainage. Une partie de l'itinéraire Naro Moru est connu sous le nom de Vertical Bog (« la tourbière verticale » et s'étale depuis la lisière supérieure de la forêt jusqu'à environ 3 600 mètres d'altitude. La végétation dans la zone des landes et des maquis est facilement inflammable même si elle pousse sur des sols humides, ainsi une grande partie a été brûlée pendant la rébellion Mau Mau.

Pennisetum purpureum sur l'itinéraire Chogoria.La zone se trouve entre 3 200 et 3 800 mètres d'altitude. Les landes se situent dans les milieux les plus humides tandis que le maquis, ou chaparral, est présent dans les milieux secs. La plupart des plantes dans cette zone sont des arbustes avec des petites pousses. Dans les landes, les espèces dominantes sont les bruyères arborescentes (Erica arborea) qui peuvent atteindre dix mètres de hauteur. Dans le maquis, les plantes sont souvent des arbustes plus aromatiques comme Artemisia afra ou Protea caffra subsp. kilimandscharica[30]. Le sol des landes est souvent couvert de carex, de mousses, principalement des sphaignes, et de joncs (Juncus sp.) à proximité des cours d'eau. Toutes sortes d'herbes sont présentes sur le sol marécageux. Elles poussent entre les bruyères géantes et sont entrecoupées de fleurs. Les plus communes sont Geranium vagans et Kniphofia thomsonii mais aussi Disa stairsii, Gladiolus watsonioides ou encore Dichrocephala chrysanthemifolia var. alpina. On trouve également Lobelia deckenii subsp. keniensis dans les zones humides ainsi que des gentianes et d'autres espèces alpines aux altitudes les plus élevées. Les sols drainés, comme les moraines et les crêtes, sont plus propices au chaparrel.

Le reptile le plus commun dans les landes et les maquis du mont Kenya est le Mabuya varia, vivant sous les touffes de fétuques et les roches. De manière générale, les animaux dans ce milieu sont un mélange d'espèces forestières et alpines. Il y a très peu de larges animaux résidents à cette altitude mais au contraire des rats, des souris et des campagnols terrestres, associés à leurs prédateurs, les aigles, les buses, milans. Des troupeaux d'élands sont parfois repérés et occasionnellement des lions.

Étage afro-alpin

L'étage afro-alpin se trouve entre 3 800 et 4 500 mètres d'altitude. Il se caractérise par une atmosphère sèche et ténue et d'importants écarts de températures. C'est un milieu isolé, avec une zone subalpine à 80 kilomètres dans l'Aberdare, mais aucune région similaire à proximité. C'est donc un îlot terrestre avec de nombreuses espèces endémiques.

Un grand nombre de plantes vit dans l'étage afro-alpin. Elles se sont toutes adaptées de différentes manières au rude environnement. Certaines sont devenues endémiques en raison de leur isolement ancien. Les plantes dominantes sont les fétuques. Il existe plus de cent espèces de fleur sauvages uniquement dans cette zone, incluant des immortelles, des renoncules, des Asteraceae et Gladiolus crassifolius (un glaïeul africain). En raison de leur variété, elles sont en fleur tout au long de l'année. Les immortelles vivent dans les zones sèches et ont des fleurs de couleur blanche ou rose tandis que les renoncules préfèrent les zones humides et sont de couleur jaune[30]. Cependant, les plantes les plus réputées de l'étage afro-alpin sont les séneçons géants que l'on ne trouve que sur les montagnes d'Afrique de l'Est. Leurs pousses s'élèvent à plus de dix mètres de hauteur et certains ont de véritables troncs et tiges. L'espèce Dendrosenecio keniodendron se rencontre en haute altitude, entre 3 900 et 4 500 mètres alors que Dendrosenecio keniensis est présent principalement en-dessous de 4 000 mètres et exceptionnellement jusqu'à 4 200 mètres. Dendrosenecio keniodendron se développe en colonies et supprime toute autre forme de végétation à part l'alchémille qui pousse à sa base. En direction des crêtes et des vallées, le séneçon se fait plus rare et les autres plantes arrivent à survivre. Les vallées sont plus abritées mais souvent ombragées et plus affectées que les crêtes par le cycle gel-dégel journalier ; pourtant elles abritent de nombreuses variétés de fleurs et d'herbes broutées par les damans du Cap. Les crêtes sont bien drainées au niveau du sol mais plus exposées au vent ; les plantes ont donc des difficultés à survivre, si ce ne sont les fétuques qui abritent quelques fleurs entre leurs touffes. Les barres rocheuses constituent sous certaines conditions un bon abri et un habitat propice à de nombreuses espèces de fleurs et de plantes grasses. De plus, la zone afro-alpine possède de nombreux points d'eau où toutes sortes de mousses et d'hépatiques, de fleurs et d'herbes se développent. À cause de la formation d'aiguilles de glace toutes les nuits, les plantes sont sujettes à la solifluxion. Ce phénomène peut déterrer les plantes et endommager leurs racines. Certaines ont appris à vivre sans, comme certains lichens ou Aegagropila linnaei. D'autres, comme Dendrosenecio keniodendron et Lobelia deckenii subsp. keniensis, possèdent des parties spongieuses entre les cellules de leurs pousses où l'eau peut geler sans dommage. En revanche, au-dessus de 15°C, leur photosynthèse est considérablement réduite ce qui fait qu'elles sont restreintes à l'étage afro-alpin. Le sol est généralement colonisé dans un premier temps par les fétuques puis dans un second temps par les mousses qui le stabilisent, afin de permettre à d'autres plantes de s'installer. C'est particulièrement vrai dans les éboulements et les talus instables. Dutton, sur la crête en direction du pic de Shipton, écrit :

La flore exotique de l'étage afro-alpin sur le mont Kenya



Les trois espèces de mammifères dominantes dans l'étage afro-alpin sont le daman du Cap, un hyracoïde, l' Otomys orestes et le céphalophe de Grimm. Ils ont évolué de telle sorte qu'ils occupent différentes niches écologiques avec des sources de nourriture différentes et ne sont donc pas en concurrence, à moins que celle-ci ne fasse particulièrement défaut. Les seules fois où ces animaux se rencontrent sont lorsqu'ils se déplacent pour trouver de l'eau ou pour creuser le sol. Les damans vivent entre 3 500 et 4 700 mètres d'altitude dans des trous dans les rochers érodés et stables. Ces trous sont habituellement peu profonds et ne s'enfoncent pas dans le sol. Les damans se nourrissent d'herbes et de mousses et occasionnellement de jeunes pousses de lobelia. Contrairement aux autres espèces d'hyracoïdes, ils ont régulièrement besoin de boire et pratiquent la course entre leur terrier et les points d'eau même s'ils sont couverts par les touffes de fétuques. En effet, lorsqu'ils se trouvent loin de leur trou, ils sont une proie pour la buse rounoir. Les damans sont bien adaptés à cette altitude : leur fourrure fait au moins cinq centimètres de longueur, à comparer à celle des autres espèces du genre qui ne dépasse jamais 1,5 centimètres. C'est probablement le plus gros hyracoïde d'Afrique réduisant sa perte de chaleur corporelle relative ; ils s'activent principalement le matin pour se réchauffer en groupe au soleil, et enfin les femelles ne donnent naissance généralement qu'à une seule progéniture par saison permettant de lui porter plus d'attention et de le nourrir convenablement. Les otomys évoluent entre 3 300 et 4 300 mètres d'altitude dans les prairies de fétuques, les vallées et près des lacs. Ils vivent dans des trous sous les Dendrosenecio keniodendron. Le terrier mène à l'intérieur du plant du séneçon, où ils vivent près de la base des nouvelles pousses. En vivant ainsi au-dessus du niveau du sol, la température est légèrement plus chaude. Ils se nourrissent de graines et d'herbes. Les céphalophes évoluent entre la lisière supérieure de la forêt et 4 700 mètres d'altitude. Ils sont relativement rares et difficiles à observer car ils se cachent généralement dans les bois de séneçons ou les landes d’Erica. Ils broutent la journée, se nourrissant de petites plantes ligneuses, et n'ont pas de gros besoins en eau. Hormis ces trois espèces, on trouve également des Lophuromys aquilus qui sont omnivores et des Tachyoryctes rex qui se terrent et se nourrissent de racines et de tubercules. Les mammifères prédateurs ne font généralement que des incursions dans l'étage afro-alpin, retournant dans des régions plus basses la nuit. Le léopard, le lycaon, le lion et la mangouste rouge ont tous été aperçus dans cette zone. Les léopards vivent dans la plupart des vallées, jusqu'à 4 900 mètres d'altitude, et sont très territoriaux, se nourrissant de damans, d'otomys et de céphalophes. Les lycaons chassent en meute, tuant des proies plus grosses, y compris des céphalophes, occasionnellement des damans, des zèbres, des élands et des gazelles au nord de la montagne.


Un souimanga sur un lobelia.De nombreux oiseaux vivent sur les versants alpins du mont Kenya comme des espèces de souimangas, de traquets afroalpins, de sturnidés, de bergeronnettes et de rapaces avec la buse rounoir, le gypaète barbu ou l'aigle de Verreaux. Les plus petits pollinisent certaines espèces de lobelias et de séneçons.

À la saison sèche, on trouve des papillons mais l'altitude est en revanche trop importante pour les abeilles, les guêpes, les puces et les moustiques. La truite a été introduite dans les cours d'eau et les petits lacs et se trouve désormais tout autour de la montagne. La grenouille subalpine, le lézard alpin, la vipère de Hind sont quelques-uns des reptiles et amphibiens à vivre à l'étage alpin. L' Algyroides alleni est un lézard des murs commun qui vit dans les fétuques et les broussailles. Il se nourrit de coléoptères et de leurs larves. Les pousses mortes des Dendrosenecio keniodendron constituent un habitat idéal pour les puces, les araignées et les gastéropodes.



Étage nival

L'étage nival est la zone d'où les glaciers se sont récemment retirés. Sur le mont Kenya elle se situe généralement au-dessus de 4 500 mètres d'altitude. Ce n'est pas une zone continue, car les glaciers ne s'écoulaient pas de manière parfaitement répartie. Il y a seulement deux glaciers assez larges sur la montagne mais en retrait significatif pour permettre à ce milieu de s'implanter et d'être étudié.

Comme ce milieu a, par définition, récemment émergé de sous les glaciers, les seules plantes à vivre ici sont de petites colonies. Elles ont besoin d'être protégées des vents soufflant des glaciers. Leur croissance est souvent très lente. Les plantes les plus communes dans cette zone sont des graminées, des chardons tels que Dipsacus pinnatifidus. On trouve plusieurs types de fleurs dans l'étage nival : Mackinder rapporte avoir vu des Helichrysum brownei au sommet du Batian en 1899. La colonisation du milieu est évident autour des glaciers Lewis et Tyndall, plus protégé des vents froids et autorisant une croissance des plantes plus rapide. La première espèce à s'implanter est une petite fleur appelée Senecio keniophytum qui pousse à l'abri des rochers. Elle est très ramassée et possède des longs poils pour se prémunir du froid environnant. Les mousses et les lichens sont les suivantes à apparaître, car les moraines constituent un habitat adapté pour eux. Les lichens vivent sur les rochers érodés avec une surface rugueuse tandis que les mousses se développent dans les abris rocheux. Ils stabilisent les sols et permettent à d'autres plantes de s'installer par la suite.

Les damans du mont Kenya vivent jusqu'à la limite basse de l'étage nival, habituellement en-dessous de 4 700 mètres d'altitude. Des lions et des léopards ont été aperçus en train de s'aventurer à cette altitude, mais c'est très inhabituel.

Le souimanga tacheté rouge ou Nectarinia johnstoni vit jusqu'aux limites de l'étage nival, dans les zones où certaines Protea se sont établies. À cet endroit, on trouve également le traquet afroalpin. Le martinet à ventre blanc, ou Apus melba africanus, vit au-dessus de 4 900 mètres d'altitude. Il est résident et vit en groupes de plus de trente individus. Il se nourrit d'insectes, principalement attrapés au raz des cours d'eau et des lacs


dany
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   Posté le 10-06-2009 à 23:16:24   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

9ème question : Citez les principales tributs vivant autour du mont Kenya, prenez des photos de ces tributs et photo de vous avec les habitants de la région.




Les principales tribus vivant autour du mont Kenya sont les Kikuyu, les Embu, les Masaï et les Wakamba. La montagne revêt un aspect important dans la culture de chacune d'entre elles. Pour beaucoup d'entre eux, elle constitue encore aujourd'hui une source pécunière d'activité touristique. Ils travaillent en tant que guides, porteurs, gardiens de refuges, employés d'hôtels ou au sein des autorités du parc national du mont Kenya. Traditionnellement, les membres des tribus se cachent dans la montagne afin d'échapper aux percepteurs de taxes.



Les Kikuyu

Ils vivent dans le district de Kirinyaga, sur les versants sud et est de la montagne. Ce sont des agriculteurs qui travaillent la terre fertile mélangée aux cendres volcaniques des pentes basses. Les Kikuyu croient que leur dieu, Ngai, vit sur le mont Kenya. Ils construisent leurs maisons avec la porte face à la montagne qu'ils appellent Kirinyaga ou Kilinyaga comme John Walter Gregory l'a mentionné ce qui signifie « la montagne blanche ». Les soigneurs Kikuyu partent souvent à l'assaut du mont Kenya afin de trouver des conseils pour des remèdes auprès de Ngai[82]. Dans la tradition Kikuyu, « Lorsque la terre fut formée, un homme appelé Mogai créa une grande montagne appelée Kere-Nyaga. Une poudre blanche appelée Ira recouvra le sommet, qui était le lit pour le dieu Ngai. » D'importantes cérémonies tribales comme le mariage ou le rite d'initiation se déroulent face à la montagne.

Les Embu

Ils vivent sur le versant sud-est de la montagne. Ils partagent les mêmes croyances et les mêmes pratiques architecturales que les Kikuyu au sujet du dieu Ngai. Le nom Embu pour le mont Kenya est Kirenia ce qui signifie « la montagne de la blancheur ». Ils ne s'aventurent que rarement sur les pentes hautes en raison du froid[80] bien qu'ils les aient explorées jusqu'à l'étage afro-alpin. En effet, ils ont appris à Johann Ludwig Krapf que les eaux de la montagne coulent dans un large lac alimentant le fleuve Tana, les deux seuls lacs pouvant correspondre à la description étant les lacs Michaelson et Ellis, tous deux dans l'étage afro-alpin.



Les Masaï

Ils vivaient auparavant sur les versants nord et nord-ouest mais ont été déplacés par les Européens dans des réserves au sud afin que leurs terres soient colonisées. Ce sont des tribus nomades qui utilisaient les zones au nord pour faire paître leur bétail. Ils croient que leurs ancêtres sont descendus de la montagne à l'aube des temps. Les noms Masaï pour le mont Kenya sont Ol Donyo Eibor et Ol Donyo Egere qui signifient respectivement « la montagne blanche » et « la montagne tâchetée ». En 1899, quand Halford John Mackinder effectue sa première ascension, la montagne est considérée par les Masaï comme leur territoire. Il pense que le nom Kenya est une déformation du mot masaï signifiant « brouillard » et il appelle donc la brèche entre le Batian et le Nelion la « Porte du Brouillard ».



Les Wakamba

Ils appellent la montagne Kima Ja Kegnia ou Kiinyaa signifiant respectivement « la montagne de la blancheur » et « la montagne de l'autruche ». Ce dernier nom renvoie à la couleur des pics qui sont blancs avec la neige et noirs avec les rochers, ressemblant ainsi au plumage du mâle. Les Wakamba utilisaient également le nom Njalo, « brillant », qui a la même racine que Kilima Njaro, le Kilimandjaro. Lorsque Krapf aperçoit le mont Kenya pour la première fois en 1849, il se trouve dans le village Wakamba de Kitui. Il est généralement accepté que le nom moderne Kenya provient de Kiinyaa.



Les autres tribus

Les premiers Européens à explorer le mont Kenya emmènent souvent avec eux des membres d'autres tribus comme guides et porteurs. La plupart n'ont jamais connu l'expérience du froid ou vu de neige ni de glace avant. Leurs réactions expriment fréquemment la peur et la défiance. Les Meru croient que la montagne est la demeure de leur dieu Ngai. Ils vivent sur le versant nord-est et appellent la montagne Kirimaara, « la montagne qui brille ». Les Wakuafi vivent sur le versant sud du mont Kenya qu'ils appellent Orldoinio eibor signifiant « montagne blanche ». Les Wadaicho vivent quant à eux sur le versant est, dans les forêts. À l'époque des premières expéditions par les Européens, aucune tribu ne vivait entre le mont Kenya et le lac Baringo ; la tribu Wasuk vivait au nord de la montagne avec les Masaï[80]. Les Andorobbo vivent sur le versant ouest, près de la base du mont Kenya, dans les forêts. Ils chassent le buffle et l'éléphant pour la nourriture et pour vendre l'ivoire. Ils appellent la montagne Doinyo Egeri qui signifie « montagne noire » ce qui contraste avec les Masaï et les Kikuyu et qui s'explique par le fait qu'il habitent sur un versant différent où les rochers sont plus présents et les glaciers moins nombreux. Ils avaient l'habitude d'explorer et parfois de vivre à l'étage afro-alpin mais ils s'aventurent désormais rarement au-delà de la forêt. L'expédition de Mackinder, en 1899, rencontre des hommes de la tribu Wanderobo à environ 3 600 mètres d'altitude. Ils sont un exemple de tribu parfaitement adaptée à vivre dans ce milieu. Le nom zanzibari pour le mont Kenya est Meru.






Heuuu une drole de tradition chez les Masaî




dany
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   Posté le 10-06-2009 à 23:41:11   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

10ème question : Allez dans la Réserve nationale du Masai Mara, décrivez tous les mammifères, oiseaux et reptiles y vivant, prenez des photos de la faune et photo de vous en train de prendre des photos.



Le Masaï Mara est une réserve nationale située au sud-ouest du Kenya. C'est le prolongement naturel du Parc national du Serengeti situé en Tanzanie. Elle tient son nom de la tribu qui vit sur ses terres, les Masaïs, et de la rivière qui la traverse, Mara.

Il s'agit d'une grande étendue de savane, légèrement valonnée, dans laquelle se croisent de nombreuses espèces :



Mammifères

éléphants (3000 individus), rhinocéros,Hippopotames ,buffles,
lions, guépards, léopards, servals, caracals, chacals , hyène tachetées
gazelle de Grants, gazelle de Thomsons (360 000 individus), impalas (70 000 individus), cobes , bubales, élands , zèbres (200 000 individus) , gnous (1 300 000 individus), girafes ,ourébis , steenboks
dik-diks, phacochères , babouins, singe verts, mandrills





Oiseaux

autruches, grue couronnées, bucorve du sud , Serpentaire (oiseau).





Reptiles

pythons, crocodile du nils , varans



La réserve est essentiellement constituée de vastes plaines de savane valonnée limitée à l'Ouest par l'escarpe d'Oloololo et au Sud par la Sand River. La confluence de cette rivière, de la Talek et de la Mara crée des zones de marais peu profonds qui apportent une grande diversité de biotopes dans un lieu très caractéristique de l'Afrique de l'Est rêvée pour les safaris.

Moins fréquentée que le Serengeti, la réserve est un endroit superbe où observer la migration des gnous, des zèbres, des gazelle de thomsons et d'autres animaux deux fois par an, en particulier lors de leur franchissement de la rivière Mara. Ces herbivores, arrêtés par la présence de l'eau (et des prédateurs qui les attendent à cet endroit), se regroupent en troupeaux qui peuvent dépasser les 10000 têtes avant de se jeter à l'eau. La concentration animale, l'intense activité des prédateurs (principalement lions, crocodiles, léopards et hyènes) et le spectaculaire de certains franchissements (appelés crossings) créent un spectacle ahurissant même si la violence de la lutte pour la vie y est très présente.

L'accés en est relativement compliqué. On peut rejoindre le parc depuis Nairobi en avion (environ 70 minutes de vol) ou en voiture (environ 8 heures de routes, en très mauvais états, et de pistes). Néanmoins, le tourisme y est relativement bien développé grace aux 6 portes d'accés (Oloololo Gate et Musiara Gate au Nord, Talek Gate et Sekanani Gate à l'Est, Ololaimutia Gate et Sand River Gate au Sud) et 4 pistes d'aviation en terre battue.

Destination prisée des photographes amateurs parfois repoussés par les tarifs élevés des taxes d'entrée dans les parcs naturels de Tanzanie, c'est le lieu d'activité privilégié d'un couple de photographes animaliers français, Michel Denis-Huot et Christine Denis-Huot qui résident sur place pendant une grande partie de l'année. De nombreux touristes et éco-touristes s'y retrouvent également.




Si avec ça j'arrive pas à prendre une belle photo
Je m'appelle plus Dany!!!
dany
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   Posté le 12-06-2009 à 08:01:05   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

11ème question : Allez dans le Parc national de Tsavo East, décrivez-le avec sa faune, prenez des photos de la faune et photo de vous en véhicule 4X4.



Le Parc national de Tsavo East est un des plus vieux et plus grands parcs du Kenya (11,747 kilomètres carrés). Ouvert en avril 1948, il est situé près du village de Voi dans le District de Taita de la province de la côte. Le parc est divisé par la route A109 et un chemin de fer en sections est et ouest.

On y trouve de grands troupeaux de buffles, beaucoup d'éléphants, de zèbres, et d'impalas.

La girafe masaï y est également présente, ainsi que les hippopotames, les cobes à croissant, les dik-diks, les bubales de Coke les koudous et les élans du Cap. Quelques gnous sont visibles au sud du parc vers le Finch-Haton. Pour ce qui est des carnivores, lions, guépards, léopards (notamment à n'Gulia), hyènes (hyènes rayées, Hyènes tachetées, protèles), et crocodiles sont présents mais plus difficiles à voir.

On retrouve aussi quelques espèces menacées comme le rhinocéros noir au "N'gulia rhino sanctuary", quelques zèbres de Grévy et des lycaons.

Plusieurs animaux du Nord aride sont présents, tels les oryxs à pinceaux, les gérénuks (Gazelle de Waller), les autruches de Somalie, et les pintades vulturines qui y sont visibles.

Au niveau des rochers de granite, il est aussi possible de voir des oréotragues.

Plus de 500 espèces d'oiseaux ont été enregistrées dans le secteur, y compris des autruches, des crécerelles, des buses, des étourneaux, des plocéidés, des alcédinidés, des bucérotidés, des messager sagittaire et des hérons.











dany
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   Posté le 12-06-2009 à 08:19:06   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

12ème question : Allez au Parc national Meru, qu’on fait George et Joy Adamson ? Prenez des photos de la faune.



Le Parc national de Meru est une réserve forestière du Kenya, située à l'est de Meru, à 350 km de Nairobi. Avec une surface de 870 km², c'est l'un des parcs les moins connus du Kenya. En raison des chutes de pluie abondantes, il est couvert de marais luxuriants avec de hautes herbes, ce qui rend le repérage difficile contrairement à d'autres parcs africains. Il abrite un large éventail d'animaux sauvages comme l'éléphant, l'hippopotame, le lion, le léopard, le guépard et quelques rares antilopes. C'est là que George et Joy Adamson ont relâché plusieurs animaux élevés en captivité , y compris le fils de la célèbre lionne Elsa (immortalisée dans le livre Born Free) et leur guépard Pippa. Il a été tué par des braconniers avant que la sécurité ne soit renforcée.



Ce parc national présente deux aspects, une région de hautes plaines (Mulika) et une région de basses-plaines semi désertiques (Adamson's falls). La faune, y compris les rhinocéros, a été décimée par un braconnage intensif dans les années 90. Mais une opération de grande envergure a été organisée (Operation Genesis) pour la réintroduction des espèces disparues : rhinocéros, buffles, antilopes, éléphants. Ce qui fait le charme indéniable du Parc national de Meru c'est sa fréquentation plus faible du fait de son éloignement et de la nécessité d'avoir des véhicules avec une bonne garde au sol pour franchir les nombreux radiers. De nombreuses rivières dont la rivière Tana assurent à longueur d'année un breuvage adhoc à la faune. Les nombreux biotopes permettent d'observer une faune diversifiée et spécifique de certaines régions d'Afrique comme les Oryx beisa, les gerenuks (ou antilopes girafes), les petits Koudous. Des rhinocéros blancs ont été importés d'Afrique du Sud mais des recherches approfondies font état de leur présence au siècle dernier. Meru est un endroit d'exception conçu pour des amateurs épris de vastes horizons. Paysages splendides et variés. Mais il faut reconnaitre que ce n'est pas un "ZOO" et que la vision des animaux demande de la patience et une observation attentive. Mais c'est bien là tout le charme de Meru.







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   Posté le 12-06-2009 à 08:28:44   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

13ème question : Allez au lac Victoria, décrivez ce lac, prenez des photos



Le lac Victoria ou Nyanza (encore appelé lac Ukéréoué - Ukerewe -, ou Nalubaale) est le plus grand lac d'Afrique et le quatrième au monde en termes de superficie avec 68 100 km2. Il doit son nom à l'explorateur britannique Speke qui fut en 1858 le premier européen à l'atteindre, et qui le baptisa en l'honneur de la Reine Victoria.

Situé en Afrique de l'Est, au cœur d'une zone densément peuplée, il est bordé par le Kenya au nord-est, l'Ouganda au nord et au nord-ouest et la Tanzanie au sud. Occupant une dépression encadrée par les deux branches de la vallée du grand rift, il est la source du Nil Blanc, le plus long affluent du Nil.

Traversé par l'équateur, le lac Victoria est peuplé d'une faune et d'une flore tropicale variée mais menacée par la surexploitation des ressources naturelles et la destruction des milieux.


La pêche sur le lac Victoria






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   Posté le 12-06-2009 à 08:52:32   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

14ème question : Décrivez la faune et la flore complète du lac Victoria, prenez des photos et photo de vous en train de prendre des photos

Mammifères

Dans les marais à papyrus, l'antilope sitatunga (Tragelaphus spekeii), aux sabots longs et fendus adaptés à la marche en terrain marécageux, peut encore être rencontrée bien que devenue rare. Une autre antilope, le grand cobe des roseaux (Redunca redunca), peut elle aussi être aperçue sur les rives.

En ce qui concerne les mammifères plus adaptés au mode de vie aquatique, l'hippopotame (Hippopotamus amphibius) et la loutre à joues blanches du Cap (Aonyx capensis), sont courants.

Dans certaines zones plus sèches vit l'impala (Aepyceros melampus), mammifère ressemblant à une gazelle ou à une antilope

Oiseaux

Le lac Victoria est un lieu de passage de très nombreux oiseaux migrateurs mais c'est aussi le milieu de vie d'un grand nombre d'espèces résidentes.

Dans les marais denses, de nombreux animaux trouvent abri et nourriture. C'est là que vit le Bec-en-sabot (Balaeniceps rex) qui se nourrit de poissons, de batraciens, de jeunes tortues et qui est actuellement classé comme espèce vulnérable. On y trouve aussi des oiseaux typiques des marécages à papyrus tel que le Cisticole de Carruthers (Cisticola carruthersi), la Rousserolle des cannes (Acrocephalus rufescens), le Gobemouche des marais (Muscicapa aquatica), la Bouscarle à ailes blanches (Bradypterus carpalis) et deux espèces menacées, le Chloropète aquatique (Chloropeta gracilirostris) et le Gonolek des papyrus (Laniarius mufumbiri).

Dans les eaux plus libres, on peut rencontrer l'échasse blanche (Himantopus himantopus) mais aussi des cormorans (grand cormoran, Phalacrocorax carbo, et cormoran africain, Phalacrocorax africanus) ainsi que divers hérons (le crabier blanc Ardeola idae) et aigrettes (aigrette garzette, grande aigrette). La mouette à tête grise (Larus cirrocephalus) et la sterne Hansel (Sterna nilotica) se rencontreront souvent dans les zones d'eau libre plus éloignées de la rive.

Dans la savane arborée qui entoure le lac, on peut observer le martin-chasseur du Sénégal (Halcyon senegalensis), oiseau très coloré appartenant à la même famille que les martin-pêcheurs. Près de la rive, on peut parfois apercevoir l'œdicnème vermiculé (Burhinus vermiculatus) ou bien le barbican guifsobalito (Lybius guifsobalito), oiseau noir à gorge rouge intense, ou bien encore divers souïmangas, oiseaux nectarivores à ne pas confondre avec des oiseaux-mouches, dont le souimanga à ceinture rouge (Nectarinia erythrocerca). L'autour unibande (Kaupifalco monogrammicus), rapace amateur de lézards, de serpents, de petits mammifères et de jeunes oiseaux, est souvent observé dans ce biotope.

Reptiles et batraciens

Le crocodile du Nil (Crocodylus niloticus) a presque disparu de cette région d'Afrique. Il est essentiellement victime de la chasse faite pour obtenir sa peau. Il se nourrit de proies vivantes comme des oiseaux, des lézards, des tortues, des insectes, des crustacés, des mollusques et des batraciens.

Au lac Victoria, la ponte a lieu à la fin décembre et en janvier, à la saison sèche lorsque les eaux baissent. Les œufs sont déposés dans le sable où ils incubent pendant trois mois.

Le lac abrite plusieurs espèces de tortues d'eau douce endémiques comme Pelusios williamsi ou Emydura victoriae.

Les varans du Nil (Varanus niloticus), qui subissent la prédation du crocodile, n'hésitent pas en retour à piller le nid de ce dernier.

Dans ces zones vivent également des batraciens, notamment une espèce endémique : Xenopus victoriae.

Poissons

Le lac Victoria contient plus de 500 espèces de poissons dont 300 endémiques appartenant au genre Haplochromis et deux espèces endémiques de tilapias appartenant au genre Oreochromis (Oreochromis esculentus et Oreochromis variabilis). (Les Haplochromis du lac Victoria regroupe plusieurs espèces mais aussi plusieurs genres).

La perche du Nil (Lates niloticus)ou Capitaine et le tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) ont été introduits dans le lac par l'Homme.

Il existe aussi une espèce de protoptère, ou dipneuste africain (Protopterus aethiopicus), poisson pulmoné obligé de respirer régulièrement à la surface.

Depuis l'introduction de la perche du Nil dans les années 1950 par les colons britanniques, plus de 200 espèces endémiques d’Haplochromis ainsi que l’Oreochromis esculentus ont disparu et de nombreuses espèces sont menacées comme le protoptère qui semble même en voie de disparition


Insectes

Les eaux du lac Victoria sont colonisées par des insectes aquatiques, les notonectes entre autres, et par de nombreuses larves d'insectes. On assiste périodiquement au-dessus des eaux du lac à l'apparition de véritables nuages d'insectes. Ces derniers se forment lorsque les nymphes de certaines espèces (trichoptères, Chaoborus, Simuliidae, éphémères, odonates, chironomes, moustiques, etc) se transforment en adultes et prennent leur envol. La majorité sont inoffensifs mais peuvent être gênants pour les habitants du voisinage.

Certains moustiques peuvent transmettre des maladies telles que la malaria, la fièvre à chikungunya et la fièvre jaune. Sur les rives, des rassemblements périodiques de têtes de bétail attirent la glossine, ou mouche tsé-tsé, capable de transmettre la maladie du sommeil dont le responsable est le trypanosome (protozoaire). Les simulies peuvent elles aussi transmettre des maladies à protozoaires (onchocercose, filariose

Flore

La région du lac Victoria est actuellement occupée par des savanes boisées entrecoupées de vastes étendues cultivées. Dans le Nord s'étendait jadis une grande forêt qui prolongeait celle du bassin du Congo mais il n'en reste plus que des lambeaux.

Dans les zones marécageuses, sur la rive ou à faible profondeur, on trouve différentes espèces comme des Poaceae (Miscanthus violaceus, Leersia hexandra), des sphaignes (genre Sphagnum), une Melastomataceae (Dissotis brazzaei), des roseaux du genre Phragmites, des massettes (genre Typha), des potamots (genre Potamogeton) et des nénuphars (Nymphaea caerulea, Nymphaea lotus).

Le long des berges, à l'abri des vagues, se dresse une importante végétation qui pénètre jusque dans l'embouchure de certains affluents. On trouve parmi ces plantes le papyrus (Cyperus papyrus), qui atteint quatre à cinq mètres de hauteur. Le papyrus poussait toute l'année tout le long du Nil il y a quelques milliers d'années mais aujourd'hui, on ne le trouve plus que dans le Sud du Soudan et autour du lac Victoria où il couvre de grandes étendues. On peut aussi trouver dans les mêmes zones des fougères (Cyclosorus interruptus var. striatus), des ficus (comme Ficus verruculosa) et des plantes de la famille des Limnophyton (Limnophyton obtusifolium).

Dans les zones calmes on trouve des végétaux aquatiques comme l'utriculaire (genre Utricularia), des Hydrocharitaceae (Hydrilla verticillata, genre Vallisneria), la mâcre nageante ou châtaigne d'eau (Trapa natans) dont le fruit est comestible, une Poaceae appelée hippo grass, soit « herbe à hippopotame » (Vossia cuspidata) et des plantes du genre Ceratophyllum. Toutes contribuent à créer des habitats pour de nombreux petits animaux. La pistie ou laitue d'eau (Pistia stratiotes) semble avoir disparu à cause de la prolifération d'un autre végétal, la jacinthe d'eau (Eichornia crassipes).


Ben koi je me planque pour pas que les animaux me voient!!!



Je surveille, je surveille!!
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   Posté le 12-06-2009 à 09:02:35   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

15ème question : Allez au lac Turkana, décrivez-le et quel est son ancien nom ? Quel est le nom de crocodiles y vivant ? Prenez une photo



Le lac Turkana, anciennement nommé lac Rudolf ou lac Rodolphe , est l’un des lacs qui marque l'extrême nord de la Vallée du grand rift. D’une superficie de 6 405 km² et d'une longueur de quelques 300 km, il se trouve pour l'essentiel sur le territoire du Kenya même si son extrémité septentrionale se trouve en Éthiopie.



Le lac Turkana, parfois surnommé la « Mer de Jade », renferme des perches du Nil et des tilapia. Il contenait autrefois la plus importante population africaine de crocodiles du Nil : la seule île centrale en abritait 14 000.

La présence d’eau dans une zone aussi aride confère au lac une importance internationale comme zone de transit pour les oiseaux migrateurs. La région est peuplée de lions, de guépards, de girafes et de nombreux autres mammifères. Les éléphants et les rhinocéros semblent avoir disparu.

Les parcs nationaux du lac Turkana sont désormais inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.


Crocodile du Nil
dany
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   Posté le 12-06-2009 à 09:17:28   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

16ème question : Votre safari se termine, rendez-vous dans la ville de Mombasa, décrivez la ville avec son fort et son port, prenez des photos de la ville, du fort et du port



L'entrée symbolique de Mombasa, avec ses défenses d'éléphant


Mombasa a été fondée vers 750 par des commerçants arabes.

En 1498, l'explorateur portugais Vasco de Gama y débarque. Les Portugais sont maîtres de la ville en 1505 et en font progressivement une place forte à vocation commerciale, sur la route des Indes.

Les Portugais sont définitivement chassés en 1698 par les Omanais, alliés avec certaines factions swahili. En 1895, elle fut administrée par les Britanniques et fut jusqu'en 1907 la capitale de l'Afrique orientale britannique.

Elle fut désignée capitale du protectorat côtier du Kenya en 1920 et, en 1963, fit partie du nouveau Kenya .

Mombasa a été fondée vers 750 par des commerçants arabes.

En 1498, l'explorateur portugais Vasco de Gama y débarque. Les Portugais sont maîtres de la ville en 1505 et en font progressivement une place forte à vocation commerciale, sur la route des Indes.

Les Portugais sont définitivement chassés en 1698 par les Omanais, alliés avec certaines factions swahili. En 1895, elle fut administrée par les Britanniques et fut jusqu'en 1907 la capitale de l'Afrique orientale britannique.

Elle fut désignée capitale du protectorat côtier du Kenya en 1920 et, en 1963, fit partie du nouveau Kenya .


Fort Jesus et son entrée principale





Le vieux port dominé par la mosquée Dawoodi Bohra
dany
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   Posté le 12-06-2009 à 09:36:52   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

17ème question : Vous êtes à Mombasa, photo de vous en ville ou sur le port. Bon retour chez vous.












Photo souvenirs avec une famille de Mombasa



Et voila tout a une fin, c'est le départ sniffffff
dany
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   Posté le 12-06-2009 à 10:20:47   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   



RANDO DU KENYA TERMINEE
Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
Administratrice
Wolf-Samantha
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   Posté le 13-06-2009 à 10:18:13   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Dany très belle rando réussie félicitation, un grand très bonne documentation de superbes belles photos avec beaucoup de recherches de très beaux montages toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut tu as passé de bonnes vacances au Kénya je suis fière de toi

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