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 DANY

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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   Posté le 25-10-2008 à 22:56:41   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   



REPONSES DE DANY


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dany
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   Posté le 06-11-2008 à 22:23:57   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

1ère question : Vous arrivez à Chicago dans l’Illinois, décrivez brièvement celle-ci, prenez des photos de la ville.







Chicago est la troisième plus grande ville des États-Unis, située dans l'État de l'Illinois, elle est le chef-lieu du comté de Cook, à 1 300 km à l'ouest de New York City et à 3 300 km au nord-est de Los Angeles. C'est la plus grande ville de la région du Middle West. Elle se trouve sur la rive sud-ouest du lac Michigan, un des Grands Lacs de l'Amérique du Nord. La rivière Chicago traverse la ville. Fondée en 1770, Chicago est devenue ville officielle en 1837.

La ville de Chicago proprement dite compte aujourd'hui 2 873 790 habitants et les limites de la ville s'étendent sur 606,2 km2. Ses habitants s'appellent les Chicagoans. L'agglomération de Chicago est la troisième des États-Unis avec une population de 8 711 000 habitants s'étendant sur 5 498 km2. L'aire urbaine de Chicago-Naperville-Joliet communément appelée « Chicagoland » compte 9 785 747 habitants et s'étend sur 28 163 km2, ce qui en fait la quatrième aire urbaine de l'Amérique du Nord après Mexico, New York City et Los Angeles.

Chicago est le deuxième centre industriel des États-Unis ; elle appartient à la « Ceinture des industries » (Manufacturing Belt), mais la ville est aussi l'une des plus importantes places financières du monde ; c'est ici, par exemple, que sont fixés les prix du blé et du soja aux États-Unis.

Grâce à sa situation exceptionnelle, la ville constitue un centre de communication majeur de voies terrestres mais aussi par son aéroport international. Elle a acquis une grande renommée culturelle grâce à son architecture de gratte-ciel et attire des millions de visiteurs chaque année. En effet, la Sears Tower est le second plus haut gratte-ciel au monde si l'on inclut son antenne. Cet immeuble a été le plus haut du monde de 1974 à 1998. Chicago possèdera bientôt le plus haut gratte-ciel du continent américain avec la Chicago Spire, actuellement en construction, elle devrait culminer à 610 mètres de haut en 2010. La ville compte de nombreux établissements d'enseignement supérieur, des musées, des théâtres et un orchestre symphonique réputé. C'est enfin la ville d'adoption du 44e et premier président des États-Unis noir, Barack Obama.















dany
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   Posté le 06-11-2008 à 23:05:21   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

2ème question : La route 66 a été construite en quelle année ? Quelle est sa longueur ? Prenez des photos d’emblèmes ou de panneaux de cette route.








La Route 66 (officiellement U.S. Route 66) était une route américaine qui joignait Chicago dans l'Illinois à Los Angeles en Californie (plus exactement, à Santa Monica).

L'itinéraire a été commissionné en 1926, utilisant autant que possible des portions de routes existantes. À l'époque, la route n'est revêtue que sur 800 miles. Ce n'est qu'en 1937 que la route est revêtue de Chicago à Los Angeles.


Elle est longue de 2 448 miles (environ 4 000 km). La Route 66 traverse 8 états (Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona, Californie) et le point central se trouve à Adrian dans le Texas. Elle fut la première route trans-continentale goudronnée en Amérique, il est donc peu surprenant que les Américains l'appellent la Mother Road ou Main Street USA. Elle a été officiellement déclassée le 27 juin 1985.

Si la Route 66 n'a plus d'existence « officielle », elle conserve un caractère mythique et est sans doute la plus connue des routes américaines. Il existe désormais des mouvements pour sa préservation, et les initiatives visant à y développer le tourisme sont de plus en plus nombreuses (ainsi, la route est à nouveau fléchée à plusieurs endroits sous le nom « Historic Route 66 »). Un exemple de la célébrité de cette route est qu'elle a une place très importante dans le film de John Lasseter, Cars. De plus, elle est un des lieux principaux de l'action du grand roman de John Steinbeck, Les raisins de la colère.















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   Posté le 06-11-2008 à 23:29:21   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

3ème question : La route 66 part de quelle ville et finie dans quelle ville exactement ? Prenez quelques photos de cette route mythique.

La Route 66 traverse 8 états (Illinois, Missouri, Kansas, Oklahoma, Texas, Nouveau-Mexique, Arizona, Californie)

La Route 66 (officiellement U.S. Route 66) était une route américaine qui joignait Chicago dans l'Illinois à Los Angeles en Californie (plus exactement, à Santa Monica).



Voici une liste des principales étapes de la Route 66. La tradition veut qu'on la parcoure d'Est en Ouest.

Illinois
Chicago
Joliet
Wilmington (Gemini Giant)
Dwight
Odell (Sinclair Station)
Normal
Bloomington
Funks Grove (sirop d'érable)
McLean (Dixie Truckers Home)
Lincoln
Springfield (tombe d'Abraham Lincoln)
Litchfield (Ariston Cafe)
Mount Olive (Soulsby Shell Station)
Hamel
Mitchell (Chain of Rocks Bridge)

Missouri
Saint Louis (Arche)
Eureka (Route 66 State Park)
Meramec Caverns
Rolla
Devil's Elbow
Springfield
Carthage
Joplin

Kansas
Galena
Riverton
Baxter Springs

Oklahoma
Commerce
Miami (Coleman Theater)
Vinita
Foyil (Andy Payne Memorial)
Claremore
Catoos (Blue Whale)
Tulsa
Stroud
Chandler
Arcadia (Round Barn)
Oklahoma City (Memorial)
Yukon (silos)
El Reno
Calumet
Geary
Hydro (Lucille's)
Clintona (Route 66 Museum)
Foss
Canute
Elk City (National Route 66 Museum)
Sayre (Courthouse)
Hext
Erick (Sandhills Curio Shop, Roger Miller Museum)
Texola (Water Hole #2)

Texas
Shamrock (U-Drop Inn)
Lela
McLean (Phillips 66 Station, Devil's Rope Museum)
Groom (Britten USA Water Tower, croix géante)
Conway (Bug Ranch)
Amarillo (Cadillac Ranch, Big Texas Steak Ranch)
Vega (Dot's Mini-Museum, Vega Motel)
Adrian (Midpoint Cafe)
Glenrio (Little Juarez Cafe, First/Last Motel)

Nouveau-Mexique
Tucumcari (Blue Swallow Motel, monument Route 66)
Santa Rosa
Clines Corner
Moriarty (Longhorn Ranch)
Albuquerque (Kimo Theater, Route 66 Diner, El Vado Motel)
Paraje (Bianca Trading post & Cafe)
Budville
Cubero
San Fidel (Cafe)
McCarthy's (Whiting Bros)
Grants (Uranium Cafe)
Thoreau
Continental Divide (7200 pieds, le point le plus élevé sur la 66)
Gallup (El Rancho Hotel)

Arizona
Lupton
Chambers
Painted Desert / Petrified Forest (parc national)
Holbrook (Wigwam Motel)
Joseph City
Jackrabbit ("Here It Is" Trading Post)
Winslow (Standin' on the Corner)
Meteor City (Meteor Crater)
Two Guns (ville fantôme)
Twin Arrows (ville fantôme)
Winona
Flagstaff
Bellemon (Pines Breeze Inn, site du film Easy Rider)
Parks
Williams (Grand Canyon Railway)
Ash Fork
Seligman (Delgadillo's Snow Cap)
Nelson (Grand Canyon Caverns)
Peach Springs
Truxton
Valentine (ex-bureau postal « officiel » de la St-Valentin)
Hackberry (General Store)
Antares (Rancheros Tiki Headicus)
Kingman
Cool Springs
Oatman
Topock

Californie
Needles (gare El Garces)
Homer
Goffs
Fenner
Essex
Danby
Cadiz
Amboy (Roy's Cafe, cratère d'Amboy)
Bagdad
Siberia
Ludlow (Cafe)
Newberry Springs (Bagdad Cafe, site du film du même nom)
Barstow
Victorville (California Route 66 Museum)
San Bernardino (site du premier McDonald's)
Rialto (Wigwam Motel)
Pasadena (Rose Bowl)
Los Angeles
Santa Monica (Pier)










dany
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   Posté le 07-11-2008 à 21:15:35   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

4ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans l’Illinois ? Décrivez brièvement la ville de Springfield, prenez des photos de celle-ci.

Illinois
Chicago
Joliet
Wilmington (Gemini Giant)
Dwight
Odell (Sinclair Station)
Normal
Bloomington
Funks Grove (sirop d'érable)
McLean (Dixie Truckers Home)
Lincoln
Springfield (tombe d'Abraham Lincoln)
Litchfield (Ariston Cafe)
Mount Olive (Soulsby Shell Station)
Hamel
Mitchell (Chain of Rocks Bridge)






La ville de Springfield est la capitale de l'État de l'Illinois, aux États-Unis. D'après le Bureau du recensement des États-Unis, Springfield comptait 116 482 habitants en 2006. Bien qu'elle soit la capitale de l'État, elle reste bien souvent dans l'ombre de Chicago, première ville de l'État et troisième ville américaine par sa population.



Le peuplement débuta à la fin des années 1810 et la ville fut d'abord appelée Calhoun en hommage à John Caldwell Calhoun avant d'être renommé Springfield en 1832. Devenue le siège du comté de Sangamon en 1821, la ville fut désignée comme capitale de l'État de l'Illinois en 1837.



Abraham Lincoln vécut à Springfield de 1837 à 1861 où il exerça la profession d'avocat en parallèle avec sa carrière politique. Lors du déclenchement de la Guerre de Sécession en 1861, Ulysses Simpson Grant commença sa carrière militaire dans la ville en prenant la direction des milices de l'Illinois. En 2008, Barack Obama, sénateur de l'Illinois, déclare officiellement sa candidature à l'investiture démocrate devant une foule de partisans dans les rues de Springfield





dany
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   Posté le 07-11-2008 à 21:32:05   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

5ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans le Missouri ? Décrivez brièvement la ville de Saint Louis, prenez des photos de celle-ci.

Missour i
Saint Louis (Arche)
Eureka (Route 66 State Park)
Meramec Caverns
Rolla
Devil's Elbow
Springfield
Carthage
Joplin






Saint Louis (en anglais Saint Louis ou St. Louis) est une ville dans le Missouri aux États-Unis, nommée d'après Louis IX de France. La ville compte 352 572 habitants et est la 18e plus grande agglomération des États-Unis, avec 2 848 399 habitants en 2005.

Au XVIIe siècle, la région de Saint Louis est explorée par les Français. En 1673, Louis Jolliet et Jacques Marquette commencent l'exploration du fleuve Mississippi ; quelques années plus tard, c'est Cavelier de la Salle qui descend le cours d'eau jusqu'à son embouchure. Ce dernier prend possession de la vallée en la baptisant « Louisiane », en l'honneur de Louis XIV. La région septentrionale de la Louisiane est aussi appelée Haute-Louisiane ou encore Pays des Illinois. Un établissement français est fondé en 1699 non loin du site de Cahokia. Les Français construisent un ensemble de forts (Fort de Chartres, Kaskaskia, Prairie du Rocher). Des prêtres catholiques établissent une mission à proximité du site actuel de Saint Louis, en 1703.

La ville est officiellement fondée par le marchand français Pierre Laclède — ou Pierre Laclède Liguest — et son jeune assistant et beau-fils néo-orléanais Auguste Chouteau le 15 février 1764. En 1765, Saint Louis devient la capitale de la Haute-Louisiane. Entre 1766 et 1768, elle est administrée par le lieutenant gouverneur français Louis Saint-Ange de Bellerive. Mais le traité de Paris, signé le 10 février 1763, consacre la défaite des Français dans la guerre de Sept Ans : la France perd de nombreux territoires en Amérique du Nord, dont ceux de la rive orientale du Mississippi qui sont cédés au Royaume-Uni. Quant à la rive occidentale du fleuve, elle revient à l'Espagne. Après 1768, Saint Louis est donc contrôlée par des gouverneurs espagnols et continue de l'être même après la signature du traité secret de San Ildefonso, le 1er octobre 1800, qui restitue le territoire à la France. Le 18 janvier 1803, Napoléon Bonaparte, alors consul à vie, décide de ne pas garder cet immense territoire. La Louisiane est vendue aux jeunes États-Unis le 30 avril 1803 contre la somme de 80 millions de francs (15 millions de dollars). La souveraineté américaine entre en vigueur le 20 décembre 1803 (cf acte du Louisiana Purchase).




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   Posté le 07-11-2008 à 22:10:40   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

6ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans le Kansas ? Décrivez brièvement la ville de Baxter Springs, prenez des photos de celle-ci.

Kansas
Galena
Riverton
Baxter Springs




Le Kansas fut habité par plusieurs tribus indiennes et signifie en langage sioux " gens des vents du Sud ". Les Omahas, Pancas, Pawhees, Otos et les Missouris furent chassés vers l'Oklahoma en 1873. Le Kansas fut proclamé Etat d'Amérique en 1861.

Baxter Springs fut un champ de bataille le 06/10/1863. Elle fut une des villes les plus sauvages sur la route 66 qu'empruntaient les troupeaux venant du Texas pour aller paître dans les plaines verdoyantes du Kansas et du Missouri : cow boys, indiens, mineurs, braconniers se retrouvaient dans les nombreux salons de la ville pendant qu'à quelques miles de là, les Daltons cambriolaient la banque de Coffeyville.

Baxter Springs, la plus grande communauté dans le comté de Cherokee, a été une fois une halte pour les Indiens Osages comme ils se sont rendus vers leurs terrains de chasse d'été. Black Dog chef et les membres de cette tribu à la veille sources d'eau minérale qui a coulé une fois juste au sud de ce qui est maintenant Est Seventh Street. Ils ont estimé que l'eau a des propriétés de guérison miraculeuse, et ils ont acheminé leur trek à dessein de participer à l'écoulement des ressorts.

Au printemps de 1849, John J. Baxter, sa femme et ses huit enfants déplacés de Missouri à 160 acres de terres près de la rivière de printemps. Son sol inclus une source, qui découle de la part d'une colline près de ce qui est maintenant Military Road, où il a créé et exploité une auberge et magasin général, qui est venu à être connu sous le nom de "Baxter's Place". "Baxter's Place" a été constituée en 1868 et a été rebaptisée Baxter Springs en l'honneur de ses premiers colons.

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   Posté le 07-11-2008 à 22:29:42   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

7ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans l’Oklahoma ? Décrivez brièvement les villes de Tulsa et d’Oklahoma City, prenez des photos de celles-ci.

Oklahoma
Commerce, Miami (Coleman Theater), Vinita, Foyil (Andy Payne Memorial), Claremore, Catoos (Blue Whale), Tulsa, Stroud, Chandler, Arcadia (Round Barn), Oklahoma City (Memorial), Yukon (silos), El Reno, Calumet, Geary, Hydro (Lucille's), Clintona (Route 66 Museum), Foss, Canute, Elk City (National Route 66 Museum), Sayre (Courthouse), Hext , Erick (Sandhills Curio Shop, Roger Miller Museum), Texola (Water Hole )






Tulsa est la deuxième ville de l'Oklahoma après Oklahoma City, aux États-Unis, avec une population de 387 807 habitants et 897 852 habitants pour l'agglomération en 2006. Tulsa se trouve dans le nord-est de l'Oklahoma, dans une région surnommée le « pays vert » (Green Country). Elle se trouve sur la rivière Arkansas, et au pied des Monts Ozark. Elle est traversée par l'historique Route 66. Longtemps considérée comme la capitale mondiale du pétrole, la ville de Tulsa a aujourd'hui une économie diversifée. Elle jouit également d'une vie culturelle assez importante et dispose d'un important patrimoine d'Art déco.

L'expansion de Tulsa date du début du XXe siècle. Elle est intimement liée au pétrole. En 1901 est ouvert le premier puits, mais c'est surtout la découverte d'un très riche champ à Glenpool en 1905 qui attire les entrepreneurs. En 1907, Tulsa comptait 7 300 habitants, en 1921 72 000. Les équipements urbains sont bien développés : un pont sur l'Arkansas dès 1904, un auditorium de 3 500 places en 1914, un aéroport dès 1919.

Une communauté noire assez prospère vit alors à Tulsa, dans le quartier de Greenwood. En 1921 une importante émeute raciale éclate. Le nombre exact de victimes n'est pas connu. Les estimations vont de 36 morts (statistiques officielles) à 300 (estimation de la Croix-Rouge).

La ville a souffert de la crise pétrolière dans les années 1980 mais a pu se diversifier économiquement.



La ville d’Oklahoma City (appelée aussi Oklahoma, terme moins usité en raison de la possible ambiguïté avec les État ou comté où la ville se situe) est la capitale de l’État de l’Oklahoma aux États-Unis. C’est le siège du comté d'Oklahoma. La ville d’Oklahoma City est la 28e plus grande ville des États-Unis.

En 2005, la population s’élevait à 531 324 habitants et 1 244 327 dans son agglomération, la plus grande ville de l’État devant Tulsa. La ville est traversée par l’historique Route 66.

Le 19 avril 1995, un attentat au camion piégé détruit un immeuble fédéral à Oklahoma City faisant 168 morts. Les enquêtes ont montré que le coupable était Timothy McVeigh, un activiste d’extrême droite. Un mémorial dédié aux victimes de l’attentat terroriste de 1995 est situé sur le lieu de la tragédie.



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   Posté le 07-11-2008 à 22:47:01   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

8ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans le Texas ? Décrivez brièvement la ville d’Amarillo, Prenez des photos de celle-ci. Qu’est-ce que le Cadillac Ranch ? Prenez une photo.


Texas

Shamrock (U-Drop Inn), Lela, McLean (Phillips 66 Station, Devil's Rope Museum), Groom (Britten USA Water Tower, croix géante), Conway (Bug Ranch), Amarillo (Cadillac Ranch, Big Texas Steak Ranch), Vega (Dot's Mini-Museum, Vega Motel), Adrian (Midpoint Cafe), Glenrio (Little Juarez Cafe, First/Last Motel)



Amarillo est une ville américaine située au nord du Texas dans les hautes plaines de l'État, le Texas Panhandle. En date du recensement 2000, la ville avait une population totale de 173 627 habitants (estimée à 183 021 habitants en 2005) et son aire urbaine est éstimée à 236 113 habitants. C'est le siège du comté de Potter et une partie de la ville se prolonge dans le comté de Randall. Amarillo est traversée par la célèbre Route 66, la seule étape texane d'importance sur la "route-mère". Le nom d'Amarillo dérive de la crique voisine du Lac Amarillo, nommé pour le sol jaune de ses rivages (Amarillo est le mot espagnol pour la couleur jaune).



Monument rendant hommage à l'ère de l'automobile, situé dans un champ en bordure de l'Interstate 40. Constitué de 10 Cadillacs enfoncées dans la terre dans le même angle que les pyramides d'Égypte. Crée par l'excentrique artiste Stanley Marsh III en 1974.

Cadillac Ranch est une sculpture monumentale exposée en plein air à Amarillo, dans le Texas, et qui constituait l'une des attractions jalonnant l'ancienne route 66 américaine. Conçue en 1974 par Chip Lord, Hudson Marquez et Doug Michels, tous trois membres du groupe d'architectes Ant Farm, elle consiste en un alignement de dix épaves d'automobiles de marque Cadillac, installées de manière à donner l'impression qu'elles sont plantées dans le sol.



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   Posté le 07-11-2008 à 23:04:34   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

9ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans le Nouveau-Mexique ? Décrivez brièvement les villes d’Albuquerque et de Santa Fe, prenez des photos de celles-ci.


Nouveau-Mexique
Tucumcari (Blue Swallow Motel, monument Route 66), Santa Rosa, Clines Corner, Moriarty (Longhorn Ranch), Albuquerque (Kimo Theater, Route 66 Diner, El Vado Motel), Paraje (Bianca Trading post & Cafe), Budville, Cubero, San Fidel (Cafe), McCarthy's (Whiting Bros), Grants (Uranium Cafe), Thoreau, Continental Divide (7200 pieds, le point le plus élevé sur la 66), Gallup (El Rancho Hotel)



Albuquerque en anglais, nom navajo : Bee’eldííldahsinil) est une ville située dans le Nouveau-Mexique, aux États-Unis, à 523 km au sud-ouest de Denver, Colorado. C’est le siège et la ville principale du comté de Bernalillo.

D’après les estimations de 2005, la ville compte 494 236 habitants, ce qui en fait de loin la ville la plus peuplée de l’État. L'agglomération compte quant à elle 712 738 habitants.

On trouve à Albuquerque l'université du Nouveau-Mexique, la base aérienne de Kirtland et les laboratoires Sandia National Laboratories.

Les Amérindiens pueblos, descendants des Anasazis, ont été les premiers occupants de la région. Ils y ont laissé de nombreux pétroglyphes.

La vieille ville espagnole d'Albuquerque fut fondée en 1706 comme poste colonial espagnol. Albuquerque était alors une communauté fermière et formait un complexe militaire stratégique le long du Camino Real. La ville d'Albuquerque fut construite selon le plan traditionnel des villages espagnols : une place centrale (plaza) entourées de bâtiments administratifs, de maisons et d'une église. Cette plaza centrale a été préservée et est aujourd'hui le centre commercial, historique et culturel de la ville, appelé Old Town Albuquerque, ou simplement Old Town.

Le village d'origine a été nommé par le gouverneur Cuerdo y Valdez en hommage au Duc d'Alburquerque, vice-roi de la Nouvelle-Espagne de 1702 à 1710. Le premier « r » dans Alburquerque disparut au XIXe siècle, apparemment par la faute d'un chef de gare anglo-américain incapable de prononcer le nom (dû à la tendance des anglophones de supprimer tout « r » dans une syllabe phonétique si peu naturelle en anglais). Dans les années 1990, les trolleybus de Central Avenue furent décorés avec le nom Alburquerque, en l'honneur du nom historique de la ville.

Pendant la guerre de Sécession, Albuquerque fut occupée par les troupes confédérées en février 1862 sous l'égide du général Hopkins Sibley, qui fit avancer ses troupes vers le nord du Nouveau-Mexique. Lors de sa retraite vers le Texas face aux troupes de l'Union, il retint un contingent de soldats de l'Union commandé par le Colonel Edward R. S. Canby à Albuquerque le 8 avril 1862, dans une bataille longue d'une journée.

Ce sera également la ville qui a vu naître le premier logiciel édité par Microsoft Corporation (appelé alors Micro-Soft), fondée pour l'occasion le 4 avril 1975, dans un motel.

Aujourd'hui, la ville attire de nombreux Américains des autres régions des États-Unis. Son université, le campus principal de l’université du Nouveau-Mexique, est devenue très réputée.




La ville de Santa Fe (nom navajo : Yootó est la capitale de l'État du Nouveau-Mexique, aux États-Unis.

Fondée par les Espagnols en 1607, Santa Fe (Villa Real de Santa Fe de San Francisco de Asís en espagnol) est aujourd'hui la deuxième ville principale du Nouveau-Mexique. Charmante ville de style adobe, Santa Fe est aussi un centre de tourisme et des arts. De nombreux artistes s'y sont installés depuis les années 1980, et les prix des logements ont fort augmenté dans le centre-ville. Presque la moitié des habitants de Santa Fe est d'origine hispanique.

Population (2004) : 135 000 habitants, banlieue incluse.

Les premiers occupants étaient les Amérindiens pueblos (nommés ainsi par les Espagnols). Ils entretenaient des relations étroites avec la terre dont ils faisaient des poteries ou des habitations en adobe.

Profitant de sa situation de carrefour, la ville se développa dès le XVIIe siècle : un premier établissement fut fondé par Juan Martinez de Montoya vers 1607, ce qui en fait la fondation européenne la plus ancienne du pays derrière Saint Augustine en Floride (1565). Les Espagnols ont eu recours au travail forcé des Amérindiens pour construire la ville[1]. Elle devint alors la capitale du Nouveau Mexique, une province de la Nouvelle Espagne, explorée par Coronado. C'est lui qui fonda officiellement la ville.

Le 13 août 1680, Santa Fe est attaquée par les Amérindiens Pueblos, aidés par les Apaches. Le gouverneur doit même abandonner la ville et se réfugier à El Paso[2]. Les Pueblos exigeaient alors la fin de la présence espagnole et la libération de tous les esclaves de Nouvelle-Espagne. En décembre 1693, Don Diego de Vargas reprend Santa Fe et 470 Amérindiens sont exécutés en représailles, alors que les femmes et les enfants sont réduits en esclavage[3]. Seuls les Hopis demeurent insoumis. Un presidio est construit pour renforcer la défense de la bourgade.

En 1739, deux frères français, les Mallet, arrivent à Santa Fe : cela marque l'instauration de relations commerciales avec les marchands et les coureurs des bois de Louisiane française. Les Français fournissent des articles de quincaillerie contre de l'argent espagnol. En 1805, Pierre Vial découvre la piste de Santa Fe. Les connaissances géographiques des coureurs des bois permettent de lancer des expéditions terrestres à partir de Santa Fe, afin d'étendre l'influence espagnole.

Jusqu'à la guerre d'indépendance mexicaine, qui éclata en 1810, Santa Fe resta une ville espagnole. La constitution mexicaine de 1824 en fait la capitale du territoire de Santa Fe de Nuevo México. Pendant la Guerre américano-mexicaine, le général Stephen W. Kearny entre à Santa Fe en août 1846. Il attribue le poste de gouverneur à Charles Bent qui se révèle incompétent ; la population se soulève et Bent finit par être assassiné en janvier 1847[4]. L'armée américaine se livre alors à des représailles sanglantes. En 1848, le Nouveau-Mexique passe sous contrôle américain, par le traité de Guadeloupe Hidalgo et devient en 1912 le 47e État des États-Unis. Santa Fe conserva son statut de capitale.

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   Posté le 07-11-2008 à 23:26:44   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

10ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans l’Arizona ? Décrivez brièvement la ville Flagstaff, prenez des photos de celles-ci. Décrivez brièvement le Painted Desert, prenez des photos.

Arizona

Lupton, Chambers, Painted Desert / Petrified Forest (parc national), Holbrook (Wigwam Motel), Joseph City , Jackrabbit ("Here It Is" Trading Post), Winslow (Standin' on the Corner), Meteor City (Meteor Crater), Two Guns (ville fantôme), Twin Arrows (ville fantôme), Winona, Flagstaff , Bellemon (Pines Breeze Inn, site du film Easy Rider), Parks, Williams (Grand Canyon Railway), Ash Fork, Seligman (Delgadillo's Snow Cap), Nelson (Grand Canyon Caverns), Peach Springs, Truxton, Valentine (ex-bureau postal « officiel » de la St-Valentin), Hackberry (General Store), Antares (Rancheros Tiki Headicus), Kingman, Cool Springs, Oatman, Topock.



Flagstaff est une ville du nord de l’État de l'Arizona, aux États-Unis. La ville est située sur la bordure sud-ouest du plateau du Colorado et au sud des San Francisco Peaks, la chaîne de montagnes la plus haute de l’État. Flagstaff est le siège du comté de Coconino et la ville centrale d'une aire urbaine de 122 000 habitants. La municipalité elle-même regroupait 52 894 habitants lors du recensement de 2000.



Le Painted Desert (désert peint) occupe une partie du Petrified Forest National Park dans l'Arizona, à l'ouest des États-Unis.



Le terrain dans lequel s'est formé le "Painted Desert" s'étendent du nord de l'Arizona jusqu'en Idaho, du Texas occidental jusqu'à l'ouest de Las Vegas. Ici, il apparaît comme une plaine aux collines arrondies et aux talus bariolés. En d'autres lieux, il est au pied de falaises, dont la masse rend moins ostensibles leurs bandes rouges et grises, souvent dissimulées sous les éboulis.

Des arbres fossiles, comme ceux de Petrified Forest, apparaissent en Arizona aux environs de Cameron, Tuba City et St Johns, d'Escalante dans l'Utah et de Bisty Badlands au Nouveau-Mexique, mais c'est au sud de l'Interstate 40 que se trouve la plus forte concentration, si grande que, malgré plus d'un siècle d'exploitation, des commerçants continuent à vivre du bois pétrifié disséminé hors du parc.

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   Posté le 08-11-2008 à 17:56:12   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

11ème question : La route 66, quelles villes traversent-elle dans la Californie ? Décrivez brièvement les villes de Bagdad et de San Bernardino, prenez des photos de celles-ci.

Californie : Needles (gare El Garces) , Homer, Goffs, Fenner, Essex, Danby, Cadiz
Amboy (Roy's Cafe, cratère d'Amboy), Bagdad, Siberia, Ludlow (Cafe),
Newberry Springs (Bagdad Cafe, site du film du même nom) , Barstow
Victorville (California Route 66 Museum), San Bernardino (site du premier McDonald's), Rialto (Wigwam Motel), Pasadena (Rose Bowl)
Los Angeles, Santa Monica (Pier).



Bagdad est un village fantôme, aujourd'hui totalement disparu, dans le Comté de San Bernardino en Californie aux États-Unis. Bagdad était situé dans le désert de Mojave sur la célèbre U.S. Route 66 près de la ville de Barstow.

A l'origine du village était la gare du même nom sur la ligne de chemin de fer entre Barstow et Needles construite en 1883.

Avec la restructuration du réseau routier, et en particulier avec l'abandon de l'ancienne Route 66 et la construction de la nouvelle Interstate 40, le village a graduellement perdu sa vitalité et en même temps sa population, et finalement totalement disparu.

Le souvenir de l'ancien village a regagné une certaine célébrité avec le roman et le film Bagdad Café tourné en grande partie au Sidewinder Café (plus tard renommé Badgad Café à Newberry Springs à quelques kilomètres à l'ouest de l'ancien village (où l'action du film est néanmoins censée se passer).






San Bernardino est le chef-lieu du comté de San Bernardino, en Californie, aux États-Unis d'Amérique. En 2005 le California Department of Finance estimait la population de la ville à 205 005 habitants.

Cependant, sous l'influence de l'immigration illégale, le nombre est probablement plus grand de 10%. Plusieurs zones, particulièrement le nord du centre-ville, ont une densité qui dépasse la capacité d'habitation.

Bien que le développement résidentiel rapide est en train de transformer San Bernardino en une ville-dortoir, la fabrication reste une industrie majeure pour la ville et ses alentours.

La ville est nommée en l'honneur de Bernardin de Sienne.

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   Posté le 08-11-2008 à 18:10:53   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

12ème question : En Californie, décrivez brièvement la ville de Pasadena, prenez des photos de celle-ci. Décrivez le Tournoi de la parade des roses, prenez des photos.




Pasadena est une municipalité située au nord-est de Los Angeles et au pied des montagnes de San Gabriel, dans l'État de Californie aux États-Unis. Elle compte 134 000 habitants en 2000. Pasadena est un centre de population et de culture de la Vallée San Gabriel. Elle est la 8e plus grande ville de la région supervisoriale de Los Angeles et est bien connue pour le tournoi de la parade des roses et le match de football annuel au Rose Bowl.



Pasadena a été peuplée par les Amérindiens de la tribu de Hahamog-na, une branche des Tongva (groupe linguistique Shoshoe) aux environs de la ravine Arroyo Seco. Elle est devenue la concession de terre espagnole Rancho San Pascual, ainsi appelée parce qu'elle fut allouée le jour de Pâques en 1826 à Eulalia Perez de Guillén, une femme de ménage de la Mission San Gabriel. Ce ranch comprenait des voisins de Pasadena, Altadena et South Pasadena.

Jusqu'à l'annexion de la Californie en 1848, le dernier des propriétaires espagnols fut le señor Manuel Garfias. Il eut ensuite l'occasion de conserver le ranch jusq'au moment où la Californie devint un État indépendant, en 1850. Il vendit des parties du ranch aux premiers colons anglophones qui s'y installèrent, Benjamin Eaton et S. Griffen. Plusieurs parties du ranch furent achetées par Benjamin Wilson, qui y établit Lake Vineyard. Wilson était aussi le propriétaire du ranch de Jurupa (Riverside) et devint le premier maire anglophone de Los Angeles. Il fut aussi le grand-père du célèbre général de la Seconde Guerre mondiale George Patton.

En 1873, Wilson reçut la visite du médecin M. Berry, arrivé de l'Indiana. Il cherchait un nouvel endroit qui offrirait un meilleur climat pour la santé de ses patients, la plupart souffrant de maladies respiratoires. Le Dr Berry souffrait lui-même d'asthme, mais après trois nuits de sommeil, il se sentit mieux. Pour amasser assez d'argent pour faire venir ses patients en Californie, le Dr Berry établit la Southern California Orange Growers Association et rassembla une fortune.

Les colons d'Indiana purent acheter à M. Wilson un domaine vers Arroyo et y planter plusieurs vergers. Le 31 janvier 1874, ils fondèrent l'Indiana Colony. La malle poste arriva à Los Angeles, destinée à Indiana Colony. Un étudiante qui fréquentait l'Université de Los Angeles y retournait chaque jour avec le courrier. La colonie désirait leur propre bureau de poste. Il fallait changer le nom d' « Indiana Colony » pour que le Général de Poste puisse l'accepter. Il y avait un choix de trois noms : Indianola, Granada, et Pasadena.

Un des fondateurs, Thomas Elliott, faisait un compte-rendu à un ami du Michigan qui était missionnaire des Amérindiens Chippewa à Minnesota. Thomas demandait la traduction de « couronne de la vallée », « clef de la vallée », « vallée de la vallée », et « colline de la vallée » Il reçut la première réponse : "Weo-quan pa-sa-de-na." Mais chaque traduction avait la partie "pa-sa-de-na," "de la vallée." Le commandement des fondateurs choisissait le nom « Pasadena ». Pasadena fut incorporée en mars 1886.

Pasadena devint une région attractive pendant les années 1880, ce qui entraina une croissance immobilière. Il y établit une gare du chemin de fer Atchison Topeka et Santa Fe Railroad qui contribua au grandissement. De grands hôtels se développèren, le premier étant l'Hôtel Raymond au sud de Pasadena. Il fut construit sur la colline de Bacon Hill, renommée Raymond Hill quand le grand Hôtel Raymond ouvrit ses portes en 1886.

C'est à Pasadena que fut aménagée la première freeway de l'agglomération angeline.



Le Tournoi de la parade des roses est un tournoi de chars fleuris organisés annuellement à Pasadena (Californie).

Enraciné dans la tradition, le tournoi du défilé de roses s'est déroulé la première fois le 1er janvier 1890, à Pasadena, ville à 13 km au nord-est du centre-ville de Los Angeles. Un peu plus d'un million de spectateurs y assiste sur l'itinéraire de défilé. L'événement est retransmis sur plusieurs chaînes de télévision et compte plusieurs millions de spectateurs.

Les chars sont décorés exclusivement avec des matériaux naturels (fleurs, bois, ...) et sont conçus par des établissements d'enseignement.


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   Posté le 08-11-2008 à 18:23:36   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

13ème question : En Californie, décrivez brièvement la ville de Los Angeles, prenez des photos de celle-ci.



Los Angeles est la deuxième plus grande ville des États-Unis après New York City, elle est située au sud de la Californie, sur la côte pacifique. Les Américains l'appellent souvent par son diminutif L.A. prononcé « él ey ». Cette ville est le chef-lieu du comté portant le même nom. Los Angeles signifie « les anges » en espagnol et ses habitants sont appelés Angelenos (quelquefois Angelinos) — les Angelins. Son nom complet est : Pueblo de Nuestra Señora la Reina de Los Ángeles del Río de Porciuncula, c'est-à-dire « Le village de Notre-Dame la Reine des Anges de la rivière de Porcioncule ».

La population de la municipalité est de 4 018 080 habitants en 2007, alors qu'elle n'était que de 11 500 en 1887. Le comté rassemble 10 179 716 habitants alors que l'aire urbaine de Los Angeles (city-region) compte plus de 20 millions d'habitants, ce qui en fait la deuxième agglomération des États-Unis après celle de New York City. Mais la municipalité propre de Los Angeles (la city) est relativement restreinte face à l'agglomération angeline, même si elle est plus grande que New York City et Chicago. Los Angeles est une ville olympique : elle a accueilli les Jeux deux fois (en 1932 et 1984). Mondialement connue pour son activité scientifique et culturelle, elle entend conserver son statut de ville-région mondiale (world city-region). L.A. est cosmopolite et demeure l'un des points d'entrée d'immigrants les plus importants aux États-Unis. Elle attire les populations grâce à son climat, son style de vie et l'opportunité d'y réaliser son rêve américain.



Après avoir été habitée pendant des milliers d'années par les tribus amérindiennes Tongva et Chumash, la baie de Los Angeles est repérée en 1542 par le portugais João Rodrigues Cabrilho. Ce sont ensuite deux missions espagnoles venues du sud qui s'y implantent en 1771 et 1797. Los Angeles est fondée en 1781 en tant que pueblo (village). La Californie est annexée en 1822 par le Mexique, devenu indépendant de l'Espagne, et, quelques années après, des concessions sont offertes par le gouverneur. En 1848, la région passe sous le contrôle des États-Unis, suite à leur victoire dans la guerre contre le Mexique. C'est en 1850 que la ville devient la capitale du comté du même nom. La petite commune n'est alors qu'une simple bourgade de l'Ouest américain, avec ses saloons, ses salles de jeux et ses routes encore en terre.

Le chemin de fer arrive en 1876 et la liaison directe avec la côte est réalisée en 1885. La culture des agrumes, en particulier des oranges, fonde la renommée de la cité jusqu'à New York. Elle passe alors de 2 300 habitants en 1860 à plus de 50 000 en 1890 et atteint les 100 000 habitants en 1900. La découverte de gisements de pétrole au début du XXe siècle provoque un nouvel afflux de population. La ville s'agrandit rapidement en annexant les municipalités voisines. L'industrie aéronautique y prend son essor à la même époque grâce à Lockheed et Douglas, tandis que le cinéma se transforme en véritable industrie, avec comme épicentre le quartier d'Hollywood. Après la Seconde Guerre mondiale, l'étalement urbain gagne la Vallée de San Fernando.

En 1992, Los Angeles est secouée par de sanglantes émeutes déclenchées par l'affaire Rodney King, qui voit un automobiliste noir se faire agresser par quatre policiers blancs du LAPD. Cette bavure majeure est filmée par un riverain, ce qui provoque la tenue d'un procès sous haute pression et très médiatisé. L'acquittement des policiers prononcé par un jury à majorité blanche soulève une vague de colère dans le quartier populaire et pauvre de South Central. Six jours d'affrontements inter-raciaux aboutissent à l'intervention de la Garde nationale. Ces émeutes sont l'exutoire de vieilles rancœurs, dont les commerçants d'origine asiatique, principalement Coréens, sont parmi les victimes. Le bilan officiel des violences avance le chiffre de 55 morts et plus de 2 000 blessés. Les forces de l'ordre ont procédé à plus de 10 000 interpellations, et les incendies et les pillages ont été estimés à un milliard de dollars de 1992, pour des affrontements tels que les États-Unis n'en avaient plus connu depuis les années 1960. Quelques années plus tard, en 1994 la ville subit un important tremblement de terre à Northridge et voit plusieurs tentatives de sécession de certaines de ses régions, comme la vallée de San Fernando et Hollywood en 2002, sans succès. Aujourd'hui ce sont l'immigration, la montée en importance des minorités et le redéveloppement urbain qui dominent l'actualité de Los Angeles.

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   Posté le 08-11-2008 à 21:28:26   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

14ème question : En Californie, décrivez brièvement la ville de Santa Monica, prenez des photos de celle-ci.



Santa Monica est une ville côtière de l'ouest du comté de Los Angeles, en Californie, aux États-Unis. Le territoire de Santa Monica est encerclé par la ville de Los Angeles et l'océan Pacifique. Elle est bordée à l'ouest par la baie de Santa Monica, au nord par Pacific Palisades et Brentwood, à l'est par West Los Angeles et Mar Vista, et au sud par Venice. Le recensement de 2000 indiquait 84 084 habitants pour la ville, la population était néanmoins de 87 800 personnes lors d'une estimation effectuée en mi-juillet 2005.

Les Amérindiens Tongva habitèrent longtemps la région. Les Espagnols menés par Gaspar de Portolà découvrirent la zone le 3 août 1769 et campèrent près de l'emplacement actuel du Wilshire Boulevard.

La ville tient son nom de sainte Monique d'Hippone, mère d'Augustin et patronne des femmes et des victimes tourmentées.

Grâce à son agréable climat, c'est un lieu de détente apprécié depuis le début du XXe siècle où se rendent de nombreux touristes. La revitalisation de son centre-ville dans les années 1980 a relancé la croissance de Santa Monica dans les domaines de l'emploi et du tourisme. La ville est dotée d'un pier (jetée sur pilotis surplombant la plage et l'océan) dont les montagnes russes, restaurants et nombreux magasins attirent la foule.

Dans les années 1970, la ville a été surnommée « République populaire de Santa Monica » ; une autoroute a été ouverte en 1966.





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   Posté le 08-11-2008 à 21:44:46   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

15ème question : La route 66 a été déclassée en quelle année ? Quels sont les chanteurs qui ont chanté cette route mythique ? Trouvez la vidéo sur dailymotion de LA ROUTE 66 EN HARLEY DAVIDSON.

Elle a été officiellement déclassée le 27 juin 1985.


La Saga de la Route 66


Cet axe mythique, que l'écrivain John Steinbeck avait surnommé "la mère des routes", nous conduit de Chicago à Los Angeles en passant par St Louis, Amarillo, Santa Fé, le Grand Canyon et la Californie. Bien évidemment, cette balade se fait en musique, au gré des hommages rendus par différents artistes aux villes et aux états traversés, et avec plusieurs références au fameux titre "Route 66", qui suit le parcours de cette route historique. Créée par Nat King Cole en 1946, cette chanson est devenue un classique repris par les plus grands, comme par exemple Chuck Berry ou les Rolling Stones.


Route 66 , écrite et interprétée d'abord par Bobby Troup puis repris par plusieurs groupes dont les Rolling Stones, Chuck Berry, Nat King Cole, Depeche Mode en face B du single Behind The Wheel et Guitar Wolf. Eddy Mitchell a également chanté cette route dans son album Frenchy (Sur la route 66).





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   Posté le 08-11-2008 à 22:12:44   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

La Saga de la Route 66 dans son intégralité.




Dans les années 20, l'automobile se démocratise aux Etats-Unis et nombreux sont ceux qui peuvent désormais voyager. A condition toutefois de trouver une route et des panneaux indicateurs. En effet, le réseau routier est à l'époque une véritable toile d'araignée, un assemblage de portions de vieux sentiers tracés par les Indiens, les militaires et les pionniers. Pour le voyageur, c'est un véritable jeu de pistes et rares sont ceux qui désirent s'y aventurer.
En 1925, Cyrus Stevens Avery, un homme d'affaire de l'Oklahoma, est chargé par le gouvernement de créer le réseau de voies rapides tant espéré des Américains.

Parallèlement au réseau de voies rapides qui lui a été commandé par le gouvernement, Cyrus Avery décide de créer un nouvel axe qui, partant de Chicago, coupe le Middle West et s'arrête sur la Côte Pacifique, dans le sud californien. Pied de nez à la tradition, la route ne suit pas la voie ferrée qui passe par le nord du Kansas, c'est-à-dire la voie des pionniers, mais elle passe par l'état d'où est originaire l'homme d'affaires, l'Oklahoma, qu'il désire ainsi désenclaver. C'est la naissance de la Route 66.

Ouverte en 1926, la Route 66 attendra douze ans pour être totalement pavée et bétonnée. A partir de 1938, un automobiliste peut quitter les rives du Lac Michigan, rouler vers le sud puis vers l'ouest durant cinq jours en traversant régions agricoles, forêts, plaines, montagnes et déserts pour atteindre les plages du Pacifique sans jamais avoir quitté la surface dure de la Route.

La Route 66 a vu passer des millions de gens. C'est d'abord la migration tragique des fermiers de l'Arkansas et de l'Oklahoma chassés de leurs terres en 1934 par les tempêtes de sable. Leur migration vers le Sud en quête d'un avenir meilleur est le sujet des “Raisins de la colère” de John Steinbeck. L'action du roman se déroule sur la Route 66 que Steinbeck baptisa “The mother road” (“la reine des routes”).

Sur la Route 66, à l'époque de la Seconde Guerre mondiale, les convois militaires remplacent les fermiers. A cette époque, un jeune auteur marqué par ce voyage fantastique compose une petite chanson, “(Get your kicks on) Route 66” (en français, “Prends ton pied sur la Route 66”). Cette chanson va devenir l'hymne de plusieurs générations de voyageurs.
Ecrite sans prétention par Bobby Troup, “Route 66” fera le tour du monde grâce à ses interprètes prestigieux : Nat King Cole, les Rolling Stones, plus récemment Depeche Mode et John Mayer, sans oublier Chuck Berry en 1961.

Dans les années 50, des millions d'Américains découvrent la joie des congés payés et par moments, la Route 66 n'est plus qu'un gigantesque embouteillage. L'industrie touristique est florissante : néons multicolores, motels avec piscine et climatisation, stations-services, restaurants fast food et cinémas drive-in se multiplient, transformant cet axe historique en véritable mine d'or pour les commerçants.

Victime de son succès, la Route 66 est saturée, les accidents sont trop nombreux et il est temps d'arrêter le carnage. Dans les endroits les plus dangereux, on remplace la deux voies par une nouvelle génération de “Super Highways” à deux fois deux voies avec terre-plein central, une pratique qui va d'ailleurs se généraliser.
Les petites villes sont désormais contournées et les accès limités. La prospérité laisse la place à la régression et au marasme économique. La mise à mort dure trente ans : en 1985, la Route 66 est reléguée au musée des souvenirs avec l'ouverture du dernier tronçon de l'Interstate 40 à Williams, dans l'Arizona.

Aujourd'hui, malgré l'absence de signalisation (tous les panneaux indicateurs fédéraux ont été démontés), des morceaux de la "Mère des Routes" subsistent dans les champs fertiles de l'Illinois, dans les collines du Missouri, sur les terres d'élevage du Kansas et de l'Oklahoma, ainsi que dans les plaines du Texas. On peut trouver des vestiges de la vieille 66 dans les rochers rouges du Nouveau-Mexique, dans le désert de l'Arizona, et même dans la turbulente Californie. Pourtant rayée des cartes routières, la Route 66 est devenue un musée à ciel ouvert, un extraordinaire monument à la gloire du rêve américain, long de 2448 miles, si vous préférez : 3940 kilomètres.

La Route 66 prend naissance à Chicago, au bord du lac Michigan. Les natifs de la “Windy City” (la Cité des vents) prétendent que si vous n'y êtes jamais venu, vous n'avez jamais vu l'Amérique. C'est à Chicago que sont apparus les premiers gratte-ciel, que s'est ouvert le premier McDonald's, et qu'ont été inventés la fermeture à glissière, le détecteur de mensonges et la moissonneuse-batteuse. C'est aussi la ville du tristement célèbre Al Capone et des “Incorruptibles” d'Eliot Ness. Chicago, c'est l'archétype de la cité américaine du vingtième siècle. C'était donc, et c'est toujours, le bon endroit pour démarrer un périple à travers les Etats-Unis.

Le dernier panneau qui matérialisait le début de la Route 66 a été démonté en 1977. Aussi, sans l'aide d'un guide, il est difficile de retrouver le départ de celle que l'on appelait “The main street of America” (la rue principale de l'Amérique). A l'origine, la vieille route commençait à l'angle de Jackson Boulevard et de Michigan Avenue, en plein cœur de Chicago, à quelques blocs au nord du départ actuel de l'autoroute 55 qui la remplace.
A la sortie de la ville, le progrès a dévoré la 66. L'Interstate 55, qui suit sensiblement le même tracé qu'elle à travers tout l'état de l'Illinois, la recouvre sur une dizaine de kilomètres. C'est donc par l'autoroute que nous quittons la “Cité des Vents”, direction plein sud, la route des vacances.

Le premier des huit états traversés est l'Illinois, qui fut aussi le premier à offrir à la Route 66 une chaussée entièrement pavée, et cela dès 1924. Sur les cinq cent cinquante kilomètres reliant Chicago à St Louis, la vieille route bordée de petits trottoirs subsiste aujourd'hui à plus de 90 %. A soixante-dix miles au sud de Chicago, à Gardner plus précisément, on aborde la campagne illinoise, une région qui rappelle étrangement la Beauce, en France. On y découvre des champs à perte de vue et un terrain désespérément plat, où les seules marques de relief sont les silos à grain ronds couverts de toits pointus aux formes si caractéristiques.
Dans ce panorama monotone, la Route 66 adopte le même profil. Les plaques de béton se perdent à l'horizon et les deux voies quasi-désertes inspirent la nonchalance. A Bloomington, la première grande ville depuis Chicago, la Route 66 croise un autre mythe américain : la Chevrolet Corvette.

Corvette et Route sont associés depuis le début des Sixties dans l'esprit du public américain grâce une série télévisée à grand succès : “Route 66”. Tod et Buz, ses deux héros intrépides, parcouraient inlassablement la voie mythique pour y résoudre des enquêtes policières. Leur monture d'alors n'était autre que la voiture de sport la plus en vogue du moment, la Chevrolet Corvette.

Si l'aventure vous tente et si vous êtes amoureux de belles voitures, rejoignez Bloomington en juin pour assister au plus grand rassemblement mondial de Corvette, quelque cinq mille véhicules fabriqués à St Louis, deux cent cinquante miles plus au sud et prochaine étape de notre voyage.

Sur la route de St Louis, un arrêt s'impose chez “Dixie”, le premier “truck-stop” créé aux Etats-Unis. Ouvert en 1928, ce garage spécialisé dans la réparation et l'entretien des camions est toujours là, signalé par un gigantesque panneau blanc sur fond rouge. “Dixie”, c'est un moment de gaieté, de couleur dans la tristesse et l'uniformité de l'Illinois.

En nous garant devant chez "Dixie", nous sommes surpris de trouver autant de monde. On fait le plein, on déjeune d'un “country fried steak” et l'on visite le Hall of Fame de la Route 66 où l'on peut admirer des objets aussi divers qu'incongrus. Par exemple, ces boucles d'oreilles fabriquées avec le dépoli d'un sémaphore autrefois placé à l'angle de l'US 66 et de l'US 50 à Bloomington. “Dixie” est ouvert 24 heures sur 24, 365 jours par an. La maison n'a fermé qu'une seule journée depuis son inauguration. C'était en 1965, à cause d'un incendie.

Après plus de cent kilomètres de ligne droite, nous traversons Springfield, où se trouvent la maison et la tombe d'Abraham Lincoln, puis nous nous dirigeons vers le fleuve Mississippi, qui marque la limite entre l'Illinois et le Missouri. Le terrain se plisse légèrement et avec le relief arrivent les premiers virages qui amenaient autrefois leur cortège de malheurs. Epuisés par une route déjà longue et ennuyeuse, bien des conducteurs se faisaient piéger par les quelques lacets que décrit ici la Mère des Routes. Les traces de leurs destins tragiques sont encore visibles dans les multiples casses qui bordent la route à cet endroit. A ne pas manquer, le “Mustang Corral”, vaste cimetière de trois hectares qui n'abrite que des carcasses de Ford Mustang.

Avant de franchir le Mississippi et de pénétrer à St Louis, nous traversons la petite localité de Mitchell et nous découvrons ce qui devait être le plus gros point noir de la Route 66 entre Chicago et Los Angeles, le "Chain of Rocks Bridge". Ce monument tout en acier est en effet le seul pont au monde qui comporte un virage à vingt-deux degrés en son milieu, un tracé qui visait à faciliter la navigation fluviale. Cette particularité lui a d'ailleurs valu d'être fermé, cette courbe provoquant bien des surprises, si ce n'est des problèmes, aux automobilistes qui l'empruntaient. Les amateurs de cinéma reconnaîtront ici le pont qui sert de décor à l'une des scènes les plus spectaculaires du film de John Carpenter : “New York, 1997”.

St Louis, c'est la porte de l'ouest, la plus grande ville traversée par la Route 66 entre Chicago et Los Angeles. La cité voit le jour en 1763, lorsque le Français Pierre Laclède décide d'installer un comptoir commercial au confluent du Missouri et du Mississippi.
Au début du dix-neuvième siècle, passée sous contrôle américain, St Louis voit défiler les colons en route pour la conquête des territoires indiens de l'ouest, conquête que va perpétuer à sa manière, un siècle plus tard, la Route 66. La Gateway Arch, gigantesque arche d'acier de 192 mètres de haut, commémore cette extraordinaire migration des pionniers. Elle fut construite entre 1962 et 1965 par le Finlandais Eero Saarine.
Les gens disent : “Le monde passe par St Louis” et, en presque deux siècles, l'affirmation ne s'est jamais démentie.

St Louis compte aujourd'hui deux millions huit cent mille habitants dont 45 % de Noirs. La ville est toujours restée proche du vieux sud et, tout au long de l'année, de langoureux accords de jazz s'échappent des “steamers”, ces bateaux propulsés par de larges roues à aubes, amarrés sur les berges du Mississippi.
Mais déjà la Route 66 nous ramène dans le siècle de l'automobile. Nous passons devant le Coral Court Motel, un des meilleurs exemples du style Art Déco qui caractérise les bâtiments qui bordent la vieille route, avant de visiter le Musée National des Transports de Kirkwood. Nous y découvrons une belle collection de véhicules qui donne une idée de ce qui a pu circuler sur la Route 66 du début du siècle à nos jours : voitures à vapeur, berlines, limousines, torpédos, cabriolets et même ... une 2CV Citroën.

A St Louis, nous sommes entrés dans l'état du Missouri. C'est d'abord la beauté sereine d'une région agricole prospère aux abords d'un grand fleuve. On y produit du blé, du soja, du maïs, du riz, du coton, du tabac, aussi bien que des fruits et des légumes. C'est ensuite le plateau des Ozark Mountains qui doit son nom à la langue française : "Aux Arcs" était à l'origine l'un des premiers relais de poste du Missouri.
Nous nous arrêtons à Villa Ridge, un point stratégique pour les amoureux de la Route 66. C'est l'emplacement du “Diamonds”, un restaurant gigantesque qui accueillait du temps de la splendeur de la Route jusqu'à un million de voyageurs par an. Détruit par un incendie en 1948, il fut reconstruit près de l'Interstate 40 ... pour ne pas mourir.

Le plateau des Ozark Mountains est découpé par de nombreux cours d'eau. Peu après Gray Summit, c'est la Bourbeuse River que la 66 enjambe grâce à deux ponts d'acier. Puis c'est la Meramec River et ses fameuses Meramec Cavern. Elles sont aussi célèbres aux Etats-Unis que le gouffre de Padirac en Europe. D'après la légende, c'est là que serait enterré le trésor de guerre du redoutable Jesse James.
Aux alentours de Rolla, à mi chemin de la traversée du Missouri, la Route 66 chemine tranquillement au milieu de larges prairies et de bois de sapins. A bien des endroits, elle a conservé son cachet d'il y a un demi-siècle, celui d'une petite route de cinq mètres cinquante de large, supportant mal la comparaison avec l'une de nos petites départementales, où se croisaient à des allures prohibées des monstres chromés dont l'encombrement était souvent proche des deux mètres.

Extrêmement glissante par temps de pluie, sinueuse, très étroite, la Mère des Routes se forgera dans les années 50 une bien triste réputation. On lui donnera même le surnom de “Bloody 66”. Certains points noirs de cette sanglante 66, où l'on comptait jusqu'à trois accidents quotidiens les jours de grand départ, eurent droit eux aussi à de terribles appellations : “Death Alley” (l'allée de la mort), “Camino de la Muerte” (chemin de la mort) ou encore “Devil's Elbow” (le Coude du Diable). Aujourd'hui, c'est un havre de paix où il fait bon se reposer un quart d'heure ou pique-niquer.
A Springfield, la capitale des Ozark Mountains, on versera une larme sur le “Red Giant Hamburg”, le premier "drive-through" du monde, disparu en 1984 pour cause d'autoroute.
La première partie de notre voyage nous a mené de Chicago, dans l'Illinois, jusqu'à Springfield, dans le Missouri. Après Springfield, la Route 66 remonte jusqu'au Kansas. Sur cinquante kilomètres de ce qui n'est qu'une longue ligne droite, la vie a pratiquement disparu. Puis c'est Carthage et enfin Joplin, le dernier arrêt dans le Missouri, la dernière chance pour les voyageurs de trouver de l'eau quand le Kansas était encore sec et aride. La Route 66 ne fait qu'effleurer le Kansas entre Galena et Baxter Springs, soit sur la distance très courte de treize miles. La terre des premiers cow-boys et des westerns qui ont marqué notre enfance est bien loin. L'irrigation a fait de la sécheresse un mauvais souvenir et les troupeaux de vaches et de bisons sont désormais remplacés par des champs de blé à perte de vue.

Nous replongeons vers l'Oklahoma que la Route 66 traverse de part en part du nord-est au sud-ouest. Il y a cent dix-neuf ans, le 22 avril 1889, le gouvernement fédéral ouvrit aux colons les territoires à l'est de la rivière Arkansas. La ruée vers l'ouest débutait, déclenchée par une loi selon laquelle “la terre appartient à celui qui l'a le premier marquée, y a construit une maison et a travaillé cette terre pendant au moins cinq ans”. Les vainqueurs étant les premiers à faire enregistrer la parcelle qu'ils avaient choisie, on assista à une course acharnée et pas toujours très fair-play.

L'Oklahoma est aussi le territoire des Indiens. Ils sont aujourd'hui environ quatre cent mille, descendants des soixante-sept tribus contraintes à l'exode en 1830. Leur longue marche, connue sous le nom de “Trail of Tears” (le chemin des larmes), est un des épisodes les plus sombres de l'histoire de l'état. Le territoire indien a longtemps servi de refuge aux hors-la-loi de tout poil. On a pu y rencontrer Pretty Boy Floyd, sorte de Robin des Bois moderne qui détroussait les banques pour donner aux pauvres, mais aussi Jesse James, les frères Dalton, Ma Barker ou Bonnie & Clyde. Le colt faisait la loi sur ces sentiers qui courent vers l'ouest et qui servirent de base à la Route 66.

Nous entrons dans Oklahoma City, une ville surgie de terre en une nuit d'avril 1889. Cette fameuse nuit, dix mille colons avaient envahi ce qui n'était alors qu'un paisible village et ils s'approprièrent les parcelles que le gouvernement avait mises à leur disposition. La découverte du pétrole entre Tulsa et Oklahoma City dans les années 1910 donna un nouveau coup de fouet à l'expansion de cette bourgade agricole devenue capitale de l'état, et qui compte aujourd'hui plus de cinq cent mille habitants.
Après une visite au National Cowboy Hall of Fame and Western Heritage Center, un musée tout entier consacré aux pionniers, nous quittons Oklahoma City en direction du Texas, non sans avoir fait le plein avec l'essence locale, la Phillips 66.

Gagnant vers l'ouest, nous assistons à une nouvelle transformation lente du paysage. L'herbe qui tapissait jusque-là la plaine fertile se fait de plus en plus rare et les forêts de résineux parfois denses font place à une nature aux couleurs plus tranchantes. La terre se teinte d'un rouge ocre, la végétation devient clairsemée et les arbres se muent en arbustes aux formes tourmentées. Nous atteignons la ville-fantôme de Texola, notre dernière étape dans l'Oklahoma. Autrefois, Texola était traversée par une large version à quatre voies de la Route 66. Le commerce y était florissant, mais en 1963, la vieille autoroute a été fermée et remplacée par l'Interstate 40 qui passe un kilomètre six cent plus au nord. Restent un alignement de maisons abandonnées et un panneau rouillé portant l'inscription : “There's no place like Texola” (il n'y a pas mieux que Texola).

“Ce pays est si plat que l'on peut y voir à deux jours”. Cette phrase résume à elle seule la plaine texane, paysage prodigieux mais monotone où l'on peut conduire des heures durant sans rien côtoyer d'autre que la terre, la pierre, le ciel, jusqu'à l'obsession. Dans ce contexte oppressant, la Route 66 suit une ligne droite de deux cent quatre-vingt-dix kilomètres vers le Nouveau-Mexique en traversant quelques rares villes. Shamrock est la première d'entre elles. Nous y admirons le “U Drop Inn Café” et sa station service, un monument Art Déco typique de la Route, vision irréelle au milieu du désert.
Nous atteignons bientôt Amarillo, la grande ville de la région, qui tire son nom de la couleur de la plupart de ses maisons, ce mot signifiant jaune en Espagnol.

Ancien campement de poseurs de rails, Amarillo doit sa prospérité au pétrole, à l'hélium, dont la ville est le premier producteur au monde, et surtout à l'élevage. Chaque année, de gigantesques ventes aux enchères voient un demi-million de têtes de bétail changer de propriétaire. C'est donc l'eau à la bouche que nous débarquons pour déjeuner dans le temple de la viande, le “Big Texas Ranch”.
On y mange le plus gros steak du monde : soixante-douze onces, soit deux kilos. Il est gratuit si vous pouvez le manger en moins d'une heure. Parmi ceux qui ont réussi cet exploit : une grand-mère de soixante-treize ans, un enfant de onze ans et un joueur de base-ball des Cincinnati Reds qui a dévoré intégralement son steak en neuf minutes et trente secondes !
Sur le chemin du Nouveau-Mexique, nous faisons halte à Cadillac Ranch, symbole de la Route 66 dans cette région du Far West. Dans un champ, dix Cadillac sont enterrées, les ailerons qui les caractérisent tournés vers le ciel. Elles représentent les modèles les plus prestigieux de la marque, couvrant la période 1948-1964.

Monument à la gloire de l'Amérique et de son plus puissant symbole - l'automobile -, le Cadillac Ranch a été créé en 1974 par Stanley Marsh III, un Texan pure souche, fils et petit-fils de milliardaire.Oeuvre unique et invendable, le Cadillac Ranch est ouvert à tous. Il n'est pas surveillé et chacun peut inscrire sur les luxueuses limousines ce qui lui plaît. Celles-ci sont simplement repeintes régulièrement.

Devant nous s'ouvre le Nouveau-Mexique, pays enchanté, territoire immense acheté par les Etats-Unis au Mexique en 1853, pour la somme de dix millions de dollars. C'est le plus jeune des états américains, l'un des plus étendus aussi, constitué en partie des anciens territoires de chasse des Navajos et des Apaches. Nous arrivons à Tucumcari, un ancien poste de ravitaillement de l'époque héroïque des pionniers, une ville qui a su résister à l'ouverture de l'Interstate, s'adapter à cette forme de modernisation et refuser la mort.
A partir d'ici, les noms à consonance mexicaine ou indienne se succèdent, créant le dépaysement que nous sommes venus chercher. Ici, les souvenirs sont de bon goût, les bijoux indiens de bonne facture. Tucumcari, ville attachante, halte authentique, est une des étapes obligées sur la Route 66.

Au sortir de Tucumcari, nous empruntons l'autoroute pour rejoindre Santa-Fé, la ville la plus ancienne des Etats-Unis et la capitale du Nouveau-Mexique. Les rues sont étroites, les maisons sont basses et toutes de couleur ocre, comme la terre de la région. Santa-Fé est devenu le lieu de villégiature préféré des Californiens fortunés. La proximité des montagnes permet la pratique du ski de piste et le climat tempéré qui y règne l'été attire une foule de touristes. La population passe alors de deux à douze millions d'habitants en juillet et août, et l'endroit devient un enfer à éviter. Pourtant la ville regorge de trésors historiques, comme la maison de Kit Carson et le “Palace of the Governors” où Lewis Wallace a écrit "Ben-Hur".

Après Santa-Fé, la Route 66 n'existe pratiquement plus. On la retrouve à Albuquerque dont elle constitue la rue principale. En fait, Albuquerque devrait être la capitale du Nouveau-Mexique. De l'université jusqu'aux instances de l'Etat, toute l'administration est concentrée dans cette ville de cinq cent mille habitants qui abrite une grande partie de la recherche américaine en matière atomique. Ici, les souvenirs liés à la Route sont nombreux : le “El Vado Hotel”, où l'on s'applique à conserver tout le charme d'un lieu d'avant-guerre, le “Diner 66”, copie conforme d'un bar-restaurant des Fifties, et le “Downtown Station”, un des hauts-lieux culturel de la ville avec son extraordinaire collection de photos anciennes et de panneaux publicitaires émaillés. A quelques pas de là, se trouve la maison de Jack Rittenhouse, l'auteur du “Guide de la Route 66”.

Nous ne quitterons pas Albuquerque sans faire une halte chez “Mr. Hub Cup”, un brocanteur hors du commun. Notre homme fait commerce d'enjoliveurs de voiture, anciens et neufs. Son stock, énorme, fabuleux, est constitué de quelque cent mille pièces parmi lesquelles il semble bien improbable de ne pas trouver l'enjoliveur qui vous manque. Hub Cup vend une cinquantaine de pièces par jour, et dans le monde entier, les collectionneurs de belles américaines ont entendu parler de lui.
Pour tous, il a créé son slogan publicitaire : “I've got my nuts covered by Mr. Hub Cup” : "Mes moyeux (ou mes noisettes, le mot est à double sens en anglais) sont protégés par Mr. Hub Cup."

D'Albuquerque à Gallup, la Route 66 suit pas à pas les traces de la voie ferrée. L'approche de l'Arizona au relief tourmenté incite le voyageur à s'arrêter simplement pour contempler la beauté du paysage. Les noms des villages sont désormais typiquement marqués de leurs origines : Isleta, Peralta, Los Lunas ou Suwanee.
A Villa de Cubero, nous découvrons le petit motel où Ernest Hemingway écrivit en deux semaines “Le vieil homme et la mer”. Hemingway expliquait alors qu'il préférait ce paysage à n'importe quel autre pour écrire à propos de la mer, comme pour mieux faire fonctionner sa mémoire et son imagination.

Nous descendons vers Gallup, traversant les vastes étendues, les décors naturels splendides où furent tournés la plupart des grands westerns et des films américains à grand spectacle qui font encore la joie des spectateurs du monde entier. Pour tout amateur de cinéma, une nuit au “El Rancho Hotel” s'impose. Cet endroit fut le lieu d'élection des stars de Hollywood lors des tournages dans la région. A eux seuls, les noms des pensionnaires de l'établissement font rêver : Humphrey Bogart, Spencer Tracy, Katherine Hepburn, Kirk Douglas. On raconte qu'Erroll Flynn entrait à cheval dans le bar de l'hôtel et que Gregory Peck dilapidait sa fortune et sa santé dans d'interminables marathons de poker. Ici, chaque chambre porte le nom d'une vedette. Vous pourrez indifféremment dormir dans le lit occupé jadis par Ronald Reagan ou par Rita Hayworth.

Le voyageur qui traverse l'Arizona doit se rendre à l'évidence : ici, la 66 a définitivement perdu la partie. L'autoroute est devenue réellement la seule voie de communication jusqu'à Flagstaff et la Route a été oubliée, coupée, ne servant même plus de voie de liaison entre les villages qui la bordent.
Nous sommes à l'entrée du désert peint : les minuscules plantes qui poussent ici changent de couleur selon l'heure du jour. Le sable est lui aussi coloré et, depuis des siècles, les Indiens l'utilisent dans la composition de leurs peintures décoratives.

La Route passe à quelques miles de “Petrified Forest”, l'un des hauts-lieux du tourisme américain. Véritable musée à ciel ouvert, les trois hectares de la Forêt Pétrifiée offrent au voyageur le spectacle incroyable de ses arbres fossilisés, géants de pierre couchés là depuis des millénaires.
Juste avant Flagstaff, une autre merveille de la nature s'offre à nos yeux : le “Meteor Crater”. Ce trou de plus d'un kilomètre de diamètre et de deux cents mètres de profondeur a été creusé par l'impact d'un météore géant il y a vingt mille ans. Son poids supérieur à cent mille tonnes et la violence d'un choc à plus de deux cent mille kilomètres-heure expliqueraient en partie l'aspect désertique de la région.

Nous traversons Flagstaff, base de départ des excursions sur les très nombreux sites naturels, historiques et archéologiques de la région. Surplombant la cité, les San Francisco Peaks recouverts de neiges éternelles nous rappellent que nous sommes ici dans la ville la plus élevée de la Route 66. Nous quittons Flagstaff par la voie empruntée chaque année par les millions de touristes qui se rendent au Grand Canyon. Celui-ci est situé à plus d'une centaine de kilomètres de la Route, mais il est évident que le détour s'impose.

Les mots sont faibles pour exprimer ce que l'on ressent devant une telle merveille naturelle, gigantesque cicatrice de vingt-cinq kilomètres de large en sa partie supérieure, huit cents kilomètres de long et deux mille mètres de haut. “La vue du grand Canyon remet les choses à leur place”, nous affirme un habitant du cru. “Même les problèmes les plus importants de notre petite vie ne tiennent pas face à une telle majesté”.

De retour à la réalité de la Route 66, nous faisons halte à Williams, où fut inauguré le 13 octobre 84 le dernier tronçon de l'Interstate reliant les côtes Est et Ouest. C'est aussi l'occasion de saluer l'un des plus ardents défenseurs de la Route, Angel Delgadillo, le président de l'Association de la Route 66. Il est barbier à Seligman, à quelques miles de là.
A Kingman, nous atteignons la frontière de l'Arizona. Beaucoup d'émigrants firent de cette ville leur dernière étape. Epuisés par une longue et difficile traversée, effrayés à l'idée d'affronter les Black Mountains qui les séparaient encore de l'Eldorado, nombre d'entre eux décidèrent qu'un travail et un logement à Kingman valaient bien leur rêve californien.

Il nous faut maintenant franchir les Black Mountains, dernier véritable obstacle avant la Californie. La route est difficile, avec des virages en épingle, des sections étroites où deux voitures, surtout américaines, ne peuvent se croiser. Nous passons Oatman et son hôtel, où Carole Lombard et Clark Gable ont passé leur lune de miel, pour plonger vers Needles, la porte de la Californie.
Le paysage change brusquement au débouché des Black Mountains : c'est le début du Désert de Mojave juste après le passage de la rivière Colorado. Avant la création de la 66, le voyageur désireux de se rendre à Los Angeles devait partir seul à travers le désert. Soleil et chaleur garantis tout au long de l'année. Beaucoup n'arrivèrent pas, se perdirent dans l'étendue sablonneuse et y moururent de soif et d'épuisement. La suite de la route est droite, à perte de vue. Après Amboy, carrefour de la 66 et des routes nord-sud, c'est Bagdad, une simple halte ferroviaire au milieu du désert, presque un mirage.

Si le nom du lieu Bagdad a inspiré le titre du film “Bagdad Café”, celui-ci a été tourné à Newberry, à une soixantaine de miles d'ici. C'est une nouvelle déception, car le motel n'a pas du tout l'allure de celui du film.
Son propriétaire actuel nous raconte rapidement l'histoire : “Lorsque le tournage fut terminé, le réalisateur demanda au propriétaire de l'époque s'il voulait conserver le décor du film, mais celui-ci demanda de tout enlever. Aujourd'hui, on téléphone d'Australie pour savoir si c'est bien ici que 'Bagdad Café' a été tourné. Les gens veulent voir en vrai l'endroit qui les a fait rêver au cinéma. Je suis obligé de leur dire qu'ils vont être déçus, mais la plupart font quand même le déplacement. J'ai l'intention de reconstruire le décor du film, mais il me faut du temps pour y parvenir”.

A partir de San Bernardino commence une toute autre aventure. Il faut chercher la 66 parmi les innombrables rues de la ville et un plan précis est indispensable. Jusqu'à Los Angeles, les localités vont se succéder, accolées sans qu'on sache vraiment si l'on a quitté l'une pour entrer dans l'autre.
Nous touchons à notre but, mais cette Route qui est là, noyée dans les immeubles et la circulation, n'a plus vraiment le même parfum que celle que nous avons empruntée au Nouveau-Mexique ou en Arizona. Les émigrants qui arrivaient ici à la fin des années 30 devaient eux aussi ressentir ce contraste : la fin d'une aventure et le début d'une autre, l'espoir, l'Eldorado.

Le voyageur n'a plus qu'à ouvrir grands les yeux. Los Angeles est un spectacle et la ville, immense, mériterait plusieurs semaines de visite à elle seule. Nous empruntons Fair Oaks Avenue, Huntington Drive et North Broadway, autant de nouveaux noms pour désigner la 66. Mais tout a une fin et la Route n'y échappe pas. Elle vient s'évaporer dans le Parc des Palissades à Santa Monica où, pour un court instant, elle prend le nom de Will Rogers Highway, en mémoire d'un célèbre acteur du muet. Là sur ses derniers miles, la 66 devient l'artère la plus importante de Los Angeles, Santa Monica Boulevard. Comme un dernier hommage, face à l'océan, la Route s'arrête. Le Pacifique qui s'ouvre là lui offre une fin royale.

Ce que l'on appelle aujourd'hui “Historic Route 66” est constitué de tronçons de la mythique Route 66 qui subsistent dans trois état : l'Illinois, le Nouveau Mexique et l'Arizona. Ces différents segments sont répertoriés comme "National Scenic Byways", des routes américaines remarquables pour leur intérêt historique, culturel, naturel ou touristique.
En 2006, la Route 66 a retrouvé les feux de l'actualité grâce au film d'animation "CARS". Dans un monde peuplé de voitures vivantes, l'une d'entre elles se retrouve abandonnée en plein désert. En essayant de retrouver son chemin, elle arrivera à Radiator Springs, une ville fantôme sur la mythique Route 66, d'où elle pourra poursuivre ses aventures et ses rêves de gloire en matière de course automobile. Dans la bande originale de "Cars", on retrouve deux versions du classique de Bobby Troup, "Route 66". Celle de Chuck Berry, qui date de 1961, et celle que John Mayer a enregistrée spécialement pour le film.


Johnny sur la route 66


dany
notre amie regrétée
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dany
1029 messages postés
   Posté le 08-11-2008 à 22:32:33   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   





J'ai adoré cette rando un grand merci a wolf de nous l'avoir proposé


RANDO ROUTE 66 TERMINEE


Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
Administratrice
Wolf-Samantha
6299 messages postés
   Posté le 09-11-2008 à 18:31:01   Voir le profil de Wolf-Samantha (Offline)   http://line-samantha.monsite-orange.fr/   Envoyer un message privé à Wolf-Samantha   

Dany très belle rando réussie félicitation un grand très bonne documentation superbes belles photos avec beaucoup de recherches toujours un plaisir de lire tes randos je vois qu'elle t'a beaucoup plut

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