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 DANY

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Wolf-Samantha
La Grande Louve Grise
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Wolf-Samantha
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REPONSES DE DANY


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   Posté le 18-08-2008 à 21:31:55   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

1ère question : Vous arrivez à la gare d’Arles, en Camargue, décrivez celle-ci et son histoire, prenez une photo de la gare.




La gare d'Arles est une gare ferroviaire située sur la commune française d'Arles (Bouches-du-Rhône), sur la ligne classique Paris - Marseille.

La gare d'Arles, située au nord de la ville dans le quartier du Trébon, a pour origine une intervention de l'écrivain-député Lamartine.

Elle est bâtie en 1848 lors de la création de la ligne Avignon - Marseille devenue ensuite la ligne Paris - Marseille, lors de constitution du Paris-Lyon-Marseille ou PLM.

La gare est totalement détruite en 1944 par les bombardements alliés mais reconstruite peu après.

Le trafic ferroviaire, autrefois important, a fortement chuté depuis que la création de la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée Valence - Marseille qui, passant par Aix, ne dessert plus la ville.



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   Posté le 18-08-2008 à 21:41:19   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

2ème question : Qui a fait construire douze vaisseaux de guerre à Arles ? Quel est le fleuve qui coupe la ville en deux ? prenez une photo de celui-ci.



Arles (en occitan provençal : Arle ( selon la norme classique ou la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, située sur un axe Nîmes (à 27 km à l'ouest) - Marseille (à 80 km à l'est).
Le nom d’Arles dérive d’Arelate, mot d’origine celte signifiant lieu situé près de l'étang[1], par référence aux terrains marécageux qui entourent la cité. Vers 50 av. J.-C., Jules César appelle encore la cité Arelate dans le Bellum Civile :

Naves longas Arelate numero XII facere instituit
(Il fit construire à Arles douze vaisseaux de guerre)


Cette ville, dont les habitants sont appelés Arlésiens, a en effet plus de 2500 ans. Avec ce passé toujours présent, la cité est classée ville d'Art et d'Histoire et ses monuments romains et romans sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981. Aujourd'hui encore malgré plusieurs déductions successives, la commune d'Arles présente la particularité d'avoir la plus grande superficie de France métropolitaine.

La présence de marais à l'Est a limité son développement dans cette direction. La ville d'Arles est fortement marquée par la présence du Rhône qui coupe la ville en deux et qui reste encore même de nos jours, une menace lors des crues comme celle de 2003.

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   Posté le 18-08-2008 à 21:55:41   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

3ème question : Citez les cinq quartiers d’Arles, décrivez-les, prenez des photos de la ville.



Aujourd'hui, on distingue traditionnellement les quartiers de la vieille ville ( Cité, Hauture, Méjan, Roquette et Cavalerie/Portagnel ), c'est-à-dire ceux situés à l'intérieur de l'enceinte médiévale, des quartiers périphériques pour la plupart d'un développement plus récent, réalisé en deux vagues principales : fin du XIXe siècle et années 1960-1970. Ainsi sur le plan ci-contre, seuls les quartiers du centre-ville et celui de Trinquetaille sur la rive droite du Rhône apparaissent.

À la date du 29 avril 2003, les projets définis par la municipalité s’articulent autour d’une meilleure adaptation de la cité aux voies de circulation automobiles, d’un développement des activités et des zones d'habitation, et d’une amélioration des équipements.



Le quartier de l’Hauture (ou Auture) est situé sur la plus haute proéminence de la ville surplombant la plaine deltaïque environnante. Au sud-est du centre historique, il est limité au nord par les quartiers Portagnel/Cavalerie, à l’ouest par la Cité, à l’est par le Mouleyres et au sud par le boulevard des Lices. Il s’agit du plus vieux quartier d’Arles. Occupé dès le VIe siècle av. J.-C. par des indigènes qui commercent avec la colonie grecque de Marseille, il s’organise au IVe siècle av. J.-C. en une proto-cité salyenne. Aujourd’hui l’Hauture, comme l’ensemble du centre ville figure dans le périmètre du secteur sauvegardé. La richesse de son passé, son agrément et la tranquillité de ses petites rues en font un quartier très prisé des touristes.



Le quartier de l'Hôtel de ville : L’ancien quartier de la Cité est situé au centre de la ville, entre les quartiers du Méjan et de la Roquette à l’ouest, de l’Hauture à l'est et de Portagnel et de la Cavalerie au nord-est. Au nord, il s’étend jusqu’au Rhône et au sud il est limité par le boulevard des Lices. Le quartier de la Cité est le centre politique et religieux de la cité depuis l’Antiquité. Cette dénomination, d’origine médiévale, est désormais rarement utilisée; on l'appelle maintenant quartier de l'hôtel de ville en référence à l’un de ses édifices les plus connus. Aujourd’hui, c’est un quartier qui se distingue à la fois par sa richesse architecturale et par son animation notamment lors de la Féria, ce qui explique qu'il soit aussi prisé des Arlésiens que des visiteurs. Comme l’ensemble du centre ville, il fait partie du secteur sauvegardé.

Le quartier du Méjan (« du milieu » situé entre les quartiers de la Cité à l’est et au sud, de la Roquette à l’ouest et du Rhône au nord occupe une surface modeste du centre de la ville; son habitat qui se distingue peu des quartiers voisins en gomme son identité historique. Son histoire remonte à la renaissance médiévale de la ville. Aujourd’hui, avec l’arrivée des éditions Actes Sud, le quartier a pris une orientation culturelle. Le quartier du Méjan s’inscrit également dans le périmètre du secteur sauvegardé.

Le quartier de la Roquette , appelé autrefois, Bourg des Porcelet ou Vieux-Bourg correspond à la partie sud-ouest de la ville médiévale. Il se situe de nos jours entre le Rhône, le boulevard Clemenceau et la rue Gambetta. Le nom de Bourg des Porcelet remonte au XIe siècle quand ce quartier était tenu en fief par ces seigneurs arlésiens. Le terme de Vieux-Bourg lui est attribué par opposition au quartier du nord d’Arles créé peu après et appelé le Bourg-Neuf. Le toponyme de la Roquette pourrait quant à lui faire écho soit aux ruines du cirque dont les substructions se retrouvent à l'extrême sud de ce quartier, soit à une plante poussant sur les murs. Après avoir été un quartier de pêcheurs et de métiers liés au fleuve jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, le quartier de la Roquette perd de sa vitalité et devient une zone d’accueil pour les nombreux arrivants. Aujourd'hui, tout en conservant son identité avec ses maisons étroites et ses hôtels particuliers, ce quartier de quelque 2 500 habitants présente un caractère particulièrement hétérogène et des allures de village ; il connaît également un renouveau spectaculaire avec ses restaurations et l’implantation de nombreuses boutiques et commerces




Le quartier de la Cavalerie/Portagnel , appelé autrefois le Bourg-Neuf, se situe au nord du centre ville, le long du Rhône, en prolongement des quartiers de la Cité et de l’Hauture. Au nord et à l'est, la place Lamartine et les voies de chemin de fer en marquent la frontière avec le quartier du Trébon / Montplaisir. Enfin, le Rhône le limite à l'ouest. Ce quartier date du XIe siècle, lorsque la ville a commencé à se développer hors de son enceinte du Haut Moyen Âge. Deuxième extension urbaine après le Vieux-Bourg, il a pris bien naturellement le nom de Bourg-Neuf. Le nom de Cavalerie, plus tardif, évoque la présence des Templiers qui s'installent au nord de la ville vers 1140, et celui de Portagnel le nom d'une ancienne porte de la ville, la Porte Agnel. À la suite des bombardements de 1944[94], le quartier de la Cavalerie/Portagnel présente un double visage. Dans la partie sud, on retrouve les ruelles bordées de maisons étroites du centre ancien et dans la partie nord on observe le bâti moderne hérité des reconstructions de l'après-guerre


Edité le 18-08-2008 à 21:59:15 par dany


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   Posté le 18-08-2008 à 22:10:21   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

4ème question : Citez les six monuments du patrimoine public d’Arles, décrivez-les, prenez quelques photos.

Le patrimoine public historique arlésien se compose essentiellement de monuments romains et médiévaux. Il est complété par quelques réalisations majeures de la Renaissance et de la période classique; il comprend également des édifices plus contemporains. La plupart sont classés ou inscrits comme monuments historiques et figurent sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité.


Le forum et les cryptoportiques: Le forum d’Arles est la première grande réalisation urbaine vers 30-20 av. J.-C. de la colonie romaine fondée en 46 av. J.-C. pour remercier Arelate de son soutien à César. Ses substructions, construites à la même époque, constituent les cryptoportiques qui servaient probablement au stockage des blés arlésiens dans le cadre du service de l'annone.


Le théâtre antique d'Arles est construit à la fin du Ier siècle av. J.-C., juste après la fondation de la colonie romaine. Commencé vers 40/30 av. J.-C., il est achevé vers l’an 12 av. J.-C.; le théâtre s'inscrit dans le quadrillage romain, sur le decumanus et fait partie du plan d'urbanisme Augustéen. Des premières fouilles en 1651 surgira la fameuse "Vénus d'Arles" (statue en marbre, actuellement au Louvre)


Les arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80/90, peu après le Colisée de Rome dont elles reprennent les principales caractéristiques. Elles comprennent un système d'évacuation par de nombreux couloirs d'accès, une scène centrale de forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, le tout pour une longueur totale de 136 mètres. Cet édifice accueille aujourd'hui des manifestations essentiellement taurines.

Le cirque romain d'Arles est le plus vaste édifice romain de la cité; il est édifié à partir de 149, sous les Antonins pour les courses de chars. Aujourd’hui seuls demeurent visibles en contrebas du musée, des restes de la substruction de la cavea (gradins) et de l’extérieur de la sphendonè, extrémité arrondie du cirque. Son ornement le plus illustre, l’obélisque de la spina, est installé au XVIIe siècle sur la place Royale de la cité (l'actuelle place de la République).

Les Alyscamps Initialement, de l'époque romaine au Moyen Âge, les Alyscamps ont été une nécropole païenne puis chrétienne située à l'entrée sud-est de la cité d'Arles sur la voie Aurélia, c'est-à-dire en dehors de la cité comme la plupart des nécropoles romaines. Ils comprenaient de très nombreux sarcophages dont il ne subsiste hélas aujourd'hui, à la suite de pillages et de travaux, que peu de choses.

Les thermes de Constantin Ils sont construits au début du IVe siècle sur les bords du Rhône, lorsque Constantin Ier résidait à Arles; ils ont été longtemps interprétés à tort comme les ruines d'un palais romain.
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   Posté le 18-08-2008 à 22:26:05   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

5ème question : Citez les différents musée d’Arles, décrivez-les, prenez des photos.



Le musée de l'Arles et de la Provence antiques est un musée construit en 1995, dans un bâtiment moderne conçu par l'architecte Henri Ciriani, sur la presqu'île où se trouvait l'ancien cirque romain pour abriter les collections archéologiques particulièrement riches de la ville[138]. Il contient de nombreux sarcophages, en particulier la deuxième collection de sarcophages paléochrétiens après celle des musées du Vatican.






Le Museon Arlaten
se trouve au centre de la cité (29, rue de la République) et contient des collections représentatives des arts, de l'ethnologie et de l'histoire du pays d'Arles. Il a été fondé par Frédéric Mistral, après qu'il eut reçu le prix Nobel de littérature en 1904.





Musée Réattu situé sur les quais du Rhône (10, rue du grand Prieuré et passé en 1868 dans le patrimoine municipal, il est essentiellement consacré à l'œuvre du peintre arlésien Jacques Réattu, grand prix de Rome, à la photographie et à l'architecture. Ce musée abrite également une collection de dessins de Picasso. Il a été précurseur en France en s'ouvrant à la photographie dès 1965 grâce à l'initiative de Jean-Maurice Rouquette et de Lucien Clergue. Il l'est à nouveau en 2007, en créant le premier fonds d'art sonore dans un musée des beaux-arts, en collaboration avec l'association Phonurgia Nova.





Musée de la Camargue Situé au Mas du Pont de Rousty, à environ 10 km d’Arles sur la route en direction des Saintes-Maries-de-la-Mer, ce musée retrace l’évolution géologique et les activités humaines du delta. Un chemin pédestre permet de découvrir de nombreuses facettes de la Camargue actuelle.






Fondation Vincent van Gogh Située au 24 bis, rond-point des Arènes, cette fondation-musée comprend une exposition permanente des artistes contemporains rendant hommage à van Gogh.
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   Posté le 19-08-2008 à 20:55:58   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

6ème question : Dirigez-vous plein sud en Camargue, quelle est la surface de la Camargue en Ha ? la création d'une réserve naturelle nationale a eu lieu en quelle année et quelle est sa surface ? Puis un parc naturel régional a été créé en quelle année et quelle est sa surface ? prenez quelques photos.



C’est un espace terrestre de 145.300 ha au sud de la France, situé géographiquement entre les deux bras principaux du delta du Rhône et de la mer Méditerranée. On peut l'étendre à l'Est jusqu'à la plaine de la Crau, à l'ouest jusqu'à Aigues-Mortes et au nord jusqu'à Beaucaire. Elle s'étend donc sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard.

Cette faune et flore particulières ont entrainé la création d'une réserve naturelle nationale sur 13 117 hectares (1927) et d'un parc naturel régional sur 30 000 hectares (1970).

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   Posté le 19-08-2008 à 21:08:27   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

7ème question : Expliquez l’avenir de la Camargue. Décrivez l’étang de Vaccarès, quelle est sa surface ? prenez quelques photos.


Les côtes de Camargue subissent une transformation intense et contrastée, avec des zones d'érosion maritime autour des Saintes-Maries-de-la-mer et en face de Faraman, et des zones d'engraissement principalement vers l'embouchure du Grand Rhône, Beauduc et le phare de l'Espiguette (Grau-du-Roi). Il faut également rajouter que tout le delta avec ses basses terres commence à subir les effets du réchauffement climatique : remontée du sel liée à la hausse du niveau marin, etc.




Etang du Vaccarès : Réserve naturelle et plus vaste étang de la Camargue, dans le Delta du Rhône, au sud de la France, il s'étend sur 6.500 ha. Son nom aurait pour origine les très nombreuses vaches sauvages qui paissaient en manades sur ses bords.

Étang septentrional de la Camargue, il constitue l'élément principal du système de contrôle des eaux du delta. Sa profondeur est inférieure à deux mètres.

C'est également un lieu important de repos et d'alimentation pour les oiseaux migrateurs, et un lieu de vie pour les flamants roses.

La Camargue est aussi un enjeu de nombreux intérêts politiques et économiques relevant de multiples interlocuteurs : parc naturel de Camargue, ministères, promoteurs immobiliers, aménageurs du territoire, Salins du Midi, éleveurs, agriculteurs, chasseurs, professionnels du tourisme, organismes de protection contre le Rhône, municipalités d'Arles et des Saintes-Maries-de-la-Mer, pouvoir régional, ... .

Ainsi, si l'avenir de la Camargue dépend à moyen-terme des impacts liés au réchauffement, à court-terme son destin est dans les mains d'acteurs qui n'ont pas tous la sauvegarde de cet espace comme objectif.

Riziculteurs et saliniers imposent une hydrologie du delta inverse au régime naturel, qui ne favorise pas la conservation des espèces les plus originales. Mais une chose est sûre: quelles que soient les activités -préservation du milieu, chasse, coupe du roseau, croissance du riz-, et leurs besoins en eau, celle-ci est désormais au centre de toutes les convoitises

La radioactivité des plages de Camargue signalé par le CRIIRAD est d'origine naturelle
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   Posté le 19-08-2008 à 21:37:02   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

8ème question : Quel est l’oiseau le plus répandu en Camargue ? Décrivez-le, prenez quelques photos.

Le Flamant rose est l’espèce des flamants la plus répandue. C’est l’un des plus beaux oiseaux que nous puissions observer, avec son plumage flamboyant et ses petits yeux jaunes vifs.

Gracieux, précieux, il peuple nos étangs dans le Sud de la France, mais on peut aussi le trouver en Espagne, au Portugal, en Asie et en Afrique (où vivent 80% d’entre eux).

Il existe deux sous-espèces de flamants rose :

- le Phoenicopterus ruber ROSEUS (blanc et rose)




- le Phoenicopterus ruber RUBER (à dominante rose)




SES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES :

Il mesure entre 1,20 mètre et 1,40 mètre de hauteur. Lorsqu’il déploie ses ailes, dont le dessous est rouge, il fait entre 1,30 mètre et 1,50 mètre d’envergure. Le mâle est plus grand que la femelle.

Ses ailes sont puissantes et lui permettent de voler à 60 km/h sur plusieurs centaines de kilomètres. Mais du fait de sa taille, il faut qu’il prenne beaucoup d’élan pour pouvoir s’envoler.

Il est tout léger, entre 2,5 kg et 3,5 kg. Il vit en moyenne 50 ans, ce qui est beaucoup pour un oiseau. Son crie ressemble à celui d’une oie.

POURQUOI EST-IL ROSE ?

Son bec noir lui permet de fouiller la vase pour trouver sa nourriture. Il mange des crustacés, des vers, des mollusques, des larves d’insectes, et en particulier des algues microscopiques et des crevettes qui contiennent de la carotène, pigment qui lui confère cette couleur rosâtre.

POURQUOI DORT-IL SUR UNE PATTE ?

Lorsqu’il dort il replie une patte sous lui, et enfouie sa tête sous une aile. C’est en fait pour réchauffer et reposer une de ses pattes (celle qu’il met sous ses plumes).

LA MIGRATION DU FLAMANT ROSE.

Il vit en groupe de plusieurs milliers d’individus. A partir du mois d’octobre, toute la tribu s’envolent pour migrer vers un endroit plus chaud de la planète. Ils ne reviennent qu’au mois d’avril, pour les beaux jours.

Les flamants roses s’accouplent en avril et en mai. Cette période s’appelle la parade nuptiale. Une fois que la femelle accouche de l’oeuf (en général un seul mais parfois 2), les deux parents le couvent à tour de rôle, et environ 1 mois plus tard le bébé sort de l’oeuf.

Les bébés flamants sont blanc quand ils naissent. Ils commencent à prendre de la couleur au bout d’1 an et sont tout roses à 3 ans.

QUEL EST LE PREDATEUR DU FLAMANT ROSE ?

Les aigles et les goelands s’attaquent aux bébés flamants. Le marabout lui chasse aussi les adultes, c’est le pire ennemi du flamant.


UN OISEAU A PROTEGER.

Avant, l’Homme chassait le flamant rose pour sa langue, qu’il mangeait.
De nos jours il s’intéresse plutôt à cet oiseau pour ses plumes qui sont d’une grande beauté.

Du coup il a tendance à s’approcher d’un peu trop près pour les observer, ce qui perturbe l’equilibre de l’oiseau. Il peut même arriver qu’il détruise l’habitat de l’oiseau sans le faire exprès, juste en marchant dessus.
Plus grave, certains personnes volent les oeufs du flamant pour les vendre à des zoo...

Comme toute autre espèce, le flamant rose pâtie de la présence de l’Homme. Mais si nous respectons leur liberté et leur espace vital alors nous pourrons encore longtemps admirer ces magnifiques oiseaux s’élancer au-dessus de nos étangs...quel beau spectacle vous ne trouvez pas ?

dany
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   Posté le 19-08-2008 à 21:51:37   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

9ème question : Décrivez le cheval Camargue, racontez brièvement son histoire, prenez quelques photos.



Le Camargue est un petit cheval gris rustique originaire de Camargue, territoire du sud de la France, dont il est le symbole. Monture traditionnelle des gardians, il bénéficie d'une bonne notoriété grâce à sa forte image de tradition et de liberté, mais aussi grâce aux histoires de Crin-Blanc.

Le seul témoignage préhistorique d'un probable ancêtre du cheval camargue, est un squelette d'un Equus caballus découvert à deux kilomètres en amont d'Arles sur la rive droite du fleuve. Les silex en forme de couteaux qui l'entouraient, ont permis sa datation à l'âge de la pierre taillée.

La véritable origine du cheval camargue est très imprécise et de nombreuses controverses ont lieu à ce sujet :

Certains le considèrent comme le descendant d'une race autochtone, peuplant la Gaule des temps anciens. À la suite du peuplement de celle-ci, les troupeaux se seraient retirés dans les solitudes camarguaises. D'autres voient en lui l'héritage de la race préhistorique de Solutré, qui aurait longé la vallée du Rhône pour s'installer dans ces étendues considérables de Camargue. Le marquis Folco de Baroncelli-Javon (1869-1943), éleveur et manadier, défendait lui la thèse d'une ascendance de chevaux mongols, abandonnés par les hordes barbares qui envahirent la Gaule vers 450 après J.C.

Un amalgame de toutes ces thèses est probablement à l'origine de cette race. Dans le temps, une inévitable fusion dut se produire entre tous ces animaux vivant à l'état sauvage et n'ayant pas de frontières, pour engendrer une race bien définie qui élut domicile dans les régions hostiles du delta du Rhône et de ses environs.

La rudesse de la vie depuis de multiples générations a provoqué une sélection naturelle ou seuls les plus forts, les plus résistants ont pu survivre afin de permettre cette descendance extrêmement robuste.

Ces raisons expliquent la raison pour laquelle « l'île de Camargue » et ses habitants ont sauvé cette race chevaline à travers les temps.



dany
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   Posté le 19-08-2008 à 22:06:59   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

10ème question : Dans l’équitation Camargue, décrivez la compétition ainsi que les épreuves.



L'équitation camargue de compétition est née de la volonté de certains éleveurs, désireux de créer un outil de promotion et de valorisation, taillé sur mesure pour le cheval camargue. En 1995, l'équitation camargue est officiellement reconnue par la Fédération française d'équitation, ce qui lui permet en 1998 d'avoir un championnat de France officiel ainsi qu'un règlement élaboré par la Commission d'Equitation Camargue de la FFE validé par la Direction et les Haras nationaux. Les compétitions d'Equitation Camargue sont réparties en huit disciplines.

Les huit épreuves sont :

* Courséjado : se pratique à deux et consiste à barruler (tomber) un annouble dans un endroit bien précis.
* Jeu de la liberté : est une discipline qui se pratique à deux ou trois et qui consiste à faire passer un cheval en liberté dans un maximum d'obstacles qui sont bien souvent des couloirs ou des petites slaloms.
* Maniabilité (chronométré ou à points) : le cavalier enchaîne un certains nombres d'obstacles et qui permet d'évaluer l'agilité du cheval et sa rapidité à l'exercice ainsi que son sang froid.
* Parcours de pays : très ressemblant au cross, le parcours de pays est constitué de petits obstacles que le gardian peut être amené à rencontrer dans la nature comme une gaze, un tronc, un fossé, ...
* Reprise de travail : c'est une reprise de dressage adaptée au travail dans le bétail où on retrouve les figures nécessaires au tri comme le reculé, les demi-pirouettes ou encore les arrêts à partir du galop.
* Slalom parallèle : le principe est d'être plus rapide que le cavalier qui se trouve à coté en enchaînant le plus rapidement possible un slalom côte à côte.
* Tri chronométré : se pratique généralement à quatre, où le but est de sortir le plus de bêtes possible (maximum trois) dans un temps imparti.
* Tri technique : se pratique également à quatre, un cavalier qui va trier la bête le plus techniquement possible et ses trois aides qui vont l'aider à garder le troupeau ou pousser la bête triée.

Ces épreuves s'échelonnent sur trois niveaux de difficultés appelés Club élite ( équivalent de la série 1 ) Club 1 ( série 2 ) et Club 2 ( Série 3 ) pour les cavaliers, et il existe deux séries pour les jeunes chevaux ou chevaux en première année de compétition appelées Club 1 Préparatoire et Club 2 Préparatoire cheval.

Depuis 2007, certains concours d'équitation camargue sont dit open et son ouvert à d'autre équitation de travail comme la Doma Vaquera ou encore l'équitation portugaise. En fin de saison (début juillet) les cavaliers qualifiés se rencontrent lors du championnat de France qui est un combiné des trois épreuves reines de l'équitation de travail.

Depuis 1996, est organisé chaque année un championnat d'Europe et un championnat du Monde d'équitation de travail, dans lesquels plusieurs pays se rencontrent : la France, l'Espagne, le Portugal,l 'Italie, l'Angleterre et le Mexique chacun dans son équitation traditionnelle. Ces pays se disputent sur trois disciplines qui sont la reprise de travail, la maniabilité et le tri. L'équipe de France a été championne du Monde de tri en 2002 et n'a toujours pas cédé sa place en 2007.





dany
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   Posté le 20-08-2008 à 21:02:02   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

11ème question : Décrivez l’activité du gardian, citez son matériel spécifique, prenez quelques photos.



On appelle gardian (francisation du provençal gardiano, littéralement « gardien » le gardien d'une manade camarguaise ou troupe de taureaux ou de chevaux élevée en semi-liberté et appartenant à un manadier. Pour le Code du travail, le gardian est un ouvrier agricole. Dans le monde rural de la France du XIXe siècle, c'est le bouvier de Camargue.

Avant le XXe siècle, les gardians ont une tenue adaptée à leur travail et à la saison; l'outil des gardians à pied est le bâton, celui des gardians montés est le trident; leur habitation la cabane en roseaux. Ils sont souvent en sabots.

Remarque : le féminin de gardian, « gardiane », désigne une cavalière posant au gardian dans certaines cartes postales anciennes. Le diminutif « gardianette » (francisation du provençal gardianeto) existe également.

Au XIXe siècle et au tout début du XXe, le gardiano ou bouvier est un ouvrier agricole occupant le bas de l'échelle sociale du monde rural camarguais. Il appartient à la masse des manouvriers qui louent leurs bras dans les campagnes françaises. Il est attaché à un domaine, le mas, et travaille sous les ordres d'un régisseur ou baile-gardiano, sinon du maître lui-même (le pelot ou mèstre). Il n'est propriétaire ni de son cheval (quand on lui en confie un), ni de sa cabane (construite par un artisan sur les instructions du maître). Son rôle principal est de garder les bious ou taureaux lorsqu'ils se sustentent, ce qu'il fait à pied et avec un bâton (le calos), ou de trier le bétail, ce qu'il fait à cheval et avec un trident (ficheiroun).


« Nous nous vêtirons à la mode gardiane », Elie Rul, Chant de guerre

Si la Confrérie des gardians existe depuis 1513, leur habit est cependant de création très récente. Au début du XXe siècle, « le gardian de Provence n'a(vait) pas de tenue particulière au métier », note Carle Naudot en 1945. Des photos du début du XXe siècle montrent des gardians en sabots qui ressemblent davantage à des ouvriers agricoles qu'à des cowboys de l'Ouest américain.

C'est le Marquis de Baroncelli, promoteur du folklore camarguais dans la première moitié du XXe siècle, qui impose aux gardians amateurs un costume bien précis, afin de donner plus d'unité et d'allure à leur troupe lors des fêtes gardianes. Ce costume comprend une veste de velours noir à soutaches, un pantalon en tissu « peau de taupe » avec liseré noir, une chemise imprimée de couleurs vives, une ceinture (taiolo ou taillole), un grand chapeau de feutre noir (valergo ou valergue), une cravate (régate).

Même le type de monture est spécifié : un cheval de race Camargue uniquement. En croupe, une jeune Arlésienne coiffée.

Cette folklorisation continue de nos jours : le 17 avril 2008, une charte a été signée au parc de Camargue sur la tenue des cavaliers et de leurs chevaux, prévoyant notamment de « privilégier au maximum les chevaux de type Camargue, au détriment de races nettement moins représentatives de Camargue. Les chevaux de couleur n'entrant pas dans le type devront être écartés, tout comme les chevaux ressemblant TROP à des chevaux de trait pour le devant d'abrivado ».



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   Posté le 20-08-2008 à 21:11:34   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

12ème question : Décrivez le taureau Camargue, racontez brièvement son histoire, prenez quelques photos.



La race bovine de Camargue, plus connue sous le nom de Taureau de Camargue ou encore raço de biou est une race bovine française.

Cette race existe depuis des lustres dans la région de la Camargue : elle est mentionnée par des écrits qui datent de l'époque gallo-romaine. Elle a été utilisée lors des croisements pour la reconstitution du pseudo aurochs. Elle est élevée en mode semi-sauvage, sans introduction de sang exogène. On peut donc penser qu'elle est restée telle qu'elle était il y a deux mille ans.

Certains l'apparentent aux bovins qui peuplent l'Asie et l'Europe Méridionale, et pensent qu'il est la dernière ramification de la race asiatique Bos taurus asiaticus. D'autres prétendent que le Camargue est un aurochs ayant vécu au Quaternaire, principalement en Afrique, mais aussi en Espagne et probablement en France, sous le nom de Bos primigenius mauritanicus. La première évocation semble prédominer.
On évoque aussi une race bovine chassée près de Solutré. La Bresse formait autrefois un marécage semblable à la Camargue actuelle. Le vache aurait descendu le Rhône, suivant le retrait de la mer.





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   Posté le 20-08-2008 à 21:35:56   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

13ème question : Qu’est-ce qu’une manade et une ferrade ? Décrivez-les.



Une manade (prov. manado) est un troupeau libre de taureaux, de vaches ou de chevaux conduit par un gardian, notamment en Camargue. La manade est dirigée par le manadier, aussi dénommé baile en provençal.

La manade, un troupeau de chevaux ou de juments élevés selon un mode traditionnel, qui remonte à des temps très reculés, anachronisme en notre époque où l'on s'éloigne de plus en plus des formes de vie inscrites dans le cycle de la nature.
C'est le type d'élevage extensif qui a façonné la Camargue, modelant un cheval exceptionnel : rustique, frugal, particulièrement résistant.

Vivant en liberté sur de vastes étendues, la manade constitue une société à part entière.



Dès les premiers jours du printemps, les poulains naissent sans aucune intervention de l'homme.

Au moment de mettre bas, la mère s'écarte du troupeau pour gagner une levée de terre, à l'abri des roseaux ou d'un tamaris, loin des regards. Soucieuse de protéger son poulain, elle restera quelques temps à l'écart, avant de s'intégrer à nouveau au groupe de ses congénères.

Le poulain attache étroitement ses premiers pas (maladroits mais bien vite assurés) à ceux de sa mère.

Les naissances se succèdent et l'on voit bientôt les poulains, vifs et gracieux, affirmer leur vitalité, amorcer de brefs galops dans tous les sens, se mesurer les uns aux autres en des joutes enjouées. Ils manifesteront sans tarder des velléités d'indépendance, tout en apprenant les règles de la manade, sa hiérarchie.

Le printemps, époque des naissances, est aussi celle des saillies...

La vie de la manade s'écoule lentement sur les pâturages en la présence vigilante d'un étalon : le grignon.
A cette période de l'année, les bêtes affectionnent particulièrement les baisses de leur territoire. Au fur et à mesure que le soleil décline sur l'horizon, tandis que la lumière s'adoucit, que l'air se rafraîchit, les bêtes remontent sur les auturo.




Une ferrade est l'action de marquer au fer rouge les taureaux ou les chevaux, spécialement en Camargue et en Petite Camargue.

Par extension, le mot désigne également la fête donnée à cette occasion.





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   Posté le 20-08-2008 à 21:46:35   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

14ème question : Décrivez l’histoire de la course Camarguaise, qu’est ce qu’une cocarde, un gland, une ficelle ? prenez quelques photos.



La course camarguaise est un jeu taurin sans mise à mort, dans lequel les participants tentent d'attraper des attributs fixés aux cornes d'un taureau. Ce jeu est très populaire de l'Hérault à Arles en passant par le Gard, la Camargue et la Crau.

C'est au XIXe siècle qu'apparaissent les premiers jeux taurins organisés et rapidement assimilés à la course camarguaise. Ils se déroulaient dans des « plans », arènes constituées de charrettes. Au fil du temps, le taureau commence à porter des attributs.

À cette période les manadiers comprennent qu’ils peuvent tirer parti de ces courses, en améliorant la race des taureaux, qui sont déjà très combatifs. Cette course était appelée « course libre ».

Une date importante dans l'histoire de la Course Camarguaise : le 27 février 1966 et le congrès qui se déroula à Paluds-de-Noves (Bouches-du-Rhône). Il adopta la mise en place du projet Vignon : la course à la cocarde avait son premier règlement (La Charte de la course à la cocarde). Avec lui, l’appellation « Course libre », même si elle a continué longtemps d'être utilisée, devient caduque et devient « Course à la cocarde ».

En 1975, la Fédération Française de la Course Camarguaise est créée sous la loi des associations de 1901.

Le 10 octobre 1975 la Fédération Française de la Course Camarguaise (F.F.C.C.) est agréée par le Ministère. La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’Etat à la jeunesse et aux sports. La « Course à la cocarde » devient définitivement la « Course camarguaise ».





Les attributs sont les éléments clef de la course camarguaise. En effet sans eux, il n'y aurait pas de jeu. Il y a trois attributs, ils vont être décrits dans l'ordre où les raseteurs doivent les enlever dans la course.

La cocarde , contrairement à ce qu'indique son nom, est un ruban rouge d'une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et de un centimètre de largeur. La cocarde se trouve attachée sur une ficelle sur le haut de front du taureau et au centre.

Le gland est en fait un pompon de laine blanche. Il y en a deux car accrochés par la ficelle à la base de chaque corne.

La ficelle qui est le dernier attribut à enlever est en fait enroulée autour de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau.

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   Posté le 20-08-2008 à 21:54:32   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

15ème question : Qu’est-ce que l’abrivado ? prenez une photo.



L'abrivado, mot provençal signifiant « élan, hâte » , noté abrivada (norme classique) ou abrivado (norme mistralienne), est une tradition taurine provençale et languedocienne, consistant à lâcher des taureaux dans les rues fermées d’une ville ou d’un village.



À l’origine (avant l'époque des camions transporteurs de bétail, que l'on appelle encore les chars de taureaux), l’abrivado consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes où les bêtes devaient participer à des courses. Afin de faire ce trajet sans incident, les bioù ou buòus (taureaux en provençal) étaient encadrés par une dizaine de cavaliers. Lors des traversées de villages, il arrivait souvent que les jeunes villageois tentent de faire échapper les bêtes, afin de s’en amuser. Afin de limiter les risques de voir leurs taureaux leur échapper, les gardians leur faisaient donc traverser le village au galop, à la vitesse la plus élevée possible.

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   Posté le 20-08-2008 à 22:07:26   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

16ème question : Qu’est-ce que l’èr di biòu ?


L'èr di biòu est une sonnerie de trompette qui annonce l’arrivée du taureau dans l’arène. Les raseteurs attendent la seconde sonnerie (qui intervient à la fin de la première minute laissée au cocardier pour s'habituer à l'arène) pour procéder à l'« attaque » (ils peuvent commencer à raseter).

L’air joué est celui appelé " Le rassemblement " et, dans l’armée, il fait partie des sonneries réglementaires à la trompette de cavalerie en usage depuis 1825

Les raseteurs défient le taureau afin d'aller chercher sur ses cornes des attributs à l'aide d'un crochet. Ces attributs ont deux valeurs :

l'une sous forme de points permettant de déterminer le meilleur des raseteurs dans les différents championnats (trophées) de chaque catégorie (équivalent aux divisions dans le football) : trophée de l'Avenir, trophée des Raseteurs, trophée des As (la plus haute).

l'autre pécuniaire, sous forme de primes. La valeur de l'attribut augmentent au fil du temps, par des « mises » sponsorisées par le public et annoncées au micro pour inciter les raseteurs à « travailler »

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   Posté le 20-08-2008 à 22:18:00   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

17ème question : Décrivez les quatre temps du razet, prenez quelques photos.



Un raset se déroule en quatre temps :

le tourneur, qui le plus souvent est un ancien raseteur, attire l'attention du cocardier pour le placer dans le bon sens afin que le raseteur soit dans les meilleurs conditions ;
Le tourneur, par des gestes et par la voix, attire l'attention du taureau pour le placer et préparer une course favorable au raseteur. C'est la préparation du raset.

le raseteur s'élance en espérant que le cocardier le suivra ;
Le raseteur démarre sa course et déclenche la charge du taureau.

si le cocardier l'a suivi, alors les deux se croisent, il s'agit du raset, le raseteur tend son crochet et essaie de retirer un attribut ;
Le taureau et le raseteur se croisent. Avec son crochet, le raseteur essaie d'enlever un attribut (cocarde, glands, frontal, ficelles)

une fois le raset fait, si nécessaire le raseteur saute par-dessus la barrière puis s'accroche au mur de l'enceinte de l'arène.
Le raseteur, arrivant sur les barricades, les saute, le taureau le poursuit jusqu'à taper les planches: c'est le coup de barrière, salué par la musique de Carmen.

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   Posté le 20-08-2008 à 22:27:35   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

18ème question : Qu’est-ce que le Bandido ?



Une autre forme de lâcher de taureaux est la bandido (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux) . Elle a lieu le soir vers 18 heures et le parcours est beaucoup plus petit. En général on assiste à plusieurs passages. Les bêtes passent une fois chacune seules, encadrées au galop par 2 ou 3 cavaliers. Ensuite elles passent le plus souvent 2 fois par 2 et encadrées par plus de cavaliers et une fois par 4. Parfois il arrive que la manade gratifie le public d'un passage « à l'ancienne » c’est-à-dire que toutes les bêtes sont menées par un ou deux cavaliers au pas de course. Les piétons tentent ici de capturer les taureaux par derrière en les saisissant par la queue et les cornes. Ce sont encore les atrapaïre.


c'est le parcours inverse de l'abrivado, c'est à dire des arênes vers la manade. Un pétard puissant prévient du début et de la fin de la bandido


Dans ce cas la il ne reste plus que trois taureaux et quatre gardian


Les autres gardians accompagnent les taureaux échappés, aidés de leur trident pour réorienter les animaux indisciplinés.
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   Posté le 20-08-2008 à 22:44:46   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

19ème question : Qu’est-ce que le crochet ?



Outil de fer en forme de griffe, dont se sert le raseteur pour lever les attributs que porte le cocardier.

Il existait 3 types de crochet :
- provençal,
- languedocien et
- espagnol.

Seul le premier subsiste aujourd’hui.
Le crochet du raseteur possède 4 branches de 8 cm de longueur, dotées chacune de 4 dents.

Une barrette transversale (sans dents) est permise pour consolider l’ensemble.

La longueur hors tout ne doit pas excéder 12 cm

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   Posté le 20-08-2008 à 22:59:01   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

20ème question : Trouvez une vidéo sur You Tube d’une course camarguaise avec des raseteurs.






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   Posté le 21-08-2008 à 21:17:07   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

21ème question : Allez à Aigues-Mortes, décrivez la tour de Constance, prenez quelques photos de la ville.



Aigues-Mortes , (en occitan Aigas Mòrtas) est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.



La tour de Constance , fut érigée en 1242 par Saint Louis sur l’ancien emplacement de la tour Matafère, construite par Charlemagne vers 790, pour abriter la garnison du roi. Les travaux se terminèrent en 1254.

Son diamètre est de 22 mètres, sa hauteur au sommet de la lanterne est de 33 mètres. L’épaisseur des murs à la base est de 6 mètres.

Au rez-de-chaussée, on trouve la salle des gardes avec son accès protégé par une herse. Au centre de la pièce, une ouverture circulaire permet d’accéder aux sous-sols qui servaient de garde-manger, de réserve de munitions et aussi de cachots. Ce lieu s’appelait les « culs de basse fosse ».

Au premier étage, on accède à la salle des chevaliers. Elle ressemble de par sa structure à la salle des gardes. C’est dans cette salle que furent emprisonnées au XVIIIe siècle des protestantes dont la plus connue fut Marie Durand qui grava sur la margelle du puits le mot « résister ». Ce mot est toujours visible de nos jours. Elle fut emprisonnée à l’âge de 15 ans et libérée 38 ans plus tard, avec des prisonniers politiques (Abraham Mazel, chef camisard).

Entre ces deux salles, un étroit chemin de ronde, fut construit dans l'épaisseur du mur pour surveiller la salle basse.

Après la salle des chevaliers, on accède à la terrasse qui offre un large panorama sur la région, représentant ainsi un poste idéal de surveillance. Les prisonnières étaient quelques fois autorisées à venir y respirer l’air pur.




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   Posté le 21-08-2008 à 21:34:03   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

22ème question : Allez au Grau du Roi, décrivez le Port Camargue, prenez quelques photos

Le Grau-du-Roi en occitan Lo Grau dau Rèi est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.



Port-Camargue est un quartier de la commune du Grau-du-Roi.



En 1963 la CCI de Nîmes lance le projet de construction , dans le cadre de la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon, et l'architecte retenu est Jean Balladur (le même que pour La Grande-Motte). Sa construction a débuté en 1969 avec la création des bassins, quais et des jetées. Puis les premières marinas sont construites. En 1974 la capitainerie apparaît. En 1980 la deuxième tranche de marinas est construite et en 1985 se termine le plan de construction initial de la CCI. Depuis sous la pression du marché, l'urbanisme n'a cessé d'évoluer avec la construction de nombreuses marinas supplémentaires (avec un second port), d'appartements et de villas.



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   Posté le 21-08-2008 à 21:46:44   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

23ème question : Quelle exploitation y a-t’il au Salin-de-Giraud ? Prenez une photo.



Salin-de-Giraud est un village situé sur le territoire de la commune d'Arles dans les Bouches-du-Rhône (canton d'Arles-Ouest), à plus de 40 kilomètres du centre-ville d'Arles.
Il se trouve au sud-est du delta de la Camargue. Situé en rive droite du grand Rhône, il compte environ 2 080 habitants.

Salin-de-Giraud a été créé en 1856 lors de l'implantation de la société Merle. Cette société d'exploitation du sel était chargée à l'origine de produire le sel pour l'usine chimique de Salindres qui produisait de la soude caustique.
Exploitation du sel (groupe des Salins du Midi) : plus ou moins un million de tonnes de chlorure de sodium par an.


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   Posté le 21-08-2008 à 22:22:11   Voir le profil de dany (Offline)   Envoyer un message privé à dany   

24ème question : Allez aux Saintes-Maries de la mer, décrivez la ville, prenez quelques photos.



Les Saintes-Maries-de-la-Mer (en occitan provençal: Lei Santas / Lei Santei Marias de la Mar selon la norme classique ou Li Santo / Li Sànti Marìo de la Mar selon la norme mistralienne, en occitan médiéval La Vila de la Mar / Nòstra Dòna de la Mar) sont une ville, un lieu de pèlerinage et une station balnéaire de Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône.
Les habitants des Saintes-Maries-de-la-Mer sont appelés les saintois.

Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont situées au sud de la France, en Camargue, sur la côte méditerranéenne, à environ un kilomètre à l'est de l'embouchure du Petit-Rhône.

La commune, très étendue - la deuxième de France métropolitaine après Arles, sa voisine - comprend essentiellement des terres alluviales et des marais. Les terres agricoles sont situées à l'ouest de la commune, le long du petit-Rhône et les marais à l'est où se trouve l'étang du Vaccarès.

La commune vit essentiellement de l'agriculture, de l'élevage (chevaux, taureaux camarguais) et surtout du tourisme.

Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont reliées à Arles distant de 38 km par la RD570 et à la petite Camargue vers Aigues-Mortes et Montpellier via le bac du Sauvage, le pont de Sylvéréal et le pont de Saint-Gilles. Une piste permet d'accéder au phare de la Gachole puis à ceux de Beauduc et de Faraman.

La ville construite autour de son église des XIe et XIIe siècles et longtemps enserrée dans une enceinte, conserve encore aujourd'hui trace de ce passé historique dans la configuration de ses ruelles souvent étroites.



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