Sujet :

LES BEAUX POEMES

Wolf-Samantha
   Posté le 13-10-2008 à 11:26:16   





Wolf-Samantha
   Posté le 13-10-2008 à 11:27:51   

Poème de Baudelaire


A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

Wolf-Samantha
   Posté le 14-10-2008 à 15:21:47   

Poème d'henry Bataille


Les doux mots...
Les doux mots que morte et passée...
On dirait presque des mots d'amour,
De sommeil et de demi-jour...
La plupart des mots que l'on sait
N'enferment pas tant de bonheur.
On dit Marthe et l'on dit Marie,
Et cela calme et rafraîchit. -
Il y a bien des mots qui pleurent
Ceux-là ne pleurent presque pas...
Marthe, c'est, au réveil, le pas
Des mères dans la chambre blanche,
C'est comme une main qui se pose,
Et l'armoire sent la lavande...
Il faut murmurer quelque chose
Pour se bien consoler, des mots,
N'importe lesquels s'ils consolent,
S'ils endorment et tiennent chaud. -
Ah! loin des meilleures paroles,
Les doux noms que Marthe et Marie,
Les doux mots que morte et passée...

natatatanka
   Posté le 23-10-2008 à 09:36:29   

Quand la mer était calme,
Quand le soleil brilait fort,
Quannd je n'avait plus de larme,
Quand j'avais des yeux d'or,
Je sautais dans la mer bleu...

Quand j'avais un peux peur,
Quand tout étais merveilleux,
Quand je ne savais pas l'heure,
Quand je pouvais compter jusqu'a deux,
Je sautais dans la mer bleu...

Quand j'étais détandue,
Quand on me fesait une surprise,
Quand j'aimais être étendue,
Quand je me cachait dans la mise,
Je sautais dans la mer bleu...

Mais maintenant c'est différent,
Mais maintenant les choses changent,
Mais maintenant j'ai bien changé
Mais maintenant c'est le présent,
Je saute toujours dans la mer bleu...

loup blanc
   Posté le 25-10-2008 à 18:55:42   

victor hugo

A dona Rosita Rosa

Ce petit bonhomme bleu
Qu'un souffle apporte et remporte,
Qui, dès que tu dors un peu,
Gratte de l'ongle à ta porte,

C'est mon rêve. Plein d'effroi,
Jusqu'à ton seuil il se glisse.
Il voudrait entrer chez toi
En qualité de caprice.

Si tu désires avoir
Un caprice aimable, leste,
Et prenant un air céleste
Sous les étoiles du soir,

Mon rêve, ô belle des belles,
Te convient ; arrangeons-nous.
Il a ton nom sur ses ailes
Et mon nom sur ses genoux.

Il est doux, gai, point morose,
Tendre, frais, d'azur baigné.
Quant à son ongle, il est rose,
Et j'en suis égratigné.

Prends-le donc à ton service.
C'est un pauvre rêve fou ;
Mais pauvreté n'est pas vice.
Nul coeur ne ferme au verrou ;

Ton coeur, pas plus que mon âme,
N'est clos et barricadé.
Ouvre donc, ouvrez, madame,
A mon doux songe évadé.

Les heures pour moi sont lentes,
Car je souffre éperdument ;
Il vient sur ton front charmant
Poser ses ailes tremblantes.

T'obéir sera son voeu ;
Il dorlotera ton âme ;
Il fera chez toi du feu,
Et, s'il le peut, de la flamme.

Il fera ce qui te plaît ;
Prompt à voir tes désirs naître ;
Belle, il sera ton valet,
Jusqu'à ce qu'il soit ton maître.
natatatanka
   Posté le 27-10-2008 à 09:34:59   

victor hugo? Là y'a du lourd
Wolf-Samantha
   Posté le 04-11-2008 à 19:16:22   

Poème de Jules Breton


Automne

La rivière s'écoule avec lenteur. Ses eaux
Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes
Qui se teignent de sang ; de hauts peupliers jaunes
Sèment leurs feuilles d'or parmi les blonds roseaux.

Le vent léger, qui croise en mobiles réseaux
Ses rides d'argent clair, laisse de sombres zones
Où les arbres, plongeant leurs dômes et leurs cônes,
Tremblent, comme agités par des milliers d'oiseaux.

Par instants se répète un cri grêle de grive,
Et, lancé brusquement des herbes de la rive,
Etincelle un joyau dans l'air limpide et bleu ;

Un chant aigu prolonge une note stridente ;
C'est le martin-pêcheur qui fuit d'une aile ardente
Dans un furtif rayon d'émeraude et de feu.

Wolf-Samantha
   Posté le 16-11-2008 à 15:46:12   

Poeme de Alain CHARTIER


Ballade de l'amie perdu

Je ne fu nez fors pour tout mal avoir
Et soustenir les assaulz de Fortune.
Qu'est ce de bien ? Je ne le puis savoir,
N'oncques n'en eus ne n'ay joie nesune.
Je fusse mieulx tout mort cent fois contre une
Que de vivre si doulereusement.
Ce que je vueil ne vient tout autrement,
Car Fortune a pieça ma mort juree.
Il me desplaist de ma longue duree
Ne je n'ay plus de vivre grant envie,
Mais me murtrit douleur desmesuree
Quant je ne voy ma doulce dame en vie.

J'ay perdu cuer, sentement et savoir.
Plourer a part, c'est mon oeuvre commune.
Plains et regrez sont mon plus riche avoir,
Ne je ne compte en ce monde une prune.
Tout m'ennuye, ciel et soleil et lune,
Et quanqui est dessoulz le firmament.
Je desire le jour du jugement
Quant ma joie est sous la tombe emmuree
Et que la mort m'est rude et aduree
Qui m'a tolu celle que j'ai servie,
Dont j'ay depuis longue peine enduree,
Quant je ne voy ma doulce dame en vie.

Je n'attens rien que la mort recevoir.
Mon cuer a pris a ma vie rancune.
La mort en fait lachement son devoir
Quant el n'occit et chascun et chascune,
Sans espargnier ne beauté ne pecune.
Mais, malgré tout lour efforceëment*,
Je la requier craignant duel et torment
Et elle soit par rigueur conjuree.
Elas ! pourquoy m'a elle procuree
Mort a demy sans l'avoir assouvie ?
Vie en langueur, telle est ma destinee,
Quant je ne voy ma doulce dame en vie.



PS : C'est d'époque du 15ème siècle
loup blanc
   Posté le 19-11-2008 à 10:57:45   

Salut wolf pas facile à lire çà changé depuis A plus
Wolf-Samantha
   Posté le 25-11-2008 à 18:44:13   

Poème de Fanny DE BEAUHARNAIS


- Portrait des Français

Tous vos goûts sont inconséquents :
Un rien change vos caractères ;
Un rien commande à vos penchants.
Vous prenez pour des feux ardents
Les bluettes les plus légères.
La nouveauté, son fol attrait,
Vous enflamment jusqu'au délire :
Un rien suffit pour vous séduire
Et l'enfance est votre portrait.
Qui vous amuse, vous maîtrise ;
Vous fait-on rire ? On a tout fait !
Et vous n'aimez que par surprise.
Vous n'avez tous qu'un seul jargon,
Bien frivole, bien incommode.
Si la raison était de mode,
Vous auriez tous de la raison.

dany
   Posté le 14-12-2008 à 23:05:39   



Pour Nous, pour vous, pour toi …

Au rythme de la terre, des pays, des lumières et de toi,
Les rues exhalent leur parfum de neige depuis les toits,
Si la distance est grande, l’espace nous voit ensemble,
Dans la nuit éblouie, un voyage à ciel ouvert nous rassemble.
Un air de clarté resplendit des monuments harmonieux,
Le firmament murmure...“C’est un jour pour Dieu”,
Afin de souffler dans tes yeux, une mélodie vers chacun,
N’ayant pas d’alternative, Noël s’est mis sur son 31.
Composons aux finales, des débuts exotiques
Préparons au pluriel, des futurs romantiques
Réinventons au singulier, un passé authentique
Substituons à l’imparfait, un présent magnifique.
Noël m’a suggéré ces lignes puis s’est repris,
Il fait beau dans vos cœurs, m’a t’il dit aussi,
Entre quelques bisous, j’en ai gardé l’esprit,
Noël, dans une ample douceur, m’a invité ici.


Wolf-Samantha
   Posté le 15-12-2008 à 14:14:20   

Dany très joli
loup blanc
   Posté le 18-12-2008 à 11:50:27   

Salut joli poème
natatatanka
   Posté le 18-12-2008 à 12:21:51   

Jolie poème dany merci
dany
   Posté le 18-12-2008 à 21:52:24   



Les quatre bougies


Quatre bougies se consument tout doucement.
Si tu es très attentif, tu peux les entendre parler.
La première dit:

”Je suis la paix !

Personne n’arrive à conserver ma lumière.
Je crois que je vais m’éteindre."

Sa flamme devint de plus en plus petite et finit par s’éteindre.

La deuxième dit:

”Je suis la confiance!

Je suis la plus fragile et m’éteins rapidement."

Une petite brise passa et l’éteignit.

La troisième dit:

”Je suis l’amour!

Je n’ai plus de force. Les hommes me mettent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même d’aimer leurs proches."

… et elle aussi s’éteignit.

… un enfant arriva et vit que trois bougies s’étaient éteintes.

”Oh, mais pourquoi ne brûlez-vous plus?"

L’enfant devint très triste...

La quatrième bougie lui répondit:

”N’aies pas peur, tant que je brûle, on pourra rallumer les autres bougies,

Je suis l’espoir!"

Avec des yeux brillants l’enfant prit la bougie de l’espoir et ralluma les autres bougies.

Que la flamme de l’espoir soit toujours en nous ...

.... Ainsi nous garderons la paix, la confiance et l’amour pour tous les temps!





Tous mes voeux en ce temps de l’Avent
natatatanka
   Posté le 19-12-2008 à 08:41:15   

C'est trés beau et trés vrai A garder dans un coi de la tête
Wolf-Samantha
   Posté le 19-12-2008 à 08:56:40   

Dany vraiment très joli et réaliste merci à toi
loup blanc
   Posté le 19-12-2008 à 17:36:04   

Salut dany une vérité qui s'oublie parfois A plus
natatatanka
   Posté le 28-12-2008 à 21:02:48   

C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.

On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.

Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.

Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,

Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir díun coup de sous ma couette.

Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.

Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.

Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,

Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.

Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "

Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.

Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.

Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.

Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.

Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.

Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,

Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.

De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.

Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.

Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.

Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.

Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.

Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.

Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.

Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "
Wolf-Samantha
   Posté le 29-12-2008 à 10:22:47   

Natatatanka vraiment très joli et très touchant
Wolf-Samantha
   Posté le 31-12-2008 à 17:22:33   

Poème de Simon Bussieres


Mon Amour Ensoleillé

Toi tu es ce soleil perçant les nuages de mon ciel.
Grâce à toi ma terre est plus fertile, plus vivante.
Ta lumière réchauffe mes océans de rêves,
évaporant les obstacles, mes craintes.
Tes rayons atteignent mon coeur
et font brûler mon envie folle d'aimer.
natatatanka
   Posté le 01-01-2009 à 21:21:12   

Hooo! quel beau poèmes Merci wolf
loup blanc
   Posté le 02-01-2009 à 16:50:00   

Salut très joli poème merci à vous deux A plus
Wolf-Samantha
   Posté le 11-02-2009 à 18:02:20   

Poème de Charles BAUDELAIRE


A une mendiante rousse

Blanche fille aux cheveux roux,
Dont la robe par ses trous
Laisse voir la pauvreté
Et la beauté,

Pour moi, poète chétif,
Ton jeune corps maladif,
Plein de taches de rousseur,
A sa douceur.

Tu portes plus galamment
Qu'une reine de roman
Ses cothurnes de velours
Tes sabots lourds.

Au lieu d'un haillon trop court,
Qu'un superbe habit de cour
Traîne à plis bruyants et longs
Sur tes talons ;

En place de bas troués,
Que pour les yeux des roués
Sur ta jambe un poignard d'or
Reluise encor ;

Que des noeuds mal attachés
Dévoilent pour nos péchés
Tes deux beaux seins, radieux
Comme des yeux ;

Que pour te déshabiller
Tes bras se fassent prier
Et chassent à coups mutins
Les doigts lutins,

Perles de la plus belle eau,
Sonnets de maître Belleau
Par tes galants mis aux fers
Sans cesse offerts,

Valetaille de rimeurs
Te dédiant leurs primeurs
Et contemplant ton soulier
Sous l'escalier,

Maint page épris du hasard,
Maint seigneur et maint Ronsard
Épieraient pour le déduit
Ton frais réduit !

Tu compterais dans tes lits
Plus de baisers que de lis
Et rangerais sous tes lois
Plus d'un Valois !

Cependant tu vas gueusant
Quelque vieux débris gisant
Au seuil de quelque Véfour
De carrefour ;

Tu vas lorgnant en dessous
Des bijoux de vingt-neuf sous
Dont je ne puis, oh ! pardon !
Te faire don.

Va donc ! sans autre ornement,
Parfum, perles, diamant,
Que ta maigre nudité,
Ô ma beauté !

natatatanka
   Posté le 12-02-2009 à 09:02:25   

Ho! ilest trés jolie merci wolf
dany
   Posté le 20-02-2009 à 16:58:30   

POEME DU BONHEUR


On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, « La Vraie Vie »!
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer.
Et alors la vie allait commencer ! ! !
Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore :quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.


La source de ce poème est inconnue
Wolf-Samantha
   Posté le 20-02-2009 à 18:33:32   

Dany de nous redire la vérité
mais une chose est sûre le passé on n'y peut plus rien et l'avenir on ne sait pas il est inconnu, donc reste que le moment présent l'instant où notre coeur bat
le chemin de la vie est constant avec quelques malheurs et de petits bonheurs qui arrivent comme çà n'importe quand sans crier gare
il ne faut pas courir après des chimères souvent décevantes une fois acquises
loup blanc
   Posté le 21-02-2009 à 10:23:16   

Salut dany et wolf jolis poèmes merci A plus
natatatanka
   Posté le 23-02-2009 à 08:56:56   

La réalité est tellement bien expliqué
natatatanka
   Posté le 04-03-2009 à 12:27:01   

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être
marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore
assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux
quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour
notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus
grande maison, quand on pourra aller en vacances,
quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment
pour être heureux que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce?
La vie sera toujours
pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux
maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie
Vie! 'Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il
fallait résoudre en premier, un thème non terminé,
un temps à passer, une dette à payer.
Et alors la vie allait commencer ! ! ! !
Jusqu'à ce que je me rende compte que
ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre
qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore :
quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial
pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son
salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la
maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps,
l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas
de meilleur
moment que maintenant pour être heureux.
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un
des meilleurs moments de sa vie.
loup blanc
   Posté le 06-03-2009 à 09:11:50   

Salut nata joli poème A plus
dany
   Posté le 08-03-2009 à 18:48:32   

La journée de la femme



On a chanté la femme
On a aimé la femme
On a glorifié la femme
On a idolâtré


On a ignoré
On a brisé
On a oublié les femmes
Comme on oublie les enfants qui mendient dans les rues


Sans l’ouverture de certains hommes courageux
Sans l’attention portée par eux
La femme n’aurait pas bougé
Dans plusieurs pays comme le mien
La femme est l’égale de l’homme en tout point


L’homme a compris que c’était le meilleur moyen
Que les deux avancent en harmonie vers demain
Wolf-Samantha
   Posté le 08-03-2009 à 18:58:39   

Dany très joli et vrai
natatatanka
   Posté le 10-03-2009 à 11:01:07   

Jolie poème dany
loup blanc
   Posté le 10-03-2009 à 13:05:49   

Salut dany très joli A plus
famic
   Posté le 07-07-2009 à 17:14:25   




Veiller tard !

Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines

Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

Jean Jacques Goldman
Wolf-Samantha
   Posté le 07-07-2009 à 18:13:52   

Famic vraiment très joli à toi
natatatanka
   Posté le 07-07-2009 à 22:00:44   

oui, très beau
loup blanc
   Posté le 11-07-2009 à 09:04:15   

Salut joli poème A plus
Wolf-Samantha
   Posté le 27-07-2009 à 18:23:13   

Poème de Jules BARBEY D'AUREVELLY


Debouclez les, vos longs cheveux
Débouclez-les, vos longs cheveux de soie,
Passez vos mains sur leurs touffes d'anneaux,
Qui, réunis, empêchent qu'on ne voie
Vos longs cils bruns qui font vos yeux si beaux !
Lissez-les bien, puisque toutes pareilles
Négligemment deux boucles retombant
Roulent autour de vos blanches oreilles,
Comme autrefois, quand vous étiez enfant,
Quand vos seize ans ne vous avaient quittée
Pour s'en aller où tous nos ans s'en vont,
En nous laissant, dans la vie attristée,
Un coeur usé plus vite que le front !
Ah ! c'est alors que je vous imagine
Vous jetant toute aux bras de l'avenir,
Sans larme aux yeux et rien dans la poitrine...
Rien qui vous fît pleurer ou souvenir !

Ah ! de ce temps montrez-moi quelque chose
En vous coiffant comme alors vous étiez ;
Que je vous voie ainsi, que je repose
Sur vos seize ans mes yeux de pleurs mouillés...
natatatanka
   Posté le 27-07-2009 à 18:58:16   

Merci wolf, il est très beau
famic
   Posté le 27-07-2009 à 20:17:06   

Seulement….

Seulement rien !
Seulement toi !
Seulement ce vieux souvenir
Au boulet noir de la tendresse !
Seulement rien
Qu'une oriflamme
A la hampe usée de mon âme,
Qu'un silence ami de l'amour,
Qu'un contre jour
Sur la mer de la soixantaine !
Seulement rien !
Seulement nous !
Seulement ce soir les yeux doux
Des fantômes de la jeunesse
Seulement rien !
Seulement tout !
Des inmesurables richesses
Des rires, des rides, des peurs,
Et puis ces lendemains qui promettent encore…


L'auteur est Edouard PIOLET
natatatanka
   Posté le 27-07-2009 à 22:42:19   

Merci Famic pour ce poème Il est magnifique
Wolf-Samantha
   Posté le 28-07-2009 à 08:53:51   

Famic très beau poème
loup blanc
   Posté le 08-08-2009 à 13:10:45   

Salut joli poème A plus
famic
   Posté le 09-10-2009 à 17:45:36   

L' Amitié


Beaucoup de mes amis sont venus des nuages,
avec soleil et pluie comme simples bagages.
Ils ont fait la saison des amitiés sincères,
la plus belle saison des quatre de la terre.

Ils ont cette douceur des plus beaux paysages,
et la fidélité des oiseaux de passage.
Dans leurs coeurs, est gravée une infinie tendresse.
Mais, parfois, dans leurs yeux, se glisse la tristesse.

Alors, ils viennent se chauffer chez moi,
et toi, aussi, tu viendras.

Tu pourras repartir au fin-fond des nuages,
et, de nouveau, sourire à bien d'autres visages,
donner autour de toi un peu de ta tendresse,
lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse.

Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne,
il se peut qu'à mon tour, je ne sois plus personne.
S'il me reste un ami qui, vraiment, me comprenne,
j'oublierais à la fois, mes larmes et mes peines.

Alors, peut-être je viendrai chez toi
chauffer mon coeur à ton bois.
F.HARDY Beaucoup de mes amis sont venus des nuages,
avec soleil et pluie comme simples bagages.
Ils ont fait la saison des amitiés sincères,
la plus belle saison des quatre de la terre.

Ils ont cette douceur des plus beaux paysages,
et la fidélité des oiseaux de passage.
Dans leurs coeurs, est gravée une infinie tendresse.
Mais, parfois, dans leurs yeux, se glisse la tristesse.

Alors, ils viennent se chauffer chez moi,
et toi, aussi, tu viendras.

Tu pourras repartir au fin-fond des nuages,
et, de nouveau, sourire à bien d'autres visages,
donner autour de toi un peu de ta tendresse,
lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse.

Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne,
il se peut qu'à mon tour, je ne sois plus personne.
S'il me reste un ami qui, vraiment, me comprenne,
j'oublierais à la fois, mes larmes et mes peines.

Alors, peut-être je viendrai chez toi
chauffer mon coeur à ton bois.


Françoise HARDY
Wolf-Samantha
   Posté le 09-10-2009 à 19:11:29   

très bonne définition de l'amitié de nous le faire partager
natatatanka
   Posté le 10-10-2009 à 12:22:48   

Oui très jolie
loup blanc
   Posté le 10-10-2009 à 19:00:28   

Salut joli sur l'amitié A plus
Wolf-Samantha
   Posté le 14-10-2009 à 10:18:13   

Poemes de Jacques DAVY DU PERRON


Au bord tristement doux des eaux, je me retire

Au bord tristement doux des eaux, je me retire,
Et vois couler ensemble, et les eaux, et mes jours,
Je m'y vois sec, et pâle, et si j'aime toujours
Leur rêveuse mollesse où ma peine se mire.

Au plus secret des bois je conte mon martyre,
Je pleure mon martyre en chantant mes amours,
Et si j'aime les bois et les bois les plus sourds,
Quand j'ai jeté mes cris, me les viennent redire.

Dame dont les beautés me possèdent si fort,
Qu'étant absent de vous je n'aime que la mort,
Les eaux en votre absence, et les bois me consolent.

Je vois dedans les eaux, j'entends dedans les bois,
L'image de mon teint, et celle de ma voix,
Toutes peintes de morts qui nagent, et qui volent.
natatatanka
   Posté le 14-10-2009 à 15:29:33   

Très beau wolf Merci
famic
   Posté le 14-10-2009 à 19:37:05   

La nature vu par un poète....
Les eaux, les arbres vivent à travers ses mots.

Merci Wolf, très beau texte!
famic
   Posté le 17-10-2009 à 19:03:57   

SOUPIR D’UNE PENSÉE

Une vie paisible
Telle est notre cible
Vers cette rivière
Ou coule de belle manière
L'amour de la vie
L'amitié d'un peuple uni
Vertu d'un silence
Usant de son existence
D'une pensée, plus prompte que la lumière
Chrystaline et sans barrière
Un bonheur où les anges si joyeux
Vous protégent l'âme, pour être heureux
Quand viendront ces beaux jours
Confidents nous serons toujours
L'oubli de nos retraites obscures
Pour donner place à notre plus belle parure
Nous verrons alors la floraison,
Fruits de la passion, comme provision....

....Amis sourire
....Amis soupir
....D'un chemin sans doutes
....Pour cette simple écoute
....


Andreas ENJOY
Wolf-Samantha
   Posté le 17-10-2009 à 19:20:12   

Famic très beau poème
natatatanka
   Posté le 21-10-2009 à 09:08:19   

Quel beau poème Merci Famic
loup blanc
   Posté le 23-10-2009 à 19:33:16   

Salut joli poème merci A plus
natatatanka
   Posté le 20-12-2009 à 13:10:52   

NOËL




Wolf-Samantha
   Posté le 20-12-2009 à 19:40:18   

Natatatanka très joli poème beaucoup